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culture et histoire - Page 320

  • Quand les Anglais livraient le Levant à l’Etat Islamique (Lina Murr Nehmé)

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    Le Professeur Lina Murr Nehmé, d’origine franco-libanaise, est historienne, politologue et islamologue.

    Vers le début du XXe siècle, le chauffage au fuel, l’invention de l’automobile et de la locomotive à essence, le développement de nouveaux navires, ont décuplé l’intérêt des grandes puissances pour les réserves pétrolières du Moyen-Orient. 

    L’Angleterre parvint à mettre la main sur une concession pour l’exploitation du sous-sol perse (iranien). Durant les années suivantes, l’Angleterre se mêla des affaires de la Perse, et aussi de celles des pays voisins, notamment ceux du Golfe.

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  • Il y a 13 siècles, le premier épisode de la Reconquista ibérique

     
    Il y a 13 siècles, le premier épisode de la Reconquista ibérique

    Vu sur Iliade

    Magnifié par la tradition catholique – qui rend grâce à la Vierge de la victoire chrétienne – ou contesté par certains historiens critiques demeurés réticents à admettre le « récit national » fondé sur la lutte contre l’envahisseur musulman, le combat de Covadonga demeure l’événement fondateur d’une reconquête qui ne se conclura que près de huit siècles plus tard avec la prise de Grenade.

    Les informations fournies par les chroniques du IXème siècle permettent de reconstituer les circonstances de l’affrontement et d’évaluer son importance. Noble wisigoth, Pelayo s’est replié dans les zones montagneuses du nord après la défaite du roi Roderic, tué en 711 lors de la bataille du Guadalete. Quand un gouverneur musulman du nom de Munuza s’est installé à Gijon, il a été envoyé comme otage à Cordoue pour garantir la tranquillité de la région. La tradition veut également que Munuza ait voulu épouser la sœur de Pelayo, hostile à cette union. Durant l’été 717, ce dernier parvient à s’enfuir de Cordoue et s’impose à la fin de l’année suivante comme chef de la résistance asturienne… On a longtemps cru qu’il s’était mis à la tête du parti goth réfugié dans les Asturies mais le grand médiéviste Claudio Sanchez Albornoz a montré qu’il s’est surtout appuyé sur les populations autochtones, rebelles à l’autorité des nouveaux maîtres de l’Espagne.

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  • Esclavage : 12 choses méconnues. Attention au choc !

    En cette journée de commémoration de l’esclavage (10 mai), nous repassons cet explosif article de l’excellente revue d’études et de formation politique L’Héritage.

    On parle beaucoup de l’esclavage, dans les médias, à l’école, dans les cénacles politiciens, dans des manifestations même.

    Mais a-t-on une vision complète et réaliste de ce terrible phénomène ?

    Voici 12 réalités qui sont ignorées par la plupart des gens, même ceux qui parlent le plus d’esclavage.
    Ces vérités dérangeraient-elles une idéologie en particulier ou un agenda politique ?

    1) L’esclavage a été pratiqué très longtemps et presque partout ; mais son abolition est apparue dans le monde européen, sous la pression de l’Eglise catholique particulièrement.

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  • Germanicus (Yann Rivière)

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    Yann Rivière, ancien directeur des études sur l’Antiquité de l’Ecole française de Rome, aujourd’hui directeur d’études à l’EHESS, est un spécialiste de l’histoire politique et juridique de la Rome antique.

    C’est en l’honneur de son père Drusus, mort en 9 av. J.-C. dans un camp militaire entre la Saale et le Rhin, qu’un enfant de sept ans – il se nommait alors Nero Claudius Drusus – a reçu le surnom de Germanicus sous lequel il est connu de la postérité.

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  • Le suprême risque et la suprême chance, de Gustave THIBON

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    Voici le texte intégral du discours prononcé par Gustave Thibon lors du Rassemblement royaliste des Baux de Provence de 1986.

    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs et pour la plupart - et même pour la totalité d'entre vous, mes chers amis - car nous sommes dans un climat tout à fait familial ici, je ne déplore qu'une seule chose : le temps ; ce qui me remémore les vers d'un poète argotique, qui fut célèbre à mon époque, qui s'appelait Jehan Rictus et qui, un jour de mauvais temps, un jour pluvieux comme le nôtre, écrivait : "Tout est tellement malpropre, obscur et délétère. C'est à croire que les éléments sont en régime parlementaire".

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  • SPQR -Histoire de l’Ancienne Rome (Mary Beard)

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    Mary Beard, professeur à Cambridge et conseillère de la BBC pour ses émissions historiques, est l’auteur de nombreux livres consacrés à l’Antiquité.

    Aujourd’hui encore, après deux mille ans, la Rome antique continue d’influencer la culture et la politique occidentales. L’assassinat de Jules César a fourni le modèle de tous les tyrannicides. L’organisation du territoire impérial romain est sous-jacente de la géographie politique de l’Europe. C’est principalement parce que les Romains firent de Londres la capitale de leur province de Bretagne qu’elle est aujourd’hui celle du Royaume-Uni.

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  • Edmund Burke : Retour d’un prophète contre-révolutionnaire

    Le visiteur de passage à Dublin ne manque jamais de pousser la porte de « Trinity Collège ». Si l'on s'y émerveille devant le Livre de Kells, la plupart des touristes oublient de saluer un autre monument irlandais : Edmund Burke, dont une belle statue de bronze garde l'entrée de l'université. Son maître ouvrage, Réflexions sur la Révolution en France (publié en 1790), fut un véritable best-seller, réédité onze fois en un an et écoulé à 30 000 exemplaires du vivant de l'auteur. Dans cette œuvre majeure, Burke, politique et homme de lettres, explique à un correspondant français son horreur des idées nouvelles. Pour lui, aucune analogie n'est possible entre la « Glorieuse » révolution anglaise de 1688 et les événements parisiens de 1789. Le livre est une bombe : Burke porte haut la torche de la contre-révolution, alertant ses compatriotes tentés par les sirènes parisiennes.

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  • Walter Benjamin a démonté le mythe du “Progrès”

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    De nouvelles hypothèses sur la mort du philosophe juif-allemand : a-t-il été assassiné sur ordre de Staline ?

    26 septembre 1940 : Walter Benjamin, philo­so­­phe et critique littéraire, Juif de nationalité al­le­mande, pris au piège dans la France de Vi­chy, réussit a obtenir à Marseille un visa pour les États-Unis. Mais le groupe de réfugiés, au­quel il se joint à Port Bou, sur la fron­tière es­pa­gnole, trouve la frontière fermée. Pen­dant la nuit, après avoir écrit une lettre à son ami Théo­do­re Adorno, Benjamin absorbe un poison qui lui ôte la vie.

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