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culture et histoire - Page 344

  • Histoire du STO (Raphaël Spina)

    Raphaël Spina enseigne à l’Université d’Aix-en-Provence.

    Le STO – Service du Travail Obligatoire – fut un exil forcé de main d’œuvre française vers l’Allemagne durant la seconde guerre mondiale. Au total, les lois du STO transfèrent 600.000 à 650.000 travailleurs vers le Grand Reich. L’essentiel des départs se produit entre début octobre 1942 et début août 1943 : le STO  est un phénomène relativement bref mais qui concerna de très nombreuses familles. Dans la France – l’un des seuls pays d’Europe sans tradition d’émigration – , à la population casanière, jamais autant de civils, souvent jeunes, n’avaient quitté le territoire national en un temps aussi court.

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  •  La Monarchie fédérale, par Charles Maurras 4/4

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    Il était naturel, qu'une fois lancés, les deux mouvements dussent se pénétrer et se soutenir l'un par l'autre. Ils se sont entraidés. L'origine de chacun d'eux reste indépendante. Amouretti ne connut Barrès que longtemps après moi. À la première visite que je fis à Barrès en 1888, l'auteur de Sous l'œil des Barbares me parla des bonnes feuilles d'Un homme libre qu'il était en train de revoir, et du chapitre consacré à ses racines lorraines, premier germe de cette « Vallée de la Moselle » qui devait faire l'ornement des Déracinés.

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  • Charles VII, une vie, une politique (Philippe Contamine)

    Philippe Contamine, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge à l’université Paris-Sorbonne, est internationalement connu pour ses travaux sur la noblesse et sur la guerre au Moyen Âge.

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  • De l’indo-européen aux indo-européens

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    ie-jh10.jpgI. – Histoire de la recherche

    La recherche sur les Indo-Européens (1) est passée par 2 phases opposées. À l’enthousiasme parfois téméraire des premiers temps ont succédé le désenchantement et l’hypercritique :

    « Après les espoirs, nourris par les travaux de Kuhn, de Grimm, de Max Müller et de Schrader, que l’étude comparée des vocabulaires permettrait de reconstituer un état de civilisation, on était entré dans une ère de critique et de doute qui menaçait de réduire l’Indo-Européens à la condition de fantôme linguistique : d’une part, on ne voulait plus connaitre d’eux que la langue ; d’autre part, l’idée d’une langue commune, dont toutes les autres seraient issues, cédait la place à l’hypothèse de dialectes entre lesquels des affinités auraient existé au départ ou se seraient développées au cours des temps » (2).

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  •  La Monarchie fédérale, par Charles Maurras 3/4

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    Les dialectes, les coutumes, les goûts locaux s'en allaient, il n'en fallait pas davantage à la fin du XIXème siècle ; l'on noyait ce qui ne demandait qu'à se sauver à la nage. On se gardait d'examiner pour chaque victime condamnée ses titres à la vie. On alléguait, en bloc, la formation prochaine d'États-Unis d'Europe, la fatale tendance du monde à s'unifier, l'inévitable disparition des nationalités consécutive à l'effacement des anciens petits États devenus simples préfectures ou sous-préfectures de pays plus grands.

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  • Marie-Louise (Charles-Eloi Vial)

    Charles-Eloi Vial est archiviste paléographe et conservateur à la Bibliothèque nationale de France, au département des manuscrits.

    Pour qualifier la seconde épouse de Napoléon, les adjectifs peu flatteurs ne manquent pas. Témoins et historiens la présentent tour à tour comme une jeune fille un peu bête, passant son temps à se taire et à rougir. Plus de deux siècles après son mariage avec celui qui était alors le maître de l’Europe, elle jouit toujours d’une piètre réputation aux yeux des inconditionnels de l’empereur.

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