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culture et histoire - Page 321

  • Il y a 80 ans tombait Henri Bonneville de Marsangy, chef de la Bandera Juana de Arco (fin)

    Cette article est la suite de « Il y a 80 ans tombait Henri Bonneville de Marsangy, chef de la Bandera Juana de Arco ».

    On pense que 3.000 hommes y sont partis, les uns portant la chemise verte du Tercio, la légion étrangère espagnole, les autres la chemise bleue de la Phalange, les militants de l’Action Française rejoignant les unités carlistes de Navarre, les Requetes. Parmi eux, on note le futur Compagnon de la Libération et député européen FN Michel de Camaret, le futur membre de l’état-major du général Juin en Italie en 1943 de Decker, Yves Bernanos le fils de Georges, Noël de Tissot qui terminera sa vie et sa carrière dans la 33e division SS Charlemagne, Luc Robet qui terminera la sienne déporté au camp nazi de Neuengamme, les Camelots du Roi et futurs résistants Auguste-Pierre Combe et Luc Robert et, déjà derrière un micro à Radio-Saragosse, Jean-Auguste Hérold-Paquis.

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  • Un entretien avec Bernard Antony (Communisme) « Il ne peut y avoir de prescription morale » (1998)

    Vous avez été le premier en France à demander l'équivalent d'un « Procès de Nuremberg » contre le communisme. Pour quelles raisons ?

    Au moment où toute la classe politico-médiatique se répand sur le devoir de mémoire, concernant les crimes passés du national-socialisme, il serait étrange que le communisme échappe à toute mise en accusation. Ainsi que l'affirmait Soljénitsyne : « le communisme tuait avant que le nazisme ne tue, il tuait pendant que le nazisme tuait, il continue de tuer quand le nazisme ne tue plus ». 100 millions de morts, 200 millions ? Quel que soit le nombre retenu, le bilan est accablant.

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  • Il y a 80 ans tombait Henri Bonneville de Marsangy, chef de la Bandera Juana de Arco

    Emblème de Henri Bonneville de Marsangy

    Dès le début de la croisade anti-communiste, la Navarre s’était soulevée contre la tyrannie républicaine de Valence. Le général Mola avait libéré Pampelune dès les premières heures du conflit. En 48 heures, il obtient un renfort inespéré qui sauva probablement les résistants : 10.000 hommes, une armée considérable à cette période de la guerre. En chantant Oriamendi  (le fameux chant « pour Dieu, pour la patrie et pour le Roi, ont combattu nos pères. Pour Dieu, pour la patrie et pour le Roi, nous combattrons aussi », ils descendent de leurs villages, aïeul, père et enfant, en espadrilles et le béret rouge sur la tête, tous volontaires. Dans certains villages, il ne reste plus que les mères et les filles. Même le curé est parti au combat.

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  • « La propriété, c'est le vol »

    Proudhon le disait, l’État socialiste le met en pratique, en empêchant les classes intermédiaires de se constituer un capital et en imposant des règles d'usage qui transforme le propriétaire en fonctionnaire administrant un bien dont il n'est plus libre de jouir : justice sociale ou ruine générale ?

    La haine marquée des socialistes français à l'égard des « Riches », catégorie imprécise et fantasmatique, tient à la fois de la nécessité de désigner un ennemi intérieur (moteur nécessaire à tout réformateur justifiant de ses échecs) et d'une conception foncièrement collectiviste de l'économie.

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  • Gustave Le Bon La psychologie politique contre les utopies 2/2

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    Mais plus les recherches scientifiques avancent, dit Le Bon, plus ces dernières contredisent ces chimères. S'appuyant sur la biologie, sur la psychologie et sur l’histoire, Gustave Le Bon montre que nos actions ont une portée fort restreinte sur une société et que les transformations les plus profondes ne se réalisent jamais sans l’action du temps, que les institutions ne sont jamais que « l’enveloppe extérieure d'une âme intérieure ». Evidemment, le rôle des institutions et des hommes n'est pas nul, mais il ne faudrait pas exagérer leur importance à ses yeux. « Loin d’être le point de départ d’une évolution politique, une institution en est simplement le terme ».

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  • Gustave Le Bon La psychologie politique contre les utopies 1/2

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    Par Ego Non

    Si l’Éducation nationale faisait son travail, elle mettrait au programme des lycées les classiques de la pensée politique, au même titre que les grands auteurs du patrimoine littéraire. L'homme deviendrait alors un animal politique. Ego Non, qui tient la chaine YouTube du même nom, nous offre plus qu'une session de rattrapage - une introduction à l’art de (se) gouverner.

    La célébrité d’un livre cache parfois son auteur. Bien que tout le monde connaisse - au moins de nom - la Psychologie des foules de Gustave Le Bon, ce dernier demeure un illustre inconnu de la pensée française. En le réduisant à certaines formules comme : « L’âge où nous entrons sera véritablement l’ère des foules », on manque la profondeur de sa pensée. Car Gustave Le Bon n'est pas l'auteur d'un seul livre, son œuvre est infiniment plus vaste et devrait même compter parmi les classiques de la pensée politique moderne.

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