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culture et histoire - Page 1249

  • Conférence sur « L’homme catholique dans la société »

    « L’homme catholique dans la société », conférence de François de Carennac du 9 décembre 2015 à Angers :

    Le but est de comprendre ce qu’est un homme complet. L’homme est le père, le décideur et le politique. Un être, qui comme la femme, avec ses différences, est fait de vertus naturelles et surnaturelles. La relation homme femme, à travers Adam et Ève, la complémentarité et l’attirance ne sont point omises dans cette intervention.
    Également, il est important de savoir comment faire de vrais hommes, de vrais catholiques et une vraie société.
    Il faut s’imposer contre la télévision des Charlie qui fabrique un Jean-Fragile aux couilles molles. Et un tour rapide de l’histoire et de l’actualité nous montrent que l’image de l’homme en Europe est passée de Saint-Louis à Conchita Wurst.

    Dieu premier servi ! Impossible de ne pas traiter le sujet tant l’homme est porté vers le sacré et le beau. La foi, son intelligence et sa bonne application, est de première importance. La prière, l’étude et l’action sont les trois mots d’ordre. La retraite de Saint-Ignace du catho-zehef y est fortement recommandée ; préalable à toute sainte croisade contre le monde moderne.
    Le seul chemin face à la décrépitude de l’église vaticane des modernos, qui ont trahi leur rôle, est celui de la Tradition véritable. D’où la volonté d’apostolat qui entre en jeu.

    Au passage, le « contrat social » de ce bouffon de Rousseau se fait déchirer et foutre à la poubelle (#PapierRecyclable) face à la réalité naturelle et sociétale ; comme si Charles Maurras débarquait à nouveau dans ta té-ci pour remettre les cerveaux atrophiés à l’endroit à coup de francisque. Soit on applique le principe de subsidiarité soit on applique l’absurdité sociale (non-valeurs de la république obligatoires).

    En gros ce qu’il faut retenir, c’est que tout ira pour le mieux lorsque les chrétiens seront à nouveau le sel de la terre !

    Deus Vult Pays de la Loire.

    http://reconquetefrancaise.fr/conference-sur-lhomme-catholique-dans-la-societe/

  • Raconter les âges sombres par André WAROCH

    L’effondrement de la littérature française, au cours des dernières décennies, ne fait aucun doute. On ne voit guère que Houellebecq, avec essentiellement deux livres publiés il y a maintenant une vingtaine d’années, qui ait pu être pris au sérieux. Invoquer, pour expliquer cet effondrement, une conjonction de facteurs indépendants les uns des autres ne relève que de la paresse intellectuelle, de la même façon qu’expliquer la chute de l’Empire romain d’Occident par un affaiblissement spirituel s’ajoutant à des problèmes économiques dus à de mauvaises récoltes, elles-mêmes coïncidant avec des décisions funestes prises par deux ou trois souverains dégénérés, tout cela aggravé par la pression des Germains poussés à l’assaut des terres impériales par un hiver plus rude que d’habitude ou par les Huns d’Attila, revient à dire que cette catastrophe, peut-être la plus grande de l’histoire de l’humanité, fut un accident de la circulation. Ça se trouve comme ça, nous disent les génies appointés éclos dans les couveuses du CNRS. C’est dommage. C’est la faute à pas de chance, nous susurrent-ils de la voix mielleuse et satisfaite des crétins. Ainsi le couvercle se referme-t-il sur les vérités fondamentales de notre époque. 

    De même qu’Edward Gibbon avait clairement établi la raison profonde de la chute de Rome avant que les historiens officiels, à l’unanimité, ne rejettent ses thèses comme fantaisistes, exagérées, relevant du romantisme et de l’amateurisme, pour lui préférer, de loin, la conjonction des facteurs, de même il faudra bien qu’un jour quelqu’un se dévoue pour établir la raison profonde de la chute de la littérature française, et, par extension, de l’ensemble de la culture européenne. 

    Selon Philippe Muray, la question fondamentale qui sous-tend toute littérature digne de ce nom est la suivante : que se passe-t-il

    Cette question, est, au cours des quarante années qui viennent de s’écouler, la question interdite par excellence. La poser, c’est déjà un peu y répondre, donc commencer à arracher le voile que nos Maîtres ont tendu entre nous et le monde qui nous entoure. Pourtant, les changements, pour la plupart abominables, que subit la société depuis le début des années soixante-dix, se produisent au vu et au su de tous, sans que leurs auteurs essaient de les dissimuler, bien au contraire : depuis le début de leur règne sans partage, ils n’ont de cesse de nous expliquer qu’il serait absolument impensable de considérer ces changements autrement que comme l’avènement programmé d’une nouvelle ère de félicité, qui sera aussi la dernière, unlast age dans lequel le bonheur sera obligatoire, les guerres interdites, les différences effacées, une plage infinie où l’histoire des hommes s’échouera pour ne plus jamais repartir. Rien ne sera jamais plus comme avant, nous lancent-ils en nous regardant dans les yeux, nous mettant au défi de ne pas nous réjouir de ces hideuses métamorphoses, de ne pas applaudir à la destruction du monde humain que nous avions reçu en héritage des siècles passés. Voilà quarante ans que nous sommes l’objet de ce processus de normalisation forcée, basé sur la logique du fait accompli, de la sidération et de la terreur. Voilà quarante ans qu’on nous explique que nous ne voyons pas ce que nous voyons. Voilà quarante ans que les réfractaires qui s’obstinent à le voir, et à dire qu’ils le voient, sont socialement et politiquement éliminés, exclus à jamais de l’agora, relégués dans les égouts de la « République ». 

    Les élites, déconnectées du peuple ? C’est exactement le contraire. Sauf que cette  connexion ne fonctionne que dans un sens. Les images surgissent des télévisions comme autant de décharges électriques envoyées par des milliers de Pavlov. Et l’homme occidental, le cerveau atrophié, erre comme un somnambule dans ce monde qu’il ne peut plus comprendre, qu’il ne peut même plus voir. Quelque chose s’interpose entre lui et la réalité, et ce quelque chose est un écran, dont je m’étonne ici que, dans le camp hétéroclite des réfractaires, personne n’ai jugé bon de rappeler la vraie définition : tout ce qui arrête le regard, qui dissimule, empêche de voir.

    Les actuels romanciers, ne pouvant se baser sur une réalité frappée d’interdit, et ne pouvant non plus se baser sur la réalité virtuelle des médias (à laquelle il devient très difficile de continuer à croire — sans parler de la faire croire aux autres — en essayant la coucher par écrit sur trois cent pages, c’est-à-dire en la détaillant et en essayant de la rendre crédible, ce qui est le principe du roman), ont choisi tout simplement de l’éviter. Les romans actuels ont en commun le fait de ne jamais se dérouler ni ici, ni maintenant. Nous sommes sous la domination des écrivains new-yorkais (Marc Lévy, Guillaume Musso, Katherine Pancol, Joel Dicker, avec une variante californienne : Philippe Besson), des écrivains de la Seconde Guerre mondiale, celle-ci d’ailleurs toujours réduite à la question juive (Colombe Schneck, Pierre Assouline), des écrivains de l’enfance volée (Angot), etc.

    La littérature et les littéraires se sont couchés, comme tout le reste et comme tout le monde. Il suffit de voir comment ces derniers fondent sur le déviant qui prétend écrire et penser le monde hors de leur idéologie, et ce quelque soit la qualité littéraire des écrits en question. C’est là qu’arrachant leurs masques, ils nous montrent ce qu’ils sont vraiment : pas du tout des écrivains et des critiques, mais des commissaires politiques préposés à la culture, imposant leur loi par la délation, les pétitions, la terreur et l’intimidation. 

    La tâche de tout romancier doit être de saisir cette réalité dont on ne veut surtout pas qu’il s’occupe, ce nouveau monde qui n’en finit pas de grignoter l’ancien, à un rythme tel que chaque génération y naît et y grandit comme dans un nouvel univers que ne peut déjà plus comprendre la génération précédente.

    Tout roman écrit non à partir de cette réalité, mais à partir du monde virtuel décrit dans les médias est nulle et non avenue. Le littérateur doit arracher ce voile, briser l’écran, pour raconter enfin ces âges sombres où nous sommes nés.

    André Waroch

    http://www.europemaxima.com/?p=4633

  • Yann Le Bohec, historien de «La guerre romaine» (58 avant J.-C. – 235 après J.-C.)

    Tallandier (collection L’art de la guerre, 2014)

    2940413881.jpgLe constat de l’auteur est sans appel : l’armée romaine a été l’armée la plus efficace de l’Antiquité. Voire peut-être même de l’histoire. Avec cette synthèse claire et détaillée venant couronner quarante années de recherches, Yann Le Bohec, l’un des plus grands spécialistes de la Rome antique et de son armée, nous livre un travail précieux dont l’intérêt est loin de n’être que strictement historique. L’histoire est enseignements et lorsque l’on voit le piteux état de nos forces armées aujourd’hui, on se dit que l’Etat-major serait fort avisé d’aller prendre quelques leçons chez les anciens… En cinq chapitres couvrant tous les aspects de la guerre romaine, Yann Le Bohec explore l’armée comme institution, sa stratégie, sa tactique, son environnement et surtout la manière dont les Romains vivaient et percevaient la guerre. Leur psychologie, basée tant sur la religion que sur le droit, est en effet un élément fondamental pour comprendre comment ils sont arrivés à une telle excellence dans l’art de guerroyer.

    L’armée romaine de l’empire a bien sûr trouvé ses bases dans l’armée républicaine mais a été changée en profondeur par Auguste. En plus de faire de l’empereur le chef suprême de l’armée, celui-ci en fit une armée permanente, professionnelle et sédentaire. Impressionnante par ses effectifs (plus de 300.000 hommes en 23), l’armée ne l’était pas moins par son recrutement de qualité. N’étaient sélectionnés comme légionnaires que des hommes libres choisis après un examen approfondi de leurs aptitudes, de leurs compétences et de leur morale : le dilectus. Ces citoyens étaient la colonne vertébrale d’une armée qui comptait en plus de ses légionnaires bien d’autres unités auxiliaires employant des alliés de Rome ou des étrangers. Les affranchis et les esclaves ne furent employés que dans des cas extrêmes car, dans les mentalités de l’époque, ils étaient considérés comme indignes de porter les armes... Cet aspect qualitatif du recrutement n’était pas la seule force de l’armée. L’encadrement des soldats en était le second pilier. Il était dû à une hiérarchie efficace, formée et toute dévouée au service de l’Etat. D’origine sénatoriale ou équestre, les officiers étaient tenus de montrer leur virtus en offrant le meilleur d’eux-mêmes. C’est une réelle culture de l’exemple. Il est donc essentiel de le souligner : les valeurs romaines sont indissociables de la manière dont la guerre est pensée et vécue. La fides et l’honneur en sont les clés de voute. La valeur individuelle du combattant et son comportement au combat s’allient à la discipline collective. Cette dernière était si importante dans l’armée qu’elle avait même été divinisée à partir d’Hadrien! La discipline se retrouvait dans l’exercice que les Romains considéraient presque comme une science. Mêlant sport, exercices individuels ou collectifs (dont les manœuvres et mouvements étaient le but ultime), l’exercice était vu comme le moyen de garantir le bon comportement du soldat à la guerre ainsi que son obéissance totale. La conclusion est simple : le légionnaire romain est un guerrier de qualité extrêmement bien préparé à la guerre, tant physiquement que moralement.

    La qualité de l’armée romaine venait aussi de sa polyvalence et de sa capacité d’adaptation à toutes les situations. A l’aise dans toutes les formes de combat, elle n’a jamais hésité à emprunter aux autres peuples ce qui pouvait parfaire son efficacité. L’héritage grec fut ici aussi fondamental, notamment en ce qui concerne la poliorcétique (l’art du siège). Par ailleurs, l’armée romaine se caractérisait par une tactique de combat où rien n’était laissé au hasard. La logistique, les services, le génie, le renseignement, la santé et les transmissions avaient été développés comme dans aucune autre armée de l’antiquité. La stratégie, à savoir la mise en œuvre des divers moyens de gagner, était très étudiée et les conflits étaient préparés par des actions politiques ou diplomatiques et s’appuyaient sur une économie prospère.

    Bien loin d’être le peuple belliqueux que certains ont pu décrire, les Romains considéraient la guerre comme un mal nécessaire et non une fin en soi. L’auteur démontre d’ailleurs que, contrairement à une idée tenace, Rome n’a jamais eu de projet impérialiste à proprement parler. Elle a mené des guerres tant défensives qu’offensives au gré des circonstances et sans réelle préméditation ou plan d’ensemble. Pourquoi alors faisait-on la guerre ? Les raisons étaient multiples (politiques, sociales, économiques, militaires) mais souvent liées à la psychologie collective : la peur de l’ennemi ; la protection de Rome (patriotisme) ou d’alliés de Rome ; le goût de la domination ou du butin… Une certaine passion immodérée de la guerre a bien sûr toujours existé et des personnages comme César ou Trajan en sont les plus emblématiques. Les Romains ont certes pu déclencher des guerres d’agression sous des prétextes fallacieux mais de nombreux exemples démontrent leur volonté de limiter et de réguler les conflits. Ils considéraient d’ailleurs la guerre civile comme l’horreur absolue... Idéalement, la guerre devait être juste (Cicéron) et limitée (les Stoïciens) mais, une fois commencée, elle devait être victorieuse coûte que coûte, quel qu’en soit le prix. En effet, la victoire amenait la paix et donc la prospérité, la felicitas, sur le peuple romain. N’oublions pas que la victoire, dans les premiers temps de Rome, avait été divinisée… La religion était indissociable de la guerre. Les soldats étaient très pieux et participaient, au sein des garnisons, à de nombreuses cérémonies religieuses. La religion était omniprésente, qu’on pense aux présages des dieux avant le combat (les auspices) ou à toutes ces cérémonies qui bornaient le temps militaire et lui donnaient un réel « rythme sacral ». La fin des campagnes, en octobre, était ainsi l’occasion de trois cérémonies de première importance : l’equus october (course de char), l’armilustrium (purification des armes) et la fermeture des portes du temple de Janus afin de retenir la paix, vue par les Romains comme l’état le plus positif qui soit.

    La grande qualité de l’ouvrage de Yann Le Bohec réside non seulement dans l’exhaustivité de son propos (vous apprendrez tout sur la vie quotidienne des soldats, leurs équipements, le détail des différentes unités ainsi que sur l’histoire de l’armée en tant que telle) mais aussi dans la réflexion qu’il mène sur la guerre à partir de multiples exemples historiques ou philosophiques. Objectif, il montre bien que cette armée puissante et organisée avait également ses faiblesses. A partir du 3ème siècle, la conjoncture défavorable pour l’empire accompagnée de l’oubli progressif des préceptes qui avaient fait son efficacité dans le passé sonneront peu à peu le glas de la grande armée romaine.

    Rüdiger / C.N.C.

    Note du C.N.C.: Toute reproduction de cet article doit mentionner la source.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com

  • Le catholicisme en France - Essai sur un état des lieux (Gérard Guyon)

    Les éditions de Chiré vous proposent

    catholicisme-wdfgwg.jpgCet essai sur le catholicisme en France ne porte pas seulement en lui une nostalgie inguérissable de la civilisation française millénaire. Il relève, à travers des thèmes précis, les principales étapes qui ont conduit à la situation actuelle où les catholiques se découvrent comme une communauté marginale dans une société devenue indifférente à la foi qui l'a historiquement construite. Tandis qu'une sécularisation et un laïcisme agressif rendent leur vie spirituelle et leur pratique du culte de plus en plus difficiles, sauf de manière étroitement communautaire.

    Obligeant aussi leur Eglise à se couler dans le moule uniforme de la tolérance, de la pluralité des vérités, de la célébration de l'autonomie de la liberté individuelle issues des droits de l'homme, et à nouer des relations nouvelles de partenariat avec les autres religions, et face à un islam figé dans ses dogmes et ses lois séculières divinisées.
    Gérard Guyon, professeur émérite de l'Université de Bordeaux (droit, sciences politiques), a enseigné aussi à l'étranger (Göttingen, Berlin, Rome). Historien des institutions et des idées politiques, ses travaux portent principalement sur le rôle du christianisme dans les fondations de l'Europe. Auteur de nombreuses publications dans des revues françaises ou étrangères, il a écrit notamment Le choix du royaume, Justice de Dieu, justice des hommes, Chrétienté de l'Europe, Les milices de l'archange, La Règle de saint Benoit aux sources du droit.

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    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAAEAZEukLagLPaE.shtml

  • Sortie en fin de semaine du n°41 de la revue Synthèse nationale

    synthese7867.jpgSynthèse nationale n°41 :

    - Editorial de Roland Hélie

    - Dossier Attentats : Arnaud Raffard de Brienne, Dr Bernard Plouvier, Philippe Randa

    - Pour un Front des Patriotes, Pierre Vial

    - Un entretien avec Pierre Cassen, Président de Riposte laïque

    - Patriotisme français ou Europe aux cent drapeaux, Emmanuel Leroy

    - Un entretien avec Les Brigandes, Thierry Bouzard

    - Le monde agricole victime de l'ultra libéralisme imposé par Bruxelles

    - Les pages du Marquis, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

    - Les articles de Pieter Kerstens, Patrick Parment, Charles-Henri d'Elloy, Francis Bergeron

    - Les livres passés au crible par Georges Feltin-Tracol

    - Témoignage de Roger Holeindre

    24 pages, 12 €

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/12/14/sortie-en-fin-de-semaine-du-n-41-de-la-revue-synthese-nation-5731011.html

  • Les Racines de la France

    Comment permettre aujourd’hui à la France de retrouver son âme ? Comment lui redonner foi en sa mission de toujours, tout en tenant compte des acquis de notre troisième millénaire ?

    Une première réponse nous vient de la Tradition. Elle explique que la puissance vibratoire d’un mot ou d’un nom est redoutable ! Or le nom de la Gaule résonne dans la langue hébraïque, dans la racine « Gal » qui est celle de la « libération ». Le verbe « Gaol » signifie en effet : « libérer, affranchir, racheter un esclave ». La Gaule eut vocation de libération et la France, son héritière, n’a de réelle identité que dans cette dynamique et sa réalisation.

    Il y a deux cents ans, la France s’est voulu un autre niveau de conscience coupé de la Tradition en décapitant son Roi. Elle s’est vue du même coup, perdre son âme, en s’acheminant vers un matérialisme, dont elle fait aujourd’hui l’expérience jusqu’à l’absurde et peut-être l’anéantissement. Et la France d’errer de droite à gauche, sans plus aucun fil conducteur pour retrouver son axe.

    C’est au niveau de ses racines internes, au coeur de l’homme, de chacun, que sont enchaînés nos problèmes tant nationaux que mondiaux, tant personnels que sociaux, tant matériels qu’affectifs et éthiques. C’est à ce niveau qu’il faudra en particulier et surtout oeuvrer, à la lumière des valeurs ontologiques retrouvées et dans la dimension d’un message d’amour pour l’avenir. Car les destructions ne sont pas naturelles. Ce qui est naturel c’est la construction. [....]