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culture et histoire - Page 1666

  • Riposte sioniste

    Riposte sioniste La notion de « Système » - j’ai déjà évoqué le fait – reste méconnue. Ce n’est en aucun cas le gouvernement en place voire même les institutions. Si ces dernières ont été modifiées depuis 1958, la Politique menée pourrait très bien être la même dans un cadre juridique différent. C’est ainsi que fustiger la droite au simple motif que l’on est de gauche ou la gauche parce que l’on est de droite, représente deux erreurs majeures.
    1/ Si de par le passé, le référentiel droite/gauche était pertinent, force est de constater que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les Français, pourtant dans leur majorité peu férus de politique, probablement parce que écoeurés par la politique toujours menée, constatent bien que si les alternances droite/gauche se succèdent, en aucun cas la politique menée par les uns et par les autres ne diffère. Naguère, comme par exemple en 1981, les quatre principaux candidats (Pc, Ps, Udf, Rpr) proposaient au corps électoral quatre modèles différents de société. Aujourd’hui, choisir entre Ump, Ps, ou centre – le parti communiste n’existe plus qu’à l’état résiduel – c’est simplement accepter la structure générale – justement ce que l’on appelle « Système » - tout en émettant en son sein une nuance spécifique. Il n’y a donc plus de raisons aujourd’hui, de s’exprimer de façon véhémente dans le cadre d’un débat entre un Ump et un Ps et à fortiori d’en venir aux mains. Force est pourtant de constater que certains ne l’ont pas compris, continuant de vouer aux gémonies ou la droite, ou la gauche, comme si ces deux notions étaient comme de par le passé toujours opérantes, alors même qu’elles ne sont plus valides.
    2/ Maintenir une distinction majeure entre droite et gauche, c’est aussi favoriser la structure en place qui justement cherche à maintenir aux yeux des Français, l’idée que le Système est démocratique alors qu’il ne l’est plus. Si en effet, les politiques menées par la droite, le centre et la gauche sont les mêmes, c’est qu’alors le choix effectué entre les trois tendances est factice, d’où l’absence de démocratie, cette dernière supposant pluralité. Autre angle d’analyse, la télévision est elle aussi sujette au même mode de fonctionnement : s’il y a pluralité des chaines - toute comme il y a droite, centre et gauche – il nous faut bien constater que l’information délivrée est la même. Le fait est flagrant lorsque de façon comparative, on s’informe sur certains sites du web où le son de cloche est radicalement différent. Quant aux structures politiques alternatives, et je songe ici tout particulièrement au Front National, il suffit de constater le traitement qui lui est réservé, notamment par les journalistes, on ne peut que constater qu’elles font l’objet d’un traitement discriminatoires. Autrement exprimé, le corps électoral a le choix entre droite, centre et gauche – rien d’autre sous peine d’être fustigé – ce qui ne signifie absolument pas pluralité puisque ces trois composantes sont interchangeables. Dans les faits, il existe plus de différences et d’ailleurs d’opposition entre deux groupements d’extrême droite ou d’extrême gauche, pourtant réunis sous la même dénomination, qu’entre l’aile droite de l’ump et l’aile gauche du ps. L’erreur est de prendre au sérieux l’opposition – quelle qu’elle soit – qui ne s’oppose que pour la forme. A titre d’exemple, le mariage homosexuel dénoncé par les dirigeants de la droite, était accepté par ces mêmes dirigeants, quelques années plus tôt. Ce n’est pas qu’ils aient changé d’avis entre temps, mais qu’ils se prononcent en fonction de leur intérêt partisan et politicien du moment : à long terme, si la gauche n’avait pas voté la loi, la droite l’eut fait par la suite…
    On ne peut dans le cadre d’un simple article, définir le « Système ». Celui-ci pourrait faire l’objet de très nombreux ouvrages selon l’angle choisi par l’essayiste. Pour autant, il possède plusieurs caractéristiques, peu difficiles à percevoir.
    1/ Si les plus jeunes n’ont pas connu la France d’il y a plusieurs décennies, les plus anciens savent, parce qu’ils ont perçu l’involution, l’omniprésence du fait économique. Cela à un point tel que les impératifs économiques sont au préalable posés, postulés à tort comme incontournables, la Politique ne venant qu’après, et toujours conformes au diktat économique.
    2/ Lorsque les « Système » fait preuve de tolérance, c’est toujours lorsque la voix discordante est futile aux yeux de la Structure. C’est ainsi qu’en matière de liberté individuelle, beaucoup a été fait en l’espace d’une quarantaine d’années. Ce surcroît de liberté vise d’une part à donner l’impression d’une certaine bienveillance, d’autre part à dynamiter la cohérence du groupe en favorisant l’autonomie des parties. Réciproquement, mais aussi à contrario, le Système se fait autrement plus répressif que de par le passé, y compris récent. La dissolution de groupes politiques en est un exemple. Tout comme l’est l’abusive répression exercée dans le cadre de manifestations pourtant pacifiques. Très récemment, la volonté d’interdire les spectacles de Dieudonné en est aussi la marque. Tout comme la volonté de faire disparaitre l’anonymat de la sphère internétique.
    3/ Le système n’est nullement national ou continental. Il a des ramifications presque partout. C’est ainsi que ses dirigeants ne sont nullement des nationaux quand bien même ont-ils été élus localement. Qu’on le nomme Occident est là encore une arnaque, un abus de langage. Le terme nous fait songer au passé que l’on connait alors même que le présent et radicalement différent : l’occident aujourd’hui n’est que la caricature de celui d’hier.
    Fatalement donc, l’opposant au Système se doit d’agir selon ces trois axes qui se doivent d’être contrecarrés. Ils sont nombreux ceux qui se veulent des opposants, mais qui dans le même temps, quoique sincères, se prennent les pieds dans le tapis.
    1/ Ainsi par exemple, ceux qui prônent une plus grande libéralisation de l’économie alors que justement l’un des objectifs majeurs du Système dont Bruxelles est le chef d’orchestre. Progressivement l’Etat central se désinvestit comme il l’a fait pour les industries – que de dénationalisations/privatisations depuis le début des années 80 – comme pour les services publics (poste, telecom, électricité, gaz, …). L’opposant réel au Système est donc celui qui tente de freiner cette dynamique et non de la favoriser, comme le font tant qui, de bonne fois, croient bien faire.
    2/ L’opposant réel au Système est très circonspect quant à la notion de liberté. Il cherche à remonter aux origines quant à l’octroi d’une nouvelle liberté ou à son recul. A qui profite réellement cette nouvelle liberté ou son interdiction ? Ainsi, l’antifa qui se veut opposant réel et qui se réjouit de la dissolution d’un mouvement nationaliste, se trompe : il sera tôt ou tard victime d’une nouvelle purge. Très fréquemment les nouvelles libertés ne sont accordées qu’à un groupe voire à titre individuel. On doit alors agir avec circonspection et bien prendre en compte que ces apports aux groupes minoritaires favorisent l’affaiblissement de l’ensemble.
    3/ La France, compte tenu de ses dirigeants successifs, ne doit en aucun cas entrainer chez l’opposant réel, un réflexe d’ordre affectif. Elle n’est – au même titre que pour l’occident – que l’ombre d’elle-même. En ce sens, elle se doit d’être combattue puisque membre de la grande internationale systémique. Je sais les difficultés pour les patriotes qui ont la patrie charnelle chevillée au corps : il n’empêche…

    Le cas particulier mais aussi emblématique de Riposte laïque

    La laïcité, on sait l’analyse de René Rémond, est une des caractéristiques originelles de la gauche. A moins d’être contre-révolutionnaire, nul vice rédhibitoire. Encore faut-il avoir bien conscience des grands enjeux de la problématique. Alors que de par le passé, les politiques s’adressaient à la totalité du corps électoral, ils font aujourd’hui leur marché sociologique, additionnant les différents segments de façon à franchir le seuil fatidique de 50% des suffrages. C’est d’ailleurs une des techniques de prédilection du Système que de faire s’opposer différents groupes qui ainsi se neutralisent, permettant donc au pouvoir en place de ne pas être inquiété.
    L’ennemi politique est donc le Système et pas autre chose. Beaucoup focalisent sur le fait arabo-musulman en France. On peut comprendre. Pour autant, le Système n’est nullement de manière essentielle arabo-musulman. Plus grave, en focalisant sur le sujet, on rentre justement dans le piège tendu par le Système qui se réjouit que deux communautés s’affrontant, se neutralisent. Autre angle, ce fait arabo-musulman est une des plaies contemporaines hors instrumentalisation. S’agit-il de s’opposer au Système de façon frontale ou de remédier à l’un de ses maux ?
    Dès lors où Riposte laïque se réjouit par l’intermédiaire d’un article de Pierre Cassen (1) d’avoir été invité au dernier salon du B’nai B’rith, il y a motif aux plus vives inquiétudes. Faut-il rappeler l’opposition radicale, pas récente, de cette structure à Jean-Marie le Pen ? Faut-il rappeler les liens privilégiés de cette même structure à des associations ou des événements connus qui furent toujours nos adversaires :
    (Printemps des Droits de l’Homme et de la Fraternité, Fête des Lumières contre l’Obscurantisme, Collectif Agir Ensemble (avec Ni putes ni soumises, SOS Racisme, Berbères de France, UEJF, Conseil représentatif des associations noires de France, Amitiés judéo-noires, Amitités Judéo-musulmanes, Amitiés Judéo-chrétiennes…), Universités d’été, Salon des écrivains , Journée Européenne de la Culture Juive (Portes ouvertes sur le Patrimoine juif), Remise du Prix des Droits de l’Homme. Promotion et production de films et d'émissions de télévision favorables de façon avérée ou non aux intérêts d'Israël.
    Faut-il aussi rappeler qu’Israël est le bras armé du Système au proche et moyen-orient ?
    Que le fait arabo-musulman constitue un problème indépendamment du Système, je le reconnais et plus grave, je pense qu’il va aller en amplifiant. Mais pour autant, s’en aller se prosterner – prendre connaissance du ton de l’article (1) – cela devient de l’hystérie obscurantiste. C’est aussi choisir d’écoper plutôt que de réparer l’avarie. Ce fait arabo-musulman n’existe en France que parce qu’il a été voulu et planifié par le Système, structure démo-libérale.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFllFpEkpySjjxPkNL.shtml

    Notes :

    (1) http://ripostelaique.com/retour-au-salon-du-bnai-brith-apres-trois-ans-dabsence.html

  • L’idéal socialiste, entre aliénation mentale et idéalisme créateur !

    Il n’est pas besoin d’être docteur en sociologie pour constater dans quelle ampleur le peuple se détache progressivement de la politique "socialiste", celle-là même dont il espérait encore récolter quelques fruits hier. Ce n’est pas qu’il s’agit d’un désintérêt pour la chose politique, c’est d’ailleurs un sujet récurant dans les milieux professionnels ! en revanche, le peuple se sent désabusé et délaissé, et ne peut apporter son soutien ni sa confiance à ce qu’il considérait comme bon pour son intéressement personnel ou par véritable conviction. L’une des causes est simple : c’est que le socialisme matérialiste est une doctrine d’apparat basé sur un collectivisme ne dissimulant que des individualismes.

    En rejetant l’unité organique, le socialisme matérialiste se veut le chantre des jalousies et des sempiternels « quémandages ». S’il ne séduit plus ce n’est pas tant dû à la crise économique que par son travail négatif continu. Tout ce qu’il entreprend est une tromperie répondant expressément au libéralisme. Le socialisme matérialiste est le jumeau du libéralisme et tient la même politique à quelques nuances prêts. Il s’agit en vérité d’une immense tromperie du peuple, car ce socialisme là n’est qu’un agrégat porteur de vils sentiments de justice, un avorton pieds et poings liés au capital, pis ! une doctrine de délabrement des esprits et des caractères, de conditionnement subtil et de moralisation constante. Que l’on ne s’y trompe pas ! ce qui a donné tant de force à cette doctrine de l’imposture, c’est l’accaparement qu’elle a su faire de la morale. Avec la « sainte morale », elle a pu étendre son emprise, faire de l’exploité ou du moins bien loti son terreau pour étendre ses idées non pas au service des peuples mais toujours de ses grands maîtres matérialistes. Normalement ce sont les imperfections naturelles qui détruisent les peuples, ici c’est une création humaine qui s’en charge… Il n’est donc pas surprenant que les consciences se dressent progressivement contre cette tyrannie moralisatrice, le peuple est dans son droit de le faire, et il continuera d’ailleurs à le faire tant que ses particularités ne seront pas respectées dans cette grande cosmocratie universelle.

    Monsieur Hollande peut continuer à traire le bouc et Monsieur Ayrault à tenir le tamis en dessous, tant que leur politique restera ce qu’elle est, ils ne récolteront absolument rien. Les crises successives économiques et financières ne sont pas les causes des maux mais les effets d’un mal bien plus grand qui dure depuis des décennies, et autrement plus destructeur.

    A vrai dire, le vrai socialisme n’a rien à voir avec ce spectacle né dans l’esprit de certains fossoyeurs de l’histoire. Le vrai socialisme n’oppose ni castes, ni classes entre elles*, il est avant toute chose le moyen de perfectionner l’Etat en tant que celui-ci a pour premier devoir de conserver l’unité organique, cause première de l’élévation de toute culture. Le vrai socialisme est donc identitaire et se donne pour but l’épanouissement collectif à travers les particularités du peuple. En fait, il s’agit de corriger les conséquences naturelles de l’évolution économique d’après un idéal déterminé de perfection sociale, mais en aucun cas d’un outil de nivellement. Le dogme de l’égalité est usé jusqu’à l’os, il a déjà trop vécu – tout comme chaque bouffonnerie Rousseauiste. Ce dogme est une gageure, un non-sens né de l’anthropocentrisme et qui n’a d’ailleurs jamais pu être prouvé ni réalisé – on le constate encore aujourd’hui dans le droit à la possession, à l’autorité, à la liberté etc. L’égalité est quelque chose de vraiment déshonorant pour celui ou celle qui a de l’honneur. L’éthique de l’honneur prévôt d’un point de vu qualitatif sur cette morale de lépreux quantitative. Il n’est pas du devoir du socialisme d’imposer ses conventions unilatéralement, mais plutôt de responsabiliser les peuples de façon à ce qu’ils aient conscience que le but n’est pas matériel mais identitaire, partant, qu’une solidarité est nécessaire afin d’augmenter le bénéfice commun donc individuel.

    Si le capital social, culturel, économique, intellectuel a toujours été le résultat d’une coopération, ce ne peut être n’importe laquelle. Il faut avant tout des liens d’esprit, une compénétration philosophique de vie, d’instincts ou d’atavismes que seule une histoire commune peut créer à travers l’âme des peuples. On ne peut faire d’un Anglais un Français, ni d’un Français un Allemand, encore moins d’un Africain un Européen, autrement il ne resterait plus qu’à adopter universellement une seule et même institution pour que la réussite soit partout la même. Chose illusoire ! Non l’homme n’est pas une unité interchangeable que l’on peut parachuter n’importe où selon les désirs de profiteurs internationaux. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le véritable ennemi du capitalisme soit l’identité, sinon la Tradition – n’en déplaise aux agitateurs de foules d’extrême gauche.

    Ceci étant bien convenu, la société reste avant tout une interdépendance faite d’associés. L’individualisme ne peut qu’être la réponse à l’universalisme cosmopolite, mais à partir du moment où l’Etat reprend ses droits et sa souveraineté, en tant qu’il fait de ceux-ci le moyen de servir l’identité, l’individualisme tombe en désuétude. Ainsi l’interdépendance produit ses meilleurs fruits, ainsi il n’est plus question de voler ses associés. Le matérialisme relégué au rang de moyen à travers l’éthique de l’honneur empêche tout abus, toute dissimulation. Ce socialisme là est véritablement la doctrine de perfectionnement des sociétés en tant qu’il se place entre les lois de la Nature et la raison, l’éternelle providence et la science.

    Ainsi, aux éternelles « mesurettes » ou autres chinoiseries de nos politiques contemporaines, nous préférons l’idéalisme créateur, l’idéalisme libérateur du carcan moderne, de cette grande débandade de l’humanité. L’idéalisme social-identitaire n’est pas une chose creuse, mais le retour du droit divin des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il est ce qu’il peut arriver de mieux aux peuples d’Europe s’ils ne veulent pas être emportés dans le torrent impétueux de leur propre destruction. L’heure n’est plus à la fatalité mais à l’action.

    Nicolas

    * la seule opposition de classe étant entre une hyperclasse apatride et le peuple constituant la nation.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/12/28/l-ideal-socialiste-entre-alienation-mentale-et-idealisme-cre-5252706.html

  • La société d’aujourd’hui hait le mariage

    Marie-toi et sois soumise ! Provocateur mais inspiré de saint Paul, ce titre est celui d’un essai d’une journaliste italienne, qui vient d’être édité en Espagne par l’archevêque de Grenade mis en cause en France par Marianne (numéro 868, du 7 au 13 décembre). Réponse de l'auteur, Costanza Miriano, dans un entretien accordé à L'Homme Nouveau :

    S"Le livre s’intitule Marie-toi et sois soumise, c’est une série de lettres destinées à des amies sur les thèmes du mariage, de la féminité, de l’identité masculine et féminine, de l’éducation. En téléphonant à une amie qui ne se décidait pas à se marier, je me suis rendu compte que ses objections quant au mariage reflétaient celles de tout le monde. J’ai aussi réalisé que le fait de ne pas s’engager « pour toujours » la rendait profondément malheureuse. Ce livre a commencé avec 800 exemplaires. Il y a eu ensuite dix-huit réédi­tions, c’est devenu un modeste phénomène éditorial en Italie. Mon livre a été traduit en Espagne et en Pologne. Les versions française (prévue aux éditions de l'Emmanuel pour mi-2014) et portugaise sont en cours de traduction. [...]

    Que s’est-il passé en Espagne à la publication de votre livre ?

    J’ai reçu un premier coup de fil me demandant, abruptement, d’expliquer en 1 mn 40 ce que signifiait le mot soumission. Puis un autre et ainsi de suite. J’ai finalement appris que trois partis politiques espagnols, PP (Parti populaire, centre droit), PSOE, (Parti socialiste ouvrier espagnol) et IU (Gauche unie) avaient demandé le retrait de mon livre à la vente. Pourquoi ? Pour incitation à la violence faite aux femmes. J’en suis restée stupéfaite. Je voulais que l’on me dise quel était le passage de mon livre qui serait une incitation, ou une justification, la plus minime soit-elle, à la violence d’un homme envers une femme. En réalité, mes détracteurs n’avaient pas lu mon livre, c’était le mot « soumise » qui leur créait un problème.

    Le titre de votre livre est inspiré de la lettre de saint Paul ?

    Oui. J’ai repris, avec ce mot soumission, la lettre de saint Paul aux Éphésiens. S’ils veulent brûler mon livre, alors ils doivent aussi brûler la Bible ! Et puis, en faisant des recherches, j’ai vu que de nombreux livres étaient en vente en Espagne avec, dans leurs titres, ce mot « soumission », mais il s’agit là de soumission érotique, et non spirituelle. Je crois plutôt que c’est le « Marie-toi » de mon titre qui pose un vrai problème. La société d’aujourd’hui hait le mariage, le mariage est le contraire exact de l’idée d’autodétermination qui est la valeur suprême de l’homme contemporain. L’homme d’aujourd’hui n’accepte plus rien, pas même qu’on lui dise s’il est un homme ou une femme ! Il veut être complètement dégagé de tout lien, libre. Le mariage, c’est exactement l’inverse : accepter, spontanément, volontairement, d’être dépendant, de se définir par rapport à quelqu’un, d’assumer la responsabilité de nouvelles vies, d’adhérer à une réalité toujours égale, d’être fidèle. Tout le contraire de l’idéal contemporain, dans lequel l’homme s’imagine toujours libre de faire de nouvelles expériences. [...]

    Le mot soumission qui veut dire obéissance est un mot inaudible aujourd’hui. Je le comprends si on ne sait pas à qui réellement obéir. Nous, en tant que chrétiens, nous acceptons d’obéir parce que nous savons que notre Pasteur est bon, qu’Il nous guide vers ce qui est juste. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Corsaires et flibustiers

    Le Figaro Magazine - 05/07/2013
    Leurs exploits, leurs forfaits, leurs navires : corsaires et pirates font toujours rêver.
          L'été donne des envies de grand large, de coups de vent et d'embruns. Ou de relire des aventures de corsaires et de pirates, comme quand on avait 12 ans et qu'on découvrait avec émerveillement L'Ile au trésor. Le sujet, pourtant, est parfaitement sérieux, et fournit matière à d'authentiques travaux d'historiens. Un corsaire était un marin que son gouvernement avait autorisé, à côté de ses missions officielles, à mener une guerre personnelle, consistant à prendre le contrôle de vaisseaux de pays ennemis et à s'attribuer la majeure partie de leur cargaison. Les pirates, eux, étaient d'incontrôlables bandits des mers qui s'attaquaient à tout ce qui naviguait.
         Cette distinction, toutefois, s'avère théorique, car la frontière entre la guerre de course et la piraterie était souvent ténue. C'est ce qui ressort de la lecture d'un dictionnaire qui comblera les amateurs d'histoire maritime (1). L'ouvrage étudie en effet, dans un mélange significatif, les plus grandes figures de corsaires ou de pirates, sous la signature des meilleurs spécialistes universitaires. En 600 entrées, voici donc Drake ou Barberousse, Surcouf ou ­Duguay-Trouin. Leurs exploits, leurs forfaits, leurs navires: tout est là.
         Patrick Villiers, auteur de la notice sur Jean Bart, publie simultanément une biographie de son héros (2). Né à Dunkerque alors que la ville n'appartient pas à la France, Jean Bart, d'abord marin chez les Hollandais, passe au service de Louis XIV. Premier corsaire de France, soutenu par Vauban, il prend 81 bâtiments ennemis pendant la guerre de Hollande, puis est capturé par les Anglais. S'étant enfui de Plymouth, il gagne Saint-Malo à la rame, devenant «l'évadé le plus célèbre de France». En 1694, à la bataille du Texel,il récupère une flotte de navires marchands français qui avaient été capturés par les Hollandais, exploit qui lui vaut d'être anobli. Quand il meurt, Jean Bart est chef d'escadre. Lui qui avait été un des plus pauvres marins de Dunkerque avait accumulé une immense fortune. L'Ancien Régime, à sa manière, connaissait ses mécanismes d'ascension sociale.
    Jean Sévillia http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_article&id=283
    1) Dictionnaire des corsaires et pirates, sous la direction de Gilbert Buti et Philippe Hrodej, CNRS Editions, 990 p., 39 €.
    2) Jean Bart. Corsaire du Roi-Soleil, de Patrick ­Villiers, Fayard, 540 p., 25 €.

  • Le film La Marche fait un flop total

    Après la polémique suite à une chanson de la BO, le film La Marche, symbole de l’antiracisme, fait désormais aussi un flop total dans les cinémas français. Cela a commencé le jour de sa sortie le 27 novembre où il n’a attiré que 552 spectateurs parisiens dans 21 salles malgré une promotion omniprésente. Les derniers résultats du box office français montrent que le film est un désastre . A sa 3ème semaine, il est désormais 33ème dans 183 salles de cinéma pour un total de 170.000 entrées. Soit le film est vraiment de mauvaise qualité, soit l’antiracisme ne fait vraiment plus recette en France. On penche vraisemblablement pour la deuxième hypothèse.

    http://medias-presse.info/le-film-la-marche-fait-un-flop-total/4212