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culture et histoire - Page 1356

  • Au-delà de la droite et de la gauche : les racines du mouvement écologique

    Le concept d’“écologie” fut utilisé pour la première fois en 1866 par Ernst Haeckel (1834-1919), qui entendait désigner, par ce terme, « toute la science des rapports de l’organisme avec le milieu extérieur environnant ». Ernst Haeckel était naturaliste et philosophe. Le monde universitaire a reconnu toute sa valeur scientifique grâce aux travaux de recherches qu’il avait accomplis dans le domaine de la biologie marine. Haeckel avait décrit plus de 3.500 nouvelles espèces de radiolaires, qui avaient été collationnées lors d’une expédition. Haeckel avait également confectionné quantité de dessins et de tableaux sur le fruit de ses recherches, qui ont tous encore quelque validité scientifique aujourd’hui.

    Haeckel avait étudié la médecine au départ, avait reçu le titre de docteur en médecine après une thèse, présentée en 1861, sur l’anatomie comparée. Mais il estimait que l’exercice de l’art médical n’était pas suffisamment intéressant et s’était alors tourné vers la philosophie et la zoologie. En 1865, il obtint le titre de docteur honoris causa en philosophie et un poste de professeur en zoologie à l’Université d’Iéna, dont il devint ultérieurement le vice-recteur.

    Haeckel avait une capacité de travail époustouflante : son livre Die Welträthsel, paru en 1899, fut l’un des best-sellers de son époque, de même que sa Morphologie générale de 1866, qui était considérée comme un ouvrage fondamental. Quant à sa Natürliche Schöpfungsgeschichte (Histoire naturelle de la création) de 1868, elle connut neuf éditions successives et fut traduite en douze langues. Après sa mort, ses œuvres complètes parurent en six volumes, permettant de jeter un regard synoptique sur ses travaux de vulgarisation scientifique. 

    Celles-ci ont toutes leur importance car c’est par leur truchement que Haeckel répandit en Allemagne les théories de Charles Darwin. Haeckel défendait la théorie de l’évolution, ce qui l’entraîna dans un conflit avec l’église catholique, alors qu’il était issu d’une famille pieuse. En 1904, Haeckel participa au Congrès international des Libres Penseurs à Rome. Devant le monument érigé en l’honneur du philosophe Giordano Bruno, brûlé comme hérétique, Haeckel déposa une couronne de lauriers, ce que l’église catholique considéra, à l’époque, comme une provocation. À la suite de ce geste, Haeckel s’exposa à de solides inimitiés, qui allèrent jusqu’à mettre en doute le sérieux de ses travaux scientifiques. Dans une réplique, intitulée « Sandalion – Eine offene Antwort auf die Fälschungsanklagen der Jesuiten » (Sandalion – Réponse publique aux accusations de falsification des Jésuites), Haeckel réfuta tous les reproches qu’on lui adressait.

    Haeckel avait également des activités politiques : il était membre de l’Alldeutscher Verband (Association pangermaniste). Pourtant, il m’apparaît difficile aujourd’hui de cataloguer Haeckel quelque part dans le schéma binaire “gauche/droite”, difficulté que corrobore notamment l’histoire de la réception des travaux de Haeckel : certes, les nationaux-socialistes ont tenté de l’annexer mais Lénine aussi lui a rendu un vibrant hommage, car le chef de file des bolcheviques voyait en notre naturaliste un « combattant contre la philosophie idéaliste des professeurs » ; quant au socialiste Robert Niemann, il chantait les louanges de Haeckel en le campant comme un « esprit libre post-bourgeois ». Plus tard, les autorités de la RDA socialo-communiste firent de lui un pionnier de l’idéologie socialiste.

    Haeckel n’était certes pas une personnalité incontestée : il n’y a pas que l’église catholique qui rejetait ses thèses avec véhémence. On l’accusa de “chauvinisme national-allemand”, de même, on lui reprocha aussi d’avoir ouvert la voie à “l’hygiénisme racialiste”.

    Pour être exact, nous devons dire que Haeckel défendait un “monisme biologique”, selon lequel la nature — en dépit de sa pluralité — formait une seule et unique totalité, au sein de laquelle tous — y compris l’homme — étaient animés par une seule et même force vitale. Haeckel fut ainsi l’un des premiers à réclamer des droits pour les animaux : il pensait que les animaux, parce qu’ils étaient des êtres dotés de sensibilité, des êtres sociaux et, dans le cas des mammifères supérieurs, des êtres rationnels, devaient bénéficier d’un statut équivalent à celui de l’homme. Haeckel s’insurgeait, dans le cadre de cette défense du statut de l’animal, contre toute interprétation anthropocentrique de la nature. Pour lui, une telle interprétation relevait « de l’arrogance autoproclamée de l’homme, être vaniteux », qui se voulait égal à Dieu et à l’image de celui-ci. Haeckel défendait la thèse que la nature consistait en une substance infinie, sans commencement ni fin. En posant cette « loi de substantialité », Haeckel affirmait que, de cette façon, l’idée, qui veut qu’il y ait un être divin transcendant la nature, était réfutée. Selon la philosophie moniste de Haeckel, il faudrait remplacer le culte chrétien de Dieu par un culte de la nature. D’après Haeckel, le christianisme « n’avait pas seulement contribué à nous aliéner dangereusement de notre merveilleuse mère la Nature mais nous avait aussi conduit à mépriser, de manière fort déplorable, les autres organismes ». Haeckel voulait aussi, dans cette même logique, que l’individualisme égoïste de l’homme soit éliminé au profit d’un nouveau monisme éthique, afin de bien faire voir à l’homme que ses intérêts personnels étaient indéfectiblement liés aux intérêts de sa communauté.

    Le monisme de Haeckel a eu, plus tard, des répercussions importantes dans la mesure où il inspira directement le Prix Nobel Konrad Lorenz qui, par ses recherches sur le comportement des animaux, tenta de prouver la validité de la grande intuition de Haeckel, soit que les animaux et leur environnement — y compris l’homme et son environnement — constituaient une unité indissoluble. Le philosophe Ludwig Klages, pour sa part, fut l’auteur d’un petit livre intituléMensch und Erde (L’Homme et la Terre), où il défendit la thèse suivante : le progrès, comme projet rationaliste de l’Homme, est arrivé au bout de son rouleau. « Comme un feu dévorant, il ravage la Terre entière, et là où il a brûlé un lieu de fond en comble, plus rien ne pousse ni ne croît, tant qu’il y vit des hommes ». D’après Klages, l’homme détruit « par une rage aveugle sa propre mère la Terre… jusqu’à ce que toute vie et, en bout de compte, lui-même, sont livrés au néant ». Klages était tributaire de la philosophie de Nietzsche et porte paroles du mouvement de jeunesse allemand à ses débuts, quand ces jeunes, dont les options étaient hostiles à la technique et à ses répercussions, voulaient retourner au romantisme allemand, opérer un retour à la nature. Lors d’un rassemblement de cette jeunesse néo-romantique sur la montagne du Hoher Meißner, ces options ont été clairement proclamées (ndt : c’est suite à ce rassemblement que Klages intervint pour exposer ses visions en rédigeant Mensch und Erde).

    Via Max Scheler, qui avait lu Klages, Martin Heidegger, à son tour, reçut l’influence des idées technophobes de Mensch und Erde. Heidegger défendit la thèse que la perte du lien nous unissant à la nature revêtait pour l’homme moderne une perte d’être (Seinsverlust) : « À la place de ce qui, jadis, donnait contenance affirmée au monde et aux choses, nous voyons, toujours plus vite, avec de moins en moins de considération et de scrupules, de manière de plus en plus complète, se répandre sur la terre l’objectivisation de la domination de la technique ». Heidegger, critique, nous enseignait que la technique, développée par ce qu’il est convenu d’appeler “l’Occident”, faisait désormais « apparaître tout étant/Seiende comme un étant/Seiende fabricable dans le processus de la production » et, qui plus est, « distribuait les produits de la production via le marché dans le monde entier ». Toujours aussi critique, Heidegger ne cessait de nous rappeler que le « capitalisme technologique dissolvait l’humain dans l’homme et la choséité dans les choses » au profit « d’une valeur marchande calculée par le marché lui-même », afin de créer « un marché mondial qui englobera toute la Terre ». Après avoir décrit ce processus calamiteux, Heidegger nous exhorta à considérer dorénavant l’homme comme l’administrateur de la Terre et non plus comme son dominateur. L’homme, nous enseigne Heidegger, doit apprendre à abandonner à terme la technologie et la pensée consumériste, pour retrouver sa position modeste dans cette unité totalisante qu’est la Nature.

    Rudolf Steiner, fondateur de l’école anthroposophique, chercha à développer un mode d’économie biologique / dynamique, où l’agriculture serait un jeu de réciprocité entre l’homme, l’animal, la plante et la Terre.

    Dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, le “mouvement environnementaliste” (Umweltbewegung) recevait le soutien de mouvements politiques très divers ; ces courants politiques et idéologiques si divers avaient chacun une conception différente de la nature, depuis le monisme matérialiste jusqu’à un vitalisme biologique et dynamique. Mais tous avaient le même ennemi : “l’Occident” moderne, technicien, capitaliste. Indépendamment des sentiments et convictions politiques de chacun de ces groupes ou partis ou mouvements, tous les courants du « mouvement environnementaliste » donnaient raison au “national-bolchevique” Ernst Niekisch, quand il écrivait en 1931 : « La technique est viol de la nature ; elle se superpose à la nature. Le progrès technique consiste en ceci : arracher par ruse l’un morceau de sol après l’autre au règne libre de la nature ; ce qui est triomphe pour la technique est profanation pour la nature. Dans la mesure où la technique abat pas à pas les limites que la nature a posées, elle tue la vie ». Même Oswald Spengler et Ernst Jünger, qui célébraient la technique comme partie prenante du nouvel ordre culturel allemand, réclamaient tous deux que la technique soit en permanence remodelée dans une forme « vitaliste ».

    ► Brigitte Sob, zur Zeit n°41/2007.

    (tr. fr. : Robert Steuckers)

    http://www.archiveseroe.eu/

  • Luc Ferry: « la guerre de Vendée c’est le Ier grand génocide en Europe, il y a eu 500 000 morts » (Vidéo)

    Luc Ferry: « la guerre de Vendée c’est le Ier grand génocide en Europe, il y a eu 500 000 morts »

    Se prononçant contre l’intervention en Syrie, Luc Ferry, ex ministre de l’Éducation nationale dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin (sous Jacques Chirac), déclare le 18 mai 2015 sur ITélé:

    « – Quand nous avons fait, nous, notre révolution française, vous savez la guerre de Vendée ça a pas été beau, c’est le premier grand génocide dans l’histoire de l’Europe, y a eu 500 000 morts. On prenait les mômes par les quatre bras…

    – génocide ? interroge le journaliste

    – Génocide, bien sûr, bien évidemment, Pierre Chaunu a absolument raison!Plus aucun historien ne le conteste aujourd’hui! On prenait les gamins par les bras, par les jambes, on leur cassait la tête sur les murs des châteaux, on jetait les gens sur des halebardes, enfin tout ça était absolument abominable, sans compter le vandalisme dont on parlait tout-à-l’heure… »

    La thèse du génocide vendéen a été défendue par Reynald Sécher devant un jury dont faisait partie Pierre Chaunu. 

    http://www.medias-presse.info/luc-ferry-la-guerre-de-vendee-cest-le-ier-grand-genocide-en-europe-il-y-a-eu-500-000-morts-video/31674

  • Chronique de livre: Capitaine Paul Watson "Earthforce, le manuel de l'eco-guerrier"

    Le présent ouvrage est l'édition française de Earthforce, An Earth Warrior's Guide to Strategy, paru en 1993 dans la langue de Shakespeare. Il s'agit d'un ouvrage clef de la bibliographie du Capitaine Paul Watson, activiste écologiste canadien qui serait un des fondateurs de Greenpeace en 1971, mais surtout le fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) en 1977 suite à des désaccords avec les dirigeants de Greenpeace. Il a également participé comme personnel soignant à la défense de Wounded Knee, dans le Dakota du sud en 1975 avec l'American Indian Movement, contre les forces etats-uniennes.

    Engagé dès son plus jeune âge, Paul Watson est un homme d'expérience, souvent dépeint comme « le dernier pirate ». Il est une source d'inspiration, comme ce fut le cas pour Alice Ferney qui préface le manuel. C'est tout naturellement à Lamya Essemlali, présidente de la branche française de Sea Shepherd, qu'il est revenu de rédiger l'avant-propos de la présente édition. C'est grâce à elle que la SSCS a connu un fort développement en France sur les dernières années.

    Paul Watson présente tout d'abord ses quatre sources d'inspiration : Sun Tzu, général et stratège chinois du VIe siècle av. JC, Miyamoto Musashi, bushi et philosophe japonais du XVIIe siècle, Marshall McLuhan, théoricien de la communication décédé en 1980, et enfin Paul Watson lui-même. L'édition française débute par une autre source d'inspiration : Napoléon. L'objectif de Paul Watson est d'utiliser le savoir stratégique, tactique, médiatique et opérationnel de ses différentes sources d'inspiration pour les appliquer à l'écologie profonde. Il enrichit son propos de nombreuses citations de personnages plus ou moins célèbres et de nombreuses locutions latines. Le livre se termine d'ailleurs par les trente-six stratégies de Miyamoto Musashi actualisées et appliquées à l'écologie, comme par exemple l'art de l'invisibilité, la stratégie du grand frère ou même la stratégie du charme féminin...

    Trois autres parties d'inégale longueur constituent le manuel, les fondamentaux, le fondement spirituel de l'eco-guerrier et le continuum ; cette dernière partie peut elle-même être divisée entre une introduction plus philosophique et un développement en 13 points centré sur les aspects purement stratégiques. Les réflexions philosophiques ne sont pas dénuées d'intérêt dans ces différentes parties car elles permettent d'en apprendre plus sur ce qui motive Paul Watson et les siens, en particulier dans la partie intitulée « le Continuum ».

    La base même de sa philosophie, et donc de son engagement, est l'opposition entre la pensée biocentrique et la pensée anthropocentrique. Dans la pensée biocentrique, l'homme est une partie du vivant et il ne doit pas agir seulement pour son intérêt propre, mais pour l'ensemble du vivant. Cette pensée s'accompagne d'un respect des ancêtres, et de la conscience que nous ne faisons qu'emprunter notre planète à nos enfants. Nous sommes connectés entre générations mais également avec les êtres non-humains. La Terre y est « sacrée ». Nous pouvons voir ici l'influence chez Watson de la pensée amérindienne, d'autant qu'il fait également référence dans son ouvrage au rôle du chaman.

    La pensée anthropocentrique, à l'inverse, consiste à placer l'homme au centre de nos préoccupations et à faire passer l'humanité avant le reste du vivant. Paul Watson est donc plutôt critique envers le christianisme qui est, selon lui, une religion totalement anthropocentrique, ce qui rejoint d'ailleurs une partie de la pensée dite « néo-païenne » en Europe. Pour Paul Watson, les sociétés anthropocentriques accordent par exemple plus d'importance à la quantité de vie qu'à la qualité de vie, ce qui conduit à des périls mortels. Il défend au préalable l'avortement et considère que « […] vous êtes obligés, au sein du Continuum, d'assumer la responsabilité de la protection, de l'alimentation, du soutien et de l'éducation de l'enfant ». Il critique également le fait que les Etats-nations cherchent à accroître leur population par des politiques natalistes et par l'immigration dans le seul but de produire (industrie, agriculture) et de faire la guerre. On décèle dans l'ensemble une pensée malthusienne, anti-productiviste et anti-technicienne. Vous serez peut-être heurtés par certaines de ces considérations, l'auteur allant jusqu'à critiquer l'agriculture et à considérer qu'il ne faut pas accorder trop d'importance aux différentes créations humaines.

    Quant à l'aspect stratégique, qui est l'essentiel de l'ouvrage, il saura être utile quelque soit la cause qu'on défend. Il définit tout d'abord six stratégies (la stratégie du guérisseur, la stratégie du communicateur, la stratégie de l’artiste, la stratégie de l'agent infiltré, la stratégie de l'instigateur et la stratégie du chaman) qui correspondent surtout à des « profils militants ».

    Il consacre également de nombreuses pages au commandement et aux chefs dans la sous-partie 1, intitulée « Les préparatifs », et il détermine neuf sortes de chef (les chefs humanistes, les chefs dévoués, les chefs courtois, les chefs intelligents, les saints, les chefs de terrain, les chefs de première ligne, les chefs charismatiques et les grands chefs). On comprend assez vite que là aussi, tout est une question de profil et qu'il est assez absurde de déterminer des « chefs de tout » qui deviennent rapidement « les hommes orchestres » dont parlait Dominique Venner. Surtout, il insiste sur l'importance de la METHODE et de la DISCIPLINE [NDR : les mots sont en lettres capitales dans l'ouvrage]. Les 12 autres sous-parties sont également très intéressantes : « La duperie . L'art et l'usage de la duperie stratégique », « L'art de se battre sans se battre » (dont une page est consacrée à « Combattre vos alliés »), ou encore « L'utilisation des agents de renseignements » (agents locaux, agents infiltrés, agents doubles ou convertis, agents pions et agents survivants). On y sent la forte influence de Sun Tzu. Bien sûr, P. Watson explique également l'importance de contrôler son image, de connaître le monde des medias, de travailler sa communication et recommande la lecture de MacLuhan.

    Au final, cet ouvrage me paraît incontournable sur le plan de la réflexion, mais surtout de la stratégie pour quiconque désire agir avec sérieux et crédibilité. C'est une synthèse intéressante de diverses influences sur le sujet. Les principes qui animent P. Watson ne sont pas tellement différents de ceux de la droite radicale des années 70 (selon la terminologie alors en vigueur) : joindre l'action à la pensée, importance de la discipline, de la stratégie, de la tactique, de bien définir ses objectifs et l'importance d'accepter l'idée de la mort. En conséquence, je ne me suis pas senti vraiment en terres inconnues à la lecture de cet ouvrage, qui pourrait aisément être enrichi par une pensée plus « européo-centré » : je pense en particulier à la ruse incarnée par Ulysse dans l'Iliade et l'Odyssée, qui ne diffère pas tellement de la duperie dans la stratégie chinoise, à la pensée de Machiavel ou encore l'importance accordée à la nature dans les mythologies européennes.

    Jean / C.N.C.

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  • Compte-rendu de la randonnée du groupe TRACE Nord sur les sentiers de la Lys romane

    Compte-rendu de la randonnée du groupe TRACE Nord sur les sentiers de la Lys romane

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    Des militants et sympathisants du Mouvement d'Action Sociale se sont retrouvés samedi 16 mai dans l'après-midi, à proximité de Bethune, pour une marche d'une quinzaine de kilomètre sur les sentiers de la Nave et de la Clarence.

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    La météo s'est révélée favorable et c'est dans une ambiance toujours bonne que nous avons pu resserrer les liens qui nous unissent et faire mieux connaissance avec de nouveaux venus. L'occasion aussi de se rendre compte qu'il existe bel et bien des lieux agréables dans notre région pourtant si malmenée sur le plan environnemental. Nous avons aussi procédé au ramassage de déchets abandonnés par des propriétaires négligents. Comme souvent les canettes sont bien placées parmi les déchets ramassés.... Et comme souvent nous avons pu noter le nombre beaucoup trop rare de poubelles dans les villages ou aux abords de certains chemins de randonnée.

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    La journée s'est poursuivit par une soirée agréable avec charcuterie, breuvages divers et chants !

    Le groupe TRACE Nord

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  • Le film "Christina Noble" au cinéma grâce au distributeur des Cristeros


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    Le 20 mai, tout juste un an après la sortie de Cristeros, le distributeur SAJE a sorti son 2e film au cinéma : Christina Noble. C’est un film très touchant, basé sur une histoire vraie édifiante. Victime d'un viol à 16 ans, elle se voit retirer son fils qu'elle ne reverra jamais.

    Lorsqu’elle arrive au Vietnam - un pays qu’elle n’aurait pas su situer sur une carte - Christina ignore ce qu'elle vient y chercher. Guidée par une intuition, cette irlandaise de caractère pressent qu'ici sa vie va changer. Sa rencontre avec deux petites orphelines livrées à elles-mêmes va la renvoyer à son propre passé. Celui d'une gamine des quartiers déshérités de Dublin, qui, elle aussi, a connu la pauvreté, la violence, l'abandon... Pas d'hésitation: la main qu'on ne lui a pas tendue à l'époque, elle va la tendre maintenant à ces fillettes et leur rendre leur enfance. Ce qu'elle ignore encore, c'est qu'il y en aura bientôt des milliers. Pour tous ces enfants, Christina va devenir "Mama Tina"...

    Voici la liste des salles de cinémas qui diffusent ce film.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html