Par la suite, la sociale-démocratie oscillera entre le légalisme strict, devenu "révisionnisme" ou "réformisme" parce qu'il acceptait la société capitaliste / libérale, ne souhaitait que la modifier sans bouleversement majeur, et le révolutionnisme, partisan d'un chambardement généralisé par le biais de la violence révolutionnaire. Cette seconde tendance demeurera minoritaire. Mais c'est elle, rappelle R. Hinton Thomas, qui puisera dans le message nietzschéen.
culture et histoire - Page 317
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Regards nouveaux sur Nietzsche 2/5
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La petite Histoire : L’avènement des Capétiens – Les grands Capétiens
Les Capétiens, descendants directs d’Hugues Capet, ont incontestablement posé les bases de la France royale, de l’État moderne, et l’ont fait accéder au statut de plus grande puissance de la chrétienté médiévale. De Philippe Auguste à Philippe Le Bel en passant par Saint Louis, Louis VI le Gros ou encore Louis VIII, leur ère est sans doute l’une des périodes les plus importante et fondatrice de notre histoire. Mais pour commencer, pour cet épisode 1, posons les bases nous aussi en parlant du premier d’entre eux, Hugues Capet, et expliquons simplement comment les Capétiens se sont installés sur le trône, ont légitimé leur dynastie et débuté cette merveilleuse aventure française.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-lavenement-des-capetiens-les-grands-capetiens
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Regards nouveaux sur Nietzsche 1/5
Il y a cent ans paraissait l'ouvrage le plus célèbre de Nietzsche, celui qui sera le plus lu et que toute personne moyennement cultivée citera ou évoquera spontanément : Ainsi parlait Zarathoustra. On sait d'emblée que le philosophe allemand a une réputation qui sent le soufre, que ses vigoureuses tirades anti-chrétiennes risquent de faire chavirer toutes les certitudes, que son rejet, qualifié d'aristocratique, de toute espèce de moralisme, fait de sa pensée une gâterie, une ivresse, une drogue pour un très petit nombre. Tous les fantasmes sont permis quand il est question de Nietzsche ; chacun semble avoir son petit Nietzsche-à-soi, chacun tire de l'itinéraire du philosophe de Sils-Maria une opinion chérie qu'il exhibera comme un badge coloré, avec la certitude coquine de choquer quelques bien-pensants. Et, en effet, en cent ans, on a dit tout et n'importe quoi à propos de Nietzsche, tout et le contraire de tout.
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Le premier numéro de La Furia, le « Hara-Kiri de droite », s’est écoulé en deux mois à 60.000 exemplaires dont 25.000 en kiosque
Le but est de réarmer les pensées. » Le 18 mai, lors d’un live organisé par la chaîne YouTube « Livre noir », Laurent Obertone livre l’ambition de La Furia. Ce trimestriel lancé en début d’année se présente comme un « Hara-Kiri de droite », célèbre magazine des années 1960 plusieurs fois interdit. La couverture rose bonbon du numéro 2, sorti le 24 avril, affiche, à sa « une », une caricature d’Emmanuel Macron, assis sur un tas de billets, vêtu d’une veste de costume et de bas résille. Les titres – « Les Dessous du pouvoir », « Politiciens : sont-ils aussi vicieux que les journalistes ? », ou « Sardine Ruisseau contre-attaque » – donnent un avant-goût de la ligne éditoriale subversive.
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Le TRAITÉ de TROYES signé le 21 mai 1420
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Royauté et incarnation, par Vladimir Volkoff.
Eric Muraise dit dans "Le Grand Monarque", que la France possède encore quelques monarchistes mais des royalistes, non. Différence : les monarchistes préfèrent un régime; les royalistes aiment un homme.
La monarchie est à la royauté ce que le déisme, avec son horlogerie, est à l'Église avec ses chapiteaux et ses encensoirs. Eric Muraise peut avoir raison. Nous en connaissons tous de ces monarchistes grincheux qui n'ont qu'un sujet de conversation : dénigrer le Prince. Ils ont le choix, pourtant, surtout à notre époque où il y a de moins en moins de trônes et de plus en plus de prétendants. Mais non : le Prince, qu'ils se reconnaissent est toujours celui qui leur plaît le moins. Ils s'arrangent pour regretter l'aïeul, préférer l'oncle, attendre le petit-fils. Dans l'histoire, même, aucun Louis, aucun Henri ne les satisfait. Au mieux, ils vénèrent un Childebrand quelconque, dont personne n'a jamais entendu parler. Ces monarchistes Jean-qui-grogne ne sont pas des royalistes ; car la monarchie ne sera jamais qu'une idée, tandis que la Royauté est une incarnation.
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Épouses de ministres sous Louis XIV
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1917, l’année qui a changé le monde (Jean-Christophe Buisson)
Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint au Figaro Magazine, présente aussi une émission sur la chaîne Histoire et l’auteur de plusieurs ouvrages historiques ayant trait aux Balkans.
1917 ? Cette année-là, éclatent en Russie deux révolutions : l’une mettra à bas en quelques jours un régime monarchique et une dynastie solidement installés depuis plusieurs siècles; l’autre instaurera un système totalitaire inédit qui s’étendra à tous les continents et fera plusieurs dizaines de millions de victimes.
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21 mai 2013 : acte ultime de Dominique Venner
Avant de se donner la mort, le mardi 21 mai 2013 à 16 heures, devant l’autel de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, l’écrivain et historien Dominique Venner a fait parvenir une lettre d’explication à ses amis.La dernière lettre de Dominique Venner. -
En souvenir de Jean Mabire
Pour autant que je m’en souvienne, j’ai dû lire Jean Mabire pour la première fois en 1972, dans un numéro spécial d’Historia, sans trop bien me souvenir si l’article était signé Henri Landemer ou de son nom propre. C’était la belle époque de nos adolescences, que je narre très superficiellement dans mon hommage à Yves Debay, camarade d’école, futur directeur des revues Raids et L’Assaut et bien entendu, fervent lecteur précoce, lui aussi, de Jean Mabire. Finalement, par le biais des premiers numéros d’éléments, au début des années 70, l’image de Jean Mabire, écrivain, se précise pour moi : non seulement, il est celui qui narre, avec simplicité et puissance, la geste des soldats de tous horizons mais il est aussi celui qui s’intéresse aux réalités charnelles et vernaculaires, au vécu des gens, disciple qu’il est, à ce niveau-là, d’Olier Mordrel, l’ancien directeur de la revue nationaliste bretonne Stur, pour qui l’engagement devait être dicté par les lois du vécu et non par des abstractions et des élucubrations intellectuelles. Mordrel et Mabire sont en ce sens nos “Péguy” païens, ceux qui nous demandent d’honorer les petites et honnêtes gens de chez nous, nos proches, nos prochains, et d’honorer aussi le brave soldat qui, avec l’humilité de sa condition, accomplit son devoir sans récriminer.