Une nouvelle réforme du Collège unique est arrivée. Contrairement au Beaujolais annuel, elle n’est pas buvable. Face aux échecs, il s’agit comme souvent, de persister dans les principes qui les ont produits.
Un point parmi d’autres a fait réagir, au sein du projet du nouveau programme d’histoire en cinquième : en thème 1, l’étude de l’Islam « début, expansion, société, et culture » est obligatoire et en thème 2, pour notre Occident chrétien, un sujet facultatif est réservé à « une société rurale encadrée par l’Eglise ».
Najat Vallaud-Belkacem, propulsée Ministre de l’Education Nationale, a déjà prouvé sur d’autres questions que sa mission essentielle était de faire prendre, avec force minauderies, des vessies pour des lanternes en niant les évidences. Elle a répliqué que, dans ce projet, les origines du christianisme étaient « traitées en sixième », et que celui-ci serait inévitablement évoqué au passage et à propos d’autres questions obligatoires ou facultatives, ce qui, à chaque fois, escamote la Chrétienté de l’Occident médiéval.