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culture et histoire - Page 320

  • Donoso Cortés : une philosophie contre-révolutionnaire de l’histoire 2/4

    Sous l'influence de Vico, la vision du théologien inspiré par Bossuet s'appuie sur une analyse précise des lois historiques, des arcanes des peuples et des civilisations. Vico s'interroge sur les origines de l'inégalité et pose les fondements d'une lutte des classes. La religion, la pratique des mariages solennels et l'ensevelissement des morts constituent le patrimoine spirituel d'où naît la civilisation et permettent de distinguer les héros marqués du sceau divin des bestioni, les vagabonds qui n'ont point accès aux mystères. L'histoire ne sera plus que l'effort tenté par les plébéiens pour accéder aux actes de la vie religieuse et se voir reconnaître une nature humaine. Les sociétés, selon Vico, reflètent les « modifications de l'esprit humain », la prépondérance d'une fonction sur les autres : la fonction « poétique » ou inventive, la fonction organisatrice et agissante, enfin la rationalisation et l'esprit critique. Chaque fonction s'incarne dans une classe, et chaque classe dans une élite. Ainsi les anciennes élites sont-elles successivement remplacées par de nouvelles (cf. la théorie de Vilfredo Pareto sur la « circulation des élites »). Mais le remplacement d'une élite par une autre provoque des ébranlements, la ruine progressive des traditions, et l'individualisme anarchique précipite la ruine des sociétés.

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  • Le cœur plus que jamais rebelle de Dominique Venner

    Carnet rebelle volume 2 aux éditions de la Nouvelle Librairie
     
    Dominique Venner, plus vivant que jamais ? Roland Rochefort, qui dirige la publication des « Carnets rebelles » de Dominique Venner aux éditions de La Nouvelle Librairie et qui vient de signer l’introduction du second volume, nous explique pourquoi.

    ÉLÉMENTS : Vous êtes le responsable de l’édition des Carnets rebelles de Dominique Venner ? Quel chantier avez-vous encore devant vous ?

    ROLAND ROCHEFORT. Pour l’heure, nous sommes en train de travailler sur le troisième volume : la retranscription des manuscrits touche à sa fin, nous sommes sur le point de les faire passer à la phase de correction. Ensuite, une fois cette étape achevée, il nous faudra les mettre en page, rédiger une introduction, une préface et une quatrième de couverture que nous adjoindrons aux carnets, avec un beau portrait de Jacques Terpant, Dominique Venner à chacune des grandes périodes de sa vie, et le choix d’un préfacier. Sur l’ensemble du projet, nous prévoyons que l’ensemble des Carnets rebelles comptera une dizaine de volumes. Le contenu des carnets étant très hétérogène (notamment en termes de longueur), il est difficile pour l’heure d’établir le nombre exact de volumes à paraître.

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  • Une histoire de la résistance en Europe occidentale

    Olivier Wieviorka, historien et professeur à l’Ecole normale supérieure de Cachan, s’est spécialisé dans l’histoire de la résistance durant la seconde guerre mondiale.

    De la France à la Norvège, de la Belgique aux Pays-Bas, tous les pays ont exalté leur résistance intérieure et leurs pouvoirs en exil, se plaisant à souligner le rôle éminent que ces forces patriotiques avaient joué dans la libération de leur nation. Jusqu’aux années 1970, cette lecture de l’histoire avait valeur d’évangile.

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  • Oswald Spengler, la culture arabe et notre déclin

    Avait-il tout vu venir ?

    […]

    « J’appelle pseudomorphose historique, écrit Spengler, les cas dans lesquels une vieille culture étrangère couvre le sol avec une telle puissance qu’elle empêche une jeune culture de respirer… Au lieu de l’élan en hauteur, seule la sève de la haine nourrit des branches gigantesques contre la force lointaine. Tel est le cas de la culture arabe. »

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  • Une histoire secrète de la Révolution russe (Victor Loupan)

    Victor Loupan, journaliste et éditeur, ancien grand reporter au Figaro Magazine, est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence consacrés à la Russie et au communisme.

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  • Nicolas Machiavel Un penseur de la crise et de l’action 2/2

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    Elle doit les accepter tels qu'ils sont. Ainsi que l’avait bien relevé le philosophe allemand Fichte, le « principe fondamental de la philosophie machiavélienne, et qui nous l'ajoutons sans honte - est aussi le notre, ainsi qu'a notre avis le principe de toute théorie cohérente de l'État, est contenu dans ces paroles de Machiavel : "Quiconque fonde une république (ou en général un État) et lui donne des lois, doit présupposer que tous les hommes sont méchants et que sans aucune exception ils donneront libre cours à leur méchanceté intérieure des qu'ils trouveront pour cela une occasion sure" ». L'observation fait dire à Machiavel que « les hommes sont ingrats, changeants, dissimulés, ennemis du danger et avides de gagner ».

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  • Nicolas Machiavel Un penseur de la crise et de l’action 1/2

    Nicolas Machiavel Un penseur de la crise et de l'action.jpeg

    Par Ego Non

    Si l’Éducation nationale faisait son travail, elle mettrait au programme des lycées les classiques de la pensée politique, au même titre que les grands auteurs du patrimoine littéraire. L'homme deviendrait alors un animal politique. Ego Non, qui tient la chaine YouTube du même nom, nous offre plus qu'une session de rattrapage - une introduction à l'art de (se) gouverner.

    Machiavel, classique ou inclassable ? Et pourquoi pas un peu des deux ? Il doit sans nul doute son aura de classique à l’immense postérité dont il a bénéficié -, au point de voir son nom devenir une épithète péjorative et menaçante, - ainsi qu’à l’influence qu'il a exercée sur de nombreux chefs d'État comme Richelieu, Napoléon, Bismarck, Mussolini et même Francois Mitterrand. Et pourtant, Machiavel est un cas bien singulier dans l’histoire des idées. Le Florentin apparait en effet comme théoricien politique sans doctrine politique à proprement parler. Décrire sans juger, à la façon dont on écrirait une histoire naturelle des hommes, dans le but de mener une action concrète et non de se complaire dans la spéculation intellectuelle, voila l’idée directrice de son œuvre.

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