culture et histoire - Page 1505
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Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (3/4)
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Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (2/4)
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Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (1/4)
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Réformer la France : L’indispensable libération du carcan européen
Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Gilles Varange.
Les insuffisances manifestes de la diplomatie française en Syrie n’ont fait que confirmer l’ampleur du déclin de notre présence dans le monde. La cause profonde ne se trouve pourtant pas d’abord chez les diplomates et ceux qui les dirigent. La première exigence est la restauration préalable d'un véritable État souverain.
Au pays de Louis XI et de Richelieu, de Vergennes et de Talleyrand, s’il est une idée ancrée dans les esprits, c’est bien celle attribuant un rôle essentiel à la diplomatie dans la prospérité et la grandeur d’une nation. Ainsi, si le général de Gaulle continue d’être reconnu comme la personnalité politique la plus marquante de notre histoire récente, c’est moins en tant que fondateur d’une Ve République désormais agonisante, moins en tant que redresseur de Finances publiques retombées en déshérence que comme l’initiateur d’un nouveau cours de la politique étrangère française dont il ne reste pourtant, là non plus, à peu près rien. Mais si l’abandon des principes qui guidèrent avec succès l’action extérieure du général-président crève les yeux, la cause en est presque toujours recherchée dans la « trahison » ou le manque de courage de ses successeurs. Évident refus d’admettre la réalité, à savoir que la dilution de notre influence diplomatique n’est que l’une des conséquences les plus manifestes du dramatique affaissement de la puissance française depuis un demi-siècle.
Pas d’influence durable sans puissance. Telle est en effet la loi d’airain de la diplomatie. Si celle-ci peut donner l’impression, aux yeux d’observateurs superficiels, de céder à de périodiques engouements idéologiques, le poids des réalités ne tarde pas à remettre les
choses en place. Rappelons-nous le prestige du maréchal Tito et l’attrait de ses principes de non-alignement auprès d’une intelligentsia française extatique !Souvenons-nous de même des succès d’un Boumediene ayant réussi à faire d’Alger le capitale internationale de l’idéologie tiers-mondiste. Autant en emporte le vent : le titisme est mort en même temps que Tito et la Yougoslavie elle-même n’y a pas survécu. Et les belles théories d’Houari Boumediene n’ont pas préservé l’Algérie de la clochardisation.
LES CONDITIONS DU REDRESSEMENT
Autant d’exemples destinés à nous débarrasser de l’illusion que la prospérité et la grandeur d’une nation sont d’abord tributaires d’une politique étrangère réussie. C’est tout le contraire qui est vrai : la diplomatie ne peut être, dans le meilleur des cas, que la fidèle servante d’une politique intérieure pertinente, créatrice de richesses et génératrice de puissance.Lire la suite "Réformer la France : L’indispensable libération du carcan européen"
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Réformer la France : L’indispensable libération du carcan européen
Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Gilles Varange.
Les insuffisances manifestes de la diplomatie française en Syrie n’ont fait que confirmer l’ampleur du déclin de notre présence dans le monde. La cause profonde ne se trouve pourtant pas d’abord chez les diplomates et ceux qui les dirigent. La première exigence est la restauration préalable d'un véritable État souverain.
Au pays de Louis XI et de Richelieu, de Vergennes et de Talleyrand, s’il est une idée ancrée dans les esprits, c’est bien celle attribuant un rôle essentiel à la diplomatie dans la prospérité et la grandeur d’une nation. Ainsi, si le général de Gaulle continue d’être reconnu comme la personnalité politique la plus marquante de notre histoire récente, c’est moins en tant que fondateur d’une Ve République désormais agonisante, moins en tant que redresseur de Finances publiques retombées en déshérence que comme l’initiateur d’un nouveau cours de la politique étrangère française dont il ne reste pourtant, là non plus, à peu près rien. Mais si l’abandon des principes qui guidèrent avec succès l’action extérieure du général-président crève les yeux, la cause en est presque toujours recherchée dans la « trahison » ou le manque de courage de ses successeurs. Évident refus d’admettre la réalité, à savoir que la dilution de notre influence diplomatique n’est que l’une des conséquences les plus manifestes du dramatique affaissement de la puissance française depuis un demi-siècle.
Pas d’influence durable sans puissance. Telle est en effet la loi d’airain de la diplomatie. Si celle-ci peut donner l’impression, aux yeux d’observateurs superficiels, de céder à de périodiques engouements idéologiques, le poids des réalités ne tarde pas à remettre les
choses en place. Rappelons-nous le prestige du maréchal Tito et l’attrait de ses principes de non-alignement auprès d’une intelligentsia française extatique !Souvenons-nous de même des succès d’un Boumediene ayant réussi à faire d’Alger le capitale internationale de l’idéologie tiers-mondiste. Autant en emporte le vent : le titisme est mort en même temps que Tito et la Yougoslavie elle-même n’y a pas survécu. Et les belles théories d’Houari Boumediene n’ont pas préservé l’Algérie de la clochardisation.
LES CONDITIONS DU REDRESSEMENT
Autant d’exemples destinés à nous débarrasser de l’illusion que la prospérité et la grandeur d’une nation sont d’abord tributaires d’une politique étrangère réussie. C’est tout le contraire qui est vrai : la diplomatie ne peut être, dans le meilleur des cas, que la fidèle servante d’une politique intérieure pertinente, créatrice de richesses et génératrice de puissance.Lire la suite "Réformer la France : L’indispensable libération du carcan européen"
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La légende des 75 000 fusillés communistes
Dès avant la libération du territoire à l’été 1944, le PCF s’autoproclamait « le parti des fusillés ». En 1945, les communistes évoquaient régulièrement « le parti des 75 000 fusillés » et cette affirmation est demeurée vérité d’évangile jusqu’à ces dernières années. Personne ne contestera que les communistes ont payé un lourd tribut à la répression à partir de l’automne 1940, qu’ils soient emprisonnés en France, déportés dans le Reich, fusillés par l’occupant, guillotinés sur ordre de Vichy ou tués dans les combats de la résistance et de la libération.
Mais on est obligé de constater que jamais le PCF n’a entrepris d’établir le martyrologe de ses militants victimes de la répression, en particulier de ses fusillés. La raison en est sans doute qu’il y a loin de la légende à la réalité.
En effet, les travaux les plus récents, établis sur la base des archives départementales et municipales, indiquent que le nombre total de fusillés par les Allemands en France pendant l’occupation a été de l’ordre de 4 500 – étant entendu que ce chiffre ne concerne pas les morts en déportation ou au combat, ni les massacrés.
Sur ce chiffre global, la part des communistes, établie entre autres à partir d’une étude poussée des fusillés du Mont Valérien – un des principaux lieux d’exécution, avec plus de mille victimes –, peut être évaluée à environ 2 500 pour toute la France. C’est à la fois considérable... et très loin du chiffre légendaire de 75 000.
Stéphane Courtois, Mythes et polémiques de l’histoire
http://www.oragesdacier.info/2014/08/la-legende-des-75-000-fusilles.html
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émission cogito: Bergson
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Casapound : entretien non-aligné avec Jean-Yves Le Gallou
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Henry de Monfreid - Mer Rouge 1934-36 (II)
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Grèce: une tombe antique "importante" mise au jour dans le nord du pays
Une tombe "importante" datée de l'époque hellénistique, entre 325 et 300 avant JC, a été mise au jour dans le site antique d'Amphipolis, dans la région grecque de Macédoine (nord), s'est félicité mardi le Premier ministre, Antonis Samaras.
"Nous sommes devant une très importante trouvaille en Macédoine, une région qui continue à nous surprendre avec ses trésors uniques", a indiqué aux médias le Premier ministre, qui s'est rendu sur les lieux pour féliciter les archéologues chargés de la fouille. <btn_noimpr style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">
Une enceinte de 497 mètres de long, construite en marbre provenant de l'île proche de Thassos, et une route de 4,5 mètres de large conduisant à l'entrée du monument, "rendent optimiste la directrice de la fouille, Katerina Peristeri, sur l'importance de ce monument unique", a dit Antonis Samaras. La question principale "est de découvrir l'identité du défunt".