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culture et histoire - Page 1543

  • Amours, viols et prostitution... la face cachée du Débarquement

    Pour les GI, le Débarquement fut aussi un terrain dangereux d'aventures sexuelles. Une historienne américaine s'attaque sans nuances au mythe du libérateur.

    Un lupanar géant, théâtre d'une libido sans limites. Telle est la France vue par les GI, débarqués au pays des femmes faciles et des maris trompés. "L'Europe d'aujourd'hui est peuplée de petites-bourgeoises respectables qui ont, au moins une fois dans leur vie, écarté les cuisses pour le prix d'une miche de pain", confiera un vétéran américain. En Normandie, en Bretagne, en Champagne, les boys faisaient l'amour partout, en plein jour, devant les enfants. Une épidémie de sexe qui fait la trame du livre de l'historienne américaine Mary Louise Roberts.

    Le haut commandement US a voulu "vendre" le Débarquement comme une aventure érotique, seul moyen de galvaniser les soldats envoyés sous les orages d'acier d'Utah et Omaha Beach. La propagande militaire mobilise tous les poncifs sur les moeurs de la femme française, supposée libre de son corps, prête à s'offrir aux guerriers virils venus la sauver des griffes du nazisme.

    L'indigence française et l'opulence yankee favorisent le commerce du sexe 

    Une fois désinhibée, la libido des GI sera impossible à contenir. Les viols se multiplient, la prostitution explose. Le contraste entre l'indigence française et l'opulence yankee favorise toutes les combines et le commerce du sexe. Un paquet de chewing-gums, quelques cigarettes suffisent à s'offrir une passe. Par crainte des maladies vénériennes, les autorités américaines tenteront vainement d'encadrer le chaos. L'état-major fait des exemples en ordonnant la pendaison publique de soldats noirs accusés de viols - boucs émissaires d'une armée fondée sur la ségrégation raciale.

    Face à ce tsunami sexuel, une douloureuse "crise de la masculinité" s'empare du mâle français. "Efféminés, verbeux, nerveux, irritables, avec un côté très gigolos et je ne les aime pas beaucoup", observe un GI au sujet des vaincus de 1940. Des froussards, incapables de tenir leurs femmes et de protéger leur foyer. Cette perte de virilité serait à l'image du déclin français et l'une des causes profondes de notre antiaméricanisme.

    L'historienne écorne singulièrement la geste héroïque du libérateur accueilli sous les vivats d'un peuple reconnaissant. Est-il néanmoins sérieux d'affirmer qu'en 1945 "la putain incarne l'essence de la France" pour l'Amérique ? Le recours péremptoire à la métaphore érotique, le mépris des nuances handicapent la démonstration, qui n'en décrypte pas moins l'un des derniers tabous de la Seconde Guerre.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/amours-viols-et-prostitution-la-face.html

  • L'idée du Putsch

    La seule armée qui possède une armée : c'est l'Armée

    L'idée du putsch n'est pas une question d'approbation ou de désapprobation. C'est une question de possibilité et de mise en perspective.

    Un des critères de possibilité d'un putsch politique et militaire en France est rempli; la grande muette parle et a beaucoup parlé ces dernières années; le démantèlement de l'armée française a atteint un seuil critique; de nombreux manifestes et autres appels de militaires en témoignent.

    Un autre critère déterminant est que le peuple doit demander ou approuver cette perspective pour qu'elle puisse se déployer dans les meilleures conditions et ne pas se confronter aux feux révolutionnaires populaires - d'où qu'ils soient embrasés.

    Il est certain, que dans la configuration de troubles liés à une crise économique de grande ampleur ou autres situations de guerres civiles - pouvant être aggravées par différents phénomènes telle une rupture des chaînes alimentaires (flux tendu) -, le bon père de famille acceptera une sécurisation de son espace vital et une aide alimentaire de la part de militaires armés plutôt que de la refuser par principe et laisser sa famille crever de faim parce qu'il pensait avant l'Heure zéro que Le putsch c'est un fantasme guerrier d'adolescents en manque de virilité.

    Pouvons-nous considérer, qu'à partir du moment où l'Armée devra agir directement et militairement sur le sol français - quand la Police ne suffira plus et qu'elle aura même, peut-être, désertée le théâtre des opérations, ou qu'elle sera dans une logique de répressions étatiques devenues folles qui dépassent le cadre de ses compétences - et deviendra, par défaut, le centre de commandement gouvernemental temporaire dans des opérations exceptionnelles de maintien de l'ordre et d'imposition, par exemple, d'un couvre-feu, elle deviendra une entité politique active et que la perspective de cette interaction future sera une sorte de putsch implicite ou une ouverture vers cette possibilité ? 

    Quoiqu'il en soit, la rencontre des citoyens et des militaires sur le sol français aura lieu, par delà et au-delà du Bien et du Mal.

    On peut jouer sur le mot "putsch" et sur sa définition précise, ou alors, on imagine que L'idée de Putsch est un concept métapolitique, propre à soulever des questions relatives au rôle de l'Armée dans l'Hiver qui vient - à des franches potentiellement dissidentes dans l'Armée - et à notre capacité d'influencer les orientations militaires, sociales et économiques - quand nous disons l'Armée, elle, nous savons que l'armée n'est pas un bloc monolithique, par contre, nous savons que les dissidences potentielles sont éparpillées dans toutes les strates de l'armée et des corps constitués - des corps constitués quand ils auront des marges de manœuvre, quand ils devront faire vocation et accuser leur engagement. Quand nous serons, nous, dans le creux de la vague insurrectionnelle : ce moment de vacance du Pouvoir entre l'essoufflement de l’insurrection physique, et, l'hésitation politique des opposants opposés, ceux des oppositions nécessaires extrêmement insurrectionnelles et ceux des oppositions volontaires radicalement révolutionnaires. Notre mot d'ordre dans cet enfer sera : Rester calme et surfer l'Age de Fer. 

    Les souverainistes sont-ils francs-maçons ?

    Vous vous demanderez certainement pourquoi cette question, discréditante et éliminatoire, surgit dans un article traitant de L'idée du Putsch ? Et c'est parce que vous êtes un réactionnaire - peut-être est-ce un compliment pour vous -, ou un franc-maçon - ainsi on peut être réactionnaire, marxiste et franc-maçon, comme Natacha Polony, mais la question n'est pas là -, que vous vous posez cette question plutôt qu'essayez de répondre à celle posée premièrement.

    Que prônent les souverainistes en terme révolutionnaire - nous pouvons dire aujourd'hui que vouloir recouvrir une souveraineté nationale est de l'ordre d'un acte révolutionnaire - si ce n'est le Grand Soir ?

    Paradoxe pour des gaullistes (quoique...). Puisque la révolution par les urnes est de la même utopie égalitariste et de la même engeance moderne que le Mythe incapacitant prolétarien, qu'à terme, quand nous entrerons dans une phase insurrectionnelle après cette phase de dissidence, prérévolutionnaire, que nous vivons aujourd'hui, et qu'il ne sera plus question d'urnes mais de Révolution - ça n'est pas un choix - ou de comment vivre, les souverainistes ne pourront qu'aller dans le sens libéral de la transition systémique qui exaltera une forme révolutionnaire gauchiste, bourgeoise, fleurie et colorée, à l'image de 1789 - qui est leur référence en tant que républicains, démocrates et droitdel'hommistes -, à défaut de penser autre chose, puisqu'ils ne possèdent pas d'armée - pour donner un corps puissant à leur volonté incantatoire de recouvrir une souveraineté nationale et qu'ils ont peu de chance de recouvrir quoique cela soit sans cette logistique révolutionnaire, cette capacité militaire - et qu'ils ne pensent pas leur rôle métapolitique et paramilitaire - en effet, beaucoup parlent de résistance, par définition, une résistance est armée - par rapport à des données historiques où, que cela soit des putschs - qui fonctionnent et ne débouchent pas sur des mauvaises dictatures - ou des révolutions : il s'agit toujours, ou presque toujours - nous n'excluons pas des imprévisibilités - d'une convergence des aspirations du peuple au changement et des limites morales des corps constitués face à la gabegie politique-politicienne du système politico-médiatique et de son idéologie mortifère - tout cela motivé, ou récupéré, la plupart du temps, il faut le dire, par des petits groupes organisés, animés par des intérêts dans l'Ombre de la Marchandise, exaltés par des propagandes dans la Lumière du Spectacle, préparés par des idées derrière les billets de banque et les comptes en Suisse, luttant pour des visions du monde ou sa domination, ce qui, revient souvent au même, le tout étant de savoir, encore une fois, quelle philosophie et quelle sacralité animent le régime politique qui organise cette vision du monde.

    S'ils n'agissent pas comme une Vième colonne nationaliste - consciente des subversions mondialistes de la Société du Spectacle et de la contre-initiation kabbalistique du Fétichisme de la Marchandise - incitant l'armée à faire son devoir, c'est-à-dire, à nous donner les moyens de faire le nôtre, autrement dit, à promouvoir L'idée du Putsch dans la possibilité d'une révolution conservatrice et dans la perspective d'une révolution traditionaliste dont la mystique n'est pas celle des loges et des lobbys, mais celle du Christ-Roi et de la France, ils ne sont pas souverainistes - et que sont-ils ? -, mais dans une entreprise qui est soit une impasse politique, soit une entreprise de subversion contre-initiatique, nous appelons donc les souverainistes à rallier L'idée du Putsch, concept métapolitique et dissident, ou, à enfin nous répondre sur ce que nous leur opposons en terme de stratégie, de rapport au réel et de philosophie. 

    Le Putsch intérieur

    L'idée de Putsch est donc liée à l'idée de l'Ordre étant elle-même liée à l'idée de Tradition.

    Très loin de fantasmes cocardiers. Très loin des dérives hormonales liées à la puberté ou à des représentations hollywoodiennes du guerrier, du révolutionnaire ou du putschiste, L'idée du Putsch - comme composante d'une Révolution traditionaliste - est une idée qui consiste à faire le choix intérieur, quasi spirituel, de quel Empire, quelles valeurs nous défendons et d’œuvrer dans le sens de ces valeurs, de quelles options, si nous en avions le choix politique - Gouverner c'est prévoir -, nous choisirions pour une sortie de crise ou une solution qui permet de ne pas y entrer, en admettant qu'elles soient toutes louées et louables, en tout cas possibles et énoncées comme telles par les tout-démocrates - qui ne peuvent se renier et considérer que ces différentes options ne sont pas possibles pour renverser l'oligarchie, ainsi nous pourrions voter le Putsch dans une assemblée chouardienne référendaire si celui-ci était de la volonté démocratique des peuples ? Ou alors les gentils virus constituants se sentent d'attaque pour affronter toutes les influences et tous les corps constitués de France à coups de slogans et de Terreur envers toutes les dissidences en excluant cette possibilité d'une aide militaire, ainsi, les gauchistes demandaient D'où parlez-vous et nous répondons Quelle est votre puissance -, entre le Grand Soir prolétarien - de gauche -, l'Homme providentiel - le Grand Soir de droite -, l'Eveil - le Grand Soir new-age -, la Révolution capitaliste et libérale - Grand Soir républicain (et souverainiste?) -, la Révolution par les urnes - Grand Soir démocrate et des partis (et des souverainistes?) -, la Révolution conservatrice et traditionaliste par le Putsch militaire motivé par un Ordre traditionnel soutenu par une Garde populaire conservatrice (Vième colonne nationaliste) - Les Grands Temps de l'Imperium ; soyons ambitieux - ou l'absence de Révolution : la soumission ?

    Car, c'est bien cette question-là qu'il faut se poser, non pas celle de la possibilité du Putsch, du choix du Putsch, de la forme du Putsch, de l'exacte définition encyclopédique ou universitaire du Putsch, mais sur base de quelle philosophie nous voulons influencer les putschistes potentiels et brusquer l'Histoire, c'est-à-dire, essayer d'influencer - en politique rien est acquis et il est en effet possible que nous échouions, mais quelles autres alternatives? - les corps constitués sur lesquels nous devront appuyer tôt ou tard notre perspective révolutionnaire dissidente ?

    La Réponse sera Métapolitique !

    PS: Quand nous utilisons le concept de Vème colonne, nous parlons d'une Vème colonne idéologique à l'intérieur du post-libéralisme paradigmatique, en l’occurrence, une Vème colonne nationaliste contre les troupes d'occupations mentales: la Vième colonne du Système mondialiste, autrement dit, dans une Europe occupée, nous devons être La Vème colonne de nos nations sous occupation mondialiste, de l'esprit européen en exile politique, spirituel et philosophique.

    Nasrallah Pendragon

    http://lheurasie.hautetfort.com/archive/2014/05/10/l-idee-du-putsch-5366095.html

  • Les nationalistes et l'AF au début du XXe siècle

    L'an dernier s'est tenu à Paris un colloque du Centre d'histoire de Sciences Po sur L'Action française – Culture, société, politique, dont L'AF-2000 a déjà fait état. Les études ont été regroupées et complétées dans un ouvrage publié récemment sous ce titre, qui se trouve être passionnant et, parfois, sévère (mais généralement à juste raison). Il est une mine de renseignements sur l'histoire de l'Action française, ses personnalités (trop souvent méconnues des royalistes eux-mêmes : qui se souvient de Frédéric Delebecque ou de Jean Héritier, par exemple ?), ses positions et ses implantations locales, etc. Il nous a semblé intéressant de suivre, sur quelques articles, le plan du livre et d'en résumer, voire d'en discuter, les principales lignes. Aujourd'hui, la partie intitulée Autour de la notion maurrassienne d'héritage et, plus particulièrement, le chapitre sur les nationalistes à la naissance de l'AF.

     L'Action française est née de l'affaire Dreyfus, a toujours affirmé Maurras. Bertrand Joly le confirme dans son article passionnant, Les ligues nationalistes et l'Action française : un héritage subi et rejeté. Lorsque paraît L'Action Française, petite revue revendiquée nationaliste qui titre « Réaction, d'abord », les seuls royalistes s'affirmant tels sont Charles Maurras et Frédéric Amouretti, mais les autres rédacteurs sont potentiellement "gagnables", si l'on suit la logique de Maurras qui qualifie son nationalisme d'« intégral ». Comme si la monarchie ne pouvait en être que l'aboutissement logique, inéluctable résultat de la réflexion sur la conservation de la nation française. Par une stratégie fort habile, Maurras convainc ses compagnons de la revue d'AF. C'est pour eux qu'il rédigera Dictateur et Roi et qu'il pensera quelques uns des arguments de son Enquête sur la Monarchie qui, me semble-t-il, s'adresse encore plus nettement aux monarchistes traditionnels, ne serait-ce que parce qu'elle est publiée, à dessein et aussi par défaut, dans le quotidien monarchiste alors le plus représentatif, La Gazette de France.

    Relations ambiguës

    Ce que souligne avec force Bertrand Joly, c'est combien le groupe initial de l'AF, motivé par Maurras qui va lui donner sa coloration monarchiste, a des relations ambiguës avec les nationalistes, entre récupération et épuration, et comment cette stratégie, en fin de compte, ne donnera pas tous les résultats escomptés. Sans doute à cause de la nature même du nationalisme populiste de la fin XIXe siècle : l'Action française « en a sous-estimé l'autonomie et la plasticité, elle n'y a vu qu'une ébauche informe et grossière, alors que ce nationalisme non royaliste possédait [...] son élan particulier », ce qui explique que, quantitativement, elle ne pèsera jamais grand-chose sur le plan électoral.

    Malgré cela, l'AF a "dépassé" le nationalisme antidreyfusiste par son caractère beaucoup plus intellectuel et son appel à la jeunesse, dont les ligues se méfiaient, sans doute parce que leurs dirigeants restaient perméables au jeu démocratique et parlementaire. « L'Action française fait au contraire confiance aux jeunes et cultive son implantation au Quartier latin : à bien des égards, le remplacement des ligues nationalistes par l'AF correspond aussi à une relève de génération et à une inflexion sociologique, qui contribuent à priver Barrès de son titre de "prince de la jeunesse". » Maurras et ses amis sont enclins à dénigrer ces nationalismes qui n'osent pas conclure ou qui se trompent et, du coup, trompent leur public : « Pour Vaugeois repris par Maurras, il existe trois sortes de nationalismes, le parlementaire, le plébiscitaire et le royaliste, deux mauvais et un bon. À l'égard des deux premiers, l'Action française alterne marques d'estime et sarcasmes, les seconds l'emportant nettement... »

    « Les plébiscitaires forment le principal groupe d'irrécupérables et ne méritent donc guère de ménagements, qu'ils soient bonapartistes ou républicains. [...] Mais c'est à la république plébiscitaire de Déroulède que Maurras et ses amis réservent l'essentiel de leurs coups. » La Ligue de la Patrie française en fera les frais, essuyant des critiques d'une virulence rare, mais aussi d'une ironie cinglante. L'AF se voulait une sorte d'avant-garde intellectuelle du nationalisme français, exclusive et intransigeante, qui se verra confortée dans ses raisons par la déroute électorale des nationalistes de l'année 1902. Déroute qui « abandonne aussi [à l'AF] un espace à prendre dont Maurras va savoir profiter. Débarrassée de toute concurrence, l'Action française peut maintenant prendre son véritable essor », même si cela ne se traduit pas par un ralliement massif.

    Quel héritage ?

    Que reste-t-il de l'héritage ou de l'influence des nationalistes "d'avant l'AF" dans cette Action française encore en recherche au début du XXe siècle ? Selon Joly, au-delà de « la plupart des thèmes ou plutôt des haines et des ennemis du nationalisme » : « Pour l'antisémitisme, l'antiparlementarisme, l'antimaçonnisme, la haine d'une république faible qui affaiblit la France, la dénonciation d'un régime de bavards, de médiocres et de panamistes, Maurras et les siens n'inventeront absolument rien, sinon, disent-ils, le vrai remède. » Il me semble que cette récupération est aussi une tentative de reformulation d'un "sentiment national" parfois outrancier parce que blessé (1871 n'est pas si loin) que Maurras s'inquiète de voir livré à lui-même, avec le risque d'une dérive à la fois populiste et plébiscitaire (on dirait aujourd'hui, sans référence à la famille de Napoléon, "bonapartiste"), et celui d'un déchirement de l'unité française par la mainmise de groupes de pression sur l'État.

    Contrairement aux partis nationalistes républicains, souvent chauvins et irréfléchis, Maurras cherche à donner une ligne de conduite intellectuelle aux "nationalistes conscients", ou plutôt à ceux qu'il s'agit de "conscientiser". Sans doute faut-il voir, à travers cette dénonciation maurrassienne des « quatre États confédérés » (dénonciation souvent polémique et parfois fort démagogique et injuste, qui privera l'AF d'une part des élites intellectuelles de ce pays) une forme de refus de ce que l'on nomme aujourd'hui les "communautarismes".

    L’ambition de Maurras est de refaire l'unité de l'État sans étouffer les diversités, mais en écartant les agrégats, les "noyaux durs" qui, de la faiblesse de l'État républicain, cherchent, selon lui et les nationalistes, à tirer profit.

    Cela permet de mieux comprendre en quoi le cardinal Richelieu est le modèle même de Maurras, au point que son buste sera dans le bureau du doctrinaire royaliste, et que ce dernier écrira sous son patronage silencieux... Or, pour Maurras, il n'y a pas de Richelieu s'il n'y a pas de Louis XIII, de roi : pas de gouvernement et d'unité sans le "trait d'union" du règne, dans le temps comme dans l'espace. L'extrémisme de Maurras peut se comprendre comme une forme de "nationalisme d'urgence" devant ce qu'il ressent, avec les conséquences de l'affaire Dreyfus, comme une destruction des "moyens de l'État" (en particulier militaires et politiques) et, donc, de ce qui fait de l'État cette instance politique protectrice des Français et de leurs communautés (familles, communes, provinces…). Par ailleurs, si Maurras et les siens reprennent les thématiques des nationalistes, souvent avec un brin de démagogie, c'est aussi pour les attirer vers l'AF, en pensant récupérer les "meilleurs éléments", les plus utiles à la conquête de l'État.

    La prise du pouvoir

    Mais Bertrand Joly ne croit pas que Maurras veuille prendre le pouvoir, ne serait-ce que parce qu'en reprenant le "style nationaliste" (« la violence rhétorique et l'outrance, les avis abrupts et un manichéisme primaire, l'appel au sabre et les attaques ad hominem »), il en est contaminé par le défaut majeur de l'agitation : « Par cette rhétorique de vaincu, le nationalisme lègue aussi à son héritier tout le venin de son impuissance.

    À l'Action française comme dans les ligues, on attend Godot, l'ultime forfait de la république parlementaire qui va réveiller enfin le pays [...], avec chez les uns et les autres le même écart entre une efficacité médiatique impressionnante et des résultats bien minces au total : manifestations houleuses, éditoriaux vengeurs, déclarations provocatrices, rien de tout cela ne menace vraiment le régime et tout ce bruit cache mal une abstention à peu près permanente : le seul fait que Maurras se demande gravement si le coup de force est possible prouve qu'il ne l'est pas et, dès lors, la littérature et la presse doivent jouer chez lui et les siens le même rôle compensateur et cathartique que chez Barrès. »

    Bertrand Joly reprend là un vieux débat qui a maintes fois agité l'AF elle-même... Contrairement à ce qu'il pense, le fameux texte de Maurras Si le coup de force est possible (1910) n'est pas un traité du renoncement mais une tentative de "penser la prise du pouvoir". Le problème n'est pas dans la volonté de Maurras d'aboutir mais dans les conditions, dans l'absence d'un "appareil d'AF" capable de mettre en oeuvre une stratégie, et dans un certain "confort intellectuel" qui va endormir les velléités monarchistes, avec cette fameuse formule qui empêchera souvent d'aller plus loin, « Notre force est d'avoir raison », véritable certitude qui deviendra l'alibi d'une certaine paralysie pratique, malgré la bonne volonté et le dévouement des Camelots du Roi.

    Ce texte de Maurras ne sera pas actualisé après la Grande Guerre. Il sera peu réédité par l'AF, comme si la page était tournée. Il faudra attendre les années soixante pour que quelques militants, souvent lecteurs de Pierre Debray (théoricien maurrassien des années cinquante-soixante-dix), reprennent les réflexions avancées dans ce petit ouvrage que Maurras, d'ailleurs, n'a pas écrit seul (Frédéric Delebecque et Georges Larpent en sont les corédacteurs). En fait, Maurras considère que la boucherie de 1914-1918 a changé la donne et, sans doute, que "le compte n'y est plus", parce que l'un des arguments forts de sa réflexion politique (c'est-à-dire que la République est incapable de gagner, en définitive, la guerre étrangère) est apparemment invalidé par la IIIe République. En instaurant ce que Maurras nomme la « monarchie de guerre », le vieux républicain patriote Georges Clemenceau coupe l'herbe sous le pied des nationalistes d'AF et utilise le "moyen monarchique" pour assurer la "fin républicaine", stratégie gagnante qui consolide la République sur son flanc droit. Désormais, les républicains pourront se targuer de cette victoire de 1918 pour montrer la crédibilité de la République et amadouer (ou désarmer) les nationalistes...

    Nouvelle donne

    Ainsi, la stratégie de Maurras et de l'AF doivent s'adapter à la nouvelle donne et la "nécessité nationaliste" apparaît moins pressante, moins urgente : il faudra attendre la fin des années trente pour qu'elle retrouve un écho mais, là, dans une "notabilité éditoriale" privée de tout mouvement politique puisque, si le quotidien L'Action Française dispose d'un fort lectorat, elle n'a plus de débouché militant, la Ligue d'AF et les Camelots du Roi étant dissous et interdits depuis 1936. Ainsi, le propos de Bertrand Joly me semble moins crédible pour la période même de la rédaction de Si le coup de force est possible, vers 1910, que pour la période postérieure à 1918. Par ailleurs, que la possibilité du "coup de force" monarchique soit moins immédiate n'enlève rien à la nécessité de la conclusion royale aux raisonnements nationalistes, et, une fois entièrement royaliste (à partir de 1902), l'Action française ne se déjugera pas ; au contraire, elle approfondira constamment les raisons de son royalisme. Elle refusera, malgré les injonctions parfois sympathiques qui pourront lui être faites, de renier ce qui va devenir, de plus en plus, son "identité" au sein du paysage nationaliste français.

    Jean-Philippe Chauvin L’Action Française 2000 du 17 au 30 juillet 2008

    * L’Action française - Culture, Société, politique. Éd. du Septentrion,

  • Qu’est-ce que l’Imperium ?

    Cela fait déjà quelques années que les milieux nationalistes et eurasiens, notamment au sein de la « Nouvelle Droite », se réapproprient la notion d’imperium comme moyen de la restauration/fondation et de la pérennité de l’Europe-Nation ou Europe-Puissance. Cette notion est souvent confondue avec celle d’ « Empire », pour la simple et bonne raison qu’elle en est étymologiquement la racine. Cependant, il conviendrait de clarifier ce qu’est l’imperium, afin d’en appréhender toutes les potentialités, qui dépassent la simple perspective d’un « empire » au sens commun du terme (c’est-à-dire au sens d’une structure politique supranationale).

    Origine

    La notion d’imperium prend corps dans l’Antiquité romaine, plus précisément à l’époque républicaine (schématiquement comprise entre 509 et 31 av. J.-C.). Etymologiquement, il vient d’« ordonner », « préparer pour ». Il s’agit d’un pouvoir souverain délégué aux consuls, préteurs et à certains gouverneurs de province, par les dieux dont la volonté était censée se manifester au travers du peuple dans le vote des assemblées (élisant les magistrats). L’imperium est donc un pouvoir souverain (c’est-à-dire ne reconnaissant pas de supérieur temporel) d’ordonner et de juger, symbolisé par les faisceaux (haches entourées de verges portées par les licteurs).

    Le titulaire d’un imperium pouvait être désigné sous le terme d’imperator (chef militaire victorieux –souvent consul-, ayant droit à ce titre à un triomphe à Rome). Sous la République, l’imperium était néanmoins un pouvoir limité dans le temps et dans l’espace. De plus, il subissait la concurrence d’autres pouvoirs comme la puissance tribunicienne (tribunitia potestas rendant sacrosainte la personne des tribuns chargés de représenter et de défendre la Plèbe de Rome). Les guerres civiles de la fin de la République (de 88 à 31 av. J.-C.), voyant différents imperatores se disputer l’exclusivité de l’imperium (Marius, Sylla, César, Pompée, Octave-Auguste, Antoine)débouchent finalement sur l’avènement de l’Etat Impérial (à partir du règne d’Auguste de 27 av. J.-C. à 14 de notre ère) dans lequel tous les pouvoirs sont accolés à un imperium permanent entre les mains d’un seul homme : le césar auguste imperator. Imperator devient un surnom, un nom puis un prénom des empereurs, uniques détenteurs de l’imperium.

    A ce stade, un certain nombre d’erreurs ne doivent plus être commises : L’imperium n’est pas l’ « Empire ». Si « Imperium » a bien donné « Empire », les romains n’ont pas eu de mots pour décrire précisément le système impérial en tant que système de gouvernement en soi, ou comme territoire. Rome et son Empire sont restés malgré la fin du système républicain la Res Publica. L’imperium est donc un type de pouvoir, et non un système politique ou un territoire, du moins à l’origine. De même, « imperator » ne désigne la fonction d’empereur que tardivement, l’imperator étant avant tout un chef de guerre victorieux.

    L’empire romain : un imperium euro-méditerranéen permanent

    A ce titre, ce concept est à l’image de la culture politique et de la pratique du pouvoir des Empereurs Romains : souple, pragmatique, concrète. Il en va de même de la nature du pouvoir impérial, difficile à appréhender et à définir, puisque construit par empirisme (sa nature monarchique n’est cependant pas contestable). En plus de quatre siècles, le pouvoir impérial a su s’adapter aux situations les plus périlleuses (telle la « crise » du IIIe siècle). Rien de commun en effet entre le principat augustéen, système dans lequel l’empereur est le princeps, le prince, primus inter pares, c’est-à-dire premier entre ses pairs de l’aristocratie sénatoriale ; la tétrarchie de Dioclétien (284-305), partage du pouvoir entre quatre empereurs hiérarchisés et l’empire chrétien de Constantin (306-337), dans lesquels l’empereur est le dominus, le maître.

    Le système impérial s’accompagne d’une idéologie confortant la souveraineté suprême de l’Empereur. L’empereur est sacrosaint (il a accaparé la puissance tribunitienne). Il doit assurer la paix (la fameuse pax romana inaugurée par Auguste), assurer le retour à l’âge d’or, il bénéficie de la protection des dieux (ou de Dieu, dont il est le comes, le comte –ou compagnon- sur terre, à partir de Constantin) et d’un charisme divin (c’est là tout le sens du titre d’Augustus). Il doit posséder les vertus de justice, de clémence, de piété, de dévouement à l’Etat. Au-delà de cela, il doit corréler respect des traditions et nécessité de fédérer un empire constitué d’une myriade de cités au passé prestigieux et attachées à leur indépendance. En cela, les empereurs romains n’ont point failli, comme le souligne Lucien Jerphagnon dans sa biographie d’Augustin : « Sur 3 300 000 km2 autour de la Méditerranée […] soixante à soixante-dix millions de gens s’affairent ou se laissent vivre, tous différents, avec leurs langues régionales, leurs dieux bien à eux. S’ils avaient plus ou moins renâclé à passer sous domination romaine, ils se trouvaient dans l’ensemble plutôt bien de la Pax Romana. Bref s’était instauré un universalisme qui n’effaçait rien des identités locales. Depuis Caracalla (212), […] on était citoyen romain tout en restant Africain, Syrien… ».

    Si la nature de la fonction impériale a évoluée, son fondement est resté inchangé : un pouvoir souverain, transcendant, à la fois civil, militaire et religieux, soutenu par un charisme divin, un pouvoir surhumain, nivelant par le haut, ayant pour horizon la pax aeterna, écartant les prétentions des forces centrifuges, donnant une orientation commune à toutes les composantes d’une même koiné (communauté culturelle et politique), tout en préservant leurs identités profondes.

    Pérennité du concept

    La notion d’imperium recèle donc des potentialités multiples, et représente un projet valable pour la France et l’Europe que nous appelons de nos vœux. Elle n’est pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser, un pur objet historique limité à l’histoire romaine, et dont le champ d’action concret s’arrêterait en 476 avec la chute de l’Empire d’Occident. En effet, la notion de souveraineté héritée de l’imperium a survécu en Europe sous une infinité de forme : Byzance, survivance de l’Empire d’Orient, de culture chrétienne orthodoxe et gréco-romaine, dont l’Empire russe s’est toujours vécu comme un héritier (« tsar » est un titre dérivé de celui de « césar ») ; Le Saint-Empire, chrétien catholique, germanique, issu de l’Empire Carolingien dont la vision était de faire renaître l’Empire Romain d’Occident, témoigne de la prégnance de l’idée d’Empire, y compris chez les barbares installés sur son territoire dans les dernières années de l’empire d’Occident. Charlemagne (Carolus Magnus) ne s’était-il pas fait couronné par le pape dans la ville même de Rome selon le rituel d’intronisation des empereurs (ou du souvenir qu’il en restait), n’a-t-il pas repris la symbolique impériale, en sommeil depuis la chute de l’Empire (orbe impériale, sceptre, couronne –issu du diadème impérial des empereurs tardifs, lui-même repris des rois helléniques-) ? Enfin, les royaumes « barbares », en premier lieu le royaume franc, ont eux aussi recueilli l’héritage de l’imperium romain et de la culture classique à travers l’Eglise. Les mérovingiens (ainsi que les ostrogoths, les wisigoths ou les burgondes), fascinés par le prestige impérial, ont tenté d’imiter le faste des empereurs (imitatio imperii). C’est cependant la monarchie française issue de l’éclatement de l’empire carolingien (Capétiens, Valois, Bourbons) qui sera –à notre sens- parmi les nations européennes la plus belle héritière de la tradition politique romaine. Les rois de France, notamment à partir des derniers capétiens (deuxième moitié du XIIIe siècle), nourris de la redécouverte du droit romain, vont affirmer le principe de souveraineté contre les puissances cherchant à la subjuguer ou à la faire éclater. Le pouvoir royal français comprend de nombreuses similitudes et d’emprunts à l’imperium romain : son côté surnaturel, total –ou plutôt absolu-, divin, la coexistence d’aspects civils, militaires, et religieux, certaines des regalia (l’orbe, la couronne…).

    Ainsi, à l’éclatement politique de l’Europe au Moyen Âge et à l’époque Moderne a correspondu un éclatement du pouvoir souverain, de l’imperium. L’idée d’un pouvoir souverain fédérateur n’en n’a pas pour autant été altérée. Il en va de même de l’idée d’une Europe unie, portée par l’Eglise, porteuse première de l’héritage romain. Le regain d’intérêt que connait la notion d’imperium n’est donc pas le fruit d’une passion romantique pour l’antiquité européenne, mais la preuve qu’en rupture avec la conception moderne positiviste de l’histoire, nous regardons les formes d’organisations politiques passées comme autant d’héritages vivants et qu’il nous appartient de nous les réapproprier (les derniers empires héritiers indirects de la vision impériale issue de Rome ont respectivement disparu en 1917 –Empire Russe- et 1918 –Empire Austro-Hongrois et Empire Allemand-). Si ce court panorama historique ne peut prétendre rendre compte de la complexité du phénomène, de sa profondeur, et des nuances nombreuses que comporte l’histoire de l’idée d’imperium ou même de l’idée d’Empire, nous espérons avant tout avoir pu clarifier son origine et son sens afin d’en tirer pour la réflexion le meilleur usage possible. L’imperium est une forme du pouvoir politique souple et forte à la fois, capable de redonner du sens à l’idée de souveraineté, et d’articuler autorité politique continentale et impériale de l’Eurasisme avec les aspirations à la conservation des autonomies et des identités nationales portées par le Nationalisme ou même le Monarchisme. A l’heure où le démocratisme, les droits de l’homme, et le libéralisme entrent dans leur phase de déclin, il nous revient d’opposer une alternative cohérente et fédératrice et à opposer l’imperium au mondialisme.

    Charles Mallet 

    http://lheurasie.hautetfort.com/archive/2014/06/05/qu-est-ce-que-l-imperium-charles-mallet-5385150.html

    La Rédaction de Voxnr recommande la lecture des deux ouvrages suivants:

    Le prophète de l'Imperium, Francis Parker Yockey

    Imperium. La philosophie de l’histoire et de la politique

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EupEAAVulynOqQTpNm.shtml

  • Produire bio, un business comme les autres ? (Docu)

    En Europe, les produits bio génèrent 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un succès qui s’est accompagné d’une forte industrialisation des modes de production. Quant aux idéaux du commerce équitable, ils sont battus en brèche par ceux qui rémunèrent la main-d’œuvre à vil prix. Enquête sur un business qui n’est pas exempt de pratiques scandaleuses.

    Réalisé par Christian Jentzsch (Allemagne 2014)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Cristeros continue son épopée au cinéma

    Les producteurs de Cristeros annoncent que pour sa 3ème semaine de programmation, le film  a fait plus de 55.000 entrées. Il sera encore à l’affiche pour la 4ème semaine dans 67 salles en France mais pour la plupart, il n’y aura plus qu’une séance et cela risque d’être la dernière semaine.

    Pour les producteurs, il est désormais facile de programmer le film dans une salle même pour une ou deux séances. Il suffit de justifier un groupe de trente personnes et de contacter la salle de cinéma du village. Il en est de même pour toute aumônerie ou école privée qui voudraient organiser des séances.

    http://medias-presse.info/cristeros-continue-son-epopee-au-cinema/10930

  • Pèlerinage de Chartres à Paris

    ACe week-end de Pentecôte verra aussi le pèlerinage de Notre-Dame de Chartres à la place Vauban à Paris, organisé par l'association Pèlerinage de Tradition, proche de la Fraternité Saint Pie X. Le thème de cette année est "Ô Croix, notre victoire ! La Victoire de l’Agneau".

    Cette marche se terminera le lundi de Pentecôte, à l’arrivée dans Paris, par une grande procession du Saint-Sacrement depuis le Carrefour des Cascades du Bois de Boulogne jusqu’à la place Vauban où sera célébrée la messe de clôture du pèlerinage. L’ostensoir du Saint-Sacrement porté par un prêtre, au sommet d’un char, sera accompagné par plus de 600 enfants de chœur et plus d’une centaine de prêtres, religieux et séminaristes.

    Plusieurs milliers de pèlerins venant de toutes les régions de France, de toute l’Europe, mais aussi des Etats-Unis, du Mexique, des Philippines, du Japon, de Madagascar… formeront cette imposante procession qui traversera l’ouest parisien du Bois de Boulogne (14h), en passant par La Muette (14h30), le Trocadéro (14h50), le Pont d’Iéna (15h20) et l’avenue de La Bourdonnais (15h40), jusqu’à la Place Vauban (16h).

    Programme de ce pèleirnage :

    • Samedi 7h45 : Messe derrière la cathédrale de Chartres, dans les jardins de l’évêché, célébrée par l’abbé Patrick de La Rocque et à 21 h 45 : veillée des adultes au Bivouac des Greffiers (Rambouillet)
    • Dimanche 18h00 : Messe pontificale célébrée par Mgr Alfonso de Galarreta, au Bivouac Saint-Lubin sur la commune de Noisy-le-Roi
    • Lundi à 12h00 : Déjeuner au Bois de Boulogne, Porte de l’Hippodrome. 16h30 : Messe solennelle sur la place Vauban, derrière les Invalides, célébrée par l’abbé Régis de Cacqueray.

    Michel Janva

  • DIE "Diffusion International Edition"

     

    Aperçu du Catalogue

    Catalogue

     

    Histoire
    Shoah story - Mystérieuse légion étrangère - Le mystère du coeur de Saint Louis - A quoi sert l"histoire. L'Antichristianisme juif.
    Livres pratiques
    Le vinaigre produit miracle - Le vin essence de vie - Le riz symbole de bonheur et de fécondité - A la découverte de l'escargot.
     
    Vérité
    Le journal d'Oussama Ben L - La convergence des catastrophes - L'instant qui à transformé leur vie - Jehane nommée d'Arc née et morte sous Y - Iran le mensonge - Corse le terrorisme - Code TL825 Mesrine .
    Couture
    Univers mannequin
     
    Photos
    Spasmes
    Paris titi
    Ca c'est Paris
     
    Spiritualité
    La femme de dieu.
    Roman
    JIHAD 3 jours avec Cyril.
     
    Sport
    L'appel du champion.
    Hors catalogue
    Présidentielles 2002
     

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