culture et histoire - Page 340
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Les Traditions Païennes - Sorcellerie, Superstition et cultes ancestraux
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« Petites patries », grands écrivains
L'amour des « petites patries » provinciales a nourri la plume de nombreux écrivains français, parmi les meilleurs. Et joué un rôle essentiel dans la pensée de droite au siècle dernier.
« Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux/Que des palais romains le front audacieux/Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : /Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,/Plus mon petit Lire, que le mont Palatin/Et plus que l'air marin la douceur angevine. »
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Antonin le Pieux (138-161)
Dans la longue galerie des empereurs qui ont tenu la destinée de Rome entre leurs mains, certains Césars se distinguent des autres, du fait de leur caractère extraordinaire ou encore des tares, réelles ou rêvées, dont le peuple a eu à souffrir. Ainsi, Auguste reste le nouveau Romulus, artisan de la renaissance de l’Urbs minée par les guerres civiles, Tibère l’incompris, Caligula le fou sanguinaire, Domitien le tyran, Trajan l’empereur-soldat…. Autant de légendes venant ternir de leur éclat d’autres figures, parfois jugées trop pâles par les historiens des XIXe et XXe siècles.
Antonin, le bon gestionnaire, au caractère lisse, sans excès ni génie, n’a ainsi longtemps été considéré que comme le successeur du grand Hadrien, dont il n’avait pas la culture ni l’esprit, ou comme le prédécesseur du non moins marquant Marc Aurèle.
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Histoire des droites en France (Gilles Richard)
Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2 et spécialiste de l’histoire des droites, a publié de nombreux ouvrages sur les forces politiques et le système partisan en France.
Cette histoire des droites françaises débute en 1815 et couvre deux siècles afin de démontrer l’ancienneté de leur existence tout en donnant au lecteur le moyen de saisir les multiples mutations qui les ont affectées au fil du temps.
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Constance Markievicz, la « Comtesse rouge »
Aînée d’une famille de cinq enfants, Constance grandit à Sligo en Irlande, au sein d’une riche famille d’aristocrates protestants. Artiste dans l’âme, elle part à Londres étudier à la Slade School of Fine Art, puis en France à l’Académie Julian. En gage de son amour pour l’art, elle arbore une alliance à l’annulaire gauche.
Son titre de « comtesse Markievicz », sous lequel on la connaît mieux, lui vient de son mariage avec Casimir Dunin Markievicz, comte polonais qu’elle rencontre à Paris en 1899. Charmant jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux bleus, peintre de talent, il ne peut que séduire notre héroïne, malgré ses six ans de moins qu’elle. La première femme du comte meurt rapidement de maladie, ainsi que leur jeune fils, tandis que l’aîné retourne auprès de sa famille maternelle en Ukraine. Casimir et Constance peuvent donc s’unir en 1901, à respectivement 27 et 33 ans, à Londres.
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2 octobre 741 : Charles Martel
Carlus Magnus, « Charles le Grand » : ce surnom a donné Charlemagne. Pourtant, le qualificatif de «Grand» fut au moins aussi largement mérité par un autre Charles - le grand-père de Charlemagne, Charles Martel.
À l'abbaye d'Echternach, le moine chargé de noter dans un Calendrier les grands événements écrit : « Octobre 741, mort du roi Charles. » lapsus révélateur : le grand chef franc qui vient de mourir à Quierzy, dans la vallée de l'Oise, n'a jamais porté le titre de roi. Pourtant, sa dépouille est ensevelie à Saint-Denis, la nécropole des rois mérovingiens. C'est la meilleure preuve du fait que, sans porter la couronne, Charles Martel a bel et bien été un souverain, un chef du peuple.
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Vivre en guerre au Moyen âge
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La République amnésique (Thierry Bouclier)
Thierry Bouclier est avocat et écrivain.
En fouillant dans les proclamations politiques, les discours parlementaires, les circulaires ministérielles, et autres traces de la vie politique française, Thierry Bouclier a rassemblé quantité de déclarations de personnages installés au panthéon républicain et de médias référents du politiquement correct qui vaudraient aujourd’hui à leurs auteurs d’être condamnés par la bien-pensance et les tribunaux.
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Histoire : la Russie, l’Angleterre et l’Afghanistan
À la suite de la progression de la Russie en Asie Centrale dans les années 1860 à 1870 (1), l’Afghanistan est devenu le théâtre d’affrontements entre la Russie et l’Empire britannique ! La deuxième guerre anglo-afghane a commencé en 1878, lorsque l’émir afghan, Cher-Ali, a reçu l’ambassade russe après avoir refusé d’accueillir l’ambassade britannique. L’armée anglaise, bien supérieure à l’armée afghane, lui a infligé une série de défaites.
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Que sont les héros d’autrefois devenus ?
Face à l’omniprésence des personnages de fiction importés des États-Unis, il est urgent de revenir à nos traditions et renouer avec les héros européens.
Si vous demandez à un enfant quel est son héros préféré, il y a de très fortes chances pour qu’il vous réponde par le nom d’un « super-héros ». Les jours de Carnaval dans les écoles, vous croiserez Spiderman, Batman ou l’un de leurs acolytes, un Robin des Bois si vous avez de la chance, mais probablement pas d’Hercule ni de Siegfried. Les héros européens sont en voie d’effacement, plus précisément de “super-remplacement” dans l’imaginaire collectif.