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culture et histoire - Page 1265

  • Neandertal a-t-il contrôlé les flux migratoires en Europe pendant 40 000 ans ?

    La découverte de dents humaines dans une grotte chinoise a obligé les scientifiques à reconsidérer les relations de l’homme moderne avec son plus proche parent dans l'évolution, l'homme de Néandertal. Cette découverte, publiée dans la revue scientifique Nature, montre que les hommes modernes doivent avoir quitté leur patrie africaine et atteint le sud de la Chine il ya plus de 80.000 ans. 

    Cette ancienneté inattendue contraste avec l'arrivée beaucoup plus récente de nos ancêtres en Europe - il ya environ 45.000 ans - et laisse penser que l'Homo sapiens a été repoussé de nos régions pendant 35 000 ans. Un membre de l'équipe qui a fait cette découverte, l’anthropologue María Martinón-Torres, de l'University College de Londres, a une conviction : elle accuse l'homme de Néandertal.

    "L'Homo sapiens est né en Afrique. Il a émergé de ce continent ya environ 100.000 ans et a essaimé vers l'est avec apparemment peu de résistance de la part des autres espèces d'hominidés qu'il rencontrait. Mais quand il s’est dirigé vers le nord, ils a atteint le Moyen-Orient et rencontré l’homme de Néandertal à la limite sud de son territoire européen. Et là, la diffusion de nos ancêtres a été stoppée. Apparemment, l'Europe était trop petite pour eux et nous ".

    « Les Néandertaliens étaient des chasseurs expérimentés et des cueilleurs doués. Ils étaient installés en Europe depuis des centaines de milliers d'années. Ils ont donc été en mesure de nous empêcher d’accéder à la pointe de l'Europe pendant 40.000 ans », ajoute Martinón-Torres. "Il ne s’est pas agi de confrontation physique. La question était plutôt de savoir qui était le mieux à même d'exploiter les ressources. Ils avaient beaucoup plus d'expérience des conditions climatiques rigoureuse, plus froides qui étaient celles de l’Europe. Je pense que nous les avons sous-estimés.Ce n’était pas des hommes des cavernes ignorants et poussant des grognements. Ils étaient nos égaux. "

    La découverte des 47 dents trouvées dans la grotte Fuyan, dans le Daoxian, au sud de la Chine - a été faite par une équipe dirigée par M. Wu Liu, de l'Académie chinoise des sciences de Pékin. Les dents étaient en dessous de roches sur lesquelles des stalagmites s’étaient développés. Les analyses indiquent que les stalagmites sont âgés d'au moins 80.000 ans, et la couche qui est dessous doit donc être plus âgée.

    Les dents sont composées de la dentine et de l'émail qui est le tissu le plus résistant de l'organisme. En conséquence, les dents sont souvent préservées dans les sites préhistoriques alors que d'autres parties du corps se sont décomposées sans laisser de traces. En fait, les dents pourraient avoir jusqu'à 125.000 ans, affirment les chercheurs. Néanmoins, elles ressemblent beaucoup à celles des Européens modernes. "Les dents de Fuyan indiquent que les humains modernes étaient présents dans le sud de la Chine entre 30.000 à 60.000 ans plus tôt que dans la partie orientale de la Méditerranée et de l'Europe," affirme l’ archéologue Robin Dennell dans un article de commentaire sur cette découverte. La différence de chronologie est impressionnante. On pensait que les humains modernes avaient quitté leur patrie africaine il ya environ 60.000 à 70.000 années, pour finalement atteindre l'Europe il ya environ 45.000 ans, période à laquelle les scientifiques ont établi la présence de l'Homo sapiens dans nos régions. Ils auraient ensuite mis encore 15 000 à 25 000 ans pour compléter leur conquête de l'Europe. Or, la découverte montre que la date réelle est beaucoup plus ancienne et que les humains modernes ont dû attendre entre 40.000 et 50.000 ans avant d'arriver en Europe.

    Par contre, la progression de l'humanité moderne vers l'est a été étonnamment rapide. Mais pas tous les scientifiques n’accusent pas les Néandertaliens d’avoir bloqué notre progression en Europe. "Il est possible qu’une première dispersion se soit dirigée vers l'est à travers l'Arabie loin de l'Europe et que la colonisation de l'Europe via le Moyen-Orient se soit produite lors d’une dispersion ultérieure," a déclaré le professeur Chris Stringer, du Musée d'Histoire naturelle de Londres."En outre, le climat en Europe était glacial et inhospitalier. Nous ne sommes pas bien adaptés à ces conditions et, bien sûr, les Néandertaliens étaient déjà là."

    Mais quand les humains modernes sont arrivés en Europe, leur diffusion a été impressionnante. En quelques milliers d'années, ils se sont installés à travers le continent et les Néandertaliens ont disparu progressivement. En ce qui concerne les causes de cette extinction rapide, les chercheurs l’attribuent à la rudesse du climat que les Néandertaliens avaient enduré en Europe depuis 200.000 ans précédentes, quand le continent connaissait une longue période glaciaire. Leur diversité génétique aurait été compromise par la diminution de leurs effectifs et la consanguinité.

    « Le fait essentiel est que les Néandertaliens étaient arrivés à une phase d’épuisement génétique », a déclaré Martinón-Torres. « Quand nous sommes arrivés en 'Europe il n’en restait presque plus. La suite a été rapide »

    La guerre du feu n’a donc peut-être pas eu lieu. Il paraît qu’ils ont quand même eu le temps de se livrer à des échanges qui ont laissé des traces dans nos génotypes, mais ça, c’est une autre histoire.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/neandertal-a-t-il-controle-les-173084

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    http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/actualite-editeur/1781-reedition-de-tapis-de-bombes-de-michel-drac-en-format-kindle

  • Lutèce est-elle une fondation éduenne ?

    Le ministère de la Culture est pour moi le plus grand des mystères. Je pensais que sa principale mission était de sauvegarder et de valoriser notre patrimoine en faisant preuve, à la fois, de réalisme - c'est une ressource touristique - mais aussi de hauteur de vue, d'intelligence et de sincérité. Hélas ! 

    J'ai publié sept ouvrages. Sur Agoravox, on peut lire 321 de mes articles. Celui-ci est le troisième que j'écris pour expliquer la bataille de Lutèce. Si les médias ne se décident pas à en faire écho, j'en prendrai acte, avec le constat amer qu'un simple citoyen ne peut pas se faire entendre, même s'il a quelque chose à dire. Si les archéologues, professeurs, politiques et autres, refusent de descendre de leurs petits nuages, alors, foi de militaire, je n'ai plus que la solution de l'exil en abandonnant ma tour de Taisey à l'islam radical pour qu'il en fasse un minaret.

    Dans le croquis qui suit, je reprends mes deux croquis précédents mais en mettant en relief les tribulations du chef gaulois Camulogène que Labiénus a manipulé comme il en est peu d'exemples dans l'histoire.

    Dans mes deux précédents articles http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bataille-de-lutece-d-apres-le-172983  et http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-la-bataille-de-lutece-au-pilier-173083 j'ai mis en exergue "le miracle de la discipline" de l'armée romaine car c'est bien l'enseignement que l'on peut tirer de cette étonnante manoeuvre qu'a réussie Labiénus en transportant avec 50 bateaux, quatre légions plus une cavalerie, en pleine nuit, en seulement une nuit, et par ruse. En comparaison, l'arrivée tardive de l'armée gauloise, au lever du jour seulement, ne peut s'expliquer que par une incapacité à réagir dans l'heure et de nuit. Il est vrai que la surprise à joué et qu'au temps de l'alerte, il faut ajouter celui pour comprendre la situation. Camulogène n'était pas sensé savoir que 50 bateaux avaient été amenés de Melun.

    Je suis surpris de la légèreté avec laquelle on traite les textes anciens de référence et la logique militaire au profit d'une archéologie exclusive de fouilles qui ne peut être crédible que si ses interprétations sont bonnes.

    Lorsque Labiénus descend la Seine sur la rive droite, il est écrit dans la ligne qui suit que les Gaulois coupent les ponts et incendient Lutèce ; c'est le texte. Labiénus raconte, en réalité, ce qu'il voit. Il faut comprendre que les Gaulois n'ont coupé que le pont nord pour empêcher Labiénus d'entrer dans l'île de la cité. Ils n'ont incendié que les greniers de blé des granges voisines pour empêcher qu'il s'y ravitaille ; c'est la logique militaire.

     

    Après tout ce que j'ai écrit, je suis très étonné que les archéologues Matthieu Poux, à Corent, et Vincent Guichard, au mont Beuvray, continuent à imposer à l'archéologie française cette absurdité de capitales qui n'auraient été construites qu'en bois. Il faudrait, selon eux, attendre l'arrivée des Romains pour voir apparaître les premières constructions en pierres http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/corent-l-utopie-d-une-gergovie-qui-170906 . Il s'agit là d'un tour de passe passe pour évacuer une histoire gauloise beaucoup plus complexe et plus riche que ce qu'ils disent : selon cette méthodologie simpliste, ce qui est en bois est gaulois, ce qui est en pierre est romain. On touche au comble de l'absurde. Je ne suis pas archéologue, mais quand je vois, à Paris, les murs antiques des thermes de Cluny, avec ses rangées de briques intercalées, je fais instinctivement le rapprochement avec le mur dit "sarrazin" de Clermont-Ferrand. Le mont Lucotitius me fait penser au faubourg de Lux de ma ville de Chalon-sur-Saône et au soleil qui décorait sa porte séquane. Mais le plus significatif, ne serait-ce pas les fabuleuses médailles en or du trésor de Puteaux que les spécialistes datent, à juste raison, d'avant l'arrivée des Romains ?

    Sur l'avers, la tête ne diffère des monnaies éduennes que par des variantes. Sur le revers, le cheval bondissant pourrait évoquer la cité, certes, mais aussi le cours sinueux de la Seine, de même que les monnaies éduennes pourraient évoquer la Saône. Quant au soi-disant filet que les numismates voient à l'emplacement privilégié habituel de l'aurige, ce n'est pas possible malgré son profil de casque. Cela ne peut être que l'évocation d'une ville cadastrée. Orgueil et image de la cité, on comprend que l'inventeur ait placé la nouvelle ville à la place d'honneur.

    Voyez cette médaille attribuée aux Aulerques Cénomans qui prouve d'une façon indubitable que les Gaulois mettaient un message dans leurs médailles.

    "L'esprit d'en haut, symbolisé par l'Apollon gaulois, dressé sur son char solaire, lance dans un éclair, en avant de son coursier, un rectangle bien mystérieux. Ce coursier, c'est la cité des Aulerques Cénomans. Le peuple en est le corps, son “Premier” la tête. Le conducteur projette en avant du coursier ce curieux rectangle, de la même façon qu'on faisait, jadis, avancer un âne, en lui balançant au bout d'un fouet, devant le museau, une carotte. Ce rectangle, c'est la Petite Ourse, symbole du Paradis, avec son trapèze si caractéristique et sa queue à trois étoiles ou trois segments d'étoiles. Ce personnage, couché en long sous le sol, c'est l'esprit de la Terre, qui emmène les esprits défunts dans l'inconnu de la mort. Ces têtes coupées, ce sont des âmes. Le conducteur divin tient par une mèche l'esprit du “Premier” qui entraîne la cité, de la même façon qu'on prenait jadis un ami par la barbichette. De toute évidence, ce n'est pas pour lui couper la tête" (extrait de mon Histoire de Bibracte, le bouclier éduen, publié en 1992).

    Oui, il n' y a aucun doute, pour l'inventeur de la médaille des Parisii, la merveille qu'il fallait représenter à l'emplacement privilégié, c'était bien la ville nouvelle "cadastrée". Exit les Romains et la colonisation romaine ; la cité de Lutèce a bien été fondée, ou refondée, par les Gaulois.

    Depuis les temps antiques, écrit César, les Senons étaient dans la "fides" des Éduens (DBG VI, IV : foi, serment, alliance, protectorat). Les Parisii, quant à eux, "de mémoire", leur étaient rattachés (VI,V). Le fait qu'ils ne soient pas nommés parmi les peuples celtes des grandes invasions celtiques laisse supposer que son développement était récent. Selon mon hypothèse, sa refondation suivant un plan cadastral préétabli ne peut s'expliquer que par la volonté du peuple le plus puissant d'avant la guerre des Gaules : le peuple éduen ; une volonté d'étendre sa puissance vers le nord par la fondation d'une colonie éduenne. La ville éduenne d'Autun a été cadastrée de même, apparemment plus tard, il est vrai à l'image de Rome.

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  • Discussions sur la politique française et la liberté d’expression avec Maître Bonneau et Yvan Benedetti


    Discussions sur la politique française et la… par LaPravdaCH

    Joseph Navratil s’est entretenu pour LaPravda.ch avec Maître Pierre-Marie Bonneau et Yvan Benedetti lors de leur passage à Genève au sujet notamment des « interdits internet », la loi Fabius-Gayssot, la persécution des mouvements nationalistes et l’affaire dite « du détail » de JMLP.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/