culture et histoire - Page 1543
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Regnum Aeterna - Au nom de la France - En guerre pour un Nouveau Millénaire
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Perles de cultures n°18
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CHROME DIVISION - Ghost Riders In The Sky (OFFICIAL MUSIC VIDEO)
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Dédicace à Paris
Anne Brassié est notamment l’auteur d’une solide biographie de Robert Brasillach, ainsi que d’un récent pamphlet antiféministe, Cessez de nous libérer !
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Entrevue du C.N.C. #10: Vincent Vauclin
Vincent Vauclin est le fondateur et le coordinateur national de la Dissidence Française, mouvement fort intéressant avec qui nous partageons nombres d'analyses. Cette entrevue permettra au lecteur de mieux connaître la Dissidence Française ainsi que Vincent Vauclin, qui a déjà publié deux livres ("Cendres" et "Putsch") que nous avions recensés il y a quelques mois.
1. Le C.N.C.: Qu’est-ce qui, dans votre parcours personnel, vous a amené vers vos positions actuelles et vous a poussé à vous engager sur un plan politique ?
V.V.: A l'instar de nombre de camarades issus de l'extrême-gauche, mon cheminement suit plusieurs étapes : la base, c'est la prise de conscience de classe. C'est-à-dire la prise en compte des facteurs socio-économiques et des convergences d'intérêts qui impliquent un rapport de force constant entre exploiteurs et exploités.
La suite logique, c'est l'analyse du système de domination, de la superstructure du capitalisme contemporain, et des rouages du processus d'aliénation qui permettent son hégémonie : à ce stade, l'influence de certains anarchistes fut pour moi assez déterminante, et la lecture du pamphlet L’insurrection qui vientmarqua véritablement un tournant.
Dès lors, je me situais dans une démarche militante qui impliquait déjà la formation d'une avant-garde révolutionnaire destinée à créer les conditions du « grand soir » insurrectionnel durant lequel les masses inverseraient le rapport de force.
C'est à cette époque que la contestation contre la réforme des retraites de Sarkozy prenait de l'ampleur : les premiers blocages de dépôts de carburant s'amorçaient et je voyais là une occasion à saisir. Avec enthousiasme, j'ai participé à cette mobilisation qui, au bout de deux semaines, donnait déjà des résultats encourageants : pénurie générale de carburant, manifestations, files d'attente aux stations d'essence, ambiance tendue, gouvernement discrédité etc... La gauche radicale était en effervescence, on sentait qu'une brèche s'était ouverte. Et puis rien. Les syndicats majoritaires (la CGT en tête) lâchèrent les travailleurs aux moments précis où la situation pouvaient enfin basculer. Les raffineries reprirent progressivement leurs activités, les derniers foyers de contestation furent balayés par les CRS, et le gouvernement Sarkozy sortit renforcé de cet épisode en bénéficiant in extremis du soutien officieux des centrales syndicales majoritaires.
Ces événements catalysèrent ma compréhension de la réalité des rapports de forces et, surtout, de leur complexité. Dès lors, j'abandonnais la lecture simpliste et inefficiente de l'orthodoxie marxiste. Je comprenais le leurre que constituais « le mythe du grand soir », et celui de la bienpensance cosmopolite véhiculée par l'internationalisme gauchiste, caution morale de la politique immigrationiste du Capital. Les partis et syndicats d'extrême-gauche, des mouvements révolutionnaires ? Non, des rouages, parmi d’autres, de la machinerie capitaliste, intégralement sous contrôle, endoctrinant, noyautant et neutralisant tout élan contestataire. L'oligarchie, un simple ensemble d'intérêts économiques interdépendants ? Non, une caste communautaire qui travaille activement à la dissolution de la France, non seulement sur le plan économique, mais également et surtout sur le plan social, moral, culturel, et ethnique. La gauche libérale et la droite financière sont les deux mâchoires d'une même tenaille qui se referme sur notre civilisation. La subversion morale précède la domination du Capital. L'anéantissement des structures traditionnelles de notre pays fait le lit de sa dissolution ethnique. C'est la lutte finale, camarades ? Certes, mais certainement pas celle que vous croyez...
2. Le C.N.C.: Vous êtes le fondateur de la Dissidence Française. Pouvez-vous présenter votre mouvement à nos lecteurs et en dégager les objectifs fondamentaux ?
V.V.: La Dissidence Française est le mouvement de riposte radicale à l’idéologie libérale et cosmopolite. C’est une force qui se construit depuis plus de trois ans maintenant, et qui poursuit une action à la fois militante et métapolitique en ouvrant des fronts nouveaux. Notre organisation formule une synthèse des différents courants de ce que l’on pourrait appeler la mouvance « dissidente » ou « non-conforme », rassemblant ainsi des centaines de militants issus d’horizons divers, qui partagent une même vision du monde, une même intransigeance, et une même énergie qui s’exprime dans un activisme soutenu, tout particulièrement contre ce que nous appelons « le Régime », c’est-à-dire la république des partis, des loges et des lobbies.
Concrètement, nous avons déjà mené des centaines d’actions dans près de 40 départements : tractages, collages d’affiches, déploiements de banderoles, actions « coup de poing », manifestations, maraudes solidaires pour les SDF et précaires etc… Et tout ça, de façon autonome : la Dissidence Française n’a pas de compte bancaire, et n’a donc jamais réclamé un seul euro de don ou de cotisation à ses militants et sympathisants.
Parallèlement, nous développons une communication hyperactive sur internet et notamment sur les réseaux sociaux, nous adaptons notre communication aux exigences d’aujourd’hui, nous formulons continuellement une critique positive de la mouvance dissidente et des tendances régressives qui s’y manifestent, nous tissons des liens avec la plupart des organisations non-conformes et participons aux dynamiques de convergence contre le mariage gay, l’idéologie du genre, la pression fiscale et migratoire, le traité transatlantique et la mainmise des lobbies communautaires sur les institutions françaises et européennes.
3. Le C.N.C.: Quelles sont les formes de militantisme les plus adaptées à notre époque selon vous ? L’importance accordée aux visuels, et à l’image en général, que l’on retrouve dans votre mouvement est-elle une composante de votre manière de militer ?
V.V.: Le monde Spectaculaire-Marchand dépense chaque année des dizaines de milliards d’euros en publicités et autres campagnes marketing. Ce n’est pas pour rien. Au-delà de l’impact immédiat de ces campagnes sur les consommateurs, qui sont ainsi quotidiennement incités à se tourner vers telle ou telle marque, tel ou tel produit, il est évident qu’un tel conditionnement remplit une fonction politique et « culturelle », inoculant insidieusement l’idéologie dominante au corps social, façonnant jour après jour cet homme-masse, éternel esclave de toutes les tyrannies, sur le consentement tacite duquel repose l’ensemble du totalitarisme moderne. On notera d’ailleurs la teinte systématiquement « politiquement correcte » des campagnes publicitaires, surtout lorsque celles-ci se drapent d’un caractère subversif pour cibler, par exemple, la jeunesse : il s’agit toujours de faire l’apologie de la transgression morale, du métissage, du mondialisme, de l’antifascisme, de la « tolérance » et de je ne sais quelle autre connerie gauchisante.
Nous ne pouvons donc tout simplement pas faire l’impasse sur la communication. La forme importe autant que le fond, et c’est la raison pour laquelle nous consacrons effectivement beaucoup d’énergie pour forger une communication à notre image : virale, jeune, efficace, avant-gardiste, dotée de ses propres codes, etc. L’idée étant de renverser, en notre faveur, « l’asymétrie communicationnelle » qui prévaut aujourd’hui. Plus clairement, le message que nous devons faire passer est le suivant : contrairement à ce qu’ils prétendent, les ringards, les moralistes, les conformistes, ce sont eux. L’avenir, la jeunesse, le changement véritable, c’est nous. Et c’est par le militantisme que nous entendons incarner et donc « vitaliser » ces principes.
4. Le C.N.C.: La Dissidence Française prône l’abstention, pourquoi ? Le vote FN n’est-il cependant pas un bon indicateur – certes imparfait – pour appréhender le ras-le-bol du Français de base face au Système ?
V.V.: Nous refusons tout simplement d’apporter notre onction démocratique à des institutions qui ne disposent d’aucune légitimité. Prenons un exemple récent : le référendum sur le Traité Constitutionnel Européen qui fut organisé en 2005. Les Français ont voté à 55% « Non ». Moins de 3 ans plus tard, le traité identique est pourtant ratifié par les parlementaires UMPS. Est-ce normal ? Est-ce acceptable ? Peut-on faire comme si cette forfaiture n’avait pas eu lieu ? Non. Quand on connait les implications considérables de la ratification de ce Traité pour notre pays, c’est tout simplement scandaleux et inadmissible. Par principe donc, nous refusons de participer à cette mascarade. Puisque le match est truqué d’avance, nous n’irons pas sur le terrain. Et considérons donc que les institutions « représentatives » ne représentent pas le peuple Français, et qu’en conséquence les scrutins qu’elles convoquent sont illégaux. L’abstention, c’est donc une façon de priver de priver le Système de son carburant électoral, de tarir la seule source de légitimité sur laquelle il peut compter. Si, comme nous, l’on considère que la « république française » n’est ni une république (puisqu’elle ne sert pas le bien commun, la res publica), ni Française (puisqu’elle est inféodée à des intérêts étrangers à ceux du peuple Français), il n’y a qu’un seul choix possible : celui de l’entrée en dissidence, de la rupture. En clair : l’abstention est un choix politique, sans doute le plus radical qui soit.
Pour répondre à la seconde partie de votre question, je dirais que le Front National est effectivement le thermomètre d’un ras-le-bol général, et que ses scores reflètent d’abord le rejet du « politiquement correct » véhiculé par les médias de masses et l’ensemble des partis parlementaires. Pour autant, je ne crois pas une seconde à un changement par les urnes, ni à une victoire décisive du Front National dans les années qui viennent.
5. Le C.N.C.: Dans le monde moderne, l’ennemi est partout autour de nous, sur un plan institutionnel, culturel, politique, social, national et international. Cela amène de nombreux résistants à ne pas savoir où réellement frapper, perdus face à une entité aux innombrables facettes. Que leur conseilleriez-vous d’attaquer en priorité ?
V.V.: Notre narration collective nous échappe. La barbarie moderne s’appuie d’abord sur une vision du monde innervée des illusions qui sont quotidiennement inoculées au corps social et plongent la société dans un état de stase psychotique propice à son délitement. C’est un phénomène « kaléidoscopique » qui altère la perception de la réalité par nos contemporains et conditionne l’ensemble de leurs attitudes et comportements, introduisant des représentations éphémères qui se succèdent l’une après l’autre sans cohérence apparente. Le regard affûté y distinguera cependant des constantes qui ne relèvent pas du hasard mais bien d’un projet totalitaire. Cet état d’hébétude relève en effet d’une stratégie élaborée, socio-psychologique, de manipulation et de neutralisation (on parle « d’ingénierie sociale », de « Tittytainment »). L’avancée souterraine et métastatique de la subversion résulte de cette stratégie systémique d’immunosuppresion, et c’est la raison pour laquelle rien ne pourra être accompli en l’absence d’une décontamination identitaire préalable et d’une désintoxication idéologique radicale. C’est donc sur le front de la catharsis que nous devons d’abord nous mobiliser, c’est sur le champ de bataille de l’expiation collective que nous devons combattre, contre les propagandes de tous bords, contre l’ensemble des déviations modernes, contre ce que Philippe Muray appelait « l’Empire du Bien ». Qu’ils nous qualifient de racistes, de misogynes, de fascistes, d’antisémites, de réactionnaires, d’homophobes, d’intolérants, de tout ce qu’ils veulent : cela ne présente absolument aucun intérêt, car ils ne nous jugent qu’à l’aune de leurs néo-principes frelatés qui, tôt ou tard, seront purement et simplement démentis par le réel.
6. Le C.N.C.: Quelle est votre position sur l’immigration et les populations d’origine extra-européenne présentes sur notre sol ?
V.V.: Avant la fin de ce siècle, si rien ne change, les Européens seront pour la première fois minoritaires sur leur propre territoire. Céder sur le terrain de la sémantique ou du politiquement correct, c’est déjà capituler, alors soyons clairs : nos sociétés se sont vues imposer un modèle multiculturel qui, in fine, conduira vraisemblablement à la marginalisation puis à l’extinction de la race blanche. Il ne s’agit pas d’un « délire d’extrême-droite », mais des projections officielles de l’ONU. C’est d’une logique implacable : d’un côté, les oligarques encouragent des politiques de dénatalité ciblant les Européens de souche (apologie de l’avortement, des déviances homosexuelles et « transsexuelles », idéologie du genre, propagande antifamiliale etc.), de l’autre, ils font entrer chaque année des dizaines de millions d’allogènes en Europe et encouragent le métissage au nom du « vivre-ensemble ». Concrètement, on appelle ça un génocide. Nous ne l’accepterons pas. Nous sommes clairement opposés à l’immigration de masse, et défendons l’idée d’une politique concertée, mais urgente, de remigration des populations extra-européennes, condition sine qua non de la préservation de notre identité ethno-culturelle. D’une manière ou d’une autre, nous redeviendrons maîtres chez nous, car il n’est pas envisageable que nous laissions la France et l’Europe, matrices des formes les plus supérieures de civilisation, sombrer dans le chaos du cosmopolitisme niveleur, du métissage global et du mondialisme uniformisant.
7. Le C.N.C.: Votre dernier livre « Putsch » a beaucoup fait parler de lui et nous ne reviendrons pas sur sa thèse (voir pour cela notre chronique et cette entrevue vidéo). Il a suscité un certain nombre d’objections, en particulier dans le texte « Il n’y aura pas de putsch ». Qu’avez-vous à répondre aux objections qui vous ont été faites ?
V.V.: Paru en septembre 2013, mon livre a anticipé la révolte de l’Armée Française avec 8 mois d’avance. Et je remarque que la plupart de mes détracteurs se font désormais beaucoup plus discrets, car plus le temps le passe et plus l’actualité semble me donner raison. Mon postulat de départ est le suivant : tôt ou tard, l’Armée Française sera amenée à jouer un rôle déterminant dans le dénouement de la crise profonde dans laquelle s’enfonce notre pays. En publiant Putsch, j’ai lancé un défi aux forces armées en prenant ouvertement position pour un coup d’état militaire, c’est-à-dire pour l’option la plus radicale qui soit. Car il faut distinguer le putsch au sens strict, c’est-à-dire le renversement complet et brutal du Régime, par la destitution de François Hollande, la suspension de la constitution, l’instauration de la loi martiale et la mise en place d’un gouvernement provisoire de salut public, et le putsch au sens large, qui englobe différentes formes de révoltes martiales, aux portées et aux implications plus limitées, et qui peuvent constituer plusieurs paliers vers un putsch intégral.
En mars 2013, l’Armée fit sauter Jérôme Cahuzac (qui, alors ministre du budget, entendait réduire drastiquement le budget de la Défense Nationale) : c’est un exemple de ce que j’appellerai un « putsch partiel », par lequel les militaires ont mené une opération de neutralisation d’une cible menaçante. Avec le succès que l’on sait. Pourtant, le gouvernement Hollande poursuit son entreprise de démantèlement de l’Etat, et pour cause : Hollande est totalement bloqué, à sa gauche par les lobbies communautaires, libertaires et maçonniques qui entendent faire passer en force leur projet d’une société individualiste, multiculturelle et déracinée, et à sa droite par les lobbies de la finance mondialiste qui comptent sur ce gouvernement antinational pour maintenir coûte que coûte le système de racket fiscal organisé au profit des banques. Mais la situation n’est plus tenable.
L’Armée ne lâche pas, les militaires n’acceptent plus d’être la variable budgétaire d’un gouvernement inféodé aux intérêts de la finance, et non à ceux de la France. Le mois dernier, le chef d’état-major des armées, les chefs d’état-major des trois armes, et une vingtaine de généraux ont fait savoir qu’ils démissionneraient en bloc si Hollande persistait dans son projet. Un message réaffirmé par le Général Vincent Desportes sur Europe 1 qui, et c’est une première, lança clairement et publiquement un ultimatum à François Hollande. C’est du jamais vu. Cette grogne est générale, et ne se limite pas à l’Armée : j’ai également reçu nombre de soutiens de la part de gendarmes et de policiers (des soutiens émanant par exemple de la Direction Centrale de la Police Judiciaire, des groupements parisiens de gendarmes mobiles, ou de CRS avec qui j’ai pu discuter directement). Les objections formulées par mes détracteurs me semblent donc tout simplement dépassées. Tous ces faits témoignent de la crise profonde d’un Régime en phase terminale, crise qui va bien au-delà de simples considérations budgétaires.
8. Le C.N.C.: Dominique Venner pensait qu’il fallait, préalablement à toute action politique de grande ampleur, faire changer la mentalité du peuple. Qu’en pensez-vous ?
V.V.: Le « peuple »… Existe-t-il, déjà ? Ou existe-t-il encore, plutôt ? C’est là toute la question : que reste-t-il de notre peuple aujourd’hui, après des décennies, voire des siècles, de subversion libérale et cosmopolite ? Je pense que « le peuple », en tant que communauté de destin et réalité identitaire, n’existe plus. L’atomisation de la société française par des forces dissolvantes, de droite comme de gauche, a scellé la tombe du « peuple », en tant qu’entité politique et culturelle homogène.
Mais je rejoins Dominique Venner lorsqu’il nous dit que « les racines des civilisations ne disparaissent pas tant que n’a pas disparu le peuple qui en était la matrice », ce qui signifie que si le « peuple » n’existe plus, le Volk, lui, existe encore. Le pays réel, celui de la terre et du sang, conserve encore jalousement les secrets de sa grandeur passée et de sa renaissance future.
A l’heure de la convergence des catastrophes et face au péril que constitue le Grand Remplacement, il ne s’agit pas simplement de « changer les mentalités », mais de puiser dans les archétypes et les mythes les plus anciens, de réactiver les atavismes les plus profonds, et de réveiller ainsi les forces immémoriales qui affranchiront nos patries du destin cataleptique que leur avait promis les tenants de la « fin de l’histoire ». Jusqu’ici, il manquait quelque chose de fort, au-delà des formules convenues et des mots d’ordres rabâchés. Il manquait un acte héroïque, un symbole de fondation, une figure polarisante. Il manquait un signal. Ce signal nous fut donné, le 21 Mai 2013, peu après 16 heures… Il nous appartient, ici et maintenant, d’en tirer les conséquences.
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[Grenoble] Camel Bechikh au Centre Lesdiguières
Le Centre Lesdiguières
vous invite à la conférence de Camel Bechikh, Président fondateur de « Fils de France », porte parole de « La manif Pour Tous » :
L’identité française au défi de l’immigration et de la mondialisation
Vendredi 20 juin 2014 à 20 h,
à la salle paroissiale (1er étage) de l’Eglise Saint-Augustin, 1 rue Dupleix, 38100 Grenoble
(Ligne 34 arrêt : « Les bains » ; au bout de l’avenue Jeanne d’Arc). (Participation aux frais)
Centre Lesdiguières - 6 rue Berthe de Boissieux - 38000 - Grenoble
Dans les questions complexes que posent la présence nouvelle de l’islam, devenue deuxième religion du pays, le jeune mouvement Fils de France inaugure une approche nouvelle basée sur le processus d’acculturation. Loin du discours souvent victimaire de nombreuses associations affichées comme "musulmanes" et confondant revendications sociales, devoir de mémoire, liberté du culte... Fils de France propose une distinction nette entre culte et culture, car si les valeurs issues de la spiritualité sont universelles, leur réalisation épouse la variété des cultures rencontrées. Toutefois l’accélération de l’Histoire engendrée par les nouvelles technologies propulse notre pays dans les standards de la culture mondialisée, américanisée...Ainsi posée, comment l’identité française malmenée par les nouveaux enjeux internationaux peut-elle proposer un modèle culturel, original, stable aux migrants, à leurs enfants ?
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Grenoble-Camel-Bechikh-au-Centre
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Quatre maires et Emmanuel Ratier à l’affiche du colloque Civitas du 5 juillet
« Catholiques, engagez-vous ! », recommande l’invitation de Civitas. L’organisation catholique bien connue pour son combat contre l’antichristianisme et la politique antifamiliale organise un colloque à Paris le 5 juillet. Durant toute cette journée, des catholiques déjà bien engagés viendront témoigner. Parmi eux, quatre maires viendront débattre de la façon dont ils essayent de défendre le bien commun à travers leur engagement municipal. Le choix de ces quatre maires est d’autant plus intéressant qu’ils représentent les variétés de nos communes françaises, du petit village rural à la grande ville. Nul doute que de nombreux nouveaux élus municipaux ainsi que des militants qui pourraient le devenir viendront écouter attentivement les récits expérimentés de Charles Berthollet (maire de Rouvray), Xavier Lemoine (maire de Montfermeil), Hervé Lucbéreilh (maire d’Oloron-Ste-Marie, Conseiller général des Pyrénées Atlantiques) et Jacques Tissier (maire de Fontgombault).
On notera aussi que Civitas a fait appel à différents représentants des médias alternatifs (TV Libertés, Radio Courtoisie et… Médias Presse Info par l’entremise du Dr Dickès, notre spécialiste des questions bioéthiques) pour participer à ce colloque et en animer notamment les tables rondes. Parmi ces journalistes non conformistes, on retrouvera au colloque de Civitas le fameux Emmanuel Ratier dont la biographie de Manuel Valls est l’une des meilleures ventes du livre en ce moment grâce à internet.
Voilà donc un rendez-vous à ne pas manquer afin, malgré la période estivale, de conserver l’esprit militant.
Samedi 5 juillet, de 10h à 18h – Colloque : Catholiques, engagez-vous !Matin1ère table ronde :S’engager au service du bien commun dans la Cité est un devoir pour les catholiquesAvec M. l’abbéXavier Beauvais, le DrJean-Pierre Dickès(président de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins, directeur d’émission à Radio Courtoisie et chroniqueur à Médias Presse Info) et M.Alain Escada(président de Civitas). Animateur : M.Vivien Hoch(philosophe)2ème table ronde :Être Maire, pour quoi faire ?Avec M.Charles Berthollet(maire de Rouvray), M.Xavier Lemoine(maire de Montfermeil), M.Hervé Lucbéreilh(maire d’Oloron-Ste-Marie, Conseiller général des Pyrénées Atlantiques) et M.Jacques Tissier(maire de Fontgombault). Animateur : M.Martial Bild(directeur de la rédaction de TV Libertés)Après-midi-Laïcité et liberté religieuse : entre prudence et déstructuration politique et sociale(M.François-Xavier Peron, Civitas)-Valls, homme des lobbies ou la fabrication d’un président(Emmanuel Ratier, journaliste et écrivain)-Riposte à l’antichristianisme et résistance à la politique antifamiliale : bilan des stratégies(M.Alain Escada, président de Civitas)-La France a besoin de chefs catholiques(M. l’abbéRégis de Cacqueray)Lieu :84 rue de Grenelle, 75 007 PARIS (métro/bus 63, 68, 69, 83, 84, 94 – arrêt rue du bac)Entrée : 10€
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Nouvelle Croisade - Nous condamnerons - Nouvelle Croisade
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Expo Mapplethorpe : scandale au Grand Palais
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Que penser des formules d’action massives ?
Au moment où les partis sont en échec n’est-il pas temps de construire un grand mouvement unitaire en évitant de se diviser sur la doctrine à mettre en œuvre ? Jean-Ousset dans la troisième partie de son livre l’Action au chapitre VII (p. 179 à 186), aborde la question avec beaucoup de prudence à méditer pour aujourd’hui. Quand il faut poursuivre quinze lièvres, il vaut mieux quinze chasseurs ! C’est la diversité des initiatives et l’unité de la doctrine qui fait l’efficacité. Extraits :
« Par formules d’action massives, nous voulons désigner ces coalitions, ces regroupements, ces partis uniques que beaucoup tendent à considérer comme seules formules d’action efficaces, seules formules de salut. Peut-on les admettre ? Certes ! Mais non sans réserves. Avec précaution. A condition de leur refuser le caractère de formule souveraine qu’elles tendent à revendiquer.
Formules asphyxiantes dans la mesure où elles prétendent tout assumer, où elles ne peuvent se poser qu’en s’opposant, où elles ne se légitiment que par l’exclusive. Le progrès n’y étant conçu que par suppression ou absorption d’organismes voisins, en réalité complémentaires. Une soif inextinguible d’effectifs étant leur vrai moteur.
Appareils gigantesques qui, pour essayer d’exécuter (sans y parvenir !) les tâches qui s’imposent doivent planifier, schématiser, donc mutiler l’action souhaitable. Une hypertrophie administrative sanctionnant pour l’ordinaire chaque essai de faire plus, de faire mieux… Appareils vulnérables à souhait, par leurs dimensions mêmes, qui s’administrent plus qu’ils n’agissent réellement…
Cette incapacité de faire face aux exigences diversifiées de l’action pousse à se spécialiser, à se limiter à une ou deux formes d’activité, présentées, dès lors, comme des panacées. … On persiste à déclarer suffisant, plus rationnel, moins dispersant, le totalitarisme exercé. On déclare illégitimes, rivaux, donc condamnables, tous ceux qui, en fait, complèteraient la besogne....
C’est ainsi que, par une sorte de paradoxe, toute conception unitariste, totalitaire, a pour effet un double résultat... d’absorption et de démobilisation.
- Absoption ? Parce qu’elle tend à annexer qui l’approche ou l’entoure.
- Démobilisation ? Parce que, devant sa prétention de tout faire, chacun tend à s’en remettre à elle et à se croire inutile, superflu. On compte sur le seul grand organisme central... et l’on reste chez soi. D’acteur possible on devient spectateur.
Le résultat est qu’à très bref délai un tout petit nombre continue à travailler et qu’une multitude d’initiatives, aussi diversifiées qu’adaptées, a complètement disparu.
Et ce n’est pas tout ! L’humeur ombrageuse, l’aboulie, la vulnérabilité propres à tout gigantisme ont tôt fait de marquer ces organisations. Incapables d’un sursaut, d’une réforme, d’un renouvellement, elles s’agitent et s’épuisent en incidents de frontières, questions de préséances, querelles de maffias.
Ce qui, dans le style d’une action pluraliste et complémentaire, est source d’initiatives enrichissantes, de rebondissements dynamiques, devient, pour un esprit totalitaire, dislocation, risques d’effondrement.
On ne saurait courir deux lièvres à la fois, dit le proverbe. Mais quand il importe d’en poursuivre quinze ou vingt ? Il faut quinze ou vingt chasseurs.
Au tribunal de la raison pure, la formule d’une seule organisation chargée de tout accomplir est, sans doute, fort séduisante. Ce serait si commode !
N’est-il pas normal qu’au seul profit de la facilité, les membres d’une organisation aient tendance à tout attendre d’elle. Est-il rien de plus fastidieux (et onéreux !) que d’avoir à s’inscrire, à cotiser, à s’abonner, etc., en plusieurs endroits…
L’expérience a démontré depuis longtemps qu’une organisation unitairement conçue ne peut mener, avec un bonheur égal, les diverses formes d’action indispensables au plein succès du combat politique et social. Il est donc nécessaire de fermer l’oreille aux discours si souvent répétés de ceux qui ne conçoivent d’action efficace que par la fusion de tous les organismes existants.
Que les exigences du combat social et politique impliquent une grande unité, ce n’est point cela qui est en cause ; mais cetteconfusion des organismes et des fonctions qui passe pour la condition même de l’efficacité, donc du succès !
Les coalitions spectaculaires n’ont pourtant point manqué de notre côté. Qu’en est-il sorti ? La Révolution en a-t-elle été freinée ? Bien au contraire. Il semble qu’elle sut profiter de ce que ces obstacles avaient de fallacieux pour les franchir avec d’autant plus d’élan qu’ils lui avaient donné prétexte de réunir contre eux le ban et l’arrière-ban de ses suppôts.
L’expérience n’a-t-elle pas été assez concluante ?Rassemblements formés à la hâte autour de quelque personnage de renom, mais sans unité doctrinale et stratégique. Sans préparation sérieuse. Sans cadre sûrs. Aucun travail, sinon bâclé, pour sous-tendre de façon durable le gonflement d’effectifs enregistré dès les débuts.
C’est la conquête unifiante des esprits qui assure les grandes victoires, non l’unitarisme matériel de l’organisation…Le style d’action qui tend à réserver le monopole d’une idéologie au rayonnement d’un seul organisme, est, par conséquent, le plus stérile qui soit. » A suivre….
Lire et télécharger dans son intégralité le le chapitre VII - Formules d'action massives dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’Ichtus. Ce livre est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin.