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culture et histoire - Page 340

  • La maladie de la démocratie

    « Si l’on se représente tout un peuple s’occupant de politique, et, depuis le premier jusqu’au dernier, depuis le plus éclairé jusqu’au plus ignorant, depuis le plus intéressé au maintien de l’état actuel jusqu’au plus intéressé à son renversement, possédé de la manie de discuter sur les affaires publiques et de mettre la main au gouvernement ; si l’on observe les effets que cette maladie produit dans l’existence de milliers d’êtres humains ; si l’on calcule le trouble qu’elle apporte dans chaque vie, les idées fausses qu’elle met dans une foule d’esprits, les sentiments pervers et les passions haineuses qu’elle met dans une foule d’âmes ; si l’on compte le temps enlevé au travail, les discussions, les pertes de force, la ruine des amitiés ou la création d’amitiés factices et d’affections qui ne sont que haineuses, les délations, la destruction de la loyauté, de la sécurité, de la politesse même, l’introduction du mauvais goût dans le langage, dans le style, dans l’art, la division irrémédiable de la société, la défiance, l’indiscipline, l’énervement et la faiblesse d’un peuple, les défaites qui en sont l’inévitable conséquence, la disparition du vrai patriotisme et même du vrai courage, les fautes qu’il faut que chaque parti commette tour à tour, à mesure qu’il arrive au pouvoir dans des conditions toujours les mêmes, les désastres, et le prix dont il faut les payer ; si l’on calcule tout cela, on ne peut manquer de se dire que cette sorte de maladie est la plus funeste et la plus dangereuse épidémie qui puisse s’abattre sur un peuple, qu’il n’y en a pas qui porte de plus cruelles atteintes à la vie privée et à la vie publique, à l’existence matérielle et à l’existence morale, à la conscience et à l’intelligence, et qu’en un mot il n’y eut jamais de despotisme au monde qui pût faire autant de mal. »

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  • De l’Ordre injuste et du devoir de rébellion

    L'Antigone d'Anouilh, 1944

    Maurras, chantre et théoricien de l’Ordre, s’efforça toute sa vie d’expliquer la différence entre l’Ordre bienfaisant exercé par un souverain légitime et sa caricature, le césarisme. Contre une tyrannie qui bafouerait les principes supérieurs, « inécrits », de la civilisation, c’est la rébellion qui devient légitime. La figure emblématique d’Antigone a souvent été mise en avant pour nous donner un Maurras faisant de l’Ordre un moyen plus qu’une fin, et justifiant l’insurrection dès lors qu’elle a pour but de rétablir l’Ordre véritable ; ce fut le discours de Pierre Boutang, repris par plusieurs de ses continuateurs.

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  • Histoire des décorations (Bertrand Galimard Flavigny)

    Bertrand Galimard Flavigny est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire des ordres de chevalerie, notamment l’ordre de Malte, ainsi que sur la bibliophilie.

    Le système des récompenses honorifiques est aussi ancien que les sociétés constituées. Ainsi, les Romains avaient compris que les supériorités des naissances ne supposaient pas toujours la supériorité des talents et des vertus.

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  • 1er septembre 1795 : patrimoine et vandalisme

    En ouvrant au public, le 1er septembre 1795, le Musée des monuments français dont il avait la charge, Alexandre Lenoir entendait faire prendre conscience à ses compatriotes de la richesse extraordinaire que constitue leur patrimoine national. C'était là œuvre de salut public, car il fallait sauver ce qui pouvait encore l'être, après la vague de vandalisme qui a marqué les premières années de la Révolution.

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  • Les Indo-Européens

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    Édition revue et augmentée d'un des 2 volumes de Jean Haudry consacrés aux indo-européens parus aux PUF dans la collection “Que sais-je ?” (et retirés du catalogue suite aux remous médiatiques de “l'affaire Lyon III” en 1998). Il comporte pour son second retirage (janvier 2011) un « Aperçu d’un lexique de la tradition indo-européenne ».

    Présentation éditeur : Tandis que le monde moderne voudrait effacer notre Histoire, et formater nos Mémoires, ce livre est essentiel pour qui veut comprendre ce que les Européens étaient aux origines.

    • Recension : Vidéo (P. Vial)

    Éditions  : – de la Forêt, 224 p., juin 2010.

    Commandes  : par écrit aux Éditions La Forêt, 87 montée des Grapilleurs, 69380 Saint-Jean-des-Vignes (04.78.85.79.99). Prix : 22 € (+ 4 € de frais de port)

    Entretien avec Jean Haudry

    Professeur à l'Université Lyon III, vous dirigez l'Institut d'Études Indo-européennes. Pouvez-vous nous dire en quelques mots qui étaient les Indo-Européens ?

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  • Louis XVII (Hélène Becquet)

    Hélène Becquet, ancienne élève de l’Ecole nationale des chartes, est agrégée d’histoire et docteur en histoire.

    Né en 1785, mort en 1795, le fils de Louis XVI n’a eu qu’une existence éphémère sur laquelle il n’a guère eu de prise. Ce livre raconte l’histoire d’un prince devenu roi trop tôt, auquel la Couronne aura finalement coûté la vie, mais offert la postérité.

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