
A la Libération, le général de Gaulle a fort à faire avec nos alliés anglo-saxons (nos « fous alliés », comme j’aime à dire).
Dans le tome trois des Mémoires de guerre, qui reste le moins lu, on lit cette jolie phrase digne de son style admirable, rarement poétique dans les mémoires :
« Le quai d’Orsay, longtemps château de la Belle au bois dormant, s’éveillait à l’activité (p.46). »
Et de Gaulle va vite avoir fort à faire avec l’intervention anglaise en Syrie (c’est une habitude de l’Etat profond british, d’avoir fort à faire n’importe où). Selon le sympathique et documenté bloggeur Harun Yayha, seuls vingt-deux pays ont été épargnés par la présence coloniale et militaire anglaise. Nous n’en faisons pas partie (demandez à Jeanne d’Arc), pas plus que la Chine, l’Inde, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou les USA, ainsi que quelques dizaines de pays océaniens, africains ou asiatiques !





