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culture et histoire - Page 1464

  • Capitalisme (5/6) : Keynes/Hayek, un combat truqué ?

    L’affrontement entre l’économiste autrichien Friedrich Hayek et son confrère britannique John Maynard Keynes a modelé la pensée économique de tout un siècle. Chacun défend ses idées pour sortir le capitalisme de la sévère dépression des années 1930, la pire qu’il ait connue.

    Pourquoi et comment ce débat qui semblait réglé ressurgit-il régulièrement, notamment depuis la crise économique de 2008 ?

    Réalisé par Ilan ZIV (2014)

    http://fortune.fdesouche.com/360487-capitalisme-56-keyneshayek-un-combat-truque#more-360487

  • La Bibliothèque du Vatican met ses trésors en ligne

    L’auguste Bibliothèque apostolique du Vatican, l’une des plus importantes bibliothèques du monde, a commencé à mettre en ligne les versions numérisées de certains joyaux de sa collection de manuscrits.

    Le projet prévoit la numérisation d’environ 3 000 livres, sur une période de quatre ans.

    Cette numérisation servira évidemment aux chercheurs, mais aussi aux curieux. Détails des trésors en ligne :

     

    Codex Borgianus (Biblioteca Apostolica Vaticana)

     

    Vergilius Vaticanus (« Le Virgile du Vatican ») (Biblioteca Apostolica Vaticana)

     

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  • Sérieuse formation doctrinale


    Comment se former pour agir en vue du bien commun ?Ichtus propose des formations inspirées des méthodes proposées par Jean Ousset« Anthropologie et Politique »  à l’école de JP II avec Bruno de Saint Chamas à partir du 4 novembre 2014, «  Faire aimer la Civilisation »  par l’Art avec Nicole Buron le 13 novembre, «  Les ateliers de l’Histoire » avec Martin Dauch le 19 novembre.

    Considérons aujourd’hui l’efficacité de « la formation doctrinale[1] par enchaînement logique de vérités mises à leur vraie place et selon une progression qu’on pourrait presque dire linéaire.

    • Soit qu’on parte des notions les plus élémentaires du savoir humain :notion d’ « être » et notion de « vérité ». Dont les développements s’enchainent comme en s’élevant.
    • Soit qu’on parte de Dieu, et que ce sommet, de sa lumière, le regard descende, selon l’ordre de la Création.

    Avouons-le, c’est sous cet aspect d’une extrême et magnifique rigueur intellectuelle qu’au temps de notre jeunesse la doctrine de l’Eglise nous a le plus enthousiasmés. De saint Justin martyr à saint Augustin, de saint Augustin à saint Thomas, de saint Thomas à Grégoire XVI, Pie IX, Léon XIII, Pie X, Pie XI, Pie XII, quelle éblouissante continuité dans la poursuite autant que dans la toujours plus précise révélation du vrai. Oui ! tout l’essentiel était bien là, s’offrant à nous, dans l’harmonieuse unité d’une gradation parfaite. Exorcisme foudroyant qui nous lessiva, comme dans un éclair, de tout ce que nous avions pu ingurgiter déjà de la mélasse idéologico-démagogique des penseurs accrédités de l’univers contemporain. C’était enfin la lumière ! Et point seulement la lumière d’un péremptoire démonstration vrai ! Mais la lumière plus fascinante encore de l’harmonieuse beauté d’un vrai, non seulement démontré, mais justifié dans la splendeur de sa double finalité divine autant qu’humaine ! Oui, ce fut bien, et cela reste encore (par cela restera toujours... au moins pour ceux qui accepteront d’ouvrir leurs yeux, leur esprit et leur cœur au spectacle de ces merveilles)... ; oui, ce fut alors la passion qu’on nous avait prédite, pour la magnificence de cet enchaînement de vérités « mises à leur place céleste » ; et qui « développent au regard un ordre harmonieux si satisfaisant pour l’esprit que le rêve de l’homme est, sans conteste de pouvoir s’en composer l’exacte et entière synthèse ».

    Non que nous ayons eu la candeur d’imaginer que cette seule formule pouvait suffire.

    La seule connaissance des choses par le caractère abstrait de leurs notions universelles (dûment expliquées, classées, hiérarchisées) ou, plus simplement dit, la connaissance des choses par la doctrine, par la métaphysique des choses, fait, certes, gagner beaucoup de temps. Et, pour peu qu’on la sache bien étudiée et méditée, elle peut être le roc d’une inébranlable certitude.Surtout quand ses propositions sont garanties par le Magistère Infaillible. Mais... (car il y a un « mais »)…, ce type de connaissance, dans la mesure où, par sa simplicité, peut satisfaire plus dogmatiquement l’esprit, risque de conduire un peu trop à une observation moindre du concret. Favorisant ainsi un « essentialisme », un « a priorisme » qui tendra à dénoncer comme trahison, la moindre condescendance charitable, la moindre exigence diplomatique, la moindre prudence dans l’affirmation. Tout cela parce qu’au degré où l’on croit plus vertueux, sinon plus saint, de se tenir, les habiletés d’une action qui se veut efficace (comme c’est le devoir strict de toute action...) apparaissent suspectes, voire dangereuses ! D’où ce fait quel’exclusivité d’une pareille méthode, loin de façonner des hommes d’action ou de gouvernement, risque de fabriquer un peu trop de simples « bons-manieurs-de-concepts ». Pour lesquels les clivages ne pourront être qu’abrupts, les oppositions insolubles. Alors que la vie est tout autre. Car si l’erreur et le péché sont, comme tels, à condamner sans concession... ; pour l’égaré et le pécheur, c’est autre chose ! Et quand serait-il de nous, … si Dieu, au lieu de nous traiter en tant que « pécheurs » nous traitait en tant que « péchés ».

    Car, enfin, même au seul plan d’une sérieuse formation doctrinale, celle que nous venons d’évoquer est loin d’être suffisante ; et aussi complète qu’on le croit ! Même au regard de l’orthodoxie chrétienne. Laquelle, en effet, dépasse (ô combien !) l’étroite piste linéaire d’un enchaînement logique, pour véridique qu’il soit.

    Comme l’a dit Shakespeare :

    il y a et il y aura toujours plus de choses au ciel et sur la terre que dans le plus beau système de philosophie.

    Ce qui n’incite pas à faire fi de ce genre de systématisation. Ce qui rappelle l’insuffisance d’en rester là.

    Et combien fragile risque d’être une formation, même doctrinale, si elle n’est fondée que sur une systématisation de concepts logiquement sélectionnés ; etque soit oublié, sinon tenu au second plan ce que peuvent seules nous apprendre l’histoire de l’Eglise et la vie des saints.

    Combien, en effet, se font une idée toute spéculative (et par là même : superficielle) du christianisme, qui accompliraient d’immenses progrès dans les voies du Seigneur s’ils prenaient soin de méditer, un peu plus et un peu mieux, l’histoire, si mystérieuse parfois, des cheminements tragiques ou pitoyables par lesquels Dieu se plaît à conduire son Eglise et à guider ses préférés.

    Il faut être bien ignorant, ou bien aveugle, pour ne pas savoir distinguer, en chaque domaine, et cette part d’indispensable vérité (bien sûr) que la foi et la raison systématisent... ; mais aussi ces autres leçons, non moins précieuses, des principales motivations du comportement humain ; quelles qu’aient été, ou que soient, les époques ou les latitudes !

    Formation plus complète, donc, et d’autant plus nécessaire que, depuis le triomphe de la philosophie dite « moderne » le divorce n’a pas cessé de s’aggraver entre ce qu’on a appelé la « raison pure » et la « raison pratique ». Au point que, pour beaucoup, il existe désormais comme deux univers, aux vérités spécifiques, sinon contradictoires.

    • D’une part, l’univers des vérités doctrinales, propres à satisfaire le goût de notre intelligence pour la logique formelle et l’absolu.
    • Et d’autre part, l’univers de ce qui se passe en fait, de ce qui évolue autour de nous : univers dont les exigences et les maximes n’auraient presque rien de commun avec l’ordre des vérités précédentes.

    D’où la nécessité d’une formation doctrinale qui, non seulement ne puisse prêter le flanc à ce danger, mais qui par l’harmonie de ses composantes soit un démenti permanent d’une pareille dichotomie.

    Ce qui explique et justifie qu’au seul chapitre (1er point) de la plus « sérieuse formation doctrinale » que nous nous proposons de donner désormais, deux nouvelles formules soient encore à présenter... dont, nous parlerons la prochaine fois ».

    A suivre …la semaine prochaine…


    [1] Permanences n° 171, juillet 1980, p. 19, 20, 29 et 30.

    Le Salon Beige

  • Le Suicide Français fait tomber le décor !

    Zemmour a encore sévi, et cette fois le mur de la pensée unique s’est lézardé, s’est effondré. Le barrage élevé par le politiquement correct devant le trublion de talent qu’il fallait « cornerisé »a cédé. Plus les critiques ont vitupéré, plus le livre s’est vendu. Le Livre ? La Bible du « réac », une catharsis à la fois dense et  exhaustive de la « francitude », du mal-être français, une longue remontée aux erreurs d’aiguillage qui ont amené le peuple français sur une voie de garage où il ne se reconnaît plus. Zemmour se veut-il sociologue ? Il ne s’embarrasse pas de tableaux ni de statistiques. En fait, il est le psychanalyste de l’inconscient français, procédant par raccourcis lumineux à partir des symptômes, les événements, les livres, les films, les grands moments de télévision,  les chansons,  qui jalonnent la genèse de l’esprit public, celle de l’inconscient collectif qui en est la coulisse, et qui sont autant de clefs pour la cure.

    Le Suicide français, c’est le grand souffle qui fait tomber le décor, c’est la trompette guerrière  qui met fin au récitatif. Il l’a dit, donc on peut le penser et le crier, si on veut !

    Une majorité des Français n’aime pas trop Zemmour, 62%, mais à droite, il cartonne, il a des fans, ceux qui ont enfin trouvé leur voix, ceux que Nixon appelait la majorité silencieuse.

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  • Prof censuré par l’Education nationale : peut-on encore être contre le numérique à l’école ?

    Un professeur qui avait critiqué la politique numérique de l’Education Nationale a été contraint de fermer son blog. Pour Jean-Rémi Girard, les nouvelles technologies ne remplaceront jamais les savoirs fondamentaux.

    Alors qu’un de mes collègues, pourtant croyant et pratiquant en la matière, s’est vu menacer d’une sanction pour avoir écrit un article de blog pointant du doigt l’« illusion technologique » au sein de notre institution, on en vient à se demander si, à l’Éducation nationale, on est encore capable d’esprit critique face à la question du numérique et de son utilisation.

    Du TO7 à la tablette : c’est un peu le parcours du numérique dans les établissements scolaires. Un parcours aberrant, fou et… très, très coûteux. Au ministère, on ne compte plus les « plans numériques », pas davantage qu’on ne parvient à dénombrer les collectivités locales cherchant à tout prix (un prix souvent très élevé) à équiper tous leurs collégiens ou lycéens en ordinateurs portables, tablettes et autres artefacts. Et débrouillez-vous avez ça, mesdames et messieurs les professeurs : on veut voir ce matériel utilisé en classe ! La réussite scolaire, la modernité et ma réélection en dépendent ! Détail amusant : lors de certains de ces plans, on avait tout simplement oublié d’équiper lesdits professeurs du même matériel. Quant à ce qui est de les former, bizarrement, c’est le moment où l’on n’a plus d’argent.

    Car la question du numérique dans le cadre scolaire est à la jonction de la pensée magique, de l’intérêt commercial et de l’effet d’annonce : on aura l’air « de son temps », on fera tourner l’économie, et ces merveilleux outils feront soudain disparaître l’échec scolaire, comme ça, d’un coup ! Et, bien entendu, si vous ne mangez pas de ce pain-là, vous êtes un réac’, un fossile, un dinosaure, un inadapté, un frein à la marche triomphale du progrès. Dernier avatar en date : on veut enseigner le « code » aux élèves de primaire… Oui, on parle bien de ceux dont 20% ont des difficultés graves en français et 30% en mathématiques. Soupir.

    Bien loin de cette fantastique utopie, la réalité fait mal : dans certains établissements, on interdit tout simplement aux élèves d’apporter leur bel ordinateur tout neuf, pour éviter la casse et le racket. La plupart des collègues, à qui l’on n’a de toute façon pas demandé leur avis sur le sujet, n’ont que faire de ce nouvel objet qui s’impose à eux. Pire : certains attendent depuis plusieurs années tel type de matériel bien spécifique, dont ils auraient réellement besoin, mais les voies du conseil général sont bien souvent impénétrables, dans ce cas. Il arrive même que les objets généreusement « prêtés » aux élèves se retrouvent mis par ces derniers sur tel ou tel site de vente en ligne : après tout, il n’y a pas de petit profit.[...]

    Jean-Rémi Girard, Secrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF.

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Prof-censure-par-l-Education

  • La franc-maçonnerie, une secte satanique ? Internet le confirme

    secte-des-francs-maçons-Léon-XIII

    Daniel Keller, “grand maître” du Grand Orient de France (GODF), tire la sonnette d’alarme :« L’antimaçonnisme est aujourd’hui avec l’antisémitisme et l’homophobie l’un des trois symptômes de la crise de la République. » Bouh, ça fait peur !

    Le GODF, plus importante obédience maçonnique, lance une campagne nationale contre « la dangereuse résurgence de l’antimaçonnisme ». Un cycle de conférences a donc été entamé à Lille samedi soir et se poursuivra jusqu’en mai à Strasbourg, Lyon, Avignon, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Rouen. Car, bien entendu, l’antimaçonnisme est “une menace pour les fondements de la République » ! 

    Sans surprise, les catholiques ont été pointés du doigt. L’historien Yves Hivert-Messeca a rappelé les “heures sombres”, les écrits pontificaux condamnant la franc-maçonnerie et a effrayé son auditoire à propos du « climat épouvantable » qui a permis qu’en 1934 soit déposé un projet de loi visant à interdire la franc-maçonnerie.

    Quant au journaliste Jiri Pragman, il s’est inquiété du rôle « d’Internet et des réseaux sociaux ». Et de s’émouvoir que, lorsque l’internaute recherche sur Google « la franc-maçonnerie est… » , il lui soit proposé comme réponse par le moteur de recherche « …une secte satanique ».

    franc-maçonnerie-secte-google

     

    http://www.medias-presse.info/la-franc-maconnerie-une-secte-satanique-internet-le-confirme/17192

  • Grèce : « Les murailles de feu »

    Dans ce roman historique nous suivons le déroulement de la vie d’un jeune Grec, Xéon, dont la Cité, Astakos, va être détruite et la population massacrée. Confronté à cette situation terrible, lors de laquelle il perd ses parents alors qu’il n’est âgé que de dix ans, il prend la décision de devenir un guerrier et de rejoindre la Cité grecque la plus réputée sur ce point: Sparte.

    Ce faisant, il va être mêlé à une fabuleuse page de l’histoire antique se déroulant en 480 avant notre ère, pendant l’invasion de la Grèce par le roi de Perse Xerxès, fils de Darius: la bataille du défilé des Thermopyles.

    Six jours durant, sous le regard des dieux, cet étroit passage sera le théâtre de combats sans merci, lors de laquelle trois cents spartiates et quatre mille combattants grecs d’autres cités vont opposer une résistance farouche aux armées de l’empire perse.

    Celles-ci rassemblant, selon l’historien Hérodote, deux millions d’hommes, traversèrent l’Hellespont, c’est-à-dire l’actuel détroit des Dardanelles, afin d’envahir et asservir la Grèce. Racontée par un survivant, c’est ce choc inégal – et, au-delà, toute l’histoire et la vie quotidienne de Sparte – que fait revivre Steven Pressfield dans ce roman traversé par «un formidable souffle d’authenticité».
    L’objectif n’est pas seulement de rappeler cette page guerrière de l’histoire mais également de porter un regard sur la Grèce Antique, les Cités grecques et leur indépendance les unes par rapport aux autres, qui conduisait d’ailleurs celles-ci à se livrer des guerres incessantes.

    Ainsi, nous apprenons les règles de vie très strictes et martiales de la Cité spartiate. La vie des hommes et des femmes n’était réglée que par rapport à l’organisation militaire et à la guerre, du moins en ce qui concerne ceux qui étaient considérés comme les Citoyens. Il n’y a apparemment aucun doute sur l’importance de cette Cité à cette époque et l’exemple qu’elle pouvait donner au reste du monde antique.

    L’auteur a pris comme trame la vie d’un jeune homme qui ne pouvait prétendre devenir l’un de ces guerriers spartiates mais qui en revanche les a servis et approchés de près. Cette astuce permet à l’auteur de nous livrer à la fois une vision extérieure et une vision intérieure sur la philosophie martiale animant cette Cité, dressant ainsi un portrait saisissant, fruit d’une érudition certaine et d’une recherche documentaire approfondie.

    La bataille du défilé des Thermopyles étant une glorieuse page de l’histoire de la Grèce (les trois cents spartiates étant morts jusqu’au dernier), cela donne au roman un souffle épique indéniable. En effet, trois cents Spartiates et leurs alliés y retinrent les envahisseurs pendant six jours. Puis, leurs armes brisées, décimés, ils furent contraints de se battre “avec leurs dents et leurs mains nues“, selon Hérodote, avant d’être enfin vaincus.

    Les Spartiates et leurs alliés béotiens de Thespies moururent jusqu’au dernier, mais le modèle de courage que constitua leur sacrifice incita les Grecs à s’ unir. Au printemps et à l’automne de cette année-là, leur coalition défit les Perses à Salamine et à Platée. Ainsi furent préservées les ébauches de la démocratie et de la liberté occidentale.

    Deux mémoriaux se dressent aujourd’hui aux Thermopyles. L’un, moderne, appelé “monument à Léonidas”, en l’honneur du roi spartiate qui mourut là, porte gravée sa réponse à Xerxes qui lui ordonnait de déposer les armes. Réponse laconique : Molon labe (“viens les prendre”).

    L’autre, ancien, est une simple stèle qui porte également gravée les paroles du poète Simonide 

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