- Vos consommations, vos envies doivent changer à tout instant, l’une chassant l’autre. Vous devez, pour vous sentir vivre, renouveler vos produits, en écoutant les publicitaires qui « boostent » votre envie d’envies. Parmi celles-ci, au niveau « culturel », ne manquez pas de « croquer à pleines dents » les fleurons de l’audiovisuel (films, feuilletons, émissions « grand public », albums, stars à la mode). Tout en zappant. Bouger, c’est zapper.
- Vos relations avec autrui ne pouvant pas durer, sous peine d’ennui, multipliez vos contacts : seule compte leur somme. Démultipliez-vous vous-même. Vivez tout tout de suite : qu’aucune « fidélité » ne vous freine. Déracinez-vous pour mieux flotter. Oubliez l’instant qui passe au profit de l’instant qui vient. Cueillez dès aujourd’hui les roses de demain. Le plaisir, c’est de changer de plaisir. Répéter, c’est mourir. La mémoire tue l’avenir.
- Au fil de vos changements, changes et échanges, mais sans hésiter à les modifier souvent. Des grincheux crient à tort : il n’y a plus de morale ! C’est faux : des morales, nous en avons de plus en plus, pour chacun et pour tous, et toutes provisoirement durables. Dans un monde qui bouge, les valeurs bougeant elles-mêmes, se sont multipliées ! Quitte à être contradictoires ou interchangeables, comme l’est votre propre nature. Par exemple, en matière de vie amoureuse, vous pouvez vous définir comme résolument homo, résolument hétéro, résolument travesti, ou tout cela à la fois, et/ou successivement. Vous pouvez (et donc devez), en respectant la Loi de vos désirs, oser tous les lieux propices et toutes les positions spatiales (Orange-Tendance : « Quick sex, oserez-vous y succomber ? »). Il suffira d’être clair avec vos partenaires, sauf si bien sûr leur préférence est à l’ambiguïté. Les ailes du désir sont faites pour papillonner. Bouger, c’est progresser, donc transgresser. Vous pouvez même, suprême transgression, oser la fidélité, puisqu’une relation durable ça change la vie ! Le seul impératif, catégorique, c’est d’être fidèle à soi-même. Mais en sachant que ce « moi » ne cesse de varier...
- Et justement, vos identités étant multiples (réelles/virtuelles), vous devez toutes les essayer, les cumuler. Devenir ce que l’on est, c’est additionner les « moi je », les « j’aime ça », les « je déteste ça » (« Moi, la neige j’adore », « Moi, je suis contre le racisme »). Exhibez-vous, car vous n’êtes que ce que l’on voit de vous. Mutez à chaque instant ! Soyez stars avec les stars, animaux avec les animaux, zombies avec les zombies. Déménagez sans fin au sein d’un monde qui déménage lui-même. Rejoignez les courants, bourdonnez avec les buzz au fil des non-événements, plongez à corps perdu dans le grand fleuve sans rives qui vous emporte vers la mort, au sein d’une planète qui sombre.
culture et histoire - Page 1365
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Le bougisme sans entraves 2/2
Dans le sens du ventVaste duperie ! Car les apôtres du bougisme n’appellent qu’à des changements conformes. Quand on vous prescrit de voyager, faire du tourisme, ce n’est pas pour découvrir réellement d’autres lieux, rencontrer d’autres cultures, et vous enrichir de leurs différences : celui qui bouge ne voit rien. C’est pour vous agiter avec tout le monde, c’est pour vous donner l’illusion d’être des électrons libres (dont la nature physique est d’ailleurs de suivre le « courant » dominant), c’est pour vous faire fluctuer au lieu de vous laisser penser et grandir.Mais voilà : celui qui bouge veut imposer sa mobilité de peur que celui qui demeure mette en cause la vanité de ses déplacements. Les sirènes de la mutation ont toujours pour objet de vous faire entrer dans leurs moules. La grande peur des faiseurs de modes, c’est que vous refusiez « d’être de leur temps ». Les prescripteurs d’opinion veulent avant tout museler la pensée critique. Penser, c’est « se prendre la tête »...En vérité, penser, c’est toujours échapper au vertige de l’immédiat. C’est trouver dans les racines passé ou les invariances de notre condition, une capacité de résistance sociale et politique aux forces qui déterminent nos situations actuelles. Là est le vrai voyage, celui qui met réellement à distance du « bonheur conforme ». Pas de ça, clament les bougistes !Il y a quelques années, un présentateur de TF1 ironisait sur un sujet de bac de philo : « Penser et avoir une opinion, est-ce la même chose ? » Pour lui, penser, c’était ratifier des opinions d’autant plus justes que massivement reçues. Vive la mobilité cérébrale qui consiste à cumuler des opinions dont on change. Penser, c’est changer d’idées-opinions. Au fil des modes, des débats à la mode, c’est exhiber des opinions, les quitter pour d’autres, s’en passionner, en rire, alterner la fureur et la dérision, puis les mettre au sale en fin de semaine, pour en revêtir d’autres bien repassées... Voilà de la pensée qui bouge !Mais c’est toute l’existence humaine que le bougisme bide de son authenticité.« Dans un monde qui bouge, l’immobilisme est un désordre », déclarait Maurice Lévy, patron de Publicis (Le Monde, 17-02-2004). Il pourfendait ainsi les rebelles anti-publicitaires. A quoi l’on répondra : « Dans un monde qui bouge, l’hyper-mobilité transforme le désordre en chaos ». Or, c’est bien ce chaos que produit aujourd’hui le chantage au changement et le bougisme institué. L’idéologie médiatique branchée sur l’actualité (« l’actualité qui bouge, l’actualité qui change », dit Le Nouvel Observateur) précipite les gens dans un désordre conforme où il est impossible de donner sens à l’existence. Où des générations flottantes, privées de pères et de repères, alternent entre l’indignation et le suivisme face au tragique du monde, sans jamais pouvoir s’opposer durablement aux puissances techno-économiques qui à la fois formatent leurs modes de vie et minent leurs capacités de pensée.Détaillons un peu le programme de ce bougisme institué :En attendant, dansez avec les loups, chers troupeaux de moutons !La Décroissance N°118 – avril 2015 -
La mouvance nationale et catholique réunie autour de Sainte Jeanne d’Arc
Dimanche 10 mai, avait lieu à Paris le défilé annuel en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc organisé par l’institut Civitas.
Cette année, des animations médiévales ont été prévues par les organisateurs. Des reconstitutions de combats médiévaux ont vu s’affronter des chevaliers en armure devant le regard ébloui des petits comme des grands. Outre l’allure festive à armes courtoises du tournoi, l’aspect pédagogique était mis en avant par la présence d’un maître d’armes qui se faisait un plaisir de satisfaire la curiosité des passants et des badauds qui désiraient s’informer sur les techniques de guerre et d’armement qui avaient cours lors de la guerre de cent ans, sous les chants du chœur Montjoie St Denis qui entonnait des chants en l’honneur de la pucelle d’Orléans. -
FTP - Les larmes du drapeau
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Un centenaire dont la république n'est pas fière : l'impôt sur le revenu
Parmi les multiples anniversaires de l'année qui s'achève, il en est un qui n'a fait aucun bruit — et pour cause ! — puisqu'il s'agissait de celui de la loi du 15 juillet 1914, par laquelle fit son apparition en France l'impôt sur le revenu ! En ces jours où les Français sont immanquablement portés, lorsqu'ils entendent parler d'impôt, à suivre l'exemple de Joseph Goebbels quand il entendait le mot "culture"..., mieux valait pour François Hollande et les socialistes actuels ne pas trop exalter les "trouvailles" de leurs ancêtres d'il y a un siècle...
UN FOU NOMMÉ JOSEPH CAILLAUX
J'ai remis ces jours-ci la main sur un livre paru en 1977 et intitulé La gestapo fiscale du talentueux pamphlétaire qui m'honorait de son amitié : André Figueras (1924-2002). On y apprend des choses époustouflantes sur Joseph Caillaux (1863-1944), "père" de cet impôt sur le revenu, qui, chaque année, empêche de dormir maints Français, quand il ne les condamne pas tout simplement au suicide... André Figueras ne mâchait pas ses mots : pour lui, cet impôt était « l'œuvre d'un fou », et notre auteur ne manquait pas d'anecdotes prouvant que le ministre des Finances d'il y a cent ans n'avait point tout son bon sens. Par exemple, il urinait dans la cheminée devant les convives ébahis du Cercle républicain, avenue de l'Opéra, comme le raconta André-Jean Godin, qui fut un temps vice-président de l'Assemblée nationale... D'autres témoins avaient rapporté à Figueras que Caillaux, chaque fois qu'il se rendait chez une certaine dame, en montant, urinait dans l'ascenseur... Puis il y avait cet extrait des Mémoires de Jules Moch, lequel, chargé par le président du Conseil d'aller au Sénat proposer une solution de compromis à Caillaux, s'entendit répondre par celui-ci : « Allez dire à Léon Blum que j'aimerais mieux m'arracher mille millions de fois les poils du c... que d'accepter ! » Cet homme hautement distingué était le mari de la célèbre Mme Caillaux, qui assassina avec préméditation à coups de revolver en mars 1914 le directeur du Figaro Gaston Calmette à qui elle reprochait d'avoir publié une lettre d'elle à son mari alors qu'elle n'était encore que sa maîtresse... Le scandale de l'acquittement de la meurtrière n'avait nullement conduit le ministre à se retirer. Il trouva même le moyen de se faire réélire aux élections législatives de 1914.
Ce personnage plus que douteux « dont le visage serré avait quelque chose de maudit », réussit quand même « par un tour de passe-passe antinational, à faire voter cet impôt sur le revenu dont, jusqu'alors, les législateurs français avaient légitimement repoussé le projet » (Figueras). Jusqu'en 1908, il n'y avait point d'impôt sur le revenu et Caillaux lui-même, qui s'était illustré en 1907, par un projet consistant à remplacer les quatre impôts (les « quatre vieilles » : contribution foncière, contribution mobilière, patente, impôt sur les portes et fenêtres), créés pendant la période révolutionnaire, par un impôt progressif sur le revenu global, avait dû retirer son texte devant l'opposition du Sénat. « D'une façon générale, du reste, dit Figueras, il y avait infiniment moins d'impôts qu'aujourd'hui et la France était alors une grande et riche puissance. Et je pense pour ma part qu'il y a corrélation totale entre les deux choses ». Nous pensons évidemment de même.
MALTHUSIANISME, DÉLATION, ARBITRAIRE...
Car qui voulait alors ardemment cet impôt sur le revenu ? Laissons parler Figueras : « Les socialistes, ennemis éternels de la grandeur, de la gloire, de l'essor, de l'initiative et même de la victoire. Les socialistes, qui ont toujours contrecarré notre expansion coloniale. Les socialistes, qui pensent petit, haineux, médiocre, jaloux. Les socialistes, qui détestent tout ce qui est supérieur, qui ne rêvent que d'uniformité dans l'insignifiance. [...] L'impôt sur le revenu, c'est la toise imbécile, c'est le lit de Procuste qui veut mettre tout le monde à la même taille. Du reste ces imbéciles haineux ne cachent même pas leur programme : ils veulent que l'impôt soit un moyen de redistribution des revenus. Comme si cela était son rôle... »
Or Caillaux profita de l'accélération de toute chose politique à rapproche de la guerre pour faire passer le 15 juillet 1914 son projet d'« impôt sur le revenu des personnes physiques », impôt déclaratif qui se fait par le biais d'une déclaration de revenus. Le ministre, « grand homme des hommes petits » (Figueras), créa du même coup « ces petits messieurs, socialistes ou non, que sont les inspecteurs des impôts, ces nigauds entichés de paroles, si contents d'eux-mêmes, si convaincus de leur infaillibilité, si impavides qu'ils trouvent légitime de s'arroger toutes les bonnes places » (Figueras).
Et André Figueras concluait son chapitre par cette déclaration cinglante, à laquelle on ne peut guère ne pas souscrire douze ans après sa mort : « L'impôt sur le revenu, c'est l'injustice, c'est l'insécurité, c'est le malthusianisme, c'est la délation, c'est l'arbitraire, bref, c'est l'œuvre signée d'un fou. »
HOLLANDE JUGÉ PAR PROUDHON
Dans le même livre La gestapo fiscale, André Figueras, décidément bien inspiré, citait aussi le penseur de ce que l'on a appelé le socialisme libertaire et qui n'était pas si révolutionnaire qu'on l'a dit : Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865). Celui-ci rappelait, dans Théorie de l'impôt (1861), des principes de bon sens, telle la conception de l'impôt comme la quote-part à payer par chaque citoyen pour la dépense des services publics, fi en résultait que « ce que le pouvoir donne aux citoyens en services de toutes sortes doit être l'équivalent exact, de ce qu 'il leur demande soit en argent soit en travail ou en produits » autrement dit : « tout produit ou service doit, à peine de se liquider en perte, répondre à un besoin tel que celui qui éprouve le besoin consente à donner du produit un prix égal au moins à la dépense que ce produit colite. »
Proudhon constatait que « le gouffre fiscal est plus profond, plus avide, qu'on ne l'avait vu au beau temps des monarchies et des aristocraties de droit divin ; c'est pourquoi la maxime : "faire rendre à l'impôt tout ce qu'il peut donner" est une maxime essentiellement moderne. Rigueur dans la perception, élévation des taxes au maximum de rendement, voilà la règle... » On croirait que Proudhon devinait déjà François Hollande et la gauche au pouvoir, lesquels augmentent les impôts sans tenir compte le moins du monde de l'intérêt du contribuable... Il en découle que déterminer le point juste auquel l'impôt donnera la plus grosse recette possible est une méthode perverse. Et Proudhon de continuer : « De même que l'on peut juger de la bonne tenue d'une maison de commerce et d'une entreprise industrielle par la modicité de ses frais généraux, de même on peut augurer favorablement de l'administration d'un État, de la capacité et de la sévérité de ses directeurs, de la liberté et de l'aisance des citoyens, par la médiocrité de l'impôt.» Nos hommes de gauche et même de droite d'aujourd'hui auraient tout intérêt à relire Proudhon au lieu de s'obstiner à le traiter d'anarchiste. Ils apprendraient de lui des règles de conduite utiles et bénéfiques à tous : « Pas un impôt dont on ne puisse dire qu'il est un empêchement â la production ! Et comme l'inégalité la plus criante est inséparable de toute fiscalité (attendu que toute contribution retombant sur la masse dégénère en une capitation), pas d'impôt dont on puisse dire encore qu'il est un auxiliaire du parasitisme contre le travail et la justice ! »
POUR UNE RÉORGANISATION DU FISC... ET DE L'ÉTAT
Charles Maurras, qui n'était pas un ennemi de Proudhon auquel il reprochait seulement de ne pas pousser jusqu'au bout son fédéralisme en le couronnant d'un pouvoir fort, pensait pour sa part en 1913 — donc un an avant que la loi fût votée —, que l'impôt sur le revenu frapperait surtout les classes moyennes, celles qui sont incorporées au sol, et qui ne pourraient lui échapper : « C'est sur la propriété immobilière, sur la moyenne et la petite propriété que tout retombera en dernière analyse. L'industrie et l'agriculture paieront c'est-à-dire, en France, la classe sociale qui est la plus étendue, la plus vigoureuse et qui a toujours fait l'orgueil et le renom du pays, celle qui ne se tient ni si haut ni si bas, celle dont la modestie conserve dignement tes importantes accumulations du passé et couve les précieuses réserves de l'avenir ! En frappant les classes moyennes, l'État français ferait un pas de plus dans la voie de son suicide » (Action française, 9 septembre 1913).
Et à ceux qui lui disaient que cet impôt réaliserait la justice, Maurras répondait : « L'impôt est fait pour subvenir aux frais de l'État. Qu'il y subvienne avec justice, cela est naturel, normal et va de soi : tout dans l'État doit se poursuivre aussi justement que possible, la police, l'organisation militaire, le fisc et le reste... La justice n'est qu'une modalité générale, elle est commune au fisc et à mille choses. Elle n'en est pas, elle ne peut pas en être le but premier. »
Il ne s'agit donc pas de se référer au principe de la justice en matière fiscale, car c'est l’utile qu'il faut considérer. L'utilité sociale et l'unité nationale exigent une contribution forte des citoyens, surtout des plus riches. « Reste à voir comment on l'aura. Moins prévoyant que l'ancien régime, moins fort aussi, moins respecté, l'État démocratique ne peut demander de "don gratuit" à de grandes collectivités possédantes, pour la bonne raison qu'à part très peu d'exceptions près, il ne les a pas laissées subsister. » L'impôt sur le revenu ne saurait donc être un moyen d'obtenir des particuliers ce qu'il eût été facile autrefois de réclamer du généreux patriotisme des grands corps (clergé, noblesse, hôpitaux...)
Maurras poursuivait sa réflexion : « Le travail et le capital organisés, c'est-à-dire rassemblés en une série de corps d'État où la division en ordres se substituerait à la funeste divisions en classes, cela amènerait à la constitution de puissances collectives sur lesquelles l'État pourrait compter non seulement du point de vie militaire et civil, mais même du point de vue fiscal. On pourrait imposer, non les riches, mais les grands corps possédant de grandes richesses. Ces corps pourraient ensuite répartir dans leur sein les contributions. Dans un pays émietté, atomisé, individualisé comme le nôtre, taxer les riches, essayer de taxer la fortune acquise ne représente qu'une aventure chanceuse, aventure onéreuse et finalement décevante pour l'État qui va la courir. Au contraire, pour un pays organisé et distribué, un pays où l'Etat ferait des catégories de citoyens, catégories avouées et reconnues, cela eût signifié quelque chose. Le fisc de l'État français n'a devant lui que des individus et qui menacent tous de fuir entre ses doigts » (Action française, 20 août 1913).
Le pire est que cette massification des individus, sans moyens de résistance et de réfrènement, est l'état normal de la démocratie, laquelle a besoin de cette masse inorganisée qu'elle laisse entre les mains de parasites et de pillards. Il manque à la France le roi, chef de famille attentif et dévoué, qui puisse gérer les richesses du pays avec sagesse, loin de toute idéologie.
Michel FROMENTOUX. RIVAROL 20 NOVEMBRE 2014
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L’esclavage n’est pas une fatalité
Le cadavre du communisme bouge encore: dans le cadre des commémorations du 8 mai 1945, dans trois villes du Val-de-Marne, Villejuif, Champigny, et Villiers (les deux premières sont toujours aux mains du PC «F», la dernière a été conquise par l’UMP), les frontistes présents aux cérémonies ont été insultés, conspués par les permanents communistes dépêchés sur place, empêchés de déposer une gerbe. À Villejuif , celle du conseiller municipal FN Alexandre Gaborit, a carrément été jeté à la poubelle. Le très médiocre et haineux Pierre Garzon, secrétaire de la section communiste de cette municipalité, a osé déclarer au Parisien que «Beaucoup de personnes présentes ont été très choquées par ce dépôt de gerbe (du FN, NDLR), en particulier la fille et sœur de deux fusillés, qui a fondu en larmes » (sic). Pour le sans-culotte Garzon plus c’est gros et con…venu, plus ça passe? D’une cérémonie l’autre, se déroulait hier dans la ville du grand écrivain populaire Alexandre Dumas, à Villers-Cotterêts, (Aisne), la cérémonie de la Journée nationale de l’esclavage, de la traite et de leurs abolitions. Le maire FN, Franck Briffaut, refusant par principe la compétition victimaire et mémorielle, l’«auto-culpabilisation permanente », n’a pas pris part comme l’année dernière à cette cérémonie. Il a cependant honoré la mémoire du père de l’écrivain, le général Dumas, le 4 février dernier, jour anniversaire du premier décret de l’abolition de l’esclavage (4 février 1794).
Cette année encore, un «Collectif de lutte contre l’extrême droite» cornaqué par l’extrême gauche a voulu utiliser cette cérémonie du 10 mai pour organiser contre la municipalité FN «une marche contre le racisme», laquelle, de l’aveu même de la presse locale, a été un gros bide ne rassemblant que …80 personnes. La commémoration proprement dite au pied de la statue du général Dumas, organisée par l’association des amis du général Dumas, présidée par l’écrivain Claude Ribbe, a réuni une petite centaine de personnes. Les militants antinationaux présents –Jean-Claude Monnier, de l’association (coquille vide) Philopolis et du Front de Gauche, Olivier Spinelli, de la Ligue des droits de l’homme , Jacques Krabal, député PRG de l’Aisne qui a éructé contre «ce parti qui nie l’esclavage et la Shoah » – ont donc été eux aussi tout autant snobés par les habitants de la ville.
Invité à cette commémoration par M. Ribbe, le militant antillais Josse Rovélas a exigé, sur la même ligne que le tout aussi communautariste Louis-Georges Tin, président du Cran, ou encore du militant indépendantiste ami de Christiane Taubira, Elie Domota, chef du LKP et de l’UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe), des réparations financières de l’Etat français pour les descendants d’esclaves.
Ce à quoi s’est de nouveau opposé François Hollande hier à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe ) au cours d’un discours bien terne et pompeux, placé comme il se doit sous le signe de la lutte contre le racisme. Une allocution prononcée à l’occasion de l’inauguration, dans le quartier difficile du Carénage, du plus grand mémorial existant sur l’esclavage, le Mémorial ACTe, ou «Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage ». Une fois n’est pas coutume, nous ne pouvons que partager les critiques d’Elie Domota sur le coût de celui-ci, 83 millions d’euros -dont 37 financés par le conseil régional- qui ont été déboursés par les contribuables français pour la réalisation de ce Mémorial, alors que nos compatriotes antillais sont frappés eux aussi par de très nombreuses difficultés sociales et économiques.
Pendant qu’à Brest une sculpture baptisée Mémoires était inaugurée, Nantes vient donc de perdre donc au profit de Pointe-à-Pitre son statut de capitale française de l’abolition de l’esclavage. Le Mémorial nantais sur ce thème avait été ouvert en mars 2012 en présence de Christiane Taubira, hier aux côtés de François Hollande, et de Jean-Marc Ayrault. Hier le maire PS de la Ville, Johanna Rolland, avait invité pour cette cérémonie du 10 mai Angela Davis, militante historique du combat pour les droits civiques aux Etats-Unis dans les années 70.
Mme Rolland n’a pas rappelé l’opposition virulente de cette américaine à la loi interdisant le voile islamique dans l’espace public en France. Ni son pédigrée complet. Prof de philo marxiste-léniniste, féministe, membre des Black Panthers, Angela Davis fut aussi la dirigeante du Parti communiste des États-Unis -candidate à la vice-présidence des États-Unis en 1980 et 1984 sous cette étiquette- et comme telle, bénéficia du soutien de Moscou et de ses satellites avant la chute de l’URSS. Mme Davis certes, n’a pas réussi hier à susciter l’intérêt des Nantais qui n’étaient moins de trois cents à avoir fait le déplacement pour l’entendre… et profiter des animations gratuites.
Autrement plus écouté sous nos latitudes, l’homme de gauche, historien, sociologue et essayiste Emmanuel Todd fut lui aussi (brièvement) membre des Jeunesses communistes et du Parti communiste «français». Il défraye pour sa part la chronique pour son opposition sans cesse grandissante à un PS qui affirme-t-il , a tout trahi, tout vendu, tout lâché comme il l’écrit de nouveau dans son dernier livre «Qui est Charlie». Un opus qui a agite le tremblotant Manuel Valls. Après s’en être pris à une autre figure de la gauche, le philosophe Michel Onfray, le Premier ministre a longuement dénoncé l’essai de M. Todd dans une tribune publiée jeudi dans Le Monde. Au vu de la situation actuelle de la France, M. Valls n’a t-il pas mieux à faire que d’ordonner à un de ses collaborateurs de pondre une tribune signée de son nom pour fustiger un livre qu’à l’instar de Fleur Pellerin il n’a certainement pas lu ?
Félicitons-nous pour notre part de la lucidité (en partie) retrouvée d’un intellectuel, incontestablement brillant, comme M. Todd, dont nous ne partageons pas pour autant, souligne Bruno Gollnisch, très loin s’en faut, toutes les vues, les analyses, voire les obsessions. M Todd qui vota oui au référendum sur la constitution européenne de 2005, s’était aussi décrédibilisé avec son concept de «hollandisme révolutionnaire» au nom duquel il avait appelé à voter pour le candidat du PS à la présidentielle de 2012.
Pour autant ne boudons pas notre plaisir: ses critiques charpentées sur la faillite de l’euro, l’Europe bruxelloise, les Etats-Unis, l’atlantisme, la social-démocratie UMPS vont incontestablement dans le bon sens. Celui de la liquidation de ce Système qui conduit notre peuple à un esclavage sans cesse accru.
http://gollnisch.com/2015/05/11/lesclavage-nest-pas-une-fatalite/
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Guerre d'Indochine. Na San, une bataille dans la jungle - ECPAD
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La Blanche Hermine Frakass.
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Le national-bolchevisme remis à l’endroit par Georges FELTIN-TRACOL
Depuis la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et la disparition du bloc soviétique en 1990 – 91, le national-bolchevisme soulève un engouement réel au sein de certaines franges des « droites radicales » tant en France qu’en Italie. Collaborateur à la revue socialiste révolutionnaire-européenne Rébellion, Franck Canorel entend replacer cet ensemble d’idées méconnu dans son contexte historique initial.
Il ne faut pas se méprendre sur le titre de l’essai quelque peu réducteur. L’ouvrage ne traite pas que de Harro Schulze-Boysen qui, par anti-nazisme militant, collabora au réseau d’espionnage soviétique implanté dans le Reich, baptisé « L’Orchestre rouge ». Franck Canorel veut surtout retracer la généalogie politique du courant national-bolchevik en Allemagne. Il rappelle qu’il résulte du choc conjoint de la révolution bolchevique russe de 1917 et du traumatisme psychologique de l’armistice de 1918. Malgré des tentatives de républiques soviétiques qui échouent rapidement outre-Rhin et « face à l’appétit de la France et de l’Angleterre, certains militants communistes considèrent l’Allemagne comme un pays dominé : il faut donc le libérer. Ce contexte favorise l’émergence à Hambourg d’un courant national-communiste (p. 11) ».
En dépit d’une proximité sémantique, national-communisme et national-bolchevisme ne sont pas synonymes, même si Lénine et autres responsables soviétiques condamnent très tôt ce « gauchisme nationaliste ». Activistes à Hambourg et inventeurs du national-communisme, Heinrich Laufenberg et Fritz Wolffheim parviennent à fonder une Ligue des communistes bien vite entravée par les militants du K.P.D. Cette méfiance persistante n’empêche toutefois pas une coordination de facto avec des mouvements nationalistes lors de l’occupation de la Ruhr par les troupes franco-belges si bien que des nationalistes découvrent l’Ostorientierung et en viennent à réclamer une alliance avec l’U.R.S.S. de Staline.
L’auteur souligne l’apport intellectuel considérable de deux grands théoriciens. Le premier est le véritable théoricien du national-bolchevisme. En effet, Ernst Niekisch « plaide pour une orientation vers les “ valeurs primitives ” de l’Est, “ le retrait de l’économie mondiale ”, la “ restriction des importations de l’industrie des vainqueurs de Versailles ”, “ la création de barrières tarifaires élevées ”, “ l’emploi des jeunes dans les activités agricoles, la construction des routes, etc. ” et “ un style de vie simple ” (p. 30) ». Le second, au profil plus surprenant puisqu’il s’agit du chef de file des « jeunes-conservateurs », se nomme Arthur Moeller van den Bruck. Traducteur de Dostoïevski et attiré par la civilisation russe, Moeller van den Bruck est principalement connu pour son essai politique, Le Troisième Reich (1923) qui aurait pu s’appeler Le troisième point de vue ou La Troisième Voie.
« Même si le romantisme qui sous-tend l’Ostorientierung amène nombre d’entre eux à idéaliser l’U.R.S.S. (p. 27) », certains militants nationalistes n’en tirent pas moins des conclusions géopolitiques novatrices en proposant l’entente avec Moscou. C’est dans ce vivier romantique politique qu’émergent bientôt « des nationalistes anti-N.S.D.A.P., qui vomissent la bourgeoisie allemande, [qui] poussent leur engagement jusqu’à prendre fait et cause pour l’U.R.S.S (p. 37) ». leur ouverture d’esprit ne se focalise pas que vers l’Est. Maints d’entre eux s’intéressent aux débats français. Ainsi, Harro Schulze-Boysen se sent-il en affinité avec la revue non-conformiste réaliste française Plans de Philippe Lamour. Par ailleurs, Schulze-Boysen accueille dans ses colonnes les contributions de Niekisch et d’autres futurs opposants nationaux-révolutionnaires à Hitler.
Franck Canorel en profite pour rectifier quelques légendes propres à accroître la confusion. La « scission de gauche du N.S.D.A.P. » réalisée par les frères Strasser, rapidement qualifiés de représentants éminents du national-bolchevisme en Allemagne, n’est en rien un départ ordonné et réfléchi de nationaux-bolcheviks : « mysticisme, impérialisme teinté de romantisme chevaleresque, vitalisme, biologisme völkisch : en clair, la “ révolution allemande ” qu’appellent de leurs vœux les strasseriens n’est rien d’autre que la mise en pratique, sous une forme condensée, des idées réactionnaires qui avaient cours au siècle passé en Allemagne (p. 33) ».
L’auteur s’afflige en outre de la pauvreté des travaux non allemands traitant de son sujet. « Il s’agit pour la plupart d’ouvrages écrits par des auteurs d’extrême droite qui n’ont manifestement pas creusé leur sujet et se mélangent les pinceaux, associant le national-bolchevisme à des courants politiques qui lui ont été hostiles (p. 47). » Selon lui, le national-bolchevisme est d’abord « un courant inclassable […] Synthèse – dialectique -, non des “ extrêmes ” mais de la tradition (du latin traditio, tradere, de trans “ à travers ” et dure “ donner ”) et du mouvement : reconnaissance, pour chaque peuple, sur le plan anthropologique, de la valeur socialisante de sa culture (habitus, langue, mœurs) : nécessité, sur le plan économique, du socialisme (du latin socius, “ ensemble ”, “ associé ”) (p. 50) ».
Dans cette perspective synthétique est aussi évoqué Karl Otto Paetel, responsable de La Nation socialiste et du Groupe des nationalistes sociaux-révolutionnaires. Comme Wolffheim, Paetel est d’origine juive. Il s’enthousiasme en 1932 pour Le Travailleur d’Ernst Jünger, s’oppose à l’influence des frères Strasser et condamne le nazisme officiel. Bref, « si le national-bolchevisme est un aigle bicéphale, un labrys, c’est parce qu’il combat des deux côtés : contre la “ gauche ” et contre la “ droite ”, béquilles du système capitaliste (p. 61) ». Il va de soi que le nazisme réprimera férocement cette opposition originale. Exilé aux États-Unis, Paetel reste fidèle à lui-même, se montre « ardent partisan de la libération des peuples (p. 92) » et soutient, comme Maurice Bardèche dans son célèbre Qu’est-ce que le fascisme ?, Fidel Castro, Nasser et même Ho Chi Minh.
Franck Canorel revient enfin sur la floraison francophone des mouvements nationalistes-révolutionnaires dans la décennie 1990 qui, pour lui, trahissent en fait l’idéal national-bolchevik en raison d’un programme économique « habituel », capitaliste de grand-papa. Canorel en conclut que « tout bien pesé, Niekisch, Paetel et Schulze-Boysen sont restés sans descendance directe (p. 99) ». Cette étude remarquable éclaire vraiment une aventure intellectuelle typiquement germanique.
Georges Feltin-Tracol
• Franck Canorel, Harro Schulze-Boysen. Un national-bolchevik dans « L’Orchestre rouge », Alexipharmaque, coll. « Les Réflexives », 2015, 190 p., 18 € (Alexipharmaque, B.P. 60359, F – 64141 Billère C.E.D.E.X.).
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Cao Bang, les soldats sacrifiés d'Indochine
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Quelques ouvrages pour faire découvrir à nos enfants l’histoire et la géographie
Laurent Wetzel, normalien de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire, ancien inspecteur régional d’histoire-géographie.
A la suite de mon article récemment publié sur Polémia (*) pour dénoncer les funestes projets de programmes d’histoire et de géographie à l’école et au collège, un lecteur suggère de « recommander une liste d’ouvrages d’histoire et de géographie à offrir à vos enfants ou petits-enfants selon leur âge ou leur classe ». Je m’empresse de le faire.
Je ne recommande aucun des manuels d’histoire et de géographie actuellement en circulation dans nos établissements scolaires : ils sont rédigés à la va-vite, en quelques semaines, par des équipes de cinq, dix ou quinze auteurs, sans le moindre souci d’homogénéité.
Parmi ces ouvrages, je distinguerai les manuels et les livres qui n’ont pas directement d’utilité scolaire.
1) Je ne recommande aucun des manuels d’histoire et de géographie actuellement en circulation dans nos établissements scolaires : ils sont rédigés à la va-vite, en quelques semaines, par des équipes de cinq, dix ou quinze auteurs, sans le moindre souci d’homogénéité ; ils comportent trop de documents, tandis que la partie « cours » y est réduite à sa plus grêle expression ; ils altèrent la réalité en la soumettant à un « lit de Procuste » idéologique.
A l’exception de deux d’entre eux, publiés par La Librairie des Ecoles en 2007 et 2012 : le premier pour les élèves de CE1 et CE2, Manuel d’histoire de France des Celtes à la Seconde Guerre mondiale, signé par Jean Nemo (avec une préface d’Emmanuel Le Roy Ladurie), le second pour les élèves de CM1 et CM2, Manuel d’histoire, des origines de l’homme jusqu’au XXIe, signé par Philippe Nemo.
Pour le collège et le lycée, il y eut d’excellents manuels, mais on ne les trouvera que sur le marché de l’occasion, dans certaines librairies ou sur des sites internet comme Amazon. En histoire, bien sûr, les Malet-Isaac, mais dans leurs éditions originales,
La petite histoire de France, Des origines à 1920 par Jacques Bainville, De 1920 à nos jours par Jean Tulard
chez Hachette, et non dans leur réédition de 2002 en livres de poche, qui ne comportent pas les cartes, illustrations et documents accompagnés dans les éditions originales de légendes particulièrement instructives. Je recommande également Le Monde actuel – Histoire et civilisations (Belin 1963), de Suzanne Baille, Fernand Braudel et Robert Philippe, destiné à l’époque aux lycéens et aux étudiants de classes terminales, propédeutique et classes préparatoires aux grandes écoles. Le meilleur des manuels d’histoire fut, selon moi, Le Moyen Age de Jacques Le Goff (Bordas, 1962), qui part du « Monde et de l’Occident vers l’An Mille » pour parvenir aux « Débuts de la Renaissance et du monde moderne » ; c’était alors le programme de la classe de quatrième.
En géographie, on n’a jamais fait mieux que les manuels de Victor Prévot, publiés chez Belin dans les années 1960 pour la seconde, la première et les terminales. Dans ses préfaces, Victor Prévot expliquait notamment : « Ces livres sont le fruit de nombreuses années d’enseignement. Il est juste de signaler que mes élèves, par leur curiosité, ont participé à leur élaboration. Nous avons voulu présenter des manuels simples, bien charpentés, dépourvus de tout jargon. L’étude des climats, de la végétation, des océans, des formes de relief n’a pas été négligée. Elle permet de comprendre comment l’homme a organisé l’espace. Apprendre aux élèves à lire une photographie, à élaborer un croquis de mémoire, à décrire un paysage, à retenir quelques idées maîtresses, telles sont nos ambitions. Pour mettre nos élèves à même de participer, en toute liberté, à la vie et au progrès de leur pays, et de mieux connaître le monde dans lequel ils sont appelés à vivre et à agir. » La partie « géographie physique » de ces manuels n’a évidemment pas vieilli, la partie « géographie humaine » est naturellement à actualiser.
2) Quant aux livres qui n’ont pas d’utilité scolaire directe, je recommande, pour m’en tenir à l’histoire de France :
– La Petite histoire de France, Des origines à 1920 par Jacques Bainville, De 1920 à nos jours par Jean Tulard (Valmonde, 1994) ;
– L’Histoire de la France d’ André Maurois (Hachette ,1960) ;
– Sans oublier la magnifique Histoire des Français de Pierre Gaxotte (Flammarion, 1957). Mes grands-parents me l’avaient offerte dès sa parution : j’avais sept ans et je continue de la regarder souvent.
Car les ouvrages que je viens de recommander valent pour tous, des plus jeunes à ceux d’entre nous qui arrivent au soir de leur vie.
Laurent Wetzel, 7/05/2015
P.S. M. Sarkozy, président de l’UMP, s’indigne, dans Le Figaro du 6 mai, de la « détestable réforme des programmes scolaires », « la plus détestable de toutes les réformes entreprises depuis trois ans », celle dans laquelle « le gouvernement semble avoir voulu additionner toutes les erreurs à ne pas commettre ». Or, cette réforme a été approuvée et cosignée, en avril, par les deux parlementaires que l’UMP a délégués pour la représenter au sein du Conseil supérieur des programmes : le sénateur Jacques Grosperrin, professeur agrégé d’éducation physique et sportive, et la députée Annie Genevard, professeur de lettres, que M. Sarkozy a nommée, en décembre dernier, secrétaire nationale de l’UMP à l’animation des fédérations. Mais cela ne gêne pas M. Sarkozy : il prend, une fois de plus, ses militants et ses électeurs pour des imbéciles.
Note :
(*) Laurent Wetzel est l’auteur de Ils ont tué l’histoire-géo (François Bourin, 2012).