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Jean-Philippe Rey, historien, est déjà l’auteur de quelques livres consacrés au Premier Empire.
S’intéresser à l’histoire du Consulat et du Premier Empire revient, bien sûr, à croiser sans cesse la trajectoire de Napoléon. Sa volonté et son ambition constituèrent des moteurs essentiels du processus qui conduisit à mettre en place, tout en même temps, un ordre social nouveau, un régime politico-administratif inédit et un système géopolitique sous influence française.
Eglise universelle : Histoire des traditionalistes
L’historien Yves Chiron vient de publier un ouvrage monumental au titre parfaitement explicite : « Histoire des traditionalistes ». Il nous présente ici les origines du traditionalisme et ce qui en constitue les fondements intellectuels et doctrinaux. Il explique les raisons du développement de ce courant et de sa permanence, en particulier en France et aux Etats-Unis.
Eglise en France : Pèlerinage aux Lucs-sur-Boulogne le 7 mai
Le 28 février 1794, plusieurs centaines de femmes et d’enfants étaient massacrés aux Lucs-sur-Boulogne par les colonnes infernales du général Cordellier. En mémoire de ces martyrs de la foi, le père Argouarc’h, de la Sainte croix de Riaumont, organise un pèlerinage de la Chabotterie, manoir de Charrette, aux Lucs-sur-Boulogne le samedi 7 mai.
Eglise en Marche : Histoire du MJCF. Une jeunesse missionnaire au service du Christ
Le MJCF (Mouvement de la Jeunesse Catholique de France) a fêté il y a peu l’anniversaire des 50 ans de sa fondation. A cette occasion, un album abondamment illustré, a été publié, contenant de nombreux documents et témoignages. Dominique Vannini, un des auteurs de ce travail collectif, et ancien de l’équipe de fondation du MJCF présente les intuitions originelles et le fonctionnement de ce mouvement d’apostolat de jeunes par d’autres jeunes.
Charles d’Orléans, le prince charmant, le prisonnier d’Azincourt qui resta de si longues années captif en Angleterre, parlait de la France de la même manière :
En regardant vers le pays de France Un jour m’advint à Douvres sur la mer...
Qui ne se souvient de cette poésie ? et qu’y demandait-il ?
De voir France que mon cœur aimer doit.
Charles d’Orléans représentait le parti d’Orléans : c’était le parti national.
Et Christine de Pisan ? Elle parlait de la France pareillement ! Et voilà comment elle en vint à écrire son “Dittié en l’honneur de la Pucelle” ! Comme Alain Chartier écrivit lui aussi sa “Lettre sur Jeanne”.
Après six mois de lutte héroïque – illustrée notamment par les nombreux blessés et amputés qui ne voulaient pas quitter le front, ou par les paras volontaires qui sautaient pour rejoindre leurs camarades alors que la bataille était perdue – et une résistance acharnée, parfois à l’arme blanche, face à des troupes supérieures en nombre (dix fois plus, à un moment), en matériel et envoyant des jeunes kamikazes, étant à court de munitions et bombardée sans cesse dans l’enfer de la cuvette, l’armée française (comprenant des légionnaires, des paras, des troupes coloniales, des combattants indigènes), fautes de renforts suffisants, dut décréter le cessez-le-feu.
A l’issue de cette bataille, 12 000 combattants de l’Union française furent faits prisonniers. Seuls 3 290 seront rendus aux autorités françaises…
Ce titre, ironique et grinçant, jeu de mots pour désigner « l’art contemporain« , a été utilisé, maintes et maintes fois ; il est tellement vrai ! Tout a été dit et bien dit sur la vulgarité d’exposer, dans un lieu aussi prestigieux que le château de Versailles, quintessence de l’art classique français, des « artistes » comme Jeff Koons avec ses homards en plastique, en passant par Joana Vasconcelos et son lustre monumental composé de milliers de tampons hygiéniques, pour finir avec l’inénarrable « vagin de la reine » d’Anish Kapoor, provocation ultime d’un « art » à la dérive.
Frédégaire, continuateur et compilateur de Grégoire de Tours, amplifie encore quelques récits. Les premiers rédacteurs des vies des saints des Gaules, de saint Vaast à sainte Geneviève, rajoutent des éléments. Les historiens sérieux font le tri évidemment. Ils discernent et ils voient fort bien sous le récit la réalité vraie. Le livre de Michel Rouche est remarquable à ce point de vue et surtout dans sa deuxième partie, consacrée à l’étude critique des textes ; il les scrute et il en montre la véracité, chef-d’œuvre de critique, de critique à la française, pleine de science mais supérieure à la science, où triomphe l’esprit de finesse.
En se retrouvant à Yalta, sur les bords de la mer Noire, Staline, Churchill et Roosevelt entendent se partager les dépouilles d'un ennemi agonisant : le conflit commencé en 1939 ayant pris des proportions planétaires, les vainqueurs veulent imposer un nouvel ordre mondial qui leur permette, sous le couvert hypocrite d'une future Organisation des Nations Unies, de régler les affaires mondiales en fonction de leurs intérêts et de leurs appétits.
La publication, en près de deux mille pages, des Œuvres de Guy Debord (1931-1994) fournit l’occasion d’aller au-delà de la légende situationniste, et de saisir la prodigieuse cohérence d’une pensée qui, parce qu’elle n’a jamais renié sa dimension révolutionnaire, nous offre les meilleures clés pour comprendre notre temps.
Situation paradoxale que celle de Guy Debord, dans le panorama intellectuel français ; d’un côté, tout le monde le cite, fait référence à lui, jusqu’aux agents même du spectacle dont il aura été toute sa vie l’adversaire ; d’un autre côté, on ne peut qu’être frappé de l’étrange discrétion de la presse devant la parution en volume de l’ensemble de ses œuvres (1).
Le numéro 62 de la revue Civitas traite de la fausse charité, vraie subversion, car dans l’imaginaire collectif occidental, la charité est un mélange de tolérance qui accepte à peu près tout, un « amen » à toutes les dérives emblématiques de l’esprit du temps ou encore l’altruisme du travailleur social. Le catholique peut invoquer la charité à condition qu’il en donne les exemples officiellement autorisés : Mère Térésa, l’abbé Pierre et, bien sûr, le Pape François ! Cette fausse conception de la charité est devenue l’arme politique de destruction massive de nos défenses immunitaires collectives.
Me rendant à Saint Cyr-Coetquidan en « 1984, je constatai avec stupeur et, je l'avoue avec amertume, que le nom même de Vandenbergue était totalement inconnu, ignoré des jeunes cyrards ». Bernard Moinet, qui a été lieutenant en Indochine de 1949 à 1952, qui a servi pendant six ans en Algérie et qui, devenu colonel, a quitté l'armée d'active en 1963 bouleversé par l'extermination des harkis, perpétrée dans l'indifférence générale, a, une nouvelle fois, l'occasion de constater que bien des Français ont la mémoire courte.