Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1394

  • État Islamique : L’apocalypse au nom d’Allah – 3e partie

    II. Territoire

    Le nombre de musulmans étrangers ayant émigré vers l’État islamique est estimé à plusieurs dizaines de milliers. Les recrues viennent de France, du Royaume-Uni, deBelgique, d’Allemagne, de Hollande, d’Autriche, d’Indonésie, des États-Unis et de bien d’autres pays. Beaucoup sont venus pour combattre, et beaucoup entendent y mourir.

    Par Graeme Wood

    Peter R Neumann, professeur au King’s College de Londres, m’a affirmé que les discussions en ligne jouent un rôle essentiel pour la diffusion de la propagande et pour s’assurer que les nouveaux venus savent ce qu’il faut croire.

    Le recrutement par internet a également contribué à élargir la démographie de la communauté djihadiste, en permettant à des musulmanes conservatrices -ne quittant pas leur domicile- d’entrer en contact avec des recruteurs, de se radicaliser et d’organiser leur voyage en Syrie. Grâce à ces appels vers les deux sexes, l’État islamique espère construire une société à part entière.

    Au mois de novembre, je me suis rendu en Australie pour rencontrer Musa Cerantonio, un homme âgé d’une trentaine d’années que Neumann et d’autres chercheurs avaient identifié comme une des deux plus importantes “autorités spirituelles” pour ce qui est d’inciter les étrangers à rejoindre l’État islamique.

    Il y 3 ans, il était télévangéliste au Caire sur Iqraa TV, il a quitté la chaîne lorsque celle-ci lui a reproché ses fréquents appels à établir un califat. Il prêche désormais sur Twitter et sur Facebook.

    Cerantonio – un grand gaillard avenant aux allures d’intello – m’a affirmé pâlir à la vue des vidéos de décapitation. Il déteste les scènes de violence, même si le soutien à l’État islamique exige de les endurer. (Il se prononce contre les attentats suicides, à contre-courant des autres djihadistes, au motif que Dieu interdit le suicide; il se différencie également de l’État islamique sur d’autres points).

    Les cheveux en bataille à la manière de certains fans hirsutes du Seigneur des Anneaux, son obsession pour la fin des temps islamiques apparaît coutumière. Il semble surgir tout droit d’un drame qui, vue de l’extérieur, ressemble à un roman médiéval fantastique, mais où le sang coule pour de vrai.

    En juin dernier, Cerantonio et sa femme ont essayé d’émigrer – il n’a pas voulu dire où (“il est illégal d’aller en Syrie“, dit-il prudemment) – mais ils ont été interceptés aux Philippines, puis son visa ayant expiré il a été reconduit en Australie. L’Australie a criminalisé le fait de vouloir rejoindre l’État islamique et il lui a confisqué son passeport.

    Il est coincé à Melbourne, où il est bien connu des services de police locaux. Si Cerantonio se faisait prendre à aider des individus dans leur voyage vers l’État Islamique, il serait emprisonné. Toutefois, jusque là, il est libre – un idéologue sans affiliation technique, qui s’exprime néanmoins et dont l’opinion sur les sujets doctrinaux relatifs à l’État islamique font référence auprès des autres djihadistes.

    Nous nous sommes retrouvés pour un déjeuner, à Footscray, une banlieue dense et multiculturelle de Melbourne comme le décrit le guide de voyage Lonely Planet. Cerantonio a grandi ici, dans une famille irlando-calabraise. Des rues typiques où on trouve des restaurants africains, des boutiques vietnamiennes et où de jeunes arabes vont et viennent en tenue de salafiste, la barbe étroite, la chemise longue et le pantalon sur les mollets.

    Cerantonio m’a relaté toute la joie qu’il a ressentie lorsque Baghdadi a été déclaré calife le 29 juin et la soudaine attirance que la Mésopotamie a dès lors exercé sur lui et ses amis. “J’étais dans un hôtel [aux Philippines], j’ai suivi la déclaration à la télévision, j’étais vraiment épaté, à me demander pourquoi j’étais coincé ici dans cette p**** de chambre ?“.

    Le dernier califat remonte à l’empire Ottoman qui a atteint son apogée au XVIe siècle avant de connaître un long déclin, jusque à ce que Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République de Turquie ne lui porte le coup de grâce en 1924.

    Lire la suite

  • L'islam une imposture politique...

    Entretien avec Gilles Falavigna auteur, dePhilosophie politique de l’amour, éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux »

    (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul) 

    Vous dénoncez l’Islam comme une imposture spirituelle. Pourtant, l’Islam apparait également porteur de vos propositions. Quelle est la différence fondamentale ?

    Fondamentalement, l’altérité n’existe pas en Islam. L’identité, ce qui est identique, ne se forge pas sur le plus grand dénominateur commun. Contrairement à ce qu’affirmait Albert Jacquard, ce n’est pas l’appartenance à l’humanité qui nous rend Homme. C’est la conscience de l’humanité qui nous rend Homme. Et l’identité se forge sur le plus petit commun dénominateur avec l’Autre, le plus profond. Le caractère universaliste de l’Islam y est contraire. Ensuite, l’Islam n’offre aucune élévation car le Musulman n’a rien à apporter à l’Islam. Il y a, au contraire, réduction pour l’individu. Le paradis n’est pas une récompense dans le continuum existentiel. Il est la manifestation d’un état supérieur. Enfin, l’Islam est une doctrine politique dont la spiritualité n’est pas le déterminant. C’est, au contraire, la doctrine politique qui est déterminante de la spiritualité de l’Islam. L’attitude politique se doit d’être théologique. C’est l’analyse que faisait Carl Schmitt du Léviathan de Hobbes. La spiritualité est une démarche individuelle qui construit la relation. Ce n’est pas la relation qui doit construire l’individu. Aimer, cela s’apprend. Vivre, cela s’apprend. Comment offrir le meilleur de nous-même, ce qu’est l’Amour, sans le cultiver?

    Qu’apporte ce livre de nouveau dans le paysage politique ?

    La philosophie politique de l’Amour décrit un mode opératoire. La spiritualité est une démarche individuelle. Elle opère le dépassement de soi. Elle développe en synergie le collectif. Avec l’Amour, nous offrons à l’Autre le meilleur de nous-mêmes. Avec l’Amour, nous vivons dans la Vérité. Celle-ci n’est pas vagabonde. La famille est créée. La Vérité avance en phalange, une troupe qui se déplace en bloc. La Vérité est liée à ses sœurs, à la Droiture, à la Loyauté, à la Bravoure. Le sacré est dans le collectif. Le paysage politique actuel est gestionnaire de la lâcheté. Ce livre veut décrire les moyens de revenir à ce qui fait la grandeur d’une société. D’abord, se connaître soi-même. Nous connaissons nos limites et nous pouvons les dépasser, en poser de nouvelles. C’est ce qu’offre l’identité, paradigme premier. l’Amour est le déterminant de l’appartenance, paradigme deuxième. La famille est une œuvre à bâtir, paradigme troisième de l’Amour en politique. Construire un monde authentique doit être l’objectif de toute idéologie politique et non de gérer la compromission pour un petit confort immédiat. Et c’est donner sa place naturelle au Sacré.

    Pensez-vous que vos propositions dépassent l’Utopie?

    L’irrationnel guide nos choix les plus fondamentaux. Si tel n’était pas le cas, l’Homme ne serait jamais sorti des cavernes. L’Utopie n’est le domaine que de ceux qui s’accrochent au rationnel. Ce sont les gens « normaux » qui voient la vie en rose confirment les psychiatres. Amartya Sen, prix Nobel d’économie, a pu démontrer que la politique est le déterminant de l’Économie. La philosophie se doit, de même, d’être le déterminant de la politique. L’Amour ouvre à la Vérité et la vérité ne peut être une utopie. Karl Marx différenciait le socialisme utopique du socialisme scientifique. Il n’y avait pas la foi, celle avec laquelle tout devient possible. Ce n’est, ensuite, qu’une question d’adhésion, adhésion à une liberté qui n’est plus une simple zone de tolérance. Qualifier d’utopie ce dont nous ne savons rien revient à profaner le sacré. Celui qui n’a pas vraiment la foi gère un espoir et refuse la vérité dure. Les vœux ne sont qu’un espoir. La vérité est dans l’acte. Elle ne dépend que de nous.

    Philosophie politique de l’amour, Gilles Falavigna, éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 310 pages, 27 euros.

    BON DE COMMANDE

    à renvoyer à : Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com

     

    Commande par internet (paiement 100 % sécurisé par paypal ou carte bancaire) sur notre site www.francephi.com.

  • Défense de la culture de la vie : mais où va la Droite ?

    L'article évoqué hier, intitulé "Protection de la vie : vers une explosion à droite ?" concernant l'UMP, mérite d'être mis en corrélation avec celui ci concernant le FN : "Pourquoi le FN pourrait perdre une partie de l’électorat catholique en 2017" :

    "Sur la loi sur la fin de vie, le gouvernement a su habilement manœuvrer, agissant assez rapidement et ne parlant pas d’euthanasie. A part Alliance Vita, le collectif Soulager mais pas tuer et deux ou trois députés UMP, on n’a eu ni débat ni opposition. Les amendements dit euthanasiques, ayant été rejetés, il a été facile à la majorité socialiste de faire passer la loi Claeys/Leonetti dans la plus grande facilité.

    Le FN en a été totalement absent non seulement lors des deux votes mais aussi dans le débat. Il faut dire que cela tombe en pleine campagne électorale pour les départementales et que Marion Maréchale-Le Pen est sans doute trop occupée dans le Vaucluse, en pleine guerre avec Jacques Bompard. Ce n’est pas tout de dénoncer les absences des autres, encore faut-il être présent à moins qu’on ne juge que le dossier ne soit pas important. Certes le FN n’a que deux députés mais il a une certaine force de frappe médiatique que n’a pas un Jacques Bompard, par exemple.Résultat l’opposition est venue de députés UMP comme Jean-Frédéric Poisson ou Xavier Breton qui ont voté contre tout comme Hervé Mariton, Nicolas Dhuicq ou bien un certain Gérald Darmarnin, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne pour la présidence de l’UMP. En tout, 25 députés UMP ont voté contre et 25 se sont abstenus. Les 144 autres présents ont voté pour. Ils n’auraient pas pu faire pencher la balance mais ils auraient, cependant, été plus nombreux à se prononcer contre si une véritable campagne avait été menée. Or sur ce sujet, ils ne se sentent pas du tout débordés par leur droite, bien au contraire !

    On savait déjà que cette droite bourgeoise et catholique, qui a formé en majorité les rangs de la Manif Pour Tous, n’était pas très encline à voter FN. D’ailleurs, pendant longtemps, les élus FN se sont plaints d’avoir été ostracisés et cachés au détriment de l’UMP. Cela a bien été le cas surtout à l’époque Frigide Barjot et un changement s’est opéré à l’arrivée de Ludovine de la Rochère (...)

    Occupé depuis longtemps à sa conquête du pouvoir, le FN n’accorde plus la même importance aux questions sociétales, qui lui ont permis d’attirer un certain électorat catholique conservateur quand le parti était diabolisé. Se voulant défenseur de l’héritage chrétien tout en étant une barrière à l’islamisme plus qu’à l’islamisation, le parti prône une laïcité la plus stricte qu’il soit mais il n’est pas le seul parti à être en porte-à-faux sur ces questions de laïcité républicaine (...) L’électorat catholique est bien sûr loin d’être important au moment des élections mais il apporte toutefois des voix non négligeables. Marine Le Pen pourrait en avoir besoin pour 2017 !"

    Philippe Carhon

  • Nouveau coup de boutoir des féministes contre la grammaire française

    Les hystériques du genre attaquent une nouvelle fois notre langue pour imposer leurs lubies par la sémantique.

    Lu sur le Figaro : «Que les hommes et les femmes soient belles!» C’est le cri de ralliement des féministes qui veulent en finir avec la règle de grammaire selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin. Pour en finir avec cette règle «sexiste», le collectif d’associations L’égalité, c’est pas sorcier! et la Ligue de l’enseignement proposent de remettre au goût du jour la règle de proximité. «Avant le XVIIIe siècle, la langue française était plus libre. Quand un adjectif se rapportait à deux noms, il pouvait s’accorder avec le plus proche qu’il soit féminin ou masculin. Cette règle de proximité remonte à l’Antiquité. On la retrouve en latin et en grec ancien», plaide Henriette Zoughebi, vice-présidente PCF du conseil régional d’Île-de-France. Pourquoi ne pas y revenir? La langue participe à l’apprentissage de l’égalité. On ne peut pas nier son importance sur les représentations sociales.»

     

    « Mettre la dignité des femmes dans une règle, c’est méconnaître la langue française »

    Après une pétition adressée à l’Académie française et restée lettre morte, les féministes en appellent aujourd’hui à Najat Vallaud-Belkacem. «La ministre de l’Éducation pourrait publier une nouvelle circulaire considérant comme correcte la règle de proximité», suggère leur nouvelle pétition, qui a pour l’instant recueilli quelque 1 300 signatures. Si la proposition a reçu le soutien de la romancière Marie Desplechin, elle ne manque pas d’agacer des défenseurs de la langue française.

    Alain Bentolila dénonce ainsi «une erreur majeure d’analyse linguistique et une confusion totale entre le genre linguistique et le sexe». «Le mot “chapeau” est de genre masculin et le mot “canne” de genre féminin. Ont-ils pour autant un sexe? Mettre la dignité des femmes dans une règle, c’est méconnaître la langue française, tempête ce professeur de linguistique. Les règles de grammaire servent à mieux nous comprendre, à nous réunir. Penser faire avancer la parité en changeant le genre d’un adjectif, c’est invraisemblable.»

    http://www.contre-info.com/nouveau-coup-de-boutoir-des-feministes-contre-la-grammaire-francaise#more-37257

  • Les invasions barbares : notre histoire oubliée

    L'islam occupe une place grandissante dans notre société. Son essor récent n'est pas sans poser de nombreux problèmes de cohabitation, auxquels les gouvernements de ces quarante dernières années n'ont pas trouvé de réponse probante. Nos politiciens sont paralysés par le politiquement correct et son corolaire antiraciste, qui empêche toute réflexion sérieuse sur les conséquences à long terme de cette transformation démographique, culturelle et surtout religieuse.

    Connaitre le passé permet de comprendre le présent et d'anticiper le futur. Aussi un rappel historique de la cohabitation de l'islam en France permet de mettre en perspective le bouleversement auquel nous assistons. Malheureusement cette histoire de France n'est plus enseignée à l’école dans sa continuité ni dans sa totalité. Cette ignorance volontaire pourrait nous être fatale...

    Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 après J.C. dans ce qui était la France de l’époque. Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et dévasté la rive droite du Rhône jusqu’à Sens.

    En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane, qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les Capétiens étaient sur le point de devenir rois de France et n’avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne. Les musulmans ont conclu alors qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’ouest des montagnes.

    15.000 cavaliers musulmans ont ensuite pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732. Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continué à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne. Les ravages à l’est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descende, au sud, avec une armée puissante, et reprenne successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et mette le siège devant Narbonne. Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France obligea Charles Martel à quitter la région. En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans.

    Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans. La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l’actuelle Garde-Freinet (le massif des maures). Une zone d’environ 10.000 kilomètres-carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.

    En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genèvre. Le retentissement fut immense. Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes. En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.

    La pression musulmane ne cessa pas pour autant. Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer. Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dar al islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems. Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord. Toulon a été totalement détruite en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte. Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne (dont la Reconquista dura jusqu'au quinzième siècle), les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer par des actions de pirateries et à l'est avec l'invasion ottomane qui fut stoppée en 1683 à Vienne en Autriche, grâce à l'intervention des princes allemands et Polonais.

    Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à frapper le serpent à la tête, en allant en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans.

    Vous savez ce qu’est devenue ensuite l’Algérie, et l’histoire ne s’est pas figée. Ce qu’il y a de frappant, c’est qu’entre 714, la première entrée, et 1830, l’écrasement définitif des pirates barbaresques, il s’est écoulé plus d’un millénaire, ce qui montre qu’ils ne renoncent jamais…. Et aujourd’hui, effectivement, ils reviennent en masse. Ils ne semblent pas vouloir s’intégrer, et exploitent à fond les failles de nos lois, de nos principes démocratiques et de nos avancées sociales. Les plus radicaux ne cherchent qu’une chose : appliquer la charia et transformer nos pays d’Europe en un « Dar al Islam », une terre d’islam. La majorité silencieuse d'apparence pacifique y consent. Il suffit d’observer ce qui se passe à petite échelle dans les cités dès qu’ils sont en nombre suffisant. Il suffit de voir les persécutions actuelles contre les chrétiens d’Afrique du Nord, d'Irak, de Syrie, d’Égypte, d’Indonésie, du Nigeria, etc., pour imaginer quel serait le sort réservé à nos familles, à nos peuples européens de souche judéo-chrétienne, et à ceux qui ont trouvé refuge chez nous précisément parce que l’islam les persécutait chez eux...

    Aidons nos concitoyens à guérir de cette amnésie collective.

    Olivier Amos
    Lu sur lesPatriotes.net

    http://www.l-union-fait-la-force.info