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culture et histoire - Page 1542

  • De la contradiction interne ou le moment de faire un choix

    « Tous les « nationaux » ont leur bon gaulliste, leur bon technocrate, leur bon ministre. Cédant à un vieux réflexe bourgeois, ils redoutent « l’aventure » et le « chaos ». Pour peu qu’un homme du régime agite le drapeau, ils lui donnent leur confiance. Ils préfèrent le confort de l’aveuglement à la lucidité. Le sentimentalisme et l’esprit de clocher prennent toujours le pas sur le raisonnement politique. Dans l’espoir niais de satisfaire tout le monde, ils se refusent à prendre parti et ne satisfont personne. »
    Cette citation est la marque de Dominique Venner qui fut l’objet il y a une semaine d’un colloque éponyme, et où, le même jour des Lapins Crétins perturbèrent le meeting chrétien-démocrate européiste de Christine Boutin. Un an après la disparition du « Samouraï d’Occident » et les différents événements liés au Mariage pour Tous, il semble nécessaire d’approfondir la séparation entre « nationaux » et « nationalistes », autrement dit, appliquer la contradiction interne.
    Un an après les manifestations et actions liées au Mariage pour Tous donc, il faut arrêter de seulement parler. C’est d’ailleurs la réflexion d’Alain de Benoist dans un article, « On ne fait pas la révolution avec des gens bien élevés », article faisant écho aux propos de Dominique Venner. J’en veux pour preuve l’Avenir pour Tous de Frigide Barjot, le Centre Catholique d’Etudes Politiques (sic !), Sens commun (re-sic !), l’Ecologie humaine et toutes les tartes à la crème libérales et chrétiennes-démocrates qui ont voulu s’approprier ces thèmes de combat pour grossir leurs rangs tout en jouant la carte mystificatrice du combat politique porteur de sens.
    Provoquer la contradiction interne, c’est appeler les militants à faire un choix, soit être des « nationaux » soit être des « nationalistes », il n’y a pas de demi-mesure à ce sujet. C’est impossible. Il en va du raisonnement politique et même de toute politique sur le court, ou le long terme si nous souhaitons appliquer nos principes politiques.
    Mais voilà, la bureaucratie et la suffisance catho-bourgeoise sont passées par là. S’appuyer sur le droit naturel, dénoncer la marchandisation des corps et le transhumanisme, en clair, être radical dans ses propos mais pas dans ses actions et dans ses convictions font partie du jeu des libéraux-nationaux qui souhaitent élargir le champ de leur offre politique, après avoir constaté leurs échecs modérés faits de compromissions, à tel point qu’il est patent que les nouveaux militants catho-bourgeois sont des prostituées qui vendent leur principes pour de l’argent dans la peur de rester marginal politiquement mais avec des convictions.
    Les partis et hommes politiques nous ont, à de multiples moments, fait preuve de lâcheté, d’hypocrisie et pusillanimité. Pourtant, la sauce à l’air de marcher. Tout simplement parce que la suffisance catho-bourgeoise se complait dans le confort et abhorre « l’aventure » politique comme le notait déjà malheureusement Dominique Venner il y déjà une cinquantaine d’années !
    Le combat radical que nous menons aujourd’hui est un combat raisonné, radical et jamais extrême, tempéré et jamais modéré, mais il est un combat présent et permanent, qui ne souffre d’aucune compromission. On ne peut par exemple se définir comme démocrate-chrétien et mener une politique européenne libérale, c’est un non-sens absolu. Il faut aussi accepter les moyens et les fins du militantisme radical, qui vont bien au-delà du « politiquement incorrect » de salon ainsi que de l’image de droite forte des jeunes filles et jeunes hommes de petite vertu politique, pour ensuite porter leur choix vers la lâcheté incarnée institutionnellement par les partis en présence.
    Mais dès qu’il faut être sérieux, dès qu’il faut sortir du politique ludique et festif, d’être englué dans la société du spectacle, c’est-à-dire, dès que les ballons bleus et roses des manifestations abrutissantes par leur musique électronique, et les différents rassemblements proto-mondains, que reste-t-il des engagements ? Rien, parce que les « nationaux » sont dans l’incapacité même de comprendre et de régir ce qui va au-delà de leur suffisance.
    Briller, mais pas militer. Parler, causer, mais sans oser. Alors oui, montrez-vous tel que vous êtes, mais vous comprendrez bien assez vite que sur ce point, le plus important n’est pas d’être connu mais bien reconnu. Et qu’en tant que « nationaux » vous n’aurez aucune considération de la part des « nationalistes ».
    Pour conclure, Dominique Venner servira encore de référence à nos propos :
    « Zéro plus zéro, cela fait toujours zéro. L’addition des mythomanes, des comploteurs, des nostalgiques, des arrivistes, des « nationaux » donc, ne donnera jamais une force cohérente. Conserver l’espoir d’unir les incapables, c’est persévérer dans l’erreur. Les quelques éléments de valeur sont paralysés par les farfelus qui les entourent. Le jugement populaire ne s’y trompe pas. Aussi font-ils un mal considérable au Nationalisme avec lequel ils sont fréquemment confondus. Ils font fuir les éléments sains et tarissent tout recrutement de qualité.
    Avec eux, il ne peut être question d’union. Il faut, au contraire, proclamer les différences fondamentales qui les séparent du Nationalisme. Les farfelus doivent être impitoyablement écartés. A cette condition, il sera possible d’attirer des éléments neufs, des partisans efficaces. »

    Alexis/C.N.C

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/06/11/de-la-contradiction-interne-ou-le-moment-de-faire-un-choix-5389204.html

  • Éducation nationale : la maison n'est pas tenue !

    Le ministère publie un document qui oriente l'enseignement à l'école primaire et au collège. Et qui fait peur.

    Mardi 10 juin, la démission surprise d'Alain Boissinot, président du Conseil supérieur des programmes (CSP), a éclipsé la publication par le ministère de l'Éducation nationale du "socle commun de connaissances, de compétences et de culture". C'est dommage, car ce document, qui pose les fondations de la nouvelle politique d'éducation, de l'école primaire à la fin du collège, a de quoi inquiéter.

    Le "socle" est une sorte de "smic" de ce que doivent savoir les élèves en sortant de 3e. Il est né du grand débat sur l'école lancé par Jacques Chirac au début de son second mandat et a été instauré par la loi Fillon de 2005. Il évoque non seulement les connaissances, pierre angulaire de l'instruction, mais aussi les compétences, notion plus floue qui rappelle le catéchisme pédagogiste selon lequel les élèves doivent construire leurs propres savoirs. François Fillon et son équipe avaient alors réussi à limiter les dégâts, en maintenant l'apprentissage des contenus. Avec ce nouveau texte, il y a de quoi s'inquiéter, puisqu'il précède, donc inspire la rédaction des futurs programmes scolaires.

    Bons sentiments et langue de bois 

    Ce document de 22 pages regorge de bons sentiments, de nobles intentions, de généralités et de langue de bois. Mais de la transmission des savoirs, il n'est guère question. "L'école obligatoire ne peut pas seulement apprendre aux élèves à lire, écrire et compter", prévient le communiqué du ministère qui l'accompagne. Étrange formulation ! Car il faudrait quand même commencer par savoir lire, écrire et compter. Et c'est loin d'être le cas. Un enfant sur sept se trouve en difficulté sérieuse de lecture en 6e.  

    Le nouveau "socle" fait pourtant fi du français comme discipline à part entière, préférant s'intéresser aux "langages", qui "sont à la fois des objets de savoir et des outils, toutes les disciplines contribuent à leur acquisition". On n'est pas loin du fameux "référentiel bondissant" ! Les maths ? Intégrées, désormais, dans "l'observation et la compréhension du monde". Ils ne sont pourtant pas nombreux, ceux qui ont découvert des théorèmes par eux-mêmes ! Mais avec le socle, l'enfant devient une sorte de chercheur en herbe : "Il a compris que les mathématiques se nourrissent des questions posées par les autres domaines de connaissances et les nourrissent en retour."

    Selon ce nouveau "socle", l'élève est non seulement un futur Einstein, mais aussi un Picasso et un Rimbaud en devenir. Il "exprime ses sensations et ses émotions par des productions littéraires et artistiques, et pratique, sous des formes diverses, la fonction poétique du langage". Et, à l'arrivée, il "a construit de la sorte une citoyenneté critique et partagée, ouverte à l'altérité". Au bout des 22 pages de lecture, une question demeure : qui tient les clés de la maison qui a produit un tel texte ?

    Source http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/education-nationale-la-maison-n-est-pas-tenue-11-06-2014-1834496_2134.php

    http://www.oragesdacier.info/

  • Autour d'un petit livre de Philippe Simonnot

    140607

    On aimerait que ces notes, rassemblées sur un titre sinon provocateur, du moins "osé", "Non l'Allemagne n'était pas coupable" (1)⇓ nous amènent à nous interroger sur les causes des guerres.

    Rarement, en effet, les commémorations des horribles conflits du XXe siècle auront occupé les écrans comme en cet an de grâce 2014. Entre le centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale en 1914 et le soixante dixième anniversaire du débarquement de Normandie de 1944 que d'occasions de revisiter l'Histoire. Et cela ne va sans doute pas s'arrêter après le retour des héroïques anciens combattants anglo-américains et la séparation des grands de ce monde, rassemblées en cette circonstance sur le sol de France.

    Remarquablement reconstituées, rassemblées et colorisées, les émouvantes images du Jour J, et celles des combats qui suivirent la geste inouïe des premières lignes, devraient suffire en elles-mêmes à exorciser certaines légendes.

    Si en 1944 le territoire français a été libéré, nous ne le devons ni aux gaullistes ni aux communistes.

    Terrible pour la France, le choix des plages, des bocages et des villes de Normandie comme théâtre d'opération avait, certes, été pressé par Staline. A partir de la conférence de Téhéran de 1943, l'ancien allié de Hitler (2)⇓ se préoccupait de conquérir l'Europe centrale et orientale et de régler particulièrement son sort à la Pologne coupable en 1920 d'avoir victorieusement repoussé l'agression du Komintern.

    Grâce à ces télescopages d'anniversaires nous disposons d'une occasion unique de rapprocher les deux guerres civiles européennes. Leur bilan global peut être envisagé comme celui d'une des plus grandes catastrophes de l'Histoire de notre continent, à comparer avec la chute de l'Empire en occident ou l'apparition de l'islamisme dans le monde méditerranéen.

    Le lien entre les deux a conduit certains historiens à n'y voir qu'un seul  et unique drame. En cela, Thucydide père de la pensée Historique nous y invite et donne l'exemple puisqu'il invente le concept de "Guerre du Péloponnèse" pour englober les deux conflits conduisant à la catastrophe finale de la suprématie athénienne à la fin du siècle de Périclès. Plus près de nous l'atroce guerre civile allemande de 30 ans au XVIIe siècle ou les guerres follement déclenchées par la révolution jacobine en 1792, où certains Français admirent encore leur sanglante aventure de pillage, peuvent être regardées sous le même prisme. Puisque nous nous situons dans une orgie d'évocations de la folie des hommes et de la nécessité de l'entente européenne on pourra bientôt saluer aussi le 300e anniversaire du traité d'Utrecht ou le 200e du congrès de Vienne.

    Le lien essentiel entre la guerre de 1914 et celle de 1939 est utilement souligné par Philippe Simonnot, après Alfred Fabre-Luce auquel il se réfère : il s'agit de l'article 251 du traité de Versailles de 1919. Cette mise en cause de l'Allemagne comme [unique] responsable de la guerre, et [unique] coupable de ses atrocités doit être envisagée sous une triple dimension, à la fois politique, diplomatique et financière.

    Telle se révèle en effet la logique du drame sanglant infligé à l'Europe, telle se construit la pensée des notes rassemblées dans ce petit volume, telle enfin se situe la cause de l'immense désordre financier imposé au monde à partir de la conférence de Gènes de 1922. C'est à cette époque que l'on a renoncé au rétablissement de l'étalon-or suspendu par la situation de guerre. Les conséquences durent encore, elles ont même été aggravées par le coup d'État monétaire de Nixon en 1971.

    Désormais le principe du recours à la fausse monnaie a contaminé les transactions internationales. Elles ne reposent plus que sur le croisement artificiel de créances et de contraintes ; la moitié au moins d'entre elles pourront être jugées effaçables. Elles risquent fort, par conséquent, de se voir anéanties un jour ou l'autre au gré des rapports de forces, provoquant l'effondrement du château de cartes.

    Sur la cause des guerres on ne peut pas se contenter de réponses aussi puériles que celles de Wilson et Clemenceau, fauteur de guerres lui-même. Philippe Simonnot ne prétend pas épuiser en 60 pages l'immense question des raisons ou plutôt des folies qui ont conduit à la première guerre mondiale.

    Il n'écartera évidemment pas les causes "économiques", ou plus précisément "mercantilistes" : celles qui prennent en compte la lente montée des tarifs protectionnistes et, parallèlement, l'ascension industrielle de l'Allemagne unifiée au cours du XIXe siècle, par le Zollverein d'abord, par la proclamation de l'Empire des Hohenzollern ensuite.

    Si l'on se reporte au livre de Gustave Le Bon, écrit en 1915 (1)⇓, on découvre que, pacifiquement, cette énorme puissance économique montante prenait, dans le début du XXe siècle, résolument la première place dans l'espace continental par le simple jeu de son commerce. Les cauchemars protectionnistes ne pouvaient donc pas en supporter la perspective. Il fallait abattre ce concurrent déloyal.

    Toute ressemblance devrait être considérée comme fortuite, cela va sans dire.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  texte bilingue édité par les Editions Europolis. 
    2.  j'insiste ici sur ce concept "d'alliance", différente d'un simple "pacte" de non-agression, que je développe dans mon livre "L'Alliance Staline Hitler" (1939-1941)
    3.  "Psychologie de la Guerre" rééditée aux Editions du Trident.
  • Jean-Luc Godard sur France Inter : « je me sens profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne »

     

    13/06/2014 – PARIS (NOVOpress) - Qui l’eût cru ? Jean-Luc Godard a déclaré se sentir “profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne, depuis bien avant la soi-disante fondation de l’Europe”, dans un entretien accordé à France Inter le 21 mai 2014 (voir à 35 min).

  • Jean-Luc Godard sur France Inter : « je me sens profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne »

     

    13/06/2014 – PARIS (NOVOpress) - Qui l’eût cru ? Jean-Luc Godard a déclaré se sentir “profondément européen depuis Vercingétorix et Charlemagne, depuis bien avant la soi-disante fondation de l’Europe”, dans un entretien accordé à France Inter le 21 mai 2014 (voir à 35 min).

  • Les rubis des Khmers rouges (Docu)

    De 1975 à 1979 les Khmers rouges ont instauré au Cambodge un régime de terreur d’inspiration maoïste. Intellectuels, juges, avocats, bonzes, personne ne trouvait grâce à leurs yeux.

    Pendant quatre ans, les Khmers rouges vont éliminer deux millions de Cambodgiens. C’est un des plus sanglant génocide du 20ème siècle. Chassés du pouvoir en 1979, une partie des Khmers rouges a repris le maquis et mené une guérilla active jusqu’en 1996. Aujourd’hui, le dernier fief des Khmers rouges est situé dans la région de Païlin, à la frontière thaïlandaise. Une région au sous-sol rempli de rubis.

    Longtemps le trafic des pierres précieuses a permis aux Khmers rouges de financer la guerre. Aujourd’hui, il permet à certains de vivre une retraite dorée et d’échapper à la justice internationale qui tente de les rattraper.

    Documentaire réalisé par Olivier Weber (2011)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • [Aix] Conférence : "Entre l’individu et l’Etat, une autre voie ?".

    Le 23 mai dernier, le Cercle Mistral organisait une conférence, soutenue par la jeunesse d’Action française, dont il nous faut souligner la réussite. Un peu plus de 110 personnes, malgré les difficultés d’accès à la salle située au cœur de ...la garrigue provençale, ont ainsi pu assister aux interventions remarquées de Marion Sigaut et de Pierre de Brague sur le thème : "Entre l’individu et l’Etat, une autre voie ?".

    Marion Sigaut, historienne de talent, a présenté la société organique du Moyen Âge et de l’Ancien Régime à travers la vie des paysans bourguignons, quand Pierre de Brague invitait à s’intéresser à l’expérience du Cercle Proudhon, où royalistes d’Action française et partisans du syndicalisme révolutionnaire s’étaient côtoyés pour penser une alternative à la démocratie bourgeoise. Joignant la nourriture de l’esprit à celle du corps, les personnes présentes ont pu se retrouver après la conférence autour d’un verre et de victuailles préparées par les Camelots du Roi. Certains ont aussi fait l’acquisition du journal d’Action française et d’ouvrages anciens grâce à notre librairie. C’est enfin un succès d’estime, comme en témoignent les sourires enthousiastes que chacun arborait en regagnant ses pénates. Nous remercions les militants aixois qui ont contribué à faire de cette journée une réussite, ainsi que nos camarades marseillais venus leur prêter main forte. Nous rappelons que cette conférence, dont l’objectif était de montrer l’existence d’alternatives à l’individualisme et à l’étatisme, autrement dit au libéralisme et au collectivisme, vient clôturer un cycle d’études entamé en janvier, et que cette première grande réunion sera suivie de nombreuses autres à partir de la rentrée universitaire, sur des thèmes de convergence, dont l’écologie (environnementale et humaine), toujours guidées par le souci du Réel et de l’Enracinement : raison pour laquelle notre cercle se place sous le patronage de Frédéric Mistral. Vive le Roi ! [Vidéos à venir] Afficher la suite