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culture et histoire - Page 250

  • Paris : La marche aux flambeaux en hommage à Ste-Geneviève interdite par la préfecture sur instruction de Darmanin. Réponse de l’association Paris Fierté qui organise la marche depuis 2005

    La préfecture de police de Paris a annoncé jeudi l’interdiction, sur instruction de Gérald Darmanin, d’une marche aux flambeaux prévue samedi par la mouvance d’ultradroite, en raison de “risques forts de troubles à l’ordre public”.

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  • Retour sur les Wisigoths

    De Napoléon III s’avisant de raconter les campagnes de Jules César sans être aidé d’un nègre, à Lorant Deutsch, débitant son fromage sur « La 5 », une erreur a fini par s’enraciner dans le mental des Français : nos ancêtres seraient tous des Gaulois, du nord au sud de l’Hexagone, foi de Michelet, de Lavisse et même d’Augustin Thierry. C’est oublier le royaume de Toulouse qui se prolongea en Aquitaine et en Septimanie. Cinq siècles se sont ainsi évaporés. Lorsqu’Aragon vint à Saint-Florent-le-Vieil, devant « le plus beau paysage du monde », rendre hommage à la clémence de Bonchamp le Vendéen et, en même temps, à David d’Angers, le Blanc et le Bleu mêlés dans le syncrétisme nécessaire à la République, son emphase désignait l’outre-Loire à la dévotion nationale. Mais ce n’était qu’une partie de la Belgique, le pays « de galerne »…

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  • L’islam à la conquête de la France catholique: une Histoire politiquement incorrecte

    Notre actualité serait-elle la même si la véritable Histoire de Charles Martel était encore enseignée dans les écoles ? Forcément non! (Voir les extraits d’un livre d’Histoire de l’école publique du primaire, des années 50 en fin d’article)

    Voici l’Histoire vraie de la France qui a forgé son âme en repoussants les assauts de l’Islam en Fille aînée de l’Eglise, depuis les derniers Mérovingiens :

    Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 dans ce qui était la France de l’époque. Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et ravagé la rive droite du Rhône jusqu’à Sens. En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes.  Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane, qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les Capétiens étaient en train de devenir rois de France et n’avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne.  Les musulmans ont conclu alors qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’ouest des Pyrénées.

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  • L’histoire du nationalisme breton. Charles de Gaulle, Olier Mordrel et les autres

    L’ouvrage d’Alan Le Cloarec L’histoire du nationalisme breton (Yoran Embanner, septembre 2022) présente l’avantage de commencer par le commencement ; c’est-à-dire par les « régionalistes » du XIXe siècle. Ils étaient écrivains, poètes, linguistes, historiens, journalistes. Ils s’appelaient Emile Souvestre (Les derniers Bretons, 1836), Théodore de La Villemarqué (Barzaz Breiz, 1839)Charles Le Goffic (Le Crucifié de Kéraliès, 1891))Anatole Le Braz (Le Théâtre celtique, 1900), Pitre-Chevalier (La Bretagne ancienne et moderne, 1844), Jean-François Le Gonidec (Grammaire celto-bretonne, 1807), Arthur de La Borderie (Le complot breton de 1492, 1884), Auguste Brizeux (Les Bretons, 1845), Paul Sébillot (Les Traditions, superstitions et légendes de Haute-Bretagne, 1880), François-Marie Luzel (Bepred breizad, Toujours breton, 1865), François Vallée (La langue bretonne et les écoles, 1895), Joseph-Guy Ropartz (Le Parnasse breton contemporain, 1889), Ernest Renan (L’âme bretonne, 1854), etc.

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  • La Hongrie, son identité, son histoire et sa place dans l’Europe – Entretien avec Ferenc Almássy

  • Parutions : « Définitions » et « Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste »

    Parutions : « Définitions » et « Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste »

    Se situant dans le prolongement des œuvres de Richard Wagner, de Nietzsche, de la révolution conservatrice allemande et de Heidegger, la pensée de Giorgio Locchi en constitue la relecture critique et créatrice. Face aux mythes et aux idéologies égalitaires qui structurent le monde occidental depuis plusieurs siècles, Wagner et Nietzsche ont eu la volonté de poser un nouveau « commencement » et d’acheminer l’Europe vers sa régénération. C’est ainsi qu’il faut voir dans le Ring et Parsifal, la représentation d’un mythe fondateur par lequel naquit et prit forme une nouvelle tendance historique que Nietzsche a ensuite poursuivie et approfondie. Cette nouvelle tendance, c’est la tendance surhumaniste.

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  • Giorgio Locchi et le mythe surhumaniste (1/3)

    Gorgio Locchi

    Philosophe, journaliste et essayiste, Giorgio Locchi (1923-1992) fut l’une des figures tutélaires de la Nouvelle Droite, tutélaires mais lointaines, effet du temps. Raison pour laquelle il fallait la désensabler. C’est l’objet des deux ouvrages qui sont aujourd’hui édités par la Nouvelle Librairie dans la collection Agora de l’institut Iliade : « Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste » et « Définitions ». L’occasion de renouer avec un auteur fascinant qui fut un maître à penser. Son fils, Pierluigi Locchi, répond à toutes nos questions. Première partie.

    ÉLÉMENTS : Beaucoup de lecteurs ignorent jusqu’à l’existence même de Giorgio Locchi, pouvez-vous resituer qui était-il ? Sa vie, ses combats, ses passions ?

    PIERLUIGI LOCCHI. Je répondrai à votre question en évoquant quelques étapes clés de sa vie.

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  • « Berthe au grand pied » Rémi Usseil – La beauté chrétienne de la littérature médiévale et des chansons de gestes

    Berthe au grand pied  « Berthe au grand pied » est un livre atypique dans la littérature française du XXIè siècle, écrit à la manière du Moyen Âge, le texte est joliment agrémenté de photos polychromes de documents d’époque. Il s’agit d’une fiction légendaire, ancienne, renouvelée dans les règles de l’art, trop vite lue; vivement recommandée, même et surtout aux lecteurs un peu blasés. E.D.

    Interview de Rémi Usseil, auteur de Berthe au grand pied.

    Emilie Defresne:  Berthe au grand pied, est-ce votre première œuvre littéraire?

    Rémi Usseil: Oui, mais il ne s’agit pas du premier projet par lequel je cherche à faire connaître nos épopées médiévales. Je tiens depuis plusieurs années un blog, Matière de France, consacré à la présentation de ces textes. Cette activité m’a permis de faire des rencontres et a fini par m’ouvrir des portes.

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