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culture et histoire - Page 1442

  • 12 janvier : Projection du film L’Apôtre à Lyon

    Projection du film L’Apôtre de Cheyenne-Marie Carron lundi 12 janvier à 20h espace Saint-Ignace (20 rue Sala 69002 LYON).

    Le film sera suivi d’un témoignage d'une personne issue de l'islam.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grand Entretien de décembre 2014 – UE, Cuba, Rouble, Arabie Saoudite, Afghanistan (3/3)

  • Le premier accident nucléaire de l’histoire s’est produit à Mayak dans l’Oural, le 29 septembre 1957

    Le premier accident nucléaire de l’histoire s’est produit ici, le 29 septembre 1957, à Mayak, dans l’Oural. A la suite d’une panne du système de refroidissement, des déchets hautement radioactifs conservés dans des cuves se sont échauffés. L’évaporation de différents composés a provoqué une puissante explosion chimique – et non nucléaire – d’une énergie équivalente à 75 tonnes de « TNT ». La déflagration a projeté des produits radioactifs à plus de 1 000 m d’altitude et dispersé des radioéléments dans la nature. Combien ?L’équivalent de la moitié de ce qu’a craché Tchernobyl. Au total, 81,4x10(16) becquerels sont relâchés. Au moins 200 personnes succombent à l’explosion, 23 villages (10 000 personnes) sont évacués et 470 000 personnes sont exposées aux radiations. Le panache de particules s’étale sur 1 000 km², mais en retombant, celles-ci ont contaminé 30 000 km² de territoire. En certains points, la radioactivité atteint encore 14,8x10(13) Bq au km², là où la norme devrait se situer entre 0 et 1000. Au cours des années 1960, de nombreux employés du site sont morts des suites de leur exposition aux rayonnements ionisants. 
         Les services de renseignement américains ont eu vent de l’explosion très tôt. Après avoir détecté une radioactivité anormale, ils ont envoyé un avion espion qui a été abattu sans autre forme de procès. Qu’il s’agisse de l’accident nucléaire ou de l’avion, les Américains n’ont pipé mot. Ces événements, quoique malheureux, ne devaient pas contrecarrer le développement naissant du nucléaire dans le monde. En connaître les dangers aurait probablement retardé l’éveil de l’industrie civile. Le site est donc resté secret pour le commun des mortels jusqu’à la fin des années 1980. 
         Après des années de recherche en Union soviétique, Jaurès Medvedev, un scientifique dissident, s’installe en Angleterre en 1973. « A l’époque, j’ignorais que les experts occidentaux n’avaient pas connaissance du désastre de Mayak », nous a-t-il confié lors de notre visite à Londres en 2008. En 1976, il publie dans le New Scientist un article sur la recherche en Union soviétique, dans lequel il mentionne l’explosion. Tollé dans le landernau nucléaire. Des experts de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de France démentent son récit. Sir John Hill, alors président de l’Autorité de l’énergie atomique de Grande-Bretagne (United Kingdom Atomic Energy Authority) qualifie même les allégations de Medvedev de « bêtises », « d’une invention de son imagination », dans un article du Times. Medvedev ne se démonte pas. Il épluche alors toutes les publications de ses confrères soviétiques et reconstitue, par déduction, la chronologie des événements, les travaux de nettoyage effectués, et tente d’évaluer les doses reçues par les liquidateurs. Personne ne peut confirmer ou infirmer ses estimations. « Vous ne savez pas, je ne sais pas, eux seuls savent. » D’après lui, les prisonniers du goulag nucléaire ont participé à la liquidation de l’accident. Comme à Tchernobyl, il a fallu enfouir les maisons de certains villages, décaper le sol, c’est-à-dire retourner la couche supérieure de terre pour éviter les cultures sur un sol contaminé, bref, effectuer les basses besognes. « Seulement, il n’existe pas de liste de liquidateurs, ni de cahiers consignant les doses qu’ils ont reçues », précise Medvedev. Impossible dans ces conditions de faire le bilan exact de la catastrophe. 
    Laure Noualhat, Déchets. Le cauchemar du nucléaire

  • La machine à broyer les identités : comment les libéraux-libertaires imposent un ordre moral à rebours (III/VI)

    La dictature de l'identité transgressive par Henri Hude, 3e partie (extrait) :

    "Comment le pseudo-pluralisme discrimine en prétendant pratiquer la non-discrimination ? La théorie postmoderne de la justice prévoit une loi neutre ne brimant aucune identité. Dans la pratique, l’identité négative ainsi constituée installe la dictature de l’identité transgressive et nihiliste.

    L’INDIVIDU LIBERAL, pour décider avec justice, faisait méthodiquement comme s'il ignorait son identité. Le voilà devenu libertaire, un individu à identité transgressive, négatrice et nihiliste, qui se montre intolérant, culpabilise les autres, monopolise la légitimité, impose son pouvoir et règne par l’imposture, voire par la violence (cf. I/VI).

    Redisons bien que cette identité renégate et transgressive se présente comme une non-identité, une simple impartialité-neutralité (qui, dans le système de la « justice injuste », est la justice même, et même la seule justice non totalitaire possible(cf. II/VI). Mais, comme il n’en est rien, il s’agit en réalité d’une identité particulière (et particulièrement agressive) camouflée comme non-identité, comme procédure de respect de toute identité, et promue sous ce masque au rang de seule identité capable et digne de servir de fondement à la légitimité des pouvoirs, à la décision publique en démocratie.

    Bien plus, comme aucune des autres n’est soi-disant dans son cas, toutes ces autres sont exclues de l’espace public, au motif qu’elles y seraient nécessairement discriminatoires, si elles y étaient admises, en tant que principes de décision publique.

    Et voici donc l’identité nihiliste, transgressive, renégate, etc. en position de culpabiliser toutes les autres, et de leur imposer silence, sans avoir elle-même à adopter la moindre réserve. La voici même installée officiellement dans l’espace public, s’étalant comme l’identité publique de référence, l’identité privilégiée, s’affirmant comme l’identité d’État et comme la plus puissante référence culturelle — et ses tenants deviennent LE pouvoir spirituel." [la suite sur le site de Liberté politique].

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille par Père André RAVIER (2/4)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille (10)

    Le beau foyer de Tom Morel (2/4)

    (Patron de la Promotion de Saint-Cyr "Lieutenant Tom Morel", 1987 – 90.)

    Extraits de lettres à sa femme.

    Noël 1939.

    « Près de toi j'ai reçu Jésus. Près de toi j'ai demandé à notre Maman du Ciel d'aider cette petite maman de la terre. Près de toi j'ai prié le Christ éternellement souffrant de nous faire accepter joyeusement, chrétiennement la séparation et toutes les peines qui en découlent. Près de toi j'ai demandé au Jésus de la Crèche de protéger notre enfant, ce petit Robert que j'aime tant, ce fils issu de notre chair, de notre sang, et que j'ai vu vivre et grandir, le sourire sur ses lèvres mignonnes dans la joie de la vie : et mon cœur bondissait dans ma poitrine devant cet autre nous-mêmes... »

    Père André RAVIER

    Extrait de : « Lieutenant Tom MOREL ».

    Édition Le Sarment Fayard – 1990.

    Lois Spalwer  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille par Père André RAVIER (1/4)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille  (9)

    Le beau foyer de Tom Morel (1/4)

    (Patron de la Promotion de Saint-Cyr "Lieutenant Tom Morel", 1987 – 90.)

    Extraits de lettres à sa femme.

    12 novembre 1939.

    « Que ce fut bon de se revoir le jour de l'anniversaire de notre mariage !

    «... Que cette année fut douce, agréable, et que nos cœurs ont donc bien battu du même idéal. Qu'importent alors les sacrifices si par le fait de notre Amour ils sont si faciles à supporter...

    « Et puis, il y a plus, il y a cette aspiration continuelle, ardente à nous dépasser, à faire toujours mieux, cette continuelle inquiétude de se croire trop lâche, et de vouloir monter plus haut pour ressembler à Celui qui nous aime tant, puisqu'Il nous a tout donné.

    « Et alors, chérie, tu comprends pourquoi je garde le cœur déchiré, mordu par cette terrible inaction de mon état actuel. J'aime mon métier. Si un jour je suis entré à Saint-Cyr et si je suis officier, n'est-ce pas pour, le cas échéant, faire mon devoir à la première place, celle qui réclame le don total, et non cette quiétude dans laquelle nous vivons ici.

    « C'est parce que je savais que le jour viendrait où il faudrait faire ce geste et que ton cœur en souffrirait que je t'avais jadis parlé si durement de ce cruel métier. Aujourd'hui, je sais que tu fais tienne mon impatience, quoi qu'il puisse coûter à ton cœur (et non à notre Amour), car, n'est-ce pas, tu seras encore plus fière de ton Tho et pour notre Robert, n'est-ce pas un exemple qu'il lui faudra... »

    Père André RAVIER

    Extrait de : « Lieutenant Tom MOREL ».

    Édition Le Sarment Fayard – 1990.

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grand Entretien de décembre 2014 – Républicanisme, monarchie, remigration (2/3)

  • Retrouver le style (2) par Gabriele Adinolfi

    NdT : deuxième partie de la présentation de la Guilde des Lansquenets par Gabriele Adinolfi. Première partie publiée ici

    « Quiconque est désireux d'agir rapidement peut me contacter ici[1] ou à l'adresse ga@gabrieleadinolfi.it afin de recevoir les premières instructions.

    Après une longue réflexion j'ai compris ce qui va suivre. Vous aurez plus de détails en suivant le lien provisoire www.lanzichenecchi.weebly.com (nous communiquerons bientôt celui qui sera définitif, dès qu'il sera en ligne).

    Résumons brièvement l' « issue de secours[2] » :

    Elle prend la forme d'une association corporative – au sens précisément de ce qui « fait corps » – de tradition médiévale. C'est la  « gilda dei lanzichenecchi » [la « guilde des lansquenets »].

    Nous traversons [en effet] des terres dévastées, fréquemment en proie à l'anarchie démocratique, à l’individualisme exacerbé, au narcissisme des opinions, au relativisme égalitaire et à l'avilissement le plus vulgaire.

    Là où chacun est identique à un autre, là où tout se vaut, règnent nécessairement la discorde, l'abrutissement, la médisance, la calomnie, la fourberie et la détresse.

    À cela, les organisations ne peuvent trouver de réponses, puisqu'en admettant qu'elles arrivent à retrouver leur verticalité et à sacraliser les espaces, elles ne peuvent ni agir sur l'humus qui les entoure ni sur les racines qui les fondent.

    Bien que les mouvements militants soient souvent critiqués, ce sont surtout les individus seuls, les francs-tireurs, souffrant dans leur chair, arrogants, présomptueux et prétentieux, qui sont les premiers à donner le maximum d'eux-mêmes pour faire pourrir – par simple culture de la violence – cet humus qui mérite un tout autre destin.

    La contre-offensive doit être transversale, d'une grande ampleur, tout en agissant seulement et exclusivement sur le style et sur la fierté de notre histoire.

    Elle doit s'engager à ne pas interférer entre les mouvements politiques, à l'égard desquels il faut se mettre au service quand leurs bonnes intentions sont évidentes et reconnues.

    Elle s'engage aussi à ne pas créer la soumission.

    Aucune prétention, aucun orgueil, aucun complexe de supériorité mais une humilité issue de la mystique fasciste.

    Servir et ne pas asservir.

    Être et ne pas apparaître.

    La Guilde est une association qui assume la tâche d' :

    - Organiser et/ou promouvoir les projets de revendication historique et de rétablissement de la dignité menacée par les calomniateurs, notamment par les « rossignols de l'empereur[3] ».

    - Agir de manière coordonnée, pour atténuer les polémiques et pour limiter d'emblée l'insolence et les calomnies qui, de la vie réelle à la vie sociale, ont un impact dévastateur.

    - Travailler sur soi-même pour retrouver le style qui, une fois reconquis, ne se développera jamais jusqu'au stade de la présomption mais plutôt comme exemple silencieux.

    - Créer des synergies, c'est-à-dire des cercles locaux, exclusivement engagés dans les valeurs et le métapolitique, et qui animent sur ces deux plans des rencontres et des activités, y compris des expositions et des concours.

    - Sur le plan structural enfin. [Il faut créer des synergies] au niveau des échanges commerciaux, touristiques, culturels, constituer des réseaux productifs et/ou distributifs, qui peuvent nous permettre de faire ce pas décisif qui nous manque encore aujourd'hui.

    Comment faire ? :

    - Avant toute chose, il faut rendre explicite son adhésion et se mettre d'accord sur ce qu'il faut faire.

    - En attendant, il faut avoir une vue d'ensemble de son entourage pour identifier d'autres personnes intéressées et les mettre en avant.

    - Il faut s'engager à exprimer le projet de la guilde tel qu'il est, sans le mécomprendre ou le mystifier, en soulignant qu'il ne s'agit pas d'un mouvement politique, ni d'un parti, ni d'un groupe, ni d'une loge, ni d'une église ou d'une secte, mais d'une association d'hommes libres vouée à l'impersonnalité active et au soutien de quiconque agit correctement sans prétendre se substituer à autrui ni l'influencer.

    - Il faut écrire à ga@gabrieleadinolfi.it et se mettre à disposition et/ou proposer quelque chose de constructif.

    - Il faut faire connaître l'initiative, la diffuser par tous les moyens et à tout le monde.

    - Il faut agir « sans attendre quelqu'un comme les moines l'abbé[4] ».

    Pour donner vie au projet, nous avons bien évidemment besoin de trois choses :

    De ressources humaines

    Un minimum de financements

    Des aides pour l'organisation

    Les détails sur le site ou par mail comme annoncé plus haut. »

    Gabriele Adinolfi

    Traduction : Aymeric

    Source : facebook - Gabriele Adinolfi Pagina Due


    [1] NdT : sur la page facebook de Gabriele Adinolfi

    [2]NdT : cf. l'article précédent. http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/11/23/retrouver-le-style-par-gabriele-adinolfi-5495986.html

    [3]NdT : allusion au conte d'Andersen Le Rossignol et l'Empereur de Chine, dans lequel ce dernier croit pouvoir faire l'acquisition d'un rossignol mécanique au chant aussi mélodieux que l'authentique. Le conte est une métaphore sur l'impossibilité d'acquérir le talent d'autrui.

    [4]NdT : n'attendre personne pour agir. Adinolfi dit « ci si muove senza aspettare che piova per bere ».

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/01/04/retrouver-le-style-2-par-gabriele-adinolfi-5526064.html