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culture et histoire - Page 356

  • Pourquoi la civilisation européenne ? Le Manifeste de l’Institut Iliade

    manifeste Iliade

    C’est un superbe « Manifeste » que nous livre l’Institut Iliade, limpide, exigeant, volontariste, et qui décline nos racines, notre être au monde, notre devenir. Ainsi conçu, c’est le noyau qui portera le fruit. Quel Européen ne s’y retrouverait pas ? Entretien avec Romain Petitjean, directeur du développement d’un Institut qui n’en finit pas de se développer.

    ÉLÉMENTS : Pourquoi un manifeste ? Les manifestes ont longtemps été le propre des avant-gardes artistiques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Serait-ce parce que l’Institut Iliade se conçoit comme une avant-garde : l’avant-garde de la renaissance européenne ?

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  • Libéralisme et catholicisme par l’abbé Ange Roussel

    « Jésus-Christ ne doit régner sur les sociétés qu’à la condition qu’il ne les gouverne pas ; qu’à son Eglise doit suffire la liberté de droit commun ; mais qu’en nulle hypothèse, elle ne doit revendiquer pour elle l’autorité, si ce n’est intérieure » Ainsi s’exprime l’abbé Ange Roussel dans son ouvrage concernant le libéralisme. Il ajoutait pertinemment : « Le libéralisme est justement la négation de l’ordre, de la règle et de l’autorité qui l’impose ».

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  • Maurras, L’Action Française et les Princes, par Axel Tisserand. Partie 2 : Les trois devoirs des royalistes

    Partie 2 : Les trois devoirs des royalistes

    « Albert de Broglie, commente Maurras, n’est pas le premier de sa race qui ait souffert par la faute de ses idées. Ses idées étaient déjà celles de son père, qui les tenait du sien. »

    Son père, justement, Victor, « n’a cessé de soutenir à la tribune de la Restauration nos causes de faiblesse, nos principes de mort, qui étaient alors dans leur nouveauté ; ce qu’il appelait amoureusement « l’état actuel de la société », « l’état de nos idées et de nos habitudes », « l’état intérieur et domestique du pays », enfin « la nation française, telle que les quarante dernières années nous l’ont faite ». Il était l’avocat, le protecteur et, au sens romain, le patron de cette France dissociée et décérébrée, dont s’est plaint Maurice Barrès. Grâce à lui, elle put se dissocier et se décérébrer plus encore. »

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  • Maurras, L’Action Française et les Princes, par Axel Tisserand. Partie 1 : Le fusionnisme maurrassien

    Pour Maurras, qui n’est pas né royaliste, comme il aime à le rappeler, notamment dans la préface à ses souvenirs intitulés Au Signe de Flore, le recours à la monarchie comme nécessité institutionnelle pour préserver à la fois l’indépendance de l’État au-dessus des factions et la souveraineté du pays par rapport à l’étranger — le Roi empereur en son royaume — ne saurait évidemment courir le reproche de reproduire ce qui précisément est le défaut principal de la République, à savoir le choix toujours incertain de celui qui tient lieu de souverain. S’il y a nécessité d’un souverain, qui est, comme le nom latin l’indique, superanustout au-dessus au plan humain, reconnaissant lui-même une transcendance, alors ce souverain doit échapper à la compétition. Le Roi n’a donc pas à être choisi. Il est parce qu’il est là, à sa place, désigné par la triple légitimité historique, familiale ou dynastique et nationale. Légitimité historique en tant qu’il appartient à la lignée de ces quarante rois qui n’ont cessé de servir le pays tout simplement en faisant le pays en 1000 ans, familiale ou dynastique, en étant qu’il est celui que les règles désignent, nationale, en tant qu’il appartient à une lignée toujours restée française.

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  • Le Nihilisme : l’écriture du désastre ou le désastre de l’écriture

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    « L’écriture du désastre », tel est le titre d’un ouvrage de Maurice Blanchot (1907-2003) qui fit de sa longue vie d’homme une lecture puis, parce que c’est là son prolongement naturel, une écriture. Blanchot n’est pas un maitre à penser. Proche de Charles Maurras dans sa jeunesse, il fit le grand écart vers Maurice Thorez à la maturité et n’en revint jamais. Ses adducteurs se rompirent à gauche. Ils y restèrent. Comme beaucoup d’autres, il fit le saut, disqualifiant, de l’intellectuel progressiste du XXe s. Son écriture, bien que travaillée, ne laisse au lecteur que peu de notes à recueillir.

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  • Frédéric Guillaume II de Prusse ou l’hédoniste tyrannique

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    En hommage à Elfrieda Popelier et à son fils Dirk Vandenbosch, tous deux décédés et passionnés par l’histoire de Prusse

    Le 25 septembre 1744 est la date de naissance du neveu de Frédéric II de Prusse, qui règnera sous le nom de Frédéric Guillaume II. De ce neveu, Frédéric II disait, avec le cynisme qui lui était coutumier : « Mon neveu va dilapider le trésor et les femelles règneront sur le royaume ». Frédéric-Guillaume était effectivement un garçon totalement dépourvu de sérieux.

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  • Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale, volume 2

    Cet ouvrage collectif est placé sous la direction de Jean Lopez, fondateur et directeur de la rédaction de Guerres & Histoire.

    Après le succès du premier volume, voici un second opus qui vise une fois de plus à débusquer les mythes, légendes et idées reçues qui encombrent et déforment la perception de ce conflit, et qui sont largement répandues.

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  • Ex-libris. « Histoire religieuse de l’Occident médiéval », par Jean Chélini

    Jean Chélini, Histoire religieuse de l’Occident médiéval, Fayard, Paris, 2010 (1991).

    La rédaction vous propose cette semaine une véritable encyclopédie, des plus complètes, exposant en détails l’histoire religieuse de l’Occident médiéval, depuis la fin de l’empire et la conversion de Clovis jusqu’à la fin du XVe siècle.

    L’ouvrage, conséquent, traite de tous les sujets de cette histoire, de façon chronologique et sous tous les aspects. Il représente plus qu’une histoire de l’Église, car il comprend aussi des analyses des différences et des relations entre le temporel et le spirituel, entre rois, empereurs et papes, entre séculier et régulier, entre Églises locales et universalité de l’Église, entre hérésies et orthodoxie, selon les époques et les régions. Avec aussi, et c’est une originalité, des incursions dans l’histoire des piétés et des pratiques religieuses, tout à fait salutaires pour mieux se plonger dans la réalité de ces époques passées.

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