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culture et histoire - Page 1337

  • Les éditions chiré vous proposent : La confrontation Révolution Contre-révolution

    Erreur

    Il suffit de constater les effrayants progrès de la Révolution dans le monde pour affirmer que, dans certains pays - dont la France - les hommes vivent leurs dernières années de liberté. Italie, France, Argentine et même Espagne sont peut-être vouées à la "libération" qu'ont connue les Hongrois et les Tchèques ; à celle, aussi, du Vietnam, Cambodge et Laos où les hommes ont été si bien "libérés" qu'ils y ont perdu jusqu'au droit de conserver leur nom !
    La faute initiale en reviendra à ces gouvernants naïfs ou traîtres qui se proclament "libéraux" et qui permettent aux pires ennemis du pays de manoeuvrer à leur guise au nom même du libéralisme dont les premiers se réclament.
    Quand un gouvernement n'a aucune force parce qu'il n'a aucune vérité à brandir et à faire respecter impérativement, les forces révolutionnaires les plus néfastes sont sûres de triompher. à moins que le peuple ne soit prêt à défendre lui-même sa patrie. L' exemple du Portugal est là, et on tremblerait moins pour lui si le peuple avait été préparé à cette confrontation Révolution-Contrerévolution dont il est l'enjeu.
    Nous refusons la loi de la Révolution. Nous rejetons le libéralisme autant que le marxisme, le premier étant directement responsable de ce qui nous attend. Mais notre prise de position n'est pas sectaire : nous savons le respect dû à toutes mesures prises par un gouvernement quand elles ne sont pas contraires à la morale. Le gouvernement prépare, dit-il, la défense du territoire ; nous la prévoyons aussi, mais également la résistance possible contre toutes les agressions révolutionnaires et contre la Terreur déclarée "nécessaire" par les marxistes.
    Cet ouvrage s'appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s'agit d' "ennemis" ; idée que l'on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes.
    Oui, c'est un livre qui ose parler d'employer des armes, mais quand il s'agit de se défendre, et dans le seul cas où il n'y a plus d'autre moyen pour empêcher certains d'assassiner les autres.
    C'est un livre basé sur la charité : il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation car, hors d'elles, parler de justice et de liberté n'est que du bluff.

    La confrontation Révolution Contrerévolution
    Ce traité fondamental du colonel Chateau-Jobert (1912-2005), édité il y a 40 ans par la Diffusion de la Pensée Française (voir l'entretien avec l'auteur paru dans le n° 59, mars-avril 1976, de la revue Lecture et Tradition, était indisponible depuis plusieurs années. Nous en proposons la réédition EN SOUSCRIPTION au prix exceptionnel de 18 € (+ port) au lieu de 24 € (prix après parution, prévue en novembre 2015).
    Contrerévolution : « expression de la doctrine chrétienne dans l’application qu’en font les laïcs – et notamment dans le domaine politique et social – dans leur lutte contre la Révolution pour rétablir en ses droits et à sa place l’ordre naturel et chrétien ».
    « La Contrerévolution représente une force politique mais elle ne se limite pas à cela car aucun domaine ne lui est étranger ; elle est aussi une force éducative, une force morale, une force spirituelle. Et elle est aussi une force d’action, une force d’efficacité (…) une force de réussite, et notamment dans le domaine familial et professionnel. »

    A commander ici

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFyVZkkEuinuqFgrL.shtml

  • Dans l’insurrection, le pouvoir en place n’est plus qu’une force parmi d’autres sur un plan de lutte commun

    Pour destituer le pouvoir, il ne suffit donc pas de le vaincre dans la rue, de démanteler ses appareils, d’incendier ses symboles. Destituer le pouvoir, c’est le priver de son fondement. C’est ce que font justement les insurrections. Là, le constitué apparaît tel quel, dans ses mille manœuvres maladroites ou efficaces, grossières ou sophistiquées. « Le roi est nu », dit-on alors, parce que le voile du constituant est en lambeaux et que chacun voit à travers. Destituer le pouvoir, c’est le priver de légitimité, le conduire à assumer son arbitraire, à révéler sa dimension contingente. C’est montrer qu’il ne tient qu’en situation, par ce qu’il déploie de stratagèmes, d’artifices – en faire une configuration passagère des choses qui, comme tant d’autres, doit lutter et ruser pour survivre. C’est forcer le gouvernement à s’abaisser au niveau des insurgés, qui ne peuvent plus être des « monstres », des « criminels » ou des « terroristes », mais simplement des ennemis. Acculer la police à n’être plus qu’un gang, la justice une association de malfaiteurs. Dans l’insurrection, le pouvoir en place n’est plus qu’une force parmi d’autres sur un plan de lutte commun, et non plus cette métaforce qui régente, ordonne ou condamne toutes les puissances. Tous les salauds ont une adresse. Destituer le pouvoir, c’est le ramener sur terre. 

         Quelle que soit l’issue de la confrontation dans la rue, l’insurrection a toujours-déjà disloqué le tissu bien serré des croyances qui permettent au gouvernement de s’exercer. C’est pourquoi ceux qui sont pressés d’enterrer l’insurrection ne perdent pas leur temps à essayer de ravauder le fondement en miettes d’une légitimité déjà périmée. Ils tentent au contraire d’insuffler dans le mouvement lui-même une nouvelle prétention à la légitimité, c’est-à-dire une nouvelle prétention à être fondé en raison, à surplomber le plan stratégique ou les différentes forces s’affrontent. La légitimité « du peuple », « des opprimés » ou des « 99% » est le cheval de Troie par lequel on ramène du constituant dans la destitution insurrectionnelle. C’est la méthode la plus sûre pour défaire une insurrection – celle qui ne nécessite même pas de la vaincre dans la rue. Pour rendre irréversible la destitution, il nous faut donc commencer par renoncer à notre propre légitimité. Il faut abandonner l’idée que l’on fait la révolution au nom de quelque chose, qu’il y aurait une entité essentiellement juste et innocente que les forces révolutionnaires seraient tâchées de représenter. On ne ramène pas le pouvoir sur terre pour s’élever soi-même au-dessus des cieux. 

     

    Comité invisible, A nos amis

    http://www.oragesdacier.info/

  • «L’art caché – Les dissidents de l’art contemporain» de Aude de Kerros

    L’essai est passionné et parfaitement documenté. Il est aussi polémique et lucide. Pour Aude de Kerros : « La révolution de l’art contemporain n’est pas une révolution des formes mais une subversion conceptuelle. »
    L’ « art contemporain » ne signifie pas l’art d’aujourd’hui. « C’est un label qui estampille une production particulière parmi d’autres : l’art conceptuel promu et financé par le réseau international des grandes institutions financières et culturelles et, en France, par l’Etat.

    Créé de toute pièce par les grands marchands américains, qui ont imposé cette nouvelle forme d’art en la différenciant ainsi de ce qu’il était convenu d’appeler jusque-là « l’art moderne », cet « art contemporain » serait né dans les années 1960, pour succéder à l’ « art moderne », enterré sans fleurs ni couronnes après une soixantaine d’années d’existence. Il devient alors le seul art légitime et officiel : « En France, on trouve normal que l’Etat prenne en charge les frais de la consécration d’artistes français à New York, aide les galeries à être présentes sur les foires de Bâle, Londres ou Miami… Mais sait-on que plus de la moitié des achats d’ “AC” par les Frac (Fonds régional d’art contemporain) et Fnac (Fonds national d’art contemporain) se font hors de France et contribuent à consacrer des artistes principalement anglo-saxons à l’international sans contrepartie aucune ? On s’interroge sur cette stratégie et surtout ses mobiles. » Le beau, d’un coup, semble être délaissé au profit de la spéculation.

    Or, la présentation officielle quasi exclusive de cet « art comtemporain » occulte une abondance créative : l’art dit « caché ». Face à cet art officiel qui obéit à des règles et des codes bien précis, il existe bien un « art caché » que l’on peut définir comme la suite de l’art, la modernité naturelle. Il est caché dans la mesure où ceux qui font la loi dans le monde de l’art lui dénient le droit d’exister ou l’occultent en le baptisant « art d’arrière–garde » ou « art pastiche ».

    On y trouve aussi bien le « grand art » que les artistes amateurs. Plus encore, le « grand art » aujourd’hui suit des voies singulières ; il n’est plus porté par aucun style ; il est donc difficile à reconnaître et à apprécier. Mais il existe et qui veut le chercher le trouve !

    Certes, la sculpture, la peinture, ne sont pratiquement plus enseignées à Paris. Eh bien, malgré cette vacuité des écoles des beaux-arts, cet art dissident, que nous révèle Aude de Kerros, est bien présent et les peintres amateurs qui vont jusqu’à louer de petites galeries pour exposer sont foison.

    Cet essai très documenté, écrit par une femme de l’art, raconte l’histoire et dépeint la nature de l’art contemporain et, surtout, il dévoile cet art dissident que l’art officiel cache.

    René Schleiter, © POLEMIA 12/03/08

    Aude de Kerros,  L’art caché – Les dissidents de l’art contemporain , éd. Eyrolles, 2007, 288 p., 24 euros.

    http://www.polemia.com/lart-cache-les-dissidents-de-lart-contemporain-de-aude-de-kerros-2/

  • France / Occident : les dissidents du XXIe siècle

    « L’apparition de la dissidence montre qu’un système touche à sa fin. »

    En France, en Occident, le temps de la transgression est venu, la dissidence explose : dissidents littéraires qui rejettent la médiocrité et le conformisme ; artistes dissidents qui refusent le non-art contemporain ; dissidents politiques qui ne croient plus aux partis institutionnels ; dissidents médiatiques qui ne supportent plus les bobards ; dissidents économiques qui préfèrent l’exil au fiscalisme ; dissidents moraux qui manifestent contre le mariage homosexuel ; dissidents scolaires qui fuient le naufrage de l’école publique ; dissidence populaire qui ne fait plus confiance à l’oligarchie ; dissidence identitaire contre le grand remplacement programmé des Européens ; dissidents contre les fauteurs de guerre occidentaux. Dissidents de toute tendance, unissez-vous ! Michel Geoffroy analyse le phénomène et le compare à ceux qui ont précédé la chute de l’Union soviétique.

    Polémia

    Honneur aux dissidents

    Les dissidents soviétiques avaient bonne presse en Occident dans les années 1970, car ils permettaient d’attaquer l’URSS sur les droits de l’homme – dont l’idéologie commençait à prendre sa forme moderne – et en particulier sur le droit d’émigrer (déjà…). Ils révélaient aussi la réalité cachée du communisme, même si en fait on savait déjà tout depuis Victor Kravtchenko (J’ai choisi la liberté, 1946) et même bien avant.

    On se souvient notamment de V. Boukovski, d’A. Zinoviev, d’A. Ginsburg, des frères Kopelev, ou Medvedev, de L. Pliouchtch et, bien sûr, d’A.Soljenitsyne.

    Les dissidents ont cependant commencé à moins intéresser l’Occident quand, ayant quitté l’URSS, ils ont commencé à déclarer que le « monde libre » n’était pas non plus le paradis. Et plus encore quand ils ont préféré revenir en Russie après la chute du communisme, comme Soljenitsyne, par exemple. Mais tant qu’il s’agissait de mettre en accusation l’Union soviétique, l’Occident souhaitait la bienvenue aux dissidents. Mais aujourd’hui les rôles se sont inversés.

    Le phénomène de dissidence marque l’usure d’un système

    L’apparition de la dissidence montre qu’un système touche à sa fin.

    Le phénomène de dissidence correspond au fait qu’un jour, et d’une façon imprévisible, des personnes du système décident de ne plus jouer le jeu en acceptant, en outre, d’en supporter personnellement les conséquences. Ce qui signifie qu’ils ne croient plus au système dans lequel ils vivent et qu’ils n’ont en outre plus peur de vouloir le changer.

    Ainsi, recrutés avant tout parmi les intellectuels et les chercheurs choyés par le régime, les dissidents soviétiques montraient que le mythe communiste ne faisait même plus rêver « l’avant-garde du prolétariat ». Comme le décrit A. Soljenitsyne dans son livre Le Chêne et le Veau, l’existence de la dissidence portait des coups de boutoir répétés sur le régime soviétique d’autant plus redoutables qu’elle provenait de l’intérieur du système lui-même. Comme un jeune veau têtu peut finir par abattre à la longue un vieux chêne.

    Ce phénomène s’est déjà produit dans l’histoire, notamment à la fin de l’Ancien Régime, quand une partie de la noblesse s’est ralliée aux « Lumières ».

    Les dissidents du XXIe siècle 

    La dissidence réapparaît aujourd’hui en Occident.

    Julian Assange, Bradley Manning et Edward Snowden sont en effet des dissidents du XXIe siècle. Et comme leurs homologues soviétiques, ils annoncent que le système occidental se fissure de l’intérieur.

    Bien qu’anglo-saxons, donc issus de la population dominant le système occidental, ces trois dissidents ont décidé un jour, et d’une façon imprévisible, de révéler au monde la réalité cachée de la politique américaine, en faisant la lumière sur les activités secrètes d’écoute des communications mondiales par la NSA auxquelles il participait, pour Snowden, ou en organisant la divulgation de documents diplomatiques ou militaires américains classifiés, pour Assange et Manning, via Wikileaks.

    Ces dissidents ne pouvaient ignorer les risques auxquels ils s’exposaient. Ils les ont pourtant assumés en démontrant par là même qu’ils plaçaient l’exigence de vérité plus haut que leur propre sécurité ou que leur loyauté vis-à-vis du système occidental.

    Leur dissidence porte aussi sur les télécommunications et l’internet : donc sur le cœur du réacteur occidental contemporain et sur le levier principal de sidération des populations.

    Tous les trois sont jeunes, enfin : ce qui montre que la contestation monte des profondeurs du système.

    Comme en URSS

    Le sort des dissidents occidentaux n’a rien à envier à celui des soviétiques. Les dissidents soviétiques ne trouvaient pas asile dans les pays du Pacte de Varsovie. Il en va de même pour les dissidents du XXIe siècle : aucun pays « libre » du bloc occidental – qui croule pourtant sous les « réfugiés » venus de toute la terre – n’a couru le risque de les accueillir et de mécontenter ainsi le « grand frère » américain. Y compris les pays espionnés par la NSA et qui se sont donc montrés pas très rancuniers ! L’oligarchie présente, bien sûr, les dissidents comme des délinquants et des hooligans, comme au temps de l’URSS.

    Manning, qui a déjà passé 1200 jours sous les barreaux, a été condamné à 35 ans de prison, même s’il a évité l’incrimination de « collusion avec l’ennemi » qui lui faisait courir le risque d’emprisonnement à vie. Manifestement, pour la justice militaire américaine le reste du monde s’assimile donc à un territoire ennemi, cela soit dit en passant. Peut-être le retrouvera-t-on un jour pendu dans sa cellule, comme cela arrive parfois en Occident ? Assange, réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres, se trouve sous le coup d’une demande d’extradition et de différentes accusations notamment d’abus sexuel. On a fait aussi circuler la rumeur qu’il se compromettait avec l’extrême droite (Le Monde du 23 août 2013), ce qui correspond en Occident au crime suprême de « contre-révolution » dans le bloc soviétique. Snowden, accusé d’espionnage, de vol et d’utilisation illégale de biens gouvernementaux, n’a pu obtenir que l’asile temporaire en Russie.

    Le goulag médiatique

    Les médias, habituellement si aimables avec les délinquants de toute sorte, n’ont cessé, avec un bel ensemble, de dévaloriser la portée de leurs gestes (ils n’auraient révélé qu’un secret de Polichinelle) ou leur personnalité.

    Manning, que l’on présentait ainsi comme un « jeune homme » un peu dépassé, en a d’ailleurs profité habilement devant le tribunal militaire pour faire adoucir sa peine ! Le goulag médiatique est, certes, plus soft que le goulag soviétique, mais il vise à produire les mêmes effets : réduire au silence et condamner à la mort sociale.

    L’Occident, URSS du XXIe siècle

    Les dissidents se multiplient en réalité en Occident, pour la même raison qu’en Union soviétique. Car on croit de moins en moins aux mensonges idéologiques sur lesquels repose le Système et ses résultats inspirent de plus en plus la défiance.

    Dissidents littéraires qui rejettent la médiocrité et le conformisme, artistes dissidents qui refusent l’art officiel cosmopolite déraciné, dissidents politiques qui ne croient plus aux partis institutionnels, dissidents médiatiques qui ne supportent plus les bobards, dissidents économiques qui préfèrent l’exil au fiscalisme, dissidents moraux qui manifestent contre le mariage homosexuel, dissidents scolaires qui fuient le naufrage de l’école publique, dissidence populaire qui ne fait plus confiance à l’oligarchie, dissidence identitaire contre le grand remplacement programmé des Européens, dissidents contre les fauteurs de guerre occidentaux.

    Malgré la police, malgré le goulag médiatique, malgré la menace économique, la dissidence progresse partout en Occident. Parce que le Système craque de toute part.

    Nous sommes tous des Assange, des Manning et des Snowden !

    Michel Geoffro,15/09/2013

    http://www.polemia.com/france-occident-les-dissidents-du-xxie-siecle/

  • Pont Saint-esprit, 1951 : un village empoisonné par la CIA ?

    Le 17 août 1951 à Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, le village entier semble pris de folie, après ce qui ressemble à une banale intoxication collective. Pendant une semaine, les scènes surréalistes s’enchaînent, avec des habitants en proie au délire et à des hallucinations.

    A l’issue de cette semaine, on déplore cinq morts et 300 malades, dont une soixantaine internée dans des hôpitaux psychiatriques.

    En 2009, le journaliste américain Hank Albarelli assure dans un livre que le village aurait été victime d’une expérience sur les effets du LSD, menée conjointement par l’armée américaine et la CIA. Une théorie qui prend place aux côtés de l’empoisonnement par l’ergot de seigle ou les mycotoxines dans le catalogue des hypothèses.

    Vent de folie à Pont-Saint-Esprit – Réalisé par Olivier Pighetti (2015)

    http://fortune.fdesouche.com/387035-pont-saint-esprit-1951-un-village-empoisonne-par-la-cia