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culture et histoire - Page 1339

  • Louis V : fin de race

    Yvan Gobry retrace la vie du dernier roi carolingien, dont la mort ouvrit la voie à la dynastie capétienne après un an et deux mois de règne.

    Au moment où, du fait du mariage de Mgr le duc de Vendôme, les projecteurs de l'actualité royale sont braqués sur Senlis, la publication d'un nouvel ouvrage d'Ivan Gobry, sur le dernier des rois carolingiens Louis V, fils de Lothaire, intéressera vivement tous ceux qui savent combien ces années de la fin du Xe siècle furent décisives pour le destin de notre pays.

    Mal marié

    Certes, la vie de Louis V, né en 967, est assez vite écrite, puisque ce malheureux adolescent n'a effectivement régné qu'un an et deux mois et n'était porté par aucune ambition. Ivan Gobry trouve toutefois l'occasion d'un survol limpide et fascinant des dernières décennies carolingiennes. D'abord le grand-père Louis IV, dit d'Outremer parce qu'il naquit exilé en Angleterre et dont Hugues le Grand, duc des Francs, protégea le trône. Puis le père, Lothaire, fils de Louis IV et de Gerberge de Saxe (soeur de l'empereur romain germanique Otton 1er), qui mena une politique impulsive à l'égard de ses impériaux cousins, notamment les impératrices Adélaïde et Théophano. Ces dernières avaient poussé Adalbéron sur le siège épiscopal de Reims, comme l'oeil de l'empire, pour surveiller Lothaire qui, lui, ne rêvait que de reprendre la Lorraine à la Germanie. L'on voit pourtant ici en toute occasion s'imposer la sagesse, soutenue par un grand courage et une grande patience d'Hugues Capet, tâchant de ramener le roi à un peu de mesure.

    La bonne idée de Lothaire, époux d'Emma (fille de l'impératrice Adélaïde et de son premier mari Lothaire II d'Italie), avait été de faire élire et sacrer son fils Louis le 8 juin 979, à treize ans, mais celui-ci n'eut guère l'occasion de se distinguer, si ce n'est par un cuisant échec conjugal. Quelle idée d'avoir voulu donner à ce garçon âgé de seize ans, en 982, la soeur du comte d'Anjou, veuve d'un obscur comte de Gévaudan et âgée de près de quarante ans ! Désoeuvré à Brioude, Louis se livra à la débauche, sa femme s'en alla en Provence dans d'autres bras et le roi Lothaire dut le faire revenir à la cour de Laon.

    Mal préparé

    Quand Lothaire mourut le 2 mars 986, Louis, dix-neuf ans, lui succéda automatiquement. Indifférent à l'État, il voulut reprendre la politique de son père, d'hostilité contre Adalbéron. L'habile Hugues Capet fit mine de l'accompagner en 987 dans une expédition contre Reims afin de le laisser lui-même constater ses incapacités. Le gringalet s'obstinant, il le laissa mettre l'évêque en accusation, sachant que celui-ci ne risquait pas grand chose... Le procès d'abord fixé au 27 mars fut reporté au 18 mai. Tout content de lui, Louis partit pour la chasse. Or, Hugues Capet se préparait à prononcer l'acquittement d'Adalbéron quand Louis tomba violemment de cheval. Après quelque jours d'agonie douloureuse il expira le 21 mai.

    Funérailles à Compiègne, rapides et sans apparat, puis, le 1er juin, Adalbéron faisait élire Hugues Capet roi de France, comme nous l'avons retracé dans notre rubrique Cette année-là des deux derniers numéros de L'Action Française 2000.

    Si Hugues Capet fut une chance pour la France et continue de l'être par ses descendants, on ne peut pas ne pas éprouver, à la lecture d'Ivan Gobry, des moments d'émotion et de compassion pour ce pauvre héritier de la légendaire épopée de Charlemagne. À force de laisser la couronne se dévaluer pour faire le jeu des Grands, les derniers Carolingiens creusaient eux-mêmes leur tombe, se laissant guider par leurs propres ressentiments et perdant toute grande ambition politique, toute vision d'avenir. Une dynastie s'éteint quand elle n'est plus guidée par une claire vision de sa raison d'être. Les Capétiens, eux, n'ont jamais rien perdu de cette vision ; ils restent porteurs d'avenir.

    M.F.

     

    * Ivan Gobry : Louis V, fils de Lothaire. Éd. Pygmalion, 180 pages, 20 euros.

    L’ACTION FRANÇAISE 2000  du 7 au 20 mai 2009

  • POITOU-INFO : Rencontres-Charles-Martel : Conclusion de Pierre Cassen et Jacques Soulis

  • L'écologie culturelle

    Extrait de l'encyclique Laudato Si :

    "143. Il y a, avec le patrimoine naturel, un patrimoine historique, artistique et culturel, également menacé. Il fait partie de l’identité commune d’un lieu et il est une base pour construire une ville habitable. Il ne s’agit pas de détruire, ni de créer de nouvelles villes soi-disant plus écologiques, où il ne fait pas toujours bon vivre. Il faut prendre en compte l’histoire, la culture et l’architecture d’un lieu, en maintenant son identité originale. Voilà pourquoi l’écologie suppose aussi la préservation des richesses culturelles de l’humanité au sens le plus large du terme. D’une manière plus directe, elle exige qu’on fasse attention aux cultures locales, lorsqu’on analyse les questions en rapport avec l’environnement, en faisant dialoguer le langage scientifique et technique avec le langage populaire. C’est la culture, non seulement dans le sens des monuments du passé mais surtout dans son sens vivant, dynamique et participatif, qui ne peut pas être exclue lorsqu’on repense la relation de l’être humain avec l’environnement.

    144. La vision consumériste de l’être humain, encouragée par les engrenages de l’économie globalisée actuelle, tend à homogénéiser les cultures et à affaiblir l’immense variété culturelle, qui est un trésor de l’humanité. C’est pourquoi prétendre résoudre toutes les difficultés à travers des réglementations uniformes ou des interventions techniques, conduit à négliger la complexité des problématiques locales qui requièrent l’intervention active des citoyens. Les nouveaux processus en cours ne peuvent pas toujours être incorporés dans des schémas établis de l’extérieur, mais ils doivent partir de la culture locale elle-même. Comme la vie et le monde sont dynamiques, la préservation du monde doit être flexible et dynamique. Les solutions purement techniques courent le risque de s’occuper des symptômes qui ne répondent pas aux problématiques les plus profondes. Il faut y inclure la perspective des droits des peuples et des cultures, et comprendre ainsi que le développement d’un groupe social suppose un processus historique dans un contexte culturel, et requiert de la part des acteurs sociaux locaux un engagement constant en première ligne, à partir de leur propre culture. Même la notion de qualité de vie ne peut être imposée, mais elle doit se concevoir à l’intérieur du monde des symboles et des habitudes propres à chaque groupe humain.

    145. Beaucoup de formes hautement concentrées d’exploitation et de dégradation de l’environnement peuvent non seulement épuiser les ressources de subsistance locales, mais épuiser aussi les capacités sociales qui ont permis un mode de vie ayant donné, pendant longtemps, une identité culturelle ainsi qu’un sens de l’existence et de la cohabitation. La disparition d’une culture peut être aussi grave ou plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. L’imposition d’un style de vie hégémonique lié à un mode de production peut être autant nuisible que l’altération des écosystèmes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nos chers amis américains, épisode 2 : de la guerre d’indépendance aux crises financières de la fin du 19e siècle

    L’Agence Info Libre vous propose de vous replonger dans l’histoire de la création des États-Unis d’Amérique. Comment ce peuple qui n’a qu’une histoire de deux siècles est-il parvenu à contrôler la politique mondiale de nos jours ? En quoi ces idées de liberté et d’égalité peuvent être considérées comme fallacieuses et iniques au vu des différents éléments de l’histoire sciemment occultés par les élites depuis la création des États-Unis ?
    Pourquoi ce pays est-il devenu le chantre du mondialisme, gouverné par des gens élus par personne au nom des valeurs démocratiques ?

     

     

    www.agenceinfolibre.fr

  • Le ramadan, une perversion du carême ?

    Alors que les médias nous saoulent d’informations et de commentaires sur le ramadan, que les supermarchés dressent ostensiblement  des rayons dédiés, ressortons ces quelques remarques pertinentes d’Yves Daoudal :

    Le ramadan n’est pas seulement une mauvaise copie du carême, c’est une perversion du carême (comme de nombreuses pages du Coran sont une perversion de la Bible, etc.).
    Le symbolisme du jeûne de carême est, notamment, la purification de l’âme par le retranchement de la nourriture du corps (car le jeûne purifie le corps). Mais le ramadan, c’est le contraire.
    Car si l’on jeûne dans la journée, la nuit on fait bombance (et on digère dans la journée). Dans les pays musulmans, la consommation alimentaire augmente de 30 % pendant le ramadan.
    (C’est pourquoi chez nous toutes les chaînes de supermarchés ont leurs rayons spécial ramadan, alors que, si le carême était vécu par les catholiques comme 40 jours de jeûne, il ne pourrait pas y avoir de rayons spécial carême, pour la bonne raison que le jeûne de carême c’est une réelle privation.)
    L’orgie de nourriture est telle que les hôpitaux sont pris d’assaut par des malades qui présentent tout l’éventail des pathologies liées à la surconsommation de nourriture (et grasse, et sucrée…), depuis la simple indigestion jusqu’aux crises cardiaques.
    Et il y a des émissions spéciales à la télévision pour demander aux gens de se modérer et donner des recettes de plats moins riches. En ce temps de dictature hygiéniste, le ramadan devrait être interdit.

    http://www.contre-info.com/le-ramadan-une-perversion-du-careme#more-13935

  • Pour en finir avec l’idolâtrie de la République – Par Guillaume Faye

    La notion de ”république” est devenue un outil idéologique contre la France et son identité nationale. « La République contre la Nation », c’était le titre d’un article sulfureux de Jean Raspail paru voici quelques années dans Le Figaro qui lui valut d’ailleurs des ennuis. Il y expliquait déjà que le concept de ”république” tendait à se substituer au patriotisme charnel et menaçait la démocratie nationale. Et qu’au nom des prétendues valeurs républicaines, on détruisait la Nation. Aimer la République contre la France : histoire d’un adultère.

    Relisons l’histoire

    La notion française de ”république”, extrêmement ambigüe, s’est construite au XVIIIe siècle – notamment dans les sociétés de pensée et dans la franc-maçonnerie – par fascination et imitation de la République romaine (res publica) qui a succédé au régime de la royauté héréditaire. Mais le contresens est total. Dans l’imaginaire du républicanisme français de la Révolution, il s’agit de remplacer une prétendue tyrannie monarchique et aristocratique par un système démocratique et populaire. Or, la République romaine, dont la clé de voûte était le Sénat, fut un régime essentiellement aristocratique entièrement dirigé par la haute noblesse latifundiaire et militaire. À tel point que l’instauration de l’Empire, qu’il faudrait mieux qualifier de principat, par César et surtout par Auguste, était pensé comme une prise du pouvoir par le peuple, dirigé par son représentant et défenseur, l’Empereur (Princeps), contre l’aristocratie sénatoriale oligarchique et ”républicaine”.

    Donc la connexion entre république et démocratie ne va pas de soi. D’ailleurs, remarque aujourd’hui la philosophe Chantal Delsol : « La France est bien davantage République que démocratie ». Elle signifie par là que la République française est devenue le gouvernement d’une oligarchie, dominée par un dogme idéologique, qui ne tient plus compte du peuple autochtone, de ses souhaits et de ses intérêts.

    Il ne faut pas oublier que c’est la Révolution française ”républicaine” qui a produit la Terreur d’État (1792-1794) au nom du Bien commun. Le totalitarisme marxiste stalinien s’en est largement inspiré. Le fanatisme républicain n’est pas une légende. Les massacres des Vendéens, les exécutions capitales d’innocents complets, les expropriations de biens ont été commis au nom de la ”république”. Pendant longtemps, l’idée républicaine s’opposait à l’idée de patrie charnelle. Par la suite, après la chute catastrophique du Second Empire et l’instauration de la IIIe République, cette perspective a complètement changé. La République s’est réconciliée avec l’Histoire de France plurielle – ce que voulait réaliser Napoléon – et a fini par faire la paix avec l’Église catholique, qui, elle non plus, n’était pas exempte de tout péché d’intolérance. Avec la Ve République, un équilibre avait été trouvé, un compromis historique entre État monarchique présidentiel et démocratie ; il ne dura que sous De Gaulle et Pompidou.

    La méritocratie élitiste et égalitaire républicaine, patriote, l’école d’excellence, le refus conjoint de l’étatisme socialiste et du mondialisme, un État régalien mais démocratique, tout cela s’est effondré. La ”nouvelle République” qui nous domine aujourd’hui a tous les inconvénients des pires lubies idéologiques du républicanisme français sectaire, sans retenir les meilleurs idéaux républicains.

    Le concept de ”république” est devenu un fourre-tout

    La ”république” ne désigne qu’un régime politique, et encore, de manière très floue. Elle ne colle pas à une identité nationale et garantit encore moins un système démocratique protecteur des libertés et de la sécurité des citoyens. Bien au contraire. La ”chose publique” n’est que ce que les dirigeants décident de nommer telle, en s’accaparant au besoin ses attributions. En revanche, le concept de ”démocratie” est beaucoup plus clair : c’est l’application de la volonté de la majorité du peuple.

    Dans l’histoire récente, on remarquera que les pires des régimes furent ou sont des ”républiques”. Pensons aux ”républiques socialistes” aujourd’hui disparues, mais aussi aux républiques telles que Cuba ou la Chine ou à toutes celles qui prospèrent en Afrique et en Amérique latine. Sans parler de la république iranienne. Les pays les plus démocratiques ne sont pas toujours des ”républiques”, loin s’en faut.

    Les monarchies constitutionnelles en Europe (où le concept de ”république” n’a aucun sens) seraient-elles réellement moins démocratiques et libres que la France? Grande-Bretagne, Belgique, Espagne, Pays-Bas, Suède, Danemark, Luxembourg, ces pays de monarchie constitutionnelle, sont-ils moins libres que notre République ? Même le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande, membres du Commonwealth, sont formellement et constitutionnellement des États liés au système monarchique britannique.

    En réalité, le concept de ”république” est un fourre-tout. Il peut donner lieu à des autocraties de régimes tyranniques et totalitaires, comme à des régimes réellement démocratiques. Ce qui signifie, en terme de science politique, que le concept de République n’a toujours pas de signification claire. Aujourd’hui en France, cette notion idolâtrée de République sert à déconstruire l’identité nationale et à limiter la démocratie. Comme un couteau suisse, ça peut servir à tout. Les socialistes, furieux, ont même intenté un procès à l’UMP qui a changé son nom en ”Républicains”. On croit rêver… Les oligarques se disputent le monopole du mot fétiche. Mais est-il de droite ou de gauche ? Comme les escargots, il est à la fois masculin et féminin. Asexué.

    Aux USA, la droite, c’est le ”parti républicain ”, et la gauche, c’est le ” parti démocrate”. Dans la sémantique américaine, ”républicain” signifie une appartenance droitière. De même ”libéral” a une connotation de gauche aux USA et de droite en France. Toujours cette distorsion entre les mots et les choses. C’est par imitation des Américains que la droite UMP a choisi l’appellation ”Républicains”. Il ne faut pas oublier que, dans les années 70, l’extrême droite avait créé un faux nez (éphémère) nommé PR ou Parti républicain. Il a été torpillé par l’irruption du Front national.

    Le RPR (Rassemblement pour la République) comme l’UNR (Union pour une nouvelle République) de 1958 et l’UDR de 1968 (Union pour la défense de la République) avaient choisi ce mot de ”république” comme un marqueur contre la gauche marxisante et socialiste. Peine perdue. L’État PS s’est réapproprié le concept de ”république” et le conteste aujourd’hui à la droite.

    Disjonction entre ”république” et France

    Nicolas Sarkozy, dans une récente déclaration, a affirmé qu’il regrettait d’avoir entamé, quand il était Président, un débat sur l’identité de la France. Il aurait mieux fait, dit-il, de parler de l’identité de la ”république”. Aveu significatif de la part d’un homme politique complexé qui partage approximativement, même si c’est en mode mineur, les mêmes présupposés que ses ”adversaires ” de gauche. Pour lui, les valeurs républicaines valent mieux que l’identité nationale. Les barons socialistes pensent la même chose.

    La République, vue par le Parti socialiste, se pose clairement contre le peuple autochtone et pour l’invasion migratoire quand son Premier secrétaire, J-Ch. Cambadélis, profère au dernier congrès de Poitiers cette formule provocatrice et ouvertement antinationale et anti-française : « les socialistes sont pour le traitement républicain de l’immigration, c’est-à-dire que l’on peut s’installer où l’on veut, quand on veut ». Les clandestins qui affluent en masse de toute l’Afrique et du Moyen-Orient ont compris ce message ”républicain”. M. Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, lui aussi grand ami républicain de l’immigration déferlante et de l’islamisation, a déclaré vouloir « créer une République inclusive de tous ses enfants ». Ce nouveau concept (langue de bois) d’ ”inclusion” renvoie à l’utopie de cohabitation communautariste, avec la fin de l’hégémonie de l’identité française sur le territoire national.

    On constate donc que l’idée républicaine actuelle, non seulement n’a plus rien à voir avec la Nation française enracinée dans l’histoire, mais vise à l’abroger. C’est l’utopie marxiste de la table rase, de l’ ”homme nouveau”. On la retrouve dans les récents programmes de l’Education publique qui non seulement prônent la théorie du genre (mal secondaire, car personne ne peut avaler cette ânerie) et torpillent avec persévérance toute transmission de l’identité nationale. Vouloir confondre l’identité de la France (et de l’Europe) avec le concept abstrait et mal clarifié (sémantiquement et historiquement) de ”république” aboutira à un échec certain : la fin conjointe de la République et de la France.

    Les contradictions de l’idéologie républicaine

    Une première contradiction de l’idéologie républicaine actuelle est qu’elle prône à la fois la laïcité – c’est-à-dire la neutralité – de l’État tout en favorisant objectivement l’implantation de l’islam. Et, en même temps, subrepticement, elle s’en prend au catholicisme et elle ferme les yeux sur les exactions antijuives et antichrétiennes de ses protégés.

    La seconde contradiction porte sur le fonctionnement de l’ ‘État républicain. Cet obèse (6 millions de fonctionnaires privilégiés, 57,2% du PIB en dépenses publiques) a réussi ce prodige de faillir dans toutes ses fonctions régaliennes – enseignement public de qualité, sécurité, justice efficace et protectrice, défense des frontières contre les flux migratoires, indépendance nationale – et de restreindre les libertés civiques et économiques par un appareil réglementaire délirant et en inflation permanente.

    Troisième contradiction : la République d’aujourd’hui déteste la démocratie nationale (c’est-à-dire l’avis majoritaire du peuple de souche, la Nation) et lui oppose les ”valeurs républicaines” qui sont tout simplement la justification des privilèges des apparatchiks et des allogènes. Ces derniers sont beaucoup plus choyés et protégés que les citoyens autochtones des classes moyennes et populaires non entretenues par l’État. Les classes moyennes autochtones sont le fondement de toute démocratie et elles sont les cibles, en France, d’une spoliation fiscale unique au monde. En ce sens, l’idéologie marxisante a fait un rapt sur la République.

    Donc, les ”valeurs de la République”, dont on nous rebat les oreilles, ne sont plus respectées : ni l’enseignement public méritocratique, ni la laïcité, ni l’indivisibilité territoriale, ni la sécurité publique, ni la préférence pour la citoyenneté nationale, ni la liberté absolue d’expression, ni l’égalité devant l’impôt et le respect du droit de propriété, ni la souveraineté législative et judiciaire nationale. En général, l’emphase sur les mots sert à dissimuler la disparition des choses. L’idolâtrie idéologique de la République est le signe de sa décrépitude.

    (1) La monarchie française s’est suicidée le jour où Louis XVI a financé et aidé militairement la révolution républicaine américaine des insurgents indépendantistes contre la monarchie anglaise rivale de la France, grâce à M. de La Fayette. L’effet de boomerang a joué et nous avons eu 1789, c’est-à-dire la schizophrénie historique.

    Guillaume Faye

    http://www.gfaye.com/pour-en-finir-avec-lidolatrie-de-la-republique/

  • POITOU-INFO - Rencontres-Charles-Martel 2015 : Synthèse de la journée