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culture et histoire - Page 324

  • Exécutions politiques – Toutes ne réussissent pas (Thomas Flichy de La Neuville)

    Thomas Flichy de La Neuville est professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et intervient dans de nombreuses universités étrangères, notamment à l’United States Naval Academy, la Higher School of Economics et l’Université d’Oxford. 

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  • Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française, d'Hilaire de Crémiers.....(Première partie). 2/3

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    Pour en être convaincu, il suffit de lire, ne serait-ce que les lettres ou les œuvres des évêques de ces temps troublés. Par exemple, les lettres du célèbre neveu de ce même Sidoine, l’évêque Avitus de Vienne plus connu sous le nom de saint Avit, portant le même patronyme que son oncle, l’empereur auvergnat, ou encore les lettres de Remi, le fameux évêque de Reims.

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  • Élisabeth I d’Angleterre

    Élisabeth I d’Angleterre

    Peu de souverains, et encore moins de reines, ont le privilège d’avoir laissé leur nom au siècle qui les a vu régner : Élisabeth, aux côtés de Louis XIV, fait partie de ce cercle restreint. Peu de têtes couronnées ont, par ailleurs, suscité des avis aussi tranchés et des jugements aussi manichéens : véritable monstre de cruauté et de luxure, « putain couronnée » pour les catholiques, vertueuse héroïne biblique pour bon nombre de protestants, la figure d’Élisabeth est fortement marquée par les déchirures religieuses qui ont divisé l’Europe du XVIe siècle.

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  • La guerre civile russe (Alexandre Jevakhoff)

    Alexandre Jevakhoff, historien, préside le Cercle de la marine impériale russe et est membre de l’Union de la noblesse russe. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.

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  • Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française, d'Hilaire de Crémiers.....(Première partie).1/3

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    En ces temps de crise globale -qui bien plus que simplement économique est une crise anthropologique et ontologique- les instances du Pays Légal ont voulu un débat sur l'identité nationale; ce débat a permis - au moins en partie - l'expression des inquiétudes et, parfois, des doutes et du découragement d'un très grand nombre de nos concitoyens, à propos justement de cette identité nationale.

    Hilaire de Crémiers a quelque chose à dire à tous ceux qui doutent ou qui sont dans l'angoisse. Il le fait dans un texte fort, qu'il est bon de lire et dont il est bon de méditer la leçon :

    Naissance d’une nation : Clovis et les principes fondateurs de l’identité française.

    Cet article a été publié dans Renaissance Catholique

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  • La fin des empires

    « Tout empire périra », écrivait Jean-Baptiste Duroselle. La vingtaine d’études que contient cet ouvrage vient le confirmer. Des conquêtes d’Alexandre le Grand, il y a deux mille trois cents ans, aux Empires coloniaux fondés au dix-neuvième siècle, aucun n’a survécu. Ce livre est la première histoire globale de leur chute, offrant aux lecteurs une promenade de près de vingt-cinq siècles dans l’histoire du monde.

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  • Christopher Isherwood : « Adieu à Berlin »

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    Ci-dessus : l'écrivain en 1962, photo : Florence Homolka]

    « Ainsi défilaient les champions de la Révolution. La flambée de passion propice à la réalisation du rêve ardent de sang et de barricades devrait surgir de cette fourmilière noirâtre ? » (Ernst von Salomon).

    La disparition, voici bientôt dix ans, de l'écrivain anglais Christopher Isherwood, auteur, entre autres nouvelles, d’Adieu à Berlin, nous rappelle qu'il faut aborder différemment la littérature traitant des événements qui ont secoué l’Allemagne de la défaite de 1918 à l'avènement du national-socialisme. Isherwood (1904-1986) a traité cette époque de manière magistrale, surtout la véritable période charnière entre 1929 et 1933, époque où il a vécu en Allemagne et a été témoin direct des bouleversements politiques. L'auteur a observé la reconstitution d’une forme particulière d’engagement politique collectif, propre à l’action de l’ère du nihilisme, due à un surplus de volonté accompagnant la décomposition des hautes sphères de la bourgeoisie et le déclin des valeurs civiques, entraînant la disparition du citoyen traditionnel, pacifique et productif.

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  • 4 décembre 1923 : Ia terre et les morts

    « Alors même que certains seraient raisonnablement portés à "décrocher", et abandonner la bataille, c'est un formidable stimulant que de lire Barrès ( ... ). Quand l'habitude et la mode sont aux parjures, aux promesses non tenues, aux traîtrises éclatantes ( ... ) Maurice Barrès nous apprend à être des hommes, à croire à la vie et à la jeunesse. » Ces lignes ont été écrites en juin 1962 dans le numéro 8 des Cahiers universitaires, la revue de la Fédération des étudiants nationalistes, par François d'Orcival, qui se disait alors nationaliste (depuis il est devenu le patron du groupe de presse Bourgine ...

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  • Du rôle attribué à l’archaïsme dans la pensée de l’histoire (remarques sur deux contemporains des événements de 1848 : Marx et Flaubert) 5/5

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    [Ci-contre : Louis-Napoléon, auquel le philosophe allemand Karl Marx consacra une série d'articles immédiatement après le coup d'État du 2 décembre 1851, considéré comme la répétition tragi-comique du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) qui porta au pouvoir l'oncle de ce dernier, le futur Napoléon Ier]

    Mais si l'on songe que ce sont les hommes qui l'obligent à revêtir cette défroque, alors le point de vue de Marx doit être retourné : ce n'est pas l'histoire qui ruse pour parvenir à ses fins (elle n'en a pas), ce sont les hommes qui rusent avec elle pour tenter de lui en donner une, afin d’avoir une raison d'espérer. Une de ces (pauvres) ruses consiste précisément à l'arracher à la superbe indifférence de son mouvement cyclique, en déployant les séductions de notre raison, bref, à la soustraire à l'emprise du mythe pour en faire une aventure proprement humaine. L'entreprise marxienne participe de cet effort de rationalisation, aussi distingue-t-elle soigneusement la répétition dans l'histoire, de la répétition de l'histoire ; celle de Flaubert, au contraire, s'inscrit dans un courant de pensée de l'histoire d'un scepticisme radical. La fiction est son terrain d'expérimentation. Mathô et Hamilcar qui, dans leur simplicité barbare jouent sans costumes (ni archaïsants ni futurologiques), dénudent du même coup l'histoire, et nous la font voir pour ce qu'elle est : insensée pour qui la rapporte à des fins humaines, mais pleine de sens pour qui la pense dans son éternité. Flaubert pouvait difficilement trouver un meilleur exemple que l'affrontement entre Mathô et Hamilcar pour illustrer cette thèse.

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