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culture et histoire - Page 341

  • André Gandillon: « La science n’aurait jamais existé sans le christianisme » – Origine, grandeur et décadence de la civilisation européenne

    M. André Gandillon, rédacteur en chef de la revue « Militant » expose les origines, la grandeur et la décadence des peuples indo-européens qui occupent tout le Nord de la planète.

    « La science a pu naître grâce à la civilisation chrétienne, au cadre moral et métaphysique du christianisme. Mais aujourd’hui, étant donné qu’on a retiré ce cadre qui permettait à la science de se tenir, (…) eh bien aujourd’hui la science tend à devenir folle, car elle est sortie du cadre qui l’avait fait naître et qui lui permettait d’être féconde. » « La grande rupture se situe de façon factuelle à la Révolution de 1789, mais en raison du renversement de rationalité qui s’est produit à partir de la fin du XVIIème siècle et au long du XVIIIème, – la période des Lumières – qui a fait basculer l’homme qui était soumis à des lois universelles dans le rationalisme, c’est-à-dire des notions uniquement fondées sur la raison humaine, fondement et origine de toute chose… » « Si l’homme s’affranchit des règles universelles qui lui permettent d’avoir une vie équilibrée, on arrive à un monde subverti qui fait qu’on va trouver tout-à-fait normal demain de marcher sur les mains plutôt que sur les pieds. » « C’est ce qui arrive quand l’homme se fait Dieu lui-même. »

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  • Jakob Burckhardt : un regard sur l'histoire mondiale

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    Historien suisse d'expression allemande, Jacob Burckhardt est né en 1818 à Bâle (Suisse). Fils d'un pasteur calviniste, il se destine à la théologie, avant d'entamer des études historiques à Berlin, en 1839. Il y subit l'influence de Leopold von Ranke (1795-1886), qui tente de mettre l'histoire au service du nationalisme prussien : sa première étude, consacrée en 1840 à Charles Martel, se ressent de cette philosophie de l'histoire. À partir de 1848, il cherche à concilier histoire politique et histoire de l'art. Des voyages en Italie (qui lui inspireront la rédaction d'un guide touristique, le Cicerone, en 1855) et son expérience de l'enseignement de l'histoire de l'art à Bâle à partir de 1858 — il est l'un des premiers à utiliser des documents photographiques — le décident à se consacrer à l'histoire italienne. La Civilisation de la Renaissance en Italie, publié en 1860, lui vaut une célébrité immédiate. La parution de ses notes de cours sur la civilisation grecque en 1898, l'année de sa mort, impressionna et influença grandement Nietzsche.

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  • Éric Zemmour reconnaît le génocide vendéen

    Éric Zemmour reconnaît le génocide vendéen

    Vu sur le salon beige

    Interrogé par un internaute, Eric Zemmour cite Reynald Seycher :

  • « Le capital, le divin capital »

    Cavalerie française 1914

    On ne trouvera pas sous la plume de Maurras d’article à l’occasion de la mort de Pie X : d’abord la guerre est là qui accapare son attention, ensuite la nouvelle était attendue et n’a pas éclaté comme un coup de tonnerre supplémentaire en cet été 1914.

    Pour ce 21 août 1914, c’est pourtant bien la note que Maurras fait sur l’article de Vaugeois — qui lui même parle de la mort du pape —, qui est recueillie dans les Conditions de la victoire en 1916. Bien plus : l’article du jour de Maurras, qui, lui, parle de la guerre, restera curieusement négligé et ne sera pas repris en recueil.

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  • L’avant-guerre de Vendée et les questions religieuses à l’Assemblée législative (Marie Breguet)

    Marie Breguet s’est spécialisée dans l’étude de la seconde moitié du XVIIIe siècle français. Elle a travaillé plusieurs années sur le personnel des Assemblées révolutionnaires et les débats parlementaires de 1789 à 1795.

    Pourquoi la Vendée ou plus exactement le territoire de la Vendée militaire comprenant les Mauges dans le Maine-et-Loire, le Bressuirais dans les Deux-Sèvres, le Bocage Vendéen dans la Vendée, le Pays de Retz dans la Loire-Atlantique, se fait-elle remarquer dès 1791 à l’Assemblée constituante puis à l’Assemblée législative siégeant à Paris ? N’est-ce pas pour son opposition à l’Eglise constitutionnelle ? N’est-ce pas essentiellement pour des questions religieuses ?

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  • HEIDEGGER ET LE NAZISME (SUITE SANS FIN)

    Sur cette question souvent abordée ces derniers temps, chaque commentateur y met sa vision du monde et de la philosophie, toute interprétation étant infinie. Soit on démontre que le philosophe était un nazi pour le discréditer avec toutes les variantes possibles, sa philosophie l'étant en partie ou non. Soit on affirme qu'il ne l'a pas été (ou que cela a été une erreur très passagère sans conséquence). Pour l'instant, il semble que cet engagement a été bien plus fort qu'on a bien voulu le dire. Cette affaire procure à certains une joie maligne de pouvoir ainsi juger négativement le grand philosophe et de se trouver ainsi mieux que lui. L'attitude parfois ambiguë d'Heidegger par la suite a surtout été celle d'un homme qui a cherché à assurer sa survie philosophique et même économique après la guerre.

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  • Saint François d’Assise (Chesterton)

    Chesterton (1874 – 1936) est l’un des plus importants écrivains anglais du début du XXe siècle. Journaliste, poète, biographe, romancier, ce converti au catholicisme est particulièrement renommé pour ses œuvres apologétiques.

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  • Clemenceau en embuscade

    L’Embusqué : nous n’avons guère de moyen pour savoir si le titre de cet article dans L’Action française du 27 août 1914, titre que Maurras attribue dans une note des Conditions de la Victoire à Maurice Pujo, a inspiré moins d’un an plus tard Clemenceau pour sa célèbre et redoutée rubrique du « Carnet des embusqués » dans son propre journal.

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  • Le mythe spartiate

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    “République de demi-dieux”, “prodigieux haras” pour sang noble, patrie virile du courage et de l’énergie,  Sparte fascine, Sparte inquiète, mais Sparte ne finit pas de briller de comme un soleil d’acier dans nos ténèbres ploutocratiques.

    Il faut attendre véritablement le XVIIIe siècle pour que l’Antiquité fasse son grand retour dans le domaine de la philosophie politique. L’antiquomanie s’empare alors de la France.

    Antiquomanie et laconophilie

    Premier grand écrivain frappé par ce phénomène intellectuel, Montesquieu, qui se révèle fervent admirateur de Lycurgue, en qui il voit le fondateur d’une république vertueuse, la République de Lacédémone. Même fascination chez le marquis d’Argenson qui, devant le spectacle de la corruption de la Cour et de la misère des campagnes, remarque : « L’égalité est le seul bien général et jamais législateur n’a eu plus raison que Lycurgue sur ce point là » (1). Le philosophe Helvétius loue, lui aussi, « ce grand homme échauffé par la passion de la vertu » (2) qui a créé une cité vertueuse. Les encyclopédistes succombent également à la laconophilie. Le chevalier de Jaucourt, auteur dans l’Encyclopédie de l’article “Lacédémone (république de —)”, ne tarit pas d’éloges sur Sparte et les Spartiates :

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