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culture et histoire - Page 342

  • Quand l’armée de Wrangel a dû abandonner la Crimée en 1920

    Wrangel

    Automne 1920 : la fin de la guerre civile russe approche. Si nous faisons abstraction des poches de résistance blanche dans la région de l’Amour et autour de Vladivostok, il n’y a plus, à l’Ouest, qu’une seule grande région qui soit encore aux mains des forces fidèles au Tsar : la Crimée. Le Général Piotr Nikolaïevitch Wrangel y détient le commandement : il est l’as de cœur des optimistes qui croient encore à une victoire contre le bolchevisme. Wrangel est issu d’une ancienne famille noble allemande de la Baltique et c’est pourquoi, nous pouvons le dire, un cycle se clôt : dans le processus d’émergence politique de la Russie, jadis, les Varègues scandinaves avaient tenu le rôle de premier plan ; à la fin du cycle, un général issu de la noblesse germanique de la Baltique.

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  • Le vrai visage de Luther, par l’abbé Jean-Michel Gleize

    A l’occasion du cinq-centième anniversaire de la réforme protestante, le pape François a tenu à s’associer, le 31 octobre 2016, à la célébration officielle organisée en Suède par la Fédération luthérienne mondiale. Et ce, après avoir déclaré quelques mois auparavant que « Luther ne s’est pas trompé ».

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  • 2 mai 1716 : la fortune anonyme et vagabonde

    Autorisée par lettres patentes, une banque est fondée à Paris le 2 mai 1716. Société par actions, au capital de 6 millions de livres, cette banque privée, d'escompte et d'émission, habilitée à émettre des billets au porteur, est étroitement liée au pouvoir puisque 75 % de son capital sont en billets d’État. Le paiement des impôts en billets de banque sera d'ailleurs autorisé le 10 avril 1717. Ces privilèges sont dus à l'appui que fournit le Régent Philippe d'Orléans au fondateur de la banque John Law.

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  • Non, les dolmens ne sont pas que bretons

    Dolmens-157x101.jpg

    Bien qu’attaché traditionnellement au patrimoine culturel  de la Bretagne, et tirant leur nom du bas-breton dolmin tel qu’il leur fut attribué par Pierre Jean-Baptiste Legrand d’Aussy dans sa lecture devant l’Académie des Sciences du 25 février 1799, ce n’est pas dans les départements bretons que l’on trouve le plus de ces mégalithes.

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  • Livre-Libre : Les officiers perdus… pour avoir gardé l’honneur

    Marqué dans son enfance par l’histoire de son père, l’un de ces officiers qui refusèrent la perte de l’Empire et surtout la trahison de la parole donnée aux populations locales, Gilles Hustaix nous livre un roman où l’on reconnaîtra sans peine plusieurs des personnages de cette époque, entraînés dans un drame dont la France n’a pas fini de subir les conséquences…


     
  • Les massacres de 1794 à Orange

    Qui furent les bourreaux ?

    – Étienne Christophe Maignet, avocat et député du Puy-de-Dôme, représentant de la Convention nationale, né à Ambert le 9 juillet 1758, a participé à la terrible répression de l’insurrection de Lyon et à la« punition » de Bédoin (village décimé pour cause « d’arbre de la liberté » arraché). Il installe « son » tribunal, selon les derniers décrets de la Convention sans jurés et sans défenseurs, dans l’ex chapelle Saint Louis assez grande pour accueillir spectateurs, « juges » et inculpés-condamnés des départements du Vaucluse et des Bouches du Rhône. Pour remplir les geôles de ce « Tribunal » il suffisait de la dénonciation de deux citoyens.

    Son tribunal était composé à partir du 19 juin 1794 des membres suivants :

    – Jean Fauvety, Président, né en 1763 à Uzès, Protestant « au cœur d’acier ».

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