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culture et histoire - Page 1306

  • Les races humaines : Rétablir la vérité en 10 points

    Voici un vade-mecum en 10 points sur les races humaines.

    Erreur

    1. La division de l’espèce homo sapiens en races est un fait d’observation élémentaire que la science confirme et précise.
    2. Il y a 5 races : caucasoïde, mongoloïde, congoïde, capoïde, australoïde (termes de Carleton Coon).
    3. La couleur de la peau est secondaire. Il y a 3 races noires : congoïde, capoïde, australoïde. Les Indiens sont des caucasoïdes.
    4. Les gènes commandent le mental autant que le physique. C’est vrai en particulier de ceux qui déterminent la race.
    5. La race, composante du fonds génétique, est à la base de l’identité d’un peuple.
    6. Les races ne sont pas égales, car l’égalité n’est pas dans la nature.
    7. L’individu ne se réduit pas à sa race. Il est d’abord lui-même.
    8. Contre l’évidence, le lyssenkisme, instrument du cosmopolitisme, nie les différences de race et de sexe.
    9. « La France est un pays de race blanche » (de Gaulle) : de race caucasoïde.
    10. La mélanisation de la France, explosion de la population de race congoïde, est plus grave que l’islamisation.

    Henry de Lesquen*

    notes

    * Président du Club de l’Horloge depuis 1985, et de Radio Courtoisie depuis 2007. Elève de l’École polytechnique (1968-1971) et de l’École nationale d’administration (promotion Simone Weil, 1971-1974).

    sourceMetamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuFAypuEuptDPOBDNL.shtml

  • 14 août 1480 : les Turcs massacrent 800 chrétiens d’Otrante qui refusent de se convertir à l’islam

    Il est de bon ton de dire que l’Islamisme n’est pas l’Islam et que l’islamisme que nous connaissons aujourd’hui n’a rien à voir avec ce qu’a été de tout temps l’Islam, une religion de paix et d’amour… Il y a un peu plus de 500 ans, les Turcs ne firent pas différemment que les musulmans de l’Etat Islamique aujourd’hui, en massacrant 800 habitants d’Otrante qui refusaient de se faire musulmans. Otrante est en Italie, les Européens semblent avoir oublié aujourd’hui les horreurs commises par l’Islam sur nos terres.

    Source : levangileauquotidien.org

    Les Saints Martyrs d’Otrante (province de Lecce dans les Pouilles, en Italie) sont les 800 habitants de cette ville du Salento tués le 14 août 1480 par les Turcs conduits par Gedik Ahmed Pacha pour avoir refusé de se convertir à l’islam après la chute de leur ville.
    Le 28 juillet 1480, une armée turque, venant de Valona (ville portuaire d’Albanie), forte de 90 galères, 40 galiotes et 20 autres navires (18.000 soldats au total) se présenta sous les murs d’Otrante.
    La ville résista de toutes ses forces aux attaques, mais sa population composée seulement de 6.000 habitants ne put s’opposer longtemps au bombardement de l’artillerie turque. En définitive, le 29 juillet la garnison et tous les habitants abandonnèrent le bourg aux mains des Turcs en se retirant dans la citadelle tandis que ceux-ci commencèrent leur razzia, même dans les habitations avoisinantes.

    Quand Gedik Ahmed Pacha demanda aux défenseurs de se rendre, ceux-ci refusèrent, et l’artillerie turque reprit le bombardement. Le 11 août, après 15 jours de siège, Gedik Ahmed Pacha donna l’ordre de l’attaque finale et réussit à enfoncer les défenses et à prendre le château.
    Un terrible massacre s’ensuivit. Tous les hommes de plus de quinze ans furent tués et les femmes et les enfants réduits en esclavage. Selon certains rapports historiques, les tués furent 12.000 et les personnes réduites en esclavage 5.000, mais la taille de la ville ne semble pas confirmer ces estimations.
    Les rescapés et le clergé s’étaient réfugiés à l’intérieur de la cathédrale afin de prier avec l’archevêque Stefano Agricoli. Gedik Ahmed Pacha leur ordonna de renier leur foi chrétienne, recevant un refus net, il pénétra avec ses hommes dans la cathédrale et les fit prisonniers. Ils furent tous tués et l’église fut transformée en étable à chevaux.

    L’assassinat du vieil archevêque Stefano Agricoli fut particulièrement barbare, alors qu’il incitait les mourants à s’en remettre à Dieu, il fut décapité, dépecé à coups de cimeterres, sa tête fut embrochée sur une pique et portée par les rues de la ville. Le commandant de la garnison Francesco Largo fut scié vivant. L’un des premiers à être exécuté fut le tailleur Antonio Pezzulla, dit le Primaldo qui, à la tête des Otrantins, le 12 août 1480, avait refusé la conversion à l’Islam. Le 14 août Ahmed fit attacher le reste des survivants et les fit traîner au col de la Minerva. Là il en fit décapiter au moins 800 en obligeant leurs proches à assister à l’exécution.

    Les chroniques rapportent que, pendant le massacre, un Turc nommé Bersabei, impressionné par la façon dont les Otrantins mouraient pour leur foi, se convertit à la religion chrétienne et il fut empalé par ses compagnons d’armes.
    Toutes les personnes massacrées furent reconnues martyrs de l’Église et vénérés comme bienheureux martyrs d’Otrante. La plus grande partie de leurs ossements se trouve dans sept grandes armoires en bois dans la chapelle des Martyrs bâtie dans l’abside droite de la cathédrale d’Otrante. Sur le col de la Minerve fut construite une petite église qui leur fut dédiée, Sainte Marie des Martyrs.

    Treize mois après, Otrante fut reconquise par les Aragonais.
    Le 13 octobre 1481, les corps des Otrantins massacrés furent trouvés indemnes par Alphonse d’Aragon et furent transférés à la Cathédrale des Bienheureux Martyrs d’Otrante.
    À partir de 1485, une partie des restes des martyrs fut transférée à Naples et reposa dans l’église de Sainte-Catherine à Formiello. Ils furent déposés sous l’autel de la Madone du Rosaire (qui commémore la victoire définitive des troupes chrétiennes sur les Ottomans lors de la bataille de Lepante en 1571). Par la suite les restes furent déposés dans la chapelle des reliques, consacrée par le pape Benoît XIII, depuis 1901, ils se trouvaient sous l’autel. 
    Une reconnaissance canonique effectuée entre 2002 et 2003, en a confirmé l’authenticité.
    Les reliques des martyrs sont vénérées dans de nombreux lieux des Pouilles, à Venise et en Espagne.

    Un procès en canonisation commencé en 1539 se termina le 14 décembre 1771, quand le pape Clément XIV déclara bienheureux les 800 victimes du col de la Minerve et en autorisa le culte. Depuis ils sont les protecteurs d’Otrante.

    http://www.medias-presse.info/14-aout-1480-les-turcs-massacrent-800-chretiens-dotrante-qui-refusent-de-se-convertir-a-lislam/36978

  • Importante découverte archéologique en Auvergne. Nouvelle preuve pour la Gergovie du Crest

    En décidant d’aller creuser le sous-sol du Lac-du-Puy, sur le plateau de Corent, les archéologues s’attendait à quelque découverte mais ne savait pas quoi...« On a immédiatement vu se dessiner des ronds de terre, espacés d’un mètre de façon très homogène, témoigne Matthieu Poux, professeur à l’université Lyon-II et responsable des fouilles de Corent. On en a coupé un ou deux à la pelle mécanique, ce qui a fait apparaître la forme évasée caractéristique d’un silo à récoltes, puis un autre et un autre encore. Sur moins de 10 % de la superficie du lac, nous en avons déjà trouvé 125. C’est colossal. »

    http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2015/08/13/des-centaines-de-silos-a-grains-gaulois-decouverts-en-auvergne_4723127_1650751.html

     

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    L'archéologie, c'est ça. On s'imagine un modèle et voilà qu'une découverte le fait voler en éclats et oblige l'archéologue à en imaginer un autre. Volatilisée, partie en fumée, la pauvre Gergovie napoléonienne du plateau de Merdogne ! Ridiculisée, la thèse d'un Vercingétorix vivant au milieu des poules et des cochons ! Nous sommes là en présence des stocks de blé d'un État. Et quand on pense que le nombre de ces silos pourrait s'élever entre 500 et 1500, un silo pouvant contenir de 500 kilos à 1,5 tonnes de céréales, on est bien obligé de faire un lien avec ce que les auteurs anciens ont écrit sur la cité arverne dont la puissance rayonnait de la Méditerrannée jusqu'au Rhin avant que les Romains ne s'installent en Gaule (Strabon, Géographie de la Gaule, IV, 2,3). 

    Certes, ce n'est pas la première fois que les archéologues mettent au jour un tel procédé de stockage, mais aussi impressionnant que celui-là, cela ne s'était jamais vu. On se perd en conjonctures sur de telles réserves. Pour faire face à un siège ? Pour alimenter un commerce de grande envergure ? Et puis, cela suppose de grandes moissons, et donc une plaine cultivée, une plaine cultivée sous contrôle de l'État. Autre spécialiste des fouilles en Auvergne, Vincent Guichard, actuellement directeur du centre archéologique européen du mont Beuvray, n'a-t-il pas mis en évidence il y a quelques années, dans la riche plaine de la Limagne, un phénomène étonnant de quadrillage : Dans les vastes plaines de la Limagne, affirmait-il, la situation est tout autre (que dans le reste de la Gaule), on observe un réseau incroyablement dense de hameaux plus modestes, éloignés de 2 à 3 km, qui se partagent la mise en valeur des terres. Pourquoi nier l'évidence ? Le fait est là. La plaine de la Limagne a été cadastrée, bien avant l'arrivée des Romains, et cela en plein âge du fer... une plaine cadastrée à l'image de celle que Platon a décrit symboliquement dans son Atlantide vers l'an - 360 ! Et, en plus, avec des intervalles d'un village de district à l'autre d'environ deux kilomètres, comme Vincent Guichard l'a relevé.

    Matthieu Poux est formel ; ce "mégasite de stockage" date d'avant les Romains. Le théâtre en pierre précédemment mis au jour, précédé peut-être par une premier théâtre en bois, prend dès lors un tout autre sens, pleinement gaulois et non copie romaine ? C'est là que se réunissaient les citoyens. C'est là, sur ces bancs, que s'organisait, que se discutait en commun, l'exploitation agricole de la Limagne et la gestion des stocks, bien avant l'arrivée des Romains.

     

    Matthieu Poux précise : Les fosses ont pu être creusées au début de l’âge de fer, entre 750 et 450 avant J.-C. ou bien entre 150 et 50, lorsque l’agglomération de Corent occupait tout ce plateau de 50 hectares, y compris le centre de stockage donc, ou encore entre les deux.

     L'affaire est d'importance.

    Rappelons que Matthieu Poux ne voit une occupation importante du plateau de Corent que depuis vers l'an - 140 jusqu'au milieu du Ier siècle av. J.C.. Comme Vincent Guichard l'explique pour le mont Beuvray, ce serait à partir de la romanisation, ou pré-romanisation, que notre pays aurait commencé à prendre son nouveau visage de villes structurées succédant à des villages désordonnés aux traces éphémères de trous de pieux ; d'où l'explication du village en bois structuré du plateau de Corent. Grave erreur ! Il s'agit là d'une thèse dramatiquement erronée qui va à l'encontre de tous les textes anciens si on les traduit et si on les interprète correctement.

    C'est ainsi qu'une construction de silos sur le plateau de Corent entre - 150 et - 50 pourrait s'expliquer, dans cette hypothèse erronée, par le fait de l'existence de la ville en bois voisine. Mais alors, pourquoi avoir fait le choix de l'enfouissement alors que l'époque avait évolué en faveur des greniers sur pilotis qui garantissaient une meilleure conservation ? 

    Mais dans le cas où les fosses dateraient d'avant la construction de la ville en bois de - 140, il faudra s'interroger sur quelle est la mystérieuse Gergovie de l'âge du fer et d'avant qui les a fait creuser, une autre Gergovie retranchée sur un site privilégié d'où l'on pouvait surveiller un vaste horizon. L'avantage, en effet, du type de stockage dont nous parlons est que le prédateur était obligé de commencer par creuser pour voler la marchandise. Pour éviter cela, il suffisait d'une simple tour de surveillance et de quelques sentinelles pour dissuader les vandales. Contre un ennemi intervenant en force, la Gergovie fortifiée, plus éloignée, que les archéologues ne veulent toujours pas voir au Crest, avait largement le temps d'intervenir après avoir été alertée. Autre avantage déterminant dans cette époque troublée : les stocks ainsi enterrés ne pouvaient pas être incendiés par un adversaire malveillant comme pouvaient l'être des greniers sur pilotis.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-67819

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-suite-67907

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/polemique-sur-l-atlantide-eh-bien-68441

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/polemique-sur-l-atlantide-enfin-68677

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-suite-et-fin-68905

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/importante-decouverte-170778

  • L’art contemporain et la titrisation du néant

    L’art contemporain ne serait-il pas aujourd’hui déjà la valeur fantôme d’un marché de zombies ?

    A l’heure où se tient la Fiac, à Paris, comment se porte le marché de l’art contemporain ? On peut constater qu’au cours des deux années écoulées, il a mieux résisté que lors du précédent krach de 1990. La leçon avait été retenue… Les collectionneurs d’art contemporain rationalisèrent dès lors leur spéculation en imitant les financiers et leur création de produits sécurisés « scientifiquement ». Ils s’organisèrent et fabriquèrent leurs « artistes spéculatifs » en réseau. Les acquéreurs, cooptés parmi les « too rich to fall », devaient désormais être entièrement propriétaires de l’oeuvre, afin de ne pas devoir être affectés par les crises. Par ailleurs, le réseau engloba, dans une sorte de trust, tous les stades de la valorisation de l’oeuvre : galeries, médias, institutions muséales, salles des ventes mondiales…

    En 2008, si le marché de l’art contemporain ne s’écroule pas comme en 1990, il perd cependant 75 % de sa valeur. A partir de mars 2009, on constate une remontée, suivant ainsi l’amélioration du marché financier. Dès le printemps, s’affirme une gestion rigoureuse de la crise de l’art contemporain par les maisons de vente. Christie’s et Sotheby’s en particulier, grâce à leur place hégémonique et stratégique dans l’International, fabriquent les événements du marché avec une stratégie très étudiée et en maîtrisent avec précision la communication.

    En observant la vente récente à New York et à Londres de la collection Lehman, on remarque les méthodes habituelles : estimations très basses des oeuvres par rapport à la cotation des années précédentes afin d’être vendues « au-dessus de l’estimation haute », citation des ventes positives, omissions des ventes négatives, diversions, comme la provocation de l’artiste-performer Geoffroy Raymond.

    Que se passe-t-il exactement ? L’art contemporain ne serait-il pas aujourd’hui déjà la valeur fantôme d’un marché de zombies ? Par ailleurs, sa valeur ne serait-elle pas aujourd’hui réduite aux services qu’il rend ? Vecteur de visibilité, moyen de communication efficace dans l’International, support de marques, occasion de rencontres régulières d’un milieu d’affaires mondialisé, facilités monétaires ? Dans ce cas, il ne disparaîtra que remplacé par un autre support.

    On observe aussi la démonétisation de l’art contemporain. Le public comprend jour après jour un peu mieux sa nature hybride : il n’est pas une avant-garde de plus mais un système de pouvoir doublé d’un produit financier.

    Le fait est que Murakami dans la Galerie des Glaces à Versailles en 2010 pose plus de problèmes que Jeff Koons en 2008. Il n’échappe plus au grand public que « l’élite » culturelle et administrative française n’arrive pas à avancer un seul argument qui tienne pour justifier une certaine privatisation de Versailles.

    Viendra le moment, mais n’est-il pas déjà là, où un mégacollectionneur, possédant le réseau le plus complet comprenant en particulier une salle des ventes internationale, doublée des services d’un Etat, aura la tentation de « tirer les marrons du feu » avant qu’ils ne brûlent.

    Mais en 2010, il fera cela de nuit et masqué. Il vendra dans la foulée de chaque événement prestigieux, comme à Versailles, ses produits dérivés toxiques. Mais personne ne saura que c’est lui. Les collectionneurs sauront qu’ils sont ruinés, mais bien plus tard !

    Aude de Kerros Les Echos 22/10/2010

     

    L’art de la titrisation culturelle

    Puis Aude de Kerros dans Les Echos : la « titrisation culturelle » va bon train. La titrisation consiste initialement à noyer des produits financiers toxiques au milieu de produits sûrs : c’est une des pratiques du mercantilisme mondial qui a engendré la Crise de 2008. Elle se pratique aussi dans l’Art Financier, à tous les niveaux : Versailles, valeur sûre, se voit farci en Koons et Murakami ; les collections nationales, comme l’or de la Banque de France, sont la garantie des œuvres contemporaines (proposées à la vente par ailleurs) : Koons ou Murakami vaudraient autant que le joyaux de l’histoire séculaire d‘un peuple, ils créeraient le patrimoine du futur…

    Mais la titrisation se joue aussi à l’échelon d’une galerie, comme le révélait la visite de la Fiac ou de ses émules. Une galerie expose un beau Soulages des années 50, par exemple, soit il n’est pas à vendre, soit il vaut très très cher (il faut le conserver pour rééditer ce genre d’opération). Mais à côté ou pas très loin, on expose un second couteau de l’Abstraction lyrique, une œuvre moyenne, même époque, même mouvance, mais avec un prix beaucoup plus abordable. L’astuce consiste à mettre en appétit l’acheteur avec une pièce maîtresse pour qu’il se rabatte sur ce qu’on veut lui fourguer… Beaubourg expose régulièrement Jean Prouvé : normal, cet architecte, ingénieur et designer présida le jury du concours international qui choisit…. l’architecture du Centre Pompidou. La Monnaie de Paris vient de lui rendre hommage et Prouvé a également une exposition à l’Hôtel de Ville de Boulogne, ajoutons à ce tir groupé, la Maison Ferembal remontée aux Tuileries, le temps de la Fiac. Or l’événement de la rentrée, l’arrivée du roi new-yorkais du marché de l’art international, Larry Gagosian, débute comme par hasard… avec une expo Prouvé (en association avec la galerie Seguin) au 4, rue de Ponthieu. Là, dans le nouveau White Cube du maître du Financial Art, on ne s’étonnera pas de trouver le plus ennuyeux, le plus standard, de l’industrieux et industriel Prouvé. Les plus belles pièces sont en musée… avis aux cobayes de la titrisation culturelle !

    On s’étonnera en revanche de voir le catalogue de l’autre exposition d’ouverture de Gagosian, celle de Twombly, rédigé par Mme Marie-Laure Bernadac, par ailleurs conservateur chargée de l’Art contemporain au Louvre. Il y a 25 ans, on chapitrait les élèves de l’Ecole du Louvre : il est strictement défendu à un conservateur, agent de l‘Etat, d’avoir une activité liée au privé, au commercial. Ceci afin d’éviter les conflits d’intérêt… Au fait, cette loi (fort sage) a-t-elle été abrogée ? Un poste confortable dans le giron de l’Etat, qui permet d’abriter des activités lucratives, la titrisation de la culture a pignon sur rue (de Ponthieu).

    Christine Sourgins,, Historienne de l’Art
    www.magistro.fr
    Aude de Kerros – Christine Sourgins

    http://www.polemia.com/lart-contemporain-et-la-titrisation-du-neant/

  • Le pacifisme témoigne ou bien d’une profonde bêtise ou bien d’une complète mauvaise foi

    Le pacifisme témoigne ou bien d’une profonde bêtise ou bien d’une complète mauvaise foi. Il n’y a pas jusqu’à notre système immunitaire qui ne repose sur la distinction entre ami et ennemi, sans quoi nous crèverions de cancer ou de toute autre maladie auto-immune. D’ailleurs, nous crevons de cancers et de maladies auto-immunes. Le refus tactique de l’affrontement n’est lui-même qu’une ruse de guerre. On comprend très bien, par exemple, pourquoi la Commune de Oaxaca s’est immédiatement autoproclamée pacifique. Il ne s’agissait pas de réfuter la guerre, mais de refuser d’être défait dans une confrontation militaire avec l’État mexicain et ses hommes de main. Comme l’expliquaient des camarades du Caire : « On ne doit pas confondre la tactique que nous employons lorsque nous chantons ‘non-violence’ avec une fétichisation de la non-violence ». Ce qu’il faut, au reste, de falsification historique pour trouver des ancêtres présentables au pacifisme ! Ainsi de ce pauvre Thoreau dont on a fait, à peine décédé, un théoricien de La Désobéissance civile, en amputant le titre de son texte La Désobéissance au gouvernement civil. N’avait-il pourtant pas écrit en toutes lettres dans son Plaidoyer en faveur du capitaine John Brown : « Je pense que pour une fois les fusils Sharp et les revolvers ont été employés pour une noble cause. Les outils étaient entre les mains de qui savait s’en servir. La même colère qui a chassé, jadis, les indésirables du temple fera son office une seconde fois. La question n’est pas de savoir qu’elle sera l’arme, mais dans quel esprit elle sera utilisée ». Mais le plus hilarant, en matière de généalogie fallacieuse, c’est certainement d’avoir fait de Nelson Mandela, le fondateur de la lutte armée de l’ANC, une icône mondiale de la paix. Il raconte lui-même : « J’ai dit que le temps de la résistance passive était terminé, que la non-violence était une stratégie vaine et qu’elle ne renverserait jamais une minorité blanche prête à maintenir son pouvoir à n’importe quel prix. J’ai dit que la violence était la seule arme qui détruirait l’apartheid et que nous devions être prêts, dans un avenir proche, à l’employer. La foule était transportée ; les jeunes en particulier applaudissaient et criaient. Ils étaient prêts à agir comme je venais de le dire. A ce moment-là, j’ai entonné un chant de liberté dont les paroles disaient : ‘Voici nos ennemis, prenons les armes, attaquons-les’. Je chantais et la foule s’est jointe à moi et, à la fin, j’ai montré la police et j’ai dit : ‘Regardez, les voici, nos ennemis !’ » 
         Des décennies de pacification des masses et de massification des peurs ont fait du pacifisme la conscience politique spontanée du citoyen. C’est à chaque mouvement qu’il faut désormais se colleter avec cet état de fait désolant. Des pacifistes livrant des émeutiers vêtus de noir à la police, cela s’est vu à Plaça de Catalunya en 2011, comme on en vit lyncher des « Black Bloc » à Gênes en 2001. En réponse à cela, les milieux révolutionnaires ont sécrété, en guise d’anticorps, la figure du radical – celui qui en toutes choses prend le contrepied du citoyen. A la proscription morale de la violence chez l’un répond chez l’autre son apologie purement idéologique. Là où le pacifiste cherche à s’absoudre du cours du monde et à rester bon en ne commettant rien de mal, le radical s’absout de toute participation à « l’existant » par de menus illégalismes agrémentés de « prises de position » intransigeantes. Tous deux aspirent à la pureté, l’un par l’action violente, l’autre en s’en abstenant. Chacun est le cauchemar de l’autre. Il n’est pas sûr que ces deux figures subsisteraient longtemps si chacune n’avait l’autre en son fond. Comme si le radical ne vivait que pour faire frissonner le pacifiste en lui-même, et vice-versa. Il n’est pas fortuit que la Bible des luttes citoyennes américaines dans les années 1970 s’intitule : Rules for Radicals, de Saul Alinski. C’est que pacifistes et radicaux sont unis dans un même refus du monde. Ils jouissent de leur extériorité à toute situation. Ils planent, et en tirent le sentiment d’on ne sait qu’elle excellence. Ils préfèrent vivre en extraterrestres – tel est le confort qu’autorise, pour quelque temps encore, la vie des métropoles, leur biotope privilégié. 
         Depuis la déroute des années 1970, la question morale de la radicalité s’est sensiblement substituée à la question stratégique de la révolution. C’est-à-dire que la révolution a subi le sort de toutes choses dans ces décennies : elle a été privatisée. Elle est devenue une occasion de valorisation personnelle, dont la radicalité est le critère d’évaluation. Les gestes « révolutionnaires » ne sont plus appréciés à partir de la situation où ils s’inscrivent, des possibles qu’ils y ouvrent ou qu’ils y referment. On extrait plutôt de chacun d’eux une forme. Tel sabotage survenu à tel moment, de telle manière, pour telle raison, devient simplement unsabotage. Et le sabotage en tant que pratique estampillée révolutionnaire revient sagement s’inscrire à sa place dans une échelle où le jet de cocktail Molotov se situe au-dessus du lancer de pierre, mais en dessous de la jambisation qui elle-même ne vaut pas la bombe. Le drame, c’est qu’aucune forme d’action n’est en soi révolutionnaire : le sabotage a aussi bien été pratiqué par des réformistes que par des nazis. Le degré de « violence » d’un mouvement n’indique en rien sa détermination révolutionnaire. On ne mesure pas la « radicalité » d’une manifestation au nombre de vitrines brisées. Ou plutôt si, mais alors il faut laisser les critères de « radicalité » à ceux dont le souci est de mesurer les phénomènes politiques, et de les ramener sur leur échelle morale squelettique. 
    Comité invisible, A nos amis

  • La voiture électrique a été créée il y a plus de 120 ans

    Les voitures électriques sont devenues très communes. On les voit fleurir un peu partout dans nos villes et les constructeurs automobiles les considèrent désormais comme des indispensables de leurs gammes. Pourtant, cette invention ne date pas d’hier, bien au contraire. De 1800 à aujourd’hui retour sur une invention géniale.

    Le Belge Camille Jenatzy conduit sa voiture électrique auto-conçue, près de Paris. Il est le premier à avoir atteint les 100 km

    Aussi étonnant que cela puisse paraitre, les voitures électriques ne sont pas une invention du 21e siècle mais sont au contraire apparues il y a plus de 120 ans. A l’époque déjà, ces engins étaient comparés aux véhicules essence et se posaient déjà comme une alternative dotée de nombreuses qualités.

    Les premiers engins de locomotion électriques sont apparus au début des années 1830 avec une carriole inventée par Robert Anderson. Quelque temps après ce fut au tour de Thomas Davenport de construire une petite locomotive électrique (en 1835) puis en 1838, Robert Davidson y ajouta quelques modifications pour arriver à un modèle semblable mais roulant à 6 km/h.

    A l’époque cependant, la voiture n’était pas équipée d’une batterie rechargeable. Ce n’est qu’en 1859 que celle-ci est inventée par le Français Gaston Planté. Cette batterie rechargeable au plomb acide est bien sûr améliorée au fil du temps.
    Et en 1891, l’Américain William Morrison conçoit la première vraie voiture électrique ! Dès lors, c’est une véritable petite révolution dans le monde de l’automobile et les modèles sortent plus incroyables les uns que les autres. La Riker Electrique par exemple, gagne en 1896 une course automobile.

    Puis dès 1897, les premiers taxis électriques apparaissent dans les rues de New York. En 1899, « La Jamais Contente », première voiture électrique à dépasser les 100 km/h, atteignant même 105 km/h, est mise au point par une société belge.

    Cependant, à l’époque ces véhicules étaient très limités, et ne satisfaisaient pas les attentes de tous, à noter leur vitesse très basse de 32 km/h. Dans l’esprit d’une grande majorité, ces voitures étaient surtout destinées aux femmes. Étant donné leur non-popularité chez les hommes, certaines étaient même retapées avec de faux moteurs à essence et pots d’échappement.

    En 1900, plus d’un tiers des voitures en circulation sont électriques, les autres sont à essence ou à vapeur. C’est un véritable âge d’or pour les électriques ! Les maisons étant de plus en plus nombreuses à capter l’électricité, les foyers se prennent alors au jeu et veulent la voiture électrique.

    Les publicités vantent ses mérites, moins de danger, moins d’odeur, plus propre, pas besoin de mécanicien, ou même capable d’être conduite par n’importe quel membre de la famille, l’électrique séduit ! Le New York Times dira même en 1910 : « Maintenant, il est possible pour le propriétaire d’une voiture électrique d’installer sa propre usine de charge dans son garage. »

    Mais très vite, des modèles comme la Ford Model T voient le jour et plusieurs facteurs mènent au déclin de la voiture électrique. En effet, les choses ont très peu changé en 100 ans, et les reproches que l’on peut faire à nos modèles modernes sont étonnement assez similaires à ceux faits à l’époque.

    Faible autonomie, vitesse trop basse, manque de puissance, prix trop élevés, les électriques perdent vite la cote. Les essences qui s’améliorent sans cesse en termes de performance, et surtout le prix de l’essence, séduisent les consommateurs.

    Déjà en 1966, le congrès américain recommandait la construction de véhicules électriques pour réduire la pollution de l’air : la population y étant favorable, au vu de l’augmentation de l’essence (après le choc pétrolier survenu un peu après, en 1973).

    La voiture électrique parvient donc à rester tendance quelques années avant de voir arriver des bolides bien plus séduisants. Avant d’être peu à peu délaissée au vu de ses performances pas toujours séduisantes, la voiture électrique s’est imposée dans les rues des États-Unis, de France ou encore d’Angleterre. Des taxis aux voitures « familiales », elle a été préférée pendant bien longtemps.

    So Curious

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