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culture et histoire - Page 1540

  • Colloque de l’Action Française : la place du peuple en France

    Le 10 mai 2014, l’Action Française tenait un colloque sur La place du peuple en France. La première partie : « Légitimités populaires : champs d’action » était animée par Béatrice Bourges, Farida Belghoul, Jean-Claude Martinez, Guillaume de Prémare et François Marcilhac tandis que la seconde partie portait sur « Pays réel, pays légal : nouvelles modalités » était tenue par Philippe Ménard, Arnaud Guyot-Jeannin, Paul-Marie Couteaux, Jean-Philippe Chauvin, Stéphane Blanchonnet et Hilaire de Crémiers.

    La conférence est disponible sur Internet :

  • Les partis politiques se cherchent : querelles d’ego ou de logos ?

    La première fonction des partis politiques consiste « aussi » à faire de la politique. Nous en sommes loin.   

    Il en va parfois de la politique comme de la presse. Quand un journal ne se vend plus, premier réflexe : changer la maquette ; soit remettre en cause la forme et non point le fond. Itou en politique, où à l’UMP, au PS et même au FN, il y aurait tempête sous les crânes pour éventuellement changer de sigle.

    L’affaire n’est pas neuve. François Mitterrand, déjà, lorsque prenant le contrôle de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière), rebaptisa le bidule en PS (Parti socialiste). Plus sobre et autrement plus en phase avec son temps. Au centre, le CNIP (Centre national des indépendants et des paysans) devint CNI (le même avec les péquenauds en moins). Les RI (Républicains indépendants) ont muté en UDF (Union pour la démocratie française), ce qui, en matière sémantique, présente une prise de risque limitée, avant de se transformer, une nuit de pleine lune sûrement, en MoDem (Mouvement démocrate ; de l’audace, toujours de l’audace !), puis de donner lieu à l’UDI (Union des démocrates et des indépendants), comme une sœur qu’on aurait découplée de sa siamoise.

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  • « L’antichristianisme juif » : le nouveau livre choc de Martin Peltier


    Martin Peltier – écrivain et chroniqueur à Rivarol – signe un nouvel ouvrage qui ne manquera pas de faire parler de lui !

    Écrit pour remettre les pendules à l’heure et sous-titré « l’enseignement de la haine », il rappelle qu’il existe un « antichristianisme juif » et ce en quoi il consiste.

    350 pages. 26 €. Editions DIE. On peut l’acheter sur internet pour l’instant exclusivement ici.

    4e de couverture :

    « On parle fréquemment d’antisémitisme chrétien. Un historien juif français, Jules Isaac (celui de Mallet et Isaac), a répandu la thèse que l’Eglise aurait dispensé un « enseignement du mépris » du peuple juif. Un évêque frança is, Mgr de Berranger, a déclaré que ce serait « le terreau » sur lequel aurait poussé la Shoah.
    Aucune source sérieuse n’étaie ces allégations fantaisistes.
    On constate à l’inverse que la tradition rabbinique du Talmud a distillé un enseignement de la haine du Christ et des chrétiens : depuis deux mille ans, l’antichristianisme juif a pris les formes les plus diverses, du blasphème à la lapidation, du bûcher à la révolution.
    330 pages bourrées de faits ét ablis, de références solides, pour recomposer une perspective historique raisonnable. Et en finir avec les fantasmes.
    Historien, essayiste, romancier, journaliste, Martin Peltier n’a plus l’âge de prendre les censeurs au sérieux. Les sujets qui fâchent l’amusent, à condition de les examiner sérieusement. Il est attaché à la vieille maxime : « Si j’ai tort, qu’on me le prouve, si j’ai raison, qu’on me l’accorde ». »

    http://www.contre-info.com/lantichristianisme-juif-le-nouveau-livre-choc-de-martin-peltier

  • Ne faudrait-il pas recourir à des solutions de force ?

    Le succès à contre-courant du film« Les Cristeros » pose la question de la légitimité et de l’efficacité du recours aux solutions de force. Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre VIII, « Solutions de force et organisations secrètes » (p. 187 à 194), donne quelques clés de discernement. Extraits :

    « « Dès qu’il apparaît que, par la faute d’un certain nombre de sectaires, les choses ne vont pas, une solution s’impose : prendre ces gens par le cou et les « flanquer » dehors (ou « dedans ») pour les empêcher de nuire. »

    Réaction d’un géant ralenti par une ronce. Réaction d’impatience, de violence, de force brute. Tendance à réduire l’action à quelques opérations promptes et simplistes... « Il suffit de... Il n’y a qu’à... Tenter un coup force. Prendre le pouvoir... ».

    La violence, renforcée au besoin par quelque appareil secret, telles sont, pour beaucoup, les seules formes d’action efficaces

    Loin de nous, cependant, l’intention de prétendre illégitime tout recours à la force. …Une action violente, voire militaire, ne peut être dite illégitime en elle-même. Outre les difficultés prudentielles redoutables de son emploi, il importe seulement de se dire que pour être féconde, riche en effets durables, cette forme d’action suppose un corps social dans un état de santé suffisante. Car la violence, comme telle, n’est pas curative. Elle peut, certes, débarrasser d’un parasite malfaisant un corps social (menacé depuis peu ou atteint superficiellement). Elle n’a jamais suffi, et ne suffira jamais PAR ELLE SEULE à redonner la santé (entendez l’ordre ou, mieux encore, la volonté de l’ordre vrai) à une communauté sociale profondément contaminée …

    Mais quand, dans ses couches profondes, un pays a pris goût aux mensonges dont il meurt, il est vain d’imaginer qu’on puisse le sauver par l’effet d’un coup de force, même réussi. Il faut plus que cela.

    Quant à l’emploi de certains procédés, dits révolutionnaires, il peut arriver que l’on puisse tirer avantage de certaines formules où la Révolution excelle (comme, par exemple : discipline et conduite d’une guerre de rues, organisation d’une manifestation de masse..., etc.). Mais outre que ces procédés n’ont rien d’essentiellement révolutionnaire, il est clair que, même dans l’hypothèse de leur plein succès, une véritable restauration de l’ordre politique et social dépasse leurs possibilités. Et combien d’actions politiques, d’abord victorieuses, ne connurent pas moins l’échec final ? C’est qu’au début quelques « recettes » réputées insurrectionnelles peuvent suffire. Car cette période est celle des refus, la période où « on est contre »...où on souhaite améliorer. Tout se complique au lendemain de ces prétendues victoires de la force. On s’aperçoit qu’on n’a été puissant que pour abattre, et qu’on se trouve paralysé au moment où, pensait-on, le succès (?) devait tout faciliter.

    Comme l’a dit Blanc de Saint-Bonnet : « Qu’espère-t-on rétablir politiquement si l’on n’a pas d’abord rétabli par l’éducation une juste idée de l’homme ? Une fois de plus, on multipliera les baïonnettes pour remplacer la raison. Mais qu’arrivera-t-il si ceux qui parlent aux baïonnettes ne sont pas raisonnables ? La société s’effondrera malgré les baïonnettes ».

    Ce qui n’est pas une condamnation des baïonnettes ! Ce qui signifie que la force seule ne peut pas assurer un plein succès si elle n’est enrobée, soutenue par une action plus large, plus spécifiquement « guérissante ».

    Cette action serait-elle le fait d’une minorité !

    Or, quand dans ses élites une société perd le sens de ce qu’elle est, de ce qu’elle devrait défendre, ses armes mêmes lui tombent des mains. On ne se bat pas comme il faut quand on n’est plus sûr de son droit, ou qu’on est réellement trop seul « de son idée ». Et si l’on se bat dans ces conditions, ce n’est plus pour vaincre, c’est en désespéré, pour se défendre en essayant de vendre plus chèrement sa peau.

    Autrement dit, si un certain travail n’a pas été fait dans les esprits pour aider, soutenir, prolonger le combat des armes, tout succès plein, suffisant, durable est impossibleOn commence par perdre à midi cinq le pouvoir dont on s’est emparé à midi.

    Car rien ne soutient que la force brute, et qu’il est moralement autant que psychologiquement impossible à un Pouvoir de tenir longtemps et uniquement de cette façon. La Révolution, elle-même, qui, par principe, n’a aucun scrupule à employer la terreur,sait bien que celle-ci ne peut être un procédé normal de gouvernement. Aussi mobilise-t-elle tous ses moyens de formation, de propagande et d’information intellectuelle pour faire tourner à son profit l’ensemble des esprits…

    Il reste vrai que le recrutement est plus facile pour une action violente. Car les énergies sont toujours prêtes dès que les passions trouvent un aliment dans ce qui est offert. Alors que pour travailler, étudier, agir dans le silence et la patience humblement, durement, le nombre des volontaires est dérisoire.

    Cas innombrables de ceux qui ont été et seraient encore prêts à se faire tuer pour la patrie en combats héroïques, mais qui ne parviennent pas à remuer le doigt pour la défendre un peu chaque jour au plan civique, contre les forces internes de désagrégation." A suivre…

    Lire et télécharger dans son intégralité le chapitre VIII, « Solutions de force et organisations secrètes » (p. 187 à 194)  dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.

    Le Salon Beige

  • 19 juin : les Foires des Provinces de France

    Curieusement, ce projet est né avant et indépendamment de la réforme territoriale en cours. C’est pourquoi il est tout à fait d’actualité. L'idée est d'organiser un rassemblement convivial sur le thème d’une Province de France pour

    • Y passer un bon moment
    • Découvrir , échanger et déguster des spécialités régionales
    • Retrouver des amis et faire de nouvelles connaissances
    • (re)découvrir nos racines
    • Échanger sur le thème de la culture de la Province du jour ...

    Twitter _Foires des Provinces_de_France

    Michel Janva

  • L’IFP : dix ans d’efforts pour donner une relève de conviction

    Fondé en 2004, l’Institut de Formation Politique a franchi le cap des dix ans :

    "725 auditeurs, 250 intervenants, 72 séminaires, 62 Lundis de l’IFP : depuis dix ans, l’Institut de Formation Politique s’est démené pour résoudre le problème de l’éducation des dirigeants politiques.

    « Alors que notre pays traverse une crise politique profonde, à la fois morale et économique, l’IFP a fait le choix de préparer la relève, » explique Alexandre Pesey, Directeur et membre fondateur de l’Institut. « Nous avons l’ambition d’identifier, recruter et former les jeunes gens courageux, désireux de servir leur pays. Nos auditeurs sont attachés aux principes de primauté de la personne, de liberté et de responsabilité. C’est par eux que le renouveau  adviendra ».

    Les formations de l’IFP permettent aux étudiants de renforcer leurs convictions et d’acquérir, auprès d’intervenants de qualité, les méthodes de base d’une action politique efficace. Entre deux séminaires, le réseau de l’Institut favorise l’engagement et l’action dans la Cité, que ce soit dans la vie associative ou en politique. Les premiers résultats se font sentir. Grâce à l’IFP, des centaines d’étudiants sortent de l’isolement et passent à l’action. Depuis maintenant dix ans, nos auditeurs s’engagent dans leurs Universités. Aujourd’hui, plusieurs d’entre eux ont percé dans les médias ou conseillent les élus.

    Plus de 250 auditeurs, formateurs et amis de l’Institut se sont retrouvés vendredi 13 juin 2014 à l’hôtel Dosne-Thiers, à Paris pour fêter ce cap.  

    Michel Janva

  • Une armée peut reconstituer la cité

    Il est tentant de vouloir esquisser les traits saillants de la nouvelle donne macro-stratégique qui pourrait surgir du chaos, celle-ci s’apparentant très probablement à une forme de darwinisme socio-politique. En d’autres termes, une situation où ceux qui sauront s’adapter non seulement survivront mais seront en mesure, ensuite, de reconstruire. Or le développement ne pourra se faire que sur la base d’organisations sociales cohérentes garantissent à leurs membres une certaine protection. Les recherches récentes en la matière montrent que l’ordre social précède l’essor des forces économiques et commerciales ; il le rend possible : « l’innovation, le progrès technique ou l’investissement sont davantage à considérer comme des manifestations que comme des causes du développement. Les causes ultimes de la croissance sont bien plus à rechercher dans les ‘institutions’ ». Max Weber le signalait déjà en présentant la compétence militaire des citoyens comme fondement du développement occidental, c’est-à-dire la préséance de groupes organisés pour l’autodéfense comme une des conditions de la naissance du capitalisme en Occident. A cet égard, la volonté de se battre pour « ses foyers » (pro aris et facis) a représenté de tout temps une motivation puissante, un catalyseur de force conduisant les individus à se rassembler et à s’organiser. Cette cause première est aussi source de valeurs, de comportements et, par conséquent, de culture. On retrouve ainsi les deux composantes de ce que Thierry de Montbrial qualifie d’unité active : « une unité active est un groupe humain dont les membres individuels sont liés : 1. par un système stable de pratiques, de références et de croyances, autrement dit une Culture... ; 2. par une Organisation, effective sur l’ensemble du groupe, et tendue vers des buts à la fois à l’intérieur et à l’extérieur ». 

         Dans un tel effort d’imagination prospective, trois paramètres sont à prendre en considération : les élites, les structures sociales et la culture dynamisant le tout. 

         En période de grande transformation historique, les nouvelles élites sortent généralement de « nulle part ». Cela signifie évidemment qu’elles apparaissent, comme par miracle, un peu comme des dieux descendus de l’Olympe. Cela veut dire, en revanche, qu’elles n’appartiennent pas à l’establishment ancien et à sa clientèle, qu’elles ne sont pas issues du moule des anciennes institutions : grandes écoles civiles ou militaires, partis politiques, clubs de renom. Les élites nouvelles n’ont ainsi pas d’attache particulière avec l’ancien monde ; elles ne lui sont pas redevables et ne sont pas non plus prisonnières d’une image médiatique. Elles sont donc libres de leurs décisions et de leurs choix et, en tant que telles, en mesure de s’adapter. De la sorte, elles répondent aux conditions du darwinisme présidant à l’avènement du monde nouveau. Relevons à cet égard que cette description correspond presque point pour point au profil des hommes d’affaires qui, après le choc et pétrolier de 1973, ont entrepris à Wall Street la liquidation du système fordiste et jeté les bases du nouveau capitalisme financier. 

         En ce qui concerne les structures sociales, l’appréciation est plus difficile. Contrairement aux nouvelles élites, leur recomposition est moins prévisible et peut prendre des formes très diverses. Néanmoins, compte tenu de la question des effondrements complexes, on peut conjecturer que les nouvelles formes d’organisation sociale devraient être plus simples, plus résilientes et de plus petite envergure. Car la complexité, la fragilité, l’instabilité et l’imprévisibilité des sociétés actuelles ne leur permettent plus de maîtriser leur fonctionnement, leurs processus et leur financement avec un minimum d’autonomie. Leur degré d’interdépendance tend à les paralyser complètement. L’exemple militaire est à cet égard très parlant : les armées conventionnelles contemporaines soumises à un contrôle hiérarchique compliqué et à des procédures lourdes sont presque systématiquement tenues en échec par des formes d’organisation militaire, certes moins sophistiquées et de moindre taille, mais contrôlant l’entier de leurs processus, de leur financement à leur engagement. Citons ainsi à titre d’exemple, le cas de ce chef de guerre somalien investissant la rançon des bateaux qu’il a piratés pour créer sa propre force militaire de plusieurs centaines de combattants équipés d’armes lourdes, à savoir les trois piliers d’une organisation militaire autonome – un surplus financier permettant d’acheter des armes et d’entretenir des soldats. 

         La culture apte à dynamiser ces petites structures autonomes et résilientes ainsi que ces élites sorties de « nulle part » pourrait être celle du pirate et des zones autonomes temporaires (TAZ). Ces dernières décennies, avec le phénomène du hacker, des mouvements punk et open source ainsi que de la philosophie do it yourself, la figure du pirate s’est largement répandue au point de devenir emblématique des sociétés post-industrielles, d’une nouvelle forme d’aventure post-étatique « en dehors » des hiérarchies et des grands ensembles. Elle a pour corollaire l’idée de TAZ qui lui est en quelque sorte complémentaire. La TAZ est une sorte de « campement nomade » réel ou virtuel, prenant corps dans les interstices d’une organisation pyramidale ou travaillant dans la marge d’erreur d’un système donné : à l’instar du mouvement coopératif acadien permettant à cette communauté d’échapper à la tutelle des grandes entreprises anglaises et de survivre à la crise de 1929, ou encore à l’image des sociétés de francs-tireurs de la Guerre de 1870 suppléant à la défaite de l’armée régulière et poursuivant la lutte contre les Prussiens. C’est dans ce sens que l’on peut tenter d’esquisser cette culture du nomadisme articulée autour de la figure du pirate et de l’idée de TAZ. C’est de cette conception de la liberté (de contournement plutôt que de confrontation), d’un tel état d’esprit (le salut vient des marges), de telles attitudes (agir dans la marge d’erreur du système) et associations d’idées (créer la culture, laisser faire le travail) que pourrait naître l’élément dynamique de la nouvelle donne stratégique, c’est-à-dire une volonté de découvrir de « nouveaux territoires », d’agir par soi-même hors des appareils complexes et des modèles dominants. 

         Bourgeois et paysans-miliciens, mouvement coopératif ou francs-tireurs, dans chaque cas on retrouve un noyau dur, un groupe doté d’une cohésion supérieure avec sa culture et son organisation propres, une unité active capable de recréer un ordre social minimal... un peu selon le principe grec, une armée peut reconstituer la cité. 

    Bernard Wicht, Une nouvelle guerre de Trente Ans

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/une-armee-peut-reconstituer-la-cite.html