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culture et histoire - Page 341

  • Martin Luther, la face cachée d’un révolutionnaire (Angela Pellicciari)

    Angela Pellicciari est une historienne et une spécialiste des rapports entre la papauté et la franc-maçonnerie.

    Si les catholiques ont de tout temps subi les calomnies et les persécutions, à partir de 1517, la persécution contre l’Eglise se renforce parce que, à la suite de Luther, de nombreuses nations devenues protestantes voient leur haine contre Rome justifiée par la prédication de cet ex-moine augustinien devenu le « Moïse allemand ».

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  • Le réveil de la Revanche

    Marthe- film sur la guerre de 14

    La Revanche aurait été la vraie souveraine de la France durant la troisième République jusqu’à la Grande Guerre ?

    L’idée n’est pas neuve pour Maurras quand il la reprend dans son article du 11 août 1914. Il l’a déjà utilisée, dans Kiel et Tanger en particulier. Qu’est-ce à dire ?

    Le roi de France pourrait être remplacé par une idée ? faute de souverain, on accepterait une sorte de royauté abstraite, celle du pays, du peuple sur le territoire, bref l’idée de la nation remplacerait le roi, ou du moins lui servirait de succédané dans des temps sombres ou pour faire face au péril ?

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  • Lire ses classiques : La Civilisation de la Renaissance en Italie

    Raphael

    Œuvre foisonnante, la Civilisation de la Renaissance en Italie de Jacob Burckhardt (1860) s'attache à décrire l'émergence de l'individu moderne.

    La thèse

    La Civilisation de la Renaissance en Italie est moins une histoire qu'un portrait : celui de la mentalité d'un peuple (Volkgeist) et de l'esprit d'un temps (Zeitgeist), l'une et l'autre indissociablement liés dans une civilisation que l'on ne peut appréhender que par l'histoire culturelle (Kulturgeschichte).

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  • André Gandillon: « La science n’aurait jamais existé sans le christianisme » – Origine, grandeur et décadence de la civilisation européenne

    M. André Gandillon, rédacteur en chef de la revue « Militant » expose les origines, la grandeur et la décadence des peuples indo-européens qui occupent tout le Nord de la planète.

    « La science a pu naître grâce à la civilisation chrétienne, au cadre moral et métaphysique du christianisme. Mais aujourd’hui, étant donné qu’on a retiré ce cadre qui permettait à la science de se tenir, (…) eh bien aujourd’hui la science tend à devenir folle, car elle est sortie du cadre qui l’avait fait naître et qui lui permettait d’être féconde. » « La grande rupture se situe de façon factuelle à la Révolution de 1789, mais en raison du renversement de rationalité qui s’est produit à partir de la fin du XVIIème siècle et au long du XVIIIème, – la période des Lumières – qui a fait basculer l’homme qui était soumis à des lois universelles dans le rationalisme, c’est-à-dire des notions uniquement fondées sur la raison humaine, fondement et origine de toute chose… » « Si l’homme s’affranchit des règles universelles qui lui permettent d’avoir une vie équilibrée, on arrive à un monde subverti qui fait qu’on va trouver tout-à-fait normal demain de marcher sur les mains plutôt que sur les pieds. » « C’est ce qui arrive quand l’homme se fait Dieu lui-même. »

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  • Jakob Burckhardt : un regard sur l'histoire mondiale

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    Historien suisse d'expression allemande, Jacob Burckhardt est né en 1818 à Bâle (Suisse). Fils d'un pasteur calviniste, il se destine à la théologie, avant d'entamer des études historiques à Berlin, en 1839. Il y subit l'influence de Leopold von Ranke (1795-1886), qui tente de mettre l'histoire au service du nationalisme prussien : sa première étude, consacrée en 1840 à Charles Martel, se ressent de cette philosophie de l'histoire. À partir de 1848, il cherche à concilier histoire politique et histoire de l'art. Des voyages en Italie (qui lui inspireront la rédaction d'un guide touristique, le Cicerone, en 1855) et son expérience de l'enseignement de l'histoire de l'art à Bâle à partir de 1858 — il est l'un des premiers à utiliser des documents photographiques — le décident à se consacrer à l'histoire italienne. La Civilisation de la Renaissance en Italie, publié en 1860, lui vaut une célébrité immédiate. La parution de ses notes de cours sur la civilisation grecque en 1898, l'année de sa mort, impressionna et influença grandement Nietzsche.

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  • Éric Zemmour reconnaît le génocide vendéen

    Éric Zemmour reconnaît le génocide vendéen

    Vu sur le salon beige

    Interrogé par un internaute, Eric Zemmour cite Reynald Seycher :

  • « Le capital, le divin capital »

    Cavalerie française 1914

    On ne trouvera pas sous la plume de Maurras d’article à l’occasion de la mort de Pie X : d’abord la guerre est là qui accapare son attention, ensuite la nouvelle était attendue et n’a pas éclaté comme un coup de tonnerre supplémentaire en cet été 1914.

    Pour ce 21 août 1914, c’est pourtant bien la note que Maurras fait sur l’article de Vaugeois — qui lui même parle de la mort du pape —, qui est recueillie dans les Conditions de la victoire en 1916. Bien plus : l’article du jour de Maurras, qui, lui, parle de la guerre, restera curieusement négligé et ne sera pas repris en recueil.

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  • L’avant-guerre de Vendée et les questions religieuses à l’Assemblée législative (Marie Breguet)

    Marie Breguet s’est spécialisée dans l’étude de la seconde moitié du XVIIIe siècle français. Elle a travaillé plusieurs années sur le personnel des Assemblées révolutionnaires et les débats parlementaires de 1789 à 1795.

    Pourquoi la Vendée ou plus exactement le territoire de la Vendée militaire comprenant les Mauges dans le Maine-et-Loire, le Bressuirais dans les Deux-Sèvres, le Bocage Vendéen dans la Vendée, le Pays de Retz dans la Loire-Atlantique, se fait-elle remarquer dès 1791 à l’Assemblée constituante puis à l’Assemblée législative siégeant à Paris ? N’est-ce pas pour son opposition à l’Eglise constitutionnelle ? N’est-ce pas essentiellement pour des questions religieuses ?

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  • HEIDEGGER ET LE NAZISME (SUITE SANS FIN)

    Sur cette question souvent abordée ces derniers temps, chaque commentateur y met sa vision du monde et de la philosophie, toute interprétation étant infinie. Soit on démontre que le philosophe était un nazi pour le discréditer avec toutes les variantes possibles, sa philosophie l'étant en partie ou non. Soit on affirme qu'il ne l'a pas été (ou que cela a été une erreur très passagère sans conséquence). Pour l'instant, il semble que cet engagement a été bien plus fort qu'on a bien voulu le dire. Cette affaire procure à certains une joie maligne de pouvoir ainsi juger négativement le grand philosophe et de se trouver ainsi mieux que lui. L'attitude parfois ambiguë d'Heidegger par la suite a surtout été celle d'un homme qui a cherché à assurer sa survie philosophique et même économique après la guerre.

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