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culture et histoire - Page 1662

  • Espagne : gauchistes et musulmans tentent d’interdire une commémoration de la Reconquista

    GRENADE (NOVOpress) - La fête multi-centenaire de la Toma (conquête), qui célèbre la conquête de Grenade (“Reconquista”) par les armées chrétiennes des Rois Catholiques en 1492 est un moment fondateur de la ville.

    La conquête de Grenade est l’aboutissement d’un long conflit de dix années. La disparition du dernier bastion musulman de la péninsule hispanique connaît un retentissement considérable. Quatre jours après la prise effective de la ville et de ses forteresses, les souverains espagnols entrent triomphalement dans Grenade le 6 janvier 1492, jour de l’Épiphanie, par l’une des portes principales de la ville, la Porte d’Elvira. On fait dire la messe dans la mosquée des convertis, consacrée par le nouvel archevêque Hernando de Talavera sous le nom emblématique de Saint Jean des Rois.

    Cette année l’extrême gauche espagnole et leurs alliés musulmans ont tenté de bloquer ces festivités jugées trop nationalistes et islamophobes. La procession a été sifflée et injuriée et il s’en est suivi un face à face tendu avec les habitants qui brandissaient une banderole « Fiers de la Reconquista ».

    http://fr.novopress.info/

  • Marche de l’indépendance polonaise : près de 100 000 personnes, participation et discours du RF


    Orphelins depuis la disparition de la « Ligue des familles polonaises », les patriotes de Pologne sont dotés depuis un an d’une nouvelle structure, Ruch Narodowy (« Mouvement national »), qui regroupe diverses organisations.
    Celle-ci organise désormais chaque 11 novembre la « marche de l’indépendance » à Varsovie.
    En 2012, 100 000 personnes avaient participé à ce défilé, en faisant la première manifestation nationaliste d’Europe.
    Cette année, les organisateurs avaient à nouveau invité le Renouveau français à y représenter notre pays, de même qu’une douzaine d’autres délégations européennes.

    Une dizaine de jeunes patriotes français s’est donc rendue à Varsovie, pour quelques jours qui s’avéreront mémorables.

    Récit :
    « Accueillis chaleureusement et toujours accompagnés de sympathiques guides, nous avons bien sûr visité en long et en large la capitale, dont malheureusement pas grand-chose n’a subsisté aux vicissitudes de la Seconde guerre mondiale. Ce qui frappe, surtout les Franciliens, c’est l’impression de changer de continent, et de se retrouver en Europe…
    Une ville propre par ailleurs, et d’allure bien moins décadente que Paris.
    Nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de retrouver des camarades de nombreux pays : Italie, Hongrie, Espagne, Scandinavie, etc.
    Les occasions n’ont pas manqué de discuter ensemble et de festoyer, ce que les Polonais savent faire comme peu !

    Le dimanche, veille de la marche, Ruch Narodowy organisait un colloque scientifique et politique sur le thème du « réchauffement climatique » mondial. Ceci étant une réaction au sommet mondial, consacré au même sujet, réunissant quelques jours après 200 Etats dans un… climat mondialiste.

    Ce « contre-sommet » organisé par les patriotes fut de haute volée et attira de très nombreux journalistes. A l’issue, une déclaration commune fut signée, y compris par les délégations étrangères, demandant notamment plus de prudence et moins d’idéologie dans les interprétations des données climatiques.

    Dans la soirée, une réunion internationale fut l’occasion pour chaque délégation européenne de présenter son mouvement.
    La spécificité du RF et de la situation politique française fut donc précisée aux nombreux camarades présents, avant de laisser place à une soirée d’amitié, tandis que les cadres politiques polonais et invités se retrouvaient pour un dîner de gala et une soirée de charité.

    Le lendemain matin, lundi 11 novembre, on croisait partout à Varsovie des militants nationalistes. Et pour cause, cette année encore ce sont des dizaines de milliers de patriotes qui se retrouvèrent, en dépit des manipulations du gouvernement. L’après-midi, dans une chaude ambiance, une première série de discours – entrecoupée de chants et slogans patriotiques – eut lieu face à plus de cinquante mille personnes.

    Après l’intervention de l’Italien Roberto Fiore, président de Forza Nuova, notre directeur Thibaut de Chassey prit la parole pour – au nom des nationalistes français – saluer, féliciter et encourager les Polonais présents, et pour les mettre en garde afin qu’ils évitent à la Pologne de connaître le triste sort de la France, actuellement envahie et simple colonie de l’Union européenne.

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  • Marion Maréchal – Le Pen n’a pas « une conception ethniciste de la France »

    Le sujet est suffisamment grave pour que les positions de chacun soient connues. Surtout que Marion Le Pen a, chez un certain nombre de nationalistes, le rôle de « pendant de droite » à Marine Le Pen, et qu’elle incarne un FN « conservateur ».

    Lu sur le site du Renouveau français :

    « Sur la question de l’identité française, Marion Maréchal – Le Pen, député FN, s’est exprimée le 16 décembre dernier. Au-delà de ses qualités propres, la conception de l’identité française qu’elle a évoquée ce jour est trop gravement erronée pour ne pas être relevée.

    Comme RMC-BFMTV lui rappelait fielleusement les propos de Jean-Marie Le Pen en 1996 sur « l’inégalité des races », le député du Vaucluse a répondu: « je ne crois pas en cela car je n’ai pas une conception ethniciste de la France. »
    C’est-à-dire que pour Marion Le Pen, l’identité ethnique de la France n’a pas d’importance, la France est un « contrat ».
    On retrouve là précisément la confrontation entre les deux conceptions de la nation :
    - d’un côté, la nation vue sous son aspect charnel, réel, envisagée comme un peuple uni par des liens de sang, par la filiation, l’héritage : c’est la conception traditionnelle, réaliste ;
    - de l’autre, la France vue comme une abstraction, une communauté d’individus unis au mieux par l’Histoire, sinon par l’idéologie : c’est la conception idéaliste, républicaine, répandue par la Révolution (maçonnique) française.

    Marion Le Pen clarifie sa position : « Je considère que la France est un miracle historique composé de peuples très différents du monde entier [?!], avec des cultures très différentes et que le miracle de la République française c’est d’unir par un destin commun, par les valeurs de la République [sic], des peuples qui ont des cultures, des modes de vie, des langues, des couleurs de peau différents. Je n’ai aucun souci avec ça, j’ai simplement des exigences simples: à Rome, fais comme les Romains ».

    On ne sait toujours pas précisément ce en quoi consistent ces « valeurs républicaines » dont parlent à foison tous les politiciens : est-ce le libéralisme (philosophique, moral et économique) ? L’égalitarisme (qui aboutit par exemple au pseudo mariage homosexuel) ? La déchristianisation ? Le meurtre des enfants à naître ? Le déracinement et le jacobinisme ?

    Par ailleurs, tous les partisans d’une France métissée sont contraints de faire mentir l’histoire : la France a une identité ethnique affirmée depuis l’époque gauloise, avant la naissance du Christ, et n’a pas subi de vague de métissage conséquente jusqu’à ces dernières décennies.
    La colonisation romaine n’a en effet pas eu d’impact ethnique (mais culturel). Les invasions germaniques des IVe-Ve siècles – notamment franque – ne représentaient qu’une petite minorité numérique par rapport au peuplement gaulois, et par ailleurs ces Germains étaient extrêmement proches, racialement, des Gaulois.
    Depuis lors (hormis une implantation nordique en Normandie), c’est-à-dire depuis que la France est constituée en nation, elle n’avait pas subi d’immigration significative et de modification de son peuple ; il n’y eut que des phénomènes marginaux.

    Face à l’unanimité de la classe politique contre la défense de l’identité française, il est urgent et vital de faire entendre un son de cloche différent ! »

    http://www.contre-info.com/marion-marechal-le-pen-na-pas-une-conception-ethniciste-de-la-france

  • Art dit « contemporain » : arrêtons de financer le glauque et les escrocs

    L’Agrif de Bernard Antony s’en était félicitée à juste titre, le 21 novembre dernier, «après 5 ans de procédure et grâce au talent de son avocat maître Jérôme Triomphe », l’Alliance a obtenu «la très ferme condamnation de l’exposition atroce l’Infamille et du Frac de Lorraine ». «Le TGI de Metz a condamné ce Frac Lorraine au nom de la protection des mineurs contre des spectacles d’une grande brutalité, portant gravement atteinte à la dignité humaine. Le TGI a déclaré le Président du Frac responsable de l’exposition, condamné le Frac à régler à l’AGRIF un euro symbolique, et 3000 euros plus les dépens. » Les Frac, rappelons-le, sont les Fonds régionaux d’art contemporain, des Fonds régionaux d’acquisitions culturelles,  que  Jack Lang a créé en 1982. Un réseau financé par les contribuables, très majoritairement pour promouvoir l’art « moderne » le plus déraciné et contraire à l’identité européenne. Dans le cas qui nous intéresse ici,  le FRAC de Lorraine reçoit 700 000 euros de la Région et 500 000 euros de l’Etat…

     Une victoire qui est aussi celle de l’élue régionale FN Françoise Grolet. Elle  fut la première à réagir à cette exposition scandaleuse que le président socialiste Jean-Pierre Masseret n’a pas voulu interdire, lui a-t-il répondu à l’époque, pour ne pas passer pour un «censeur». Les élus de « droite » UMP avaient préféré quant à eux, regarder ailleurs…« L’Infamille », exposition (gratuite et ouverte aux mineurs) située dans les locaux du Frac Lorraine,  dans  le bel hôtel St Livier à Metz, fut visitée par Françoise qui en livra un compte-rendu éclairant.

     « Dans une salle, l’artiste Gina Pane se taillade les lèvres au rasoir à côté d’un corps nu féminin (sa mère ?). Dans la deuxième salle, deux écrans présentent l’artiste Patty Chang en train d’embrasser sur la bouche sa mère et son père, tous pleurent à chaudes larmes, en fait le film est passé à l’envers et ils sont en train de régurgiter un oignon.»

     «Dans la troisième salle, consacrée à Eric Pougeau, trente-trois mots affichés au mur  (…). Florilège des premières phrases : «Nous allons faire de vous nos putes… vous violer… vous sodomiser et vous crucifier… vous coudre le sexe… vous tuer par surprise… vous pendre et baiser vos cadavres… filmer votre mort… ». Françoise Grolet s’était épargnée la visite de deux autres salles, où des artistes exposaient  «des vidéos mettant en scène des incestes…».

     Cette victoire judiciaire a été saluée par l’élue FN : «j’ai confiance dans la justice de mon pays quand elle pose clairement les limites de ce qu’on peut dire ou pas. J’appelle le peuple français à son tour, lors des élections de 2014, à juger aussi sévèrement les élus qui dilapident leurs impôts, et se font complices de la dégradation de notre société. Les Lorrains et les Messins peuvent compter sur notre vigilance pour défendre la famille, cellule de base de notre société, et l’utilisation judicieuse de l’argent des citoyens».

     Une même volonté exprimée notamment par le directeur de campagne de la liste FN-RBM pour les élections municipales à Reims,  Jean-Claude Philipot. Cela lui a valu une attaque en règle de l’Union-Ardennais le 2 décembre dernier. Le frontiste a en effet osé écrire au sujet des « peintures » exposées par  le  Frac de Champagne-Ardenne qu’il s’agissait de « pseudos œuvres qui pourraient parfois être réalisées par un enfant de 5 ans voire par un animal auquel on aurait mis de la peinture sur les pattes et la queue »…

     « Autant de réalisations poursuit-il, qui viennent engraisser les artistes gauchistes petits copains des uns, ou simplement adulés par les autres (…). Pseudo œuvres d’art (…) dont vous ne voudriez pas dans votre jardin mais devant lesquelles les bobos de la gauche caviar ou plus simplement les snobs s’extasient pour faire moderne et se distinguer de ce peuple qu’ils méprisent et qui trouve affreux  ces machins.» « Mais, au fait, des  œuvres  de ce type sont même installées dans nos rues de Reims (…) Cf les espèces de totem de Christian Lapie disposés en plusieurs endroits de Reims par la municipalité Hazan ».

    Et l’article de L’Union de citer ce commentaire à côté de la plaque de la directrice du Frac, Florence Derieux : «Ce sont des gens (du FN-RBM, NDLR) qui agitent la peur de l’autre et l’intolérance comme arguments de vote. Ils ne changent pas ». « L’intolérance à fleur de peau! » affirme lui aussi le quotidien.  « Le vocabulaire de Jean-Claude Philipot est violent. Le vernis du nouveau style du FN ne tient pas longtemps.(…). N’en déplaise à ceux qui voudraient le faire passer pour un parti normal. Faut-il se réjouir de tels dérapages ? »(sic).

     Le 7 décembre Les Inrocks s’arrêtait sur les propos de Jean-Claude Philippot et la victoire remportée par l ’Agrif et le FN dans l’affaire du Frac Lorraine évoquée plus haut. L’article mis en ligne estimait que les arguments contre l’escroquerie budgétivore d’un certain art contemporain « prennent ici appui sur une relecture toute personnelle d’une histoire de l’art qui aurait sombré dans la décadence avec le mouvement dadaïste (on vous passe les détails), sont les mêmes resservis d’années en années par les détracteurs de l’art contemporain et les fractions extrémistes. Rien de nouveau sous le soleil donc.»

     «(…) Alors on a vraiment changé au FN ? Pas vraiment, si l’on se réfère aux très nombreuses attaques menées depuis des années contre l’art contemporain par des groupuscules d’extrême droite, toutes liées de près ou de loin au FN » ( ???).

     Et les Inrocks de dresser l’’inventaire de la nébuleuse réactionnaire, citant notamment, « la pétition en ligne, contre l’exposition Takashi Murakami (en 2010) au Château de Versailles», «dans laquelle les nombreux signataires  dénonçaient la pollution visuelle, le désordre mental et la vulgarité érigée en prétendue œuvre d’art.» Pétitionnaires «ancrés dans une droite ultraréactionnaire, proche du FN» s’inquiétait gravement Jean-Jacques Aillagon, «à l’époque le Président du Château de Versailles.»

     « Sans oublier les newsletters intempestives (sic)  de Nicole Esterolle, animatrice depuis 2010 du blog Le Stroumpf Emergent qui, dans sa dernière missive postée à l’occasion du Congrès du Cipac, la Confédération des professionnels de l’art contemporain réunie fin novembre à Lyon, dénonçait la volaille bureaucratique caquetante à tout va, asservie aux grands réseaux d’intérêts de pouvoir et d’argent, a complètement dévoyé ou détruit les bons mécanismes de reconnaissance et de légitimation qui ont fait notre patrimoine artistique ».

     Bruno Gollnisch approuve et se félicite de ce sursaut, lui qui bataille pareillement depuis des années contre cette mafia des cultureux qui sont à l’Art véritable ce que les chaines de restauration rapide américanomorphe sont à la gastronomie.

     Nous le notions il y a quelques années sur ce blog, ce prétendu «art contemporain », cette culture à la mode reflètent la pathologie d’une civilisation en déclin. «Art contemporain» qui ne prospère que grâce au matraquage idéologique médiatique, à  l’application proprement subversive, au domaine de l’esthétique et de l’Art du principe Tout égale tout. Un véritable terrorisme intellectuel, relayé et pratiqué par un microcosme parisien érigé en intelligentsia, et qui prétend régenter, selon ses fantasmes,  l’ensemble des goûts de la communauté populaire.

     Nous rapportions les propos d’E. Marsala qui notait  à propos de « la grande mystification de l’art contemporain» que ce qui «distingue fondamentalement » celui-ci de « toutes les formes artistiques antérieures, c’est qu’il n’existe pas sans un copieux discours justificatifs sur ses dogmes, ses rites et ses divinités principales.»

     «Un Caravage, un Titien, un David, un Courbet n’avaient pas être expliqués pour s’imposer à tous, Courbet n’avaient pas à être expliqués pour s’imposer à tous, non seulement comme de l’art, mais comme des chefs-d’œuvre. En revanche sans ces discours grotesquement érudits sur l’intention de l’artiste, sa vie, son parcours, ou sa place supposée dans l’histoire de la modernité, un urinoir de Duchamp, une conserve de caca de Piero Manzoni, un aspirateur de Jeff Koons ou une armoire à pharmacie de Damien Hirst ne sont rien d’autre qu’un urinoir, une boîte à merde, un aspirateur et une boîte à pharmacie »…

    Et bien dans le mesure du possible, le FN fera en sorte que ces faquins, grotesques, prétentieux et vides qui tapent les Français au portefeuille,  cèdent la place à des artistes authentiques, talentueux et « modernes ». Car il y en a, écartés par ce Système des circuits de légitimation, et qui œuvrent loin des coteries car ne se soumettant pas à l’idéologie nihiliste dominante.

    http://www.gollnisch.com/2014/01/03/art-dit-contemporain-arretons-de-financer-le-glauque-et-les-escrocs/

  • L'antiracisme, avatar de la Révolution

    « Le communisme du XXIe siècle », c’est ainsi que le philosophe Alain Finkielkraut a qualifié l’antiracisme.
    Dans un vigoureux pamphlet, Renaud Camus explore cette définition dans toutes les directions. Il trouve entre les deux idéologies bien des parentés dans la pratique du terrorisme intellectuel. Comme il était interdit, sous peine de passer pour “fasciste”, de dénoncer et de combattre le communisme, au temps où sa Mecque se trouvait à Moscou, autant combattre l’antiracisme vous expose-t-il à être dénoncé comme raciste, ce qui clôt toute discussion. Mais Renaud Camus montre que l’on peut parfaitement condamner le racisme tout en rejetant un antiracisme qui prétend régir le monde de la pensée. Est raciste aujourd’hui, explique l’auteur « tout ce dont l’antiracisme décide que ce l’est, à commencer bien sûr par tout ce qui se permet de contester son pouvoir ».
    Négation de la civilisation
    L’antiracisme en vient à nier toute différence, toute supériorité. « Ce sont des pans entiers de la connaissance, de la culture, du savoir accumulé de l’espèce, qui sont ainsi récusés, mis à bas, enterrés ». On en vient à la négation de la civilisation. C’est le « réensauvagement de l’espèce ». Le sauvage est d’abord considéré comme l’égal, puis comme supérieur au civilisé.
    Comment en est-on venu là ? L’auteur répond : « L’organisation de l’ignorance, l’enseignement de l’oubli, l’ensauvagement scolaire, l’imbécillisation cathodique étaient absolument indispensables, une condition préalable sine qua non à l’instauration de la société antiraciste telle que nous la voyons prospérer sous nos yeux. »
    Renaud Camus note néanmoins une différence notable avec le communisme du XXe siècle : « ... le communisme, même dans les pays où il s’est exercé le plus longuement, n’a coïncidé, bien loin de là, ni avec un effondrement du système éducatif, ni avec une répudiation de l’héritage culturel ». L’antiracisme est un reniement de soi de la part des sociétés occidentales.
    Face aux grandes invasions
    L’auteur fait une juste analyse d’un phénomène mental qui ronge nos sociétés. On y ajoutera deux remarques. D’abord nombre d’individus du tiers-monde, loin de vouloir la disparition de nos sociétés et de leur civilisation, cherchent à s’y intégrer, à faire leur notre patrimoine culturel, nos habitudes sociales, nos connaissances techniques. Cela ne garantit pas la survie de notre civilisation. De la même façon les peuples “barbares” implantés sur les frontières de l’empire romain au Ve siècle et cherchant à imiter les usages de Rome n’ont réussi qu’à les singer, et l’empire s’est effondré... Lorsque l’ordre politique a disparu, la civilisation s’est effondrée. Son souvenir s’est alors réfugié dans les monastères grâce à qui, par la suite, on a redécouvert les hautes leçons de l’Antiquité grecque et romaine. Au départ, il y a eu le renoncement des populations gallo-romaines, hispano-romaines, etc. à leurs propres valeurs, elles ont cessé de croire en elles-mêmes.
    Aujourd’hui, nous souffrons d’un manque de fierté de notre civilisation chrétienne et française. N’ayons pas peur d’affirmer sa supériorité par rapport à d’autres - ce qui ne signifie pas mépriser les autres. Là où l’antiracisme nous pousse à la capitulation, affirmons notre volonté de défendre notre histoire, notre patrimoine, nos valeurs et même de les communiquer à ceux qui viennent d’autres continents pour s’installer chez nous. Toute attitude pessimiste et défaitiste doit être rejetée. L’islamisation de nos sociétés n’est pas fatale, quoi qu’en pense Renaud Camus.
    Notre seconde remarque sera de souligner que l’antiracisme n’a pas surgi par hasard dans notre Occident fatigué. Il est le produit des idées de la Révolution française. Au nom de l’égalité érigée en dogme, on en est venu à nier toute supériorité, toute hiérarchie, tout héritage du passé - l’héritage engendre des discriminations. La loi du Nombre écrase les élites, pousse en avant les médiocres, sinon les pires. Elle fait prévaloir les populations prolifiques du tiers-monde sur notre Occident jouisseur et démissionnaire.
    La Révolution peut changer de visage suivant les époques. Il faut en déceler les manifestations à travers les formes que les circonstances peuvent lui donner.
    Pierre Pujo L’Action Française 2000 du 17 mai au 6 juin 2007
    * Renaud Camus : Le communisme du XXIe siècle. Éd. Xénia, 104 pages, 11 euros.

  • L’appel du comte de Paris pour la nouvelle année

     

    A notre époque dite moderne, il semble que l’être humain ait perdu l’une de ses composantes essentielle : l’âme et le désir de transcendance qui en est le témoignage. Soit parce que nous avons oublié son existence, soit parce que notre mental l’a occulté.

     

    Il est vrai qu’une dimension intérieure infinie est un espace encombrant pour les esprits matérialistes. De fait nous évoluons dans un monde binaire, régenté par le grand ordinateur et la virtualité. L’harmonie ne peut, dans ces conditions, donner libre cours à sa symphonie, puisqu’elle se trouve face à un électro-encéphalogramme plat...

    Confrontés aux terrifiants événements, aux drames humains qui tentent d’effacer notre société, jusqu’à notre civilisation chrétienne, sans oublier les guerres modernes de religion en Afrique ou au Moyen Orient et qui en font partie, alors des lumières d’espoir surgissent et nous permettent de réagir, car aucune espérance ne peut être définitivement perdue. Il va de notre humanité entière.

    Certes il n’est pas question de revenir en arrière, de recréer de toutes pièces un monde ancien et figé. Mais nous devons prendre conscience de la nécessité et de l’urgence d’un véritable engagement dans la construction du présent et de l’avenir.

    C’est un appel que je me dois de lancer, afin de partager avec chacun d’entre vous une nouvelle prise de conscience. Notre tâche sur terre est de faire vivre les énergies Divines. Elles sont belles, Elles sont bonnes, Elles sont justes.

    Nombreux sont les Français qui l’ont compris et qui le vivent. Ils veillent telles les sentinelles de notre âme et nous apportent l’exemple de ce nouveau combat pacifique et non violent qui pourra enfin déplacer les montagnes avec le sourire de l’espoir.

    Je souhaite, pour chacun et pour vous tous, que le chemin initiatique du sens et de la signification de la vie puisse sans cesse être approfondi. Contre vents et marées, je suis et serai avec vous.

    Bonne et heureuse année 2014.

    Henri, Comte de Paris, Duc de France - IMRF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-appel-du-comte-de-Paris-pour-la

  • La France de Noël.

     

    La force de la chrétienté, tient notamment au fait que chaque année liturgique qui passe et revient inexorablement constitue un cycle où se renouvelle sans cesse l’espérance des peuples. En cette octave de Noël 2013 où j’écris, à la veille de la nouvelle année, nous avons plus que jamais besoin de cette espérance pour notre France, fille aînée de l’Eglise, dont la survivance, aux mille maux qui l’accable, est menacée.

     

    Si la France venait à disparaître sous le coup de ses ennemis de l’extérieur constitués en oligarchies anonymes et apatrides, mais aussi et plus gravement sous les attaques sournoises de ses ennemis de l’intérieur formés par le régime républicain à la trahison perpétuelle, qu’on le sache, ce serait un drame pour tout Français bien sûr, mais aussi pour le monde entier. La restauration monarchique en France, c’est à dire la restauration de l’État qui domine les partis inféodés à la finance, indépendant des groupes de pression et des calculs de carrières, serait un signe universel envoyé aux nations du monde.

    C’est dire la responsabilité qui est la nôtre dans le combat que nous menons. Nous ne cherchons pas à mettre quelques monarchistes à la place des républicains au pouvoir. Nous ne voulons pas créer un parti électoral, lequel, utilisant les miettes médiatiques de communication que nous concéderait le régime pour mêler notre voix à celles des troupeaux bêlants qui veulent se faire entendre sur la manière dont il doivent être tondus, chercherait à recueillir honteusement un peu de reconnaissance du système.

    Notre quête est plus chevaleresque.

    Qu’on nous entende bien, nous ne cédons à aucun lyrisme grandiloquent. Tout bien pesé, c’est aussi la démarche la plus pragmatique, celle que le maître de Martigues nous a enseignée.

    Si en effet les « hommeries » selon l’expression de saint Augustin, se répandent de façon anarchique avec force idéologies prométhéennes, c’est que le régime babélien qui est en place est à la mesure de l’anarchie organisée qui profite essentiellement aux puissances financières du monde. C’est donc, comme nous l’enseigne Maurras, le régime qu’il faut abattre et non cautionner, avec ce faux réalisme de notables que dénonçait avec force Bernanos. La France réelle qui semble se réveiller aujourd’hui, constitue le plus sûr levier sur lequel s’appuyer pour mettre fin à la république destructrice de la France.

    Chers camarades d’Action française, trois des nôtres passent en jugement au début de l’année 2014, pour cause de crime de lèse-majesté à l’encontre du président normal. Des attaques se multiplient aussi de toutes parts contre notre mouvement qui se développe dangereusement aux yeux de nos ennemis. Cela montre que nous sommes sur la bonne voie et que nous commençons à déranger.

    Nous ne lâcherons rien et redoublerons l’intensité de notre combat. Plusieurs rendez-vous sont d’ores et déjà inscrits dans tous nos agendas. Le 18 janvier notamment nous dirons notre fait aux représentants du régime en prophétisant sa chute inéluctable.

    Et nous rendrons hommage au roi assassiné.

    Auparavant, je souhaite à tous nos militants la paix illuminée du Roi des rois, puissant parmi les puissants et humble parmi les humbles. L’enfant de Noël dans la pauvre crèche, adoré, non par les grands du monde, mais par les bergers et le petit peuple, figure bien cette France aimée du pays réel.

    Joyeux temps de Noël à tous, vive la France et vive le Roi.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-France-de-Noel