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culture et histoire - Page 416

  • La Première Guerre mondiale ne s’est pas terminée le 11 novembre 1918 – Explications avec Bernard Lugan

    C’est en effet le 25 novembre 1918, 14 jours après la signature de l’Armistice du 11 novembre, que les derniers combattants allemands déposèrent les armes. Loin des fronts d’Europe, en Afrique, où, commandés par le général Paul-Emil von Lettow-Vorbeck, ces irréductibles invaincus avaient résisté quatre ans durant à 300 000 Britanniques, Belges, Sud-africains et Portugais.

    Au mois de janvier 1914, quand il débarqua à Dar es Salam, la capitale de l’Est africain allemand, en dépit d’une considérable infériorité numérique et matérielle, le colonel von Lettow-Vorbeck, nouveau commandant militaire de la colonie, était bien décidé, en cas de guerre, à ne pas se contenter de livrer un baroud d’honneur. Son but était en effet de soulager les forces allemandes qui seraient engagées sur les fronts européens en obligeant les Alliés à maintenir des dizaines de milliers d’hommes en Afrique de l’est.

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  • Trois Europe, trois pays 2/2

    L’État soviétique fut très fort mais tout le monde sait, aujourd’hui, quelle fut sa triste fin. Je note avec inquiétude tous les signes d’engourdissement de notre État et j’observe avec envie la vie politique orageuse, tempétueuse, de l’Europe orientale : Pologne, Roumanie, Ukraine. Vraiment, il y a deux Europe. La première est celle des pays où les sentiments nationaux demeurent aigus, où l’énergie non épuisée des peuples trouve à se manifester vers l’extérieur. Et puis, il y a celle où les sentiments sont émoussés, où règne l’apathie, l’indifférence et le je-m’en-fichisme.

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  • Livre : Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages & études, sous la direction d’Adrien Renouard et Anne Letty

    Jean Raspail

    Il y a un peu plus d’un an, le 13 juin 2020, s’en allait, au Septentrion éternel, par-delà les mers, Jean Raspail, consul général de Patagonie, autoproclamé dans cette dignité par décision souveraine de Sa Majesté Orélie-Antoine de Tounens, roi d’Araucanie et de Patagonie.

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  • Champs de bataille : 1915, La bataille du Vieil Armand

    A l’égal des plus beaux noms de victoires, l’Hartmannswillerkopf résonne comme un écho de tous les héroïsmes français lors de la Grande Guerre.

    Le 21 décembre 1915, des dizaines de soldats Français montent à l’assaut du sommet d’un promontoire rocheux dominant la plaine d’Alsace, Belfort et Mulhouse: l’Hartmannswillerkopf pour récupérer l’Alsace et la Lorraine. Baptisé Vieil-Armand par les Français, l’Hartmannswillerkopf fut dénommée par les survivants « La mangeuse d’hommes » :

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  • Terreur républicaine et dictature sanitaire: un retour sur Taine et son anglaise anonyme

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    Nicolas Bonnal

    1106656487.jpgLa France se paie de mots depuis 1789, droits de l’homme, liberté. Ces mots mènent à l’abattoir ou à la dictature, et ce de manière récurrente et régulière. J’en ai parlé déjà en citant Cochin ou Guénon.

    De 1792 à 1795, une Anglaise anonyme (une espionne ! Une espionne !) décrit les horreurs librement consenties de la Révolution Française. Taine préface. Florilège de citations du Séjour en France alors ; la première est notre préférée. Le Français supporte la tyrannie si on lui laisse (déjà) miroiter un petit amusement au bout de son code QR :

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  • Fidélité et persévérance, la force d’orienter le combat

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    Cette nouvelle vidéo s’appuie sur le petit texte de Julius Evola, Orientations, destiné, comme son titre l’indique, à orienter la jeunesse de droite vers les bons principes, socle de toute action politique véritable.

    Julius Evola tente de montrer, dans cet opuscule, qu’avant de penser à la reconquête politique du pouvoir, il faut d’abord s’efforcer d’incarner en soi-même les changements que l’on souhaiterait voir dans l’État. La reconquête politique, en un mot, nécessite d’abord une renaissance intérieure.


    https://www.revue-elements.com/fidelite-et-perseverance-la-force-dorienter-le-combat/

  • 1937 : les Japonais entrent en Chine

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    En Chine, la mémoire collective se souvient aujourd'hui de la guerre qui a opposé l'Empire du Milieu à l'Empire du Soleil Levant. C'était il y a 60 ans. La Seconde Guerre mondiale venait de commencer en Extrême-Orient. La Chine, jadis si puissante, était déchirée par toutes sortes de dissensions intérieures. Les Japonais volaient de victoire en victoire. Le souvenir de cette guerre désastreuse remplit les Chinois de honte. Encore aujourd'hui.

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  • Jean Jaurès entre mythe et réalité

    Le Figaro Magazine - 12/12/2009

    À la fois philosophe, homme politique et journaliste, Jaurès est une figure légendaire du socialisme français. Mais l'histoire réelle montre les défauts de la statue.

    Au mois d'octobre dernier, c'est sous un portrait de Jaurès - dont on commémore cette année le 150e anniversaire de la naissance - que les militants toulousains du PS se réunissaient pour désigner leur tête de liste aux prochaines régionales. A côté de Léon Blum et de François Mitterrand, le fondateur de L'Humanité reste une figure tutélaire du socialisme français, d'autant plus forte qu'elle est auréolée du martyre.

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  • De Napoléon à Louis XVIII

    Le Figaro Magazine - 28/03/2014

    En 1814, Talleyrand gagne le tsar au retour des Bourbons.

         Le 31 mars 1814, il y a deux cents ans, Alexandre Ier, tsar de toutes les Russies, entrait dans Paris en vainqueur. La veille encore, on s'était battu à Pantin et à Montmartre. C'était la fin de la campagne de France. Deux mois durant, Autrichiens, Prussiens, Russes, Britanniques et Suédois avaient affronté un Napoléon qui avait retrouvé l'énergie et le génie stratégique de sa jeunesse, comme le rappellent les témoignages réunis par l'historien Jean-Joël Brégeon (1).

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  • Charles Maurras une tragédie française

    Un homme couvert de femmes

    « Tous ceux qui m'ont connu savent combien je fus sensible au charme féminin sous toutes ses formes, à son mystère sous tous ses masques », fait dire Charles Maurras à son double Denys Talon dans Le Mont de Saturne. Contrairement à l'image austère que certains ont voulu cultiver du théoricien monarchiste, il fut, en bon Provençal, un sanguin, prompt à s'enflammer devant la beauté d'une dame, « un amant passionné, un charmeur blaguant, diseur de vers et buveur de bon vin, un solitaire conquérant, intrépide, patient et impatient : très sensible aux femmes » dont il est souvent entouré, ainsi que le décrit Stéphane Giocanti, révélant cette part méconnue de l'écrivain. 

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