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culture et histoire - Page 417

  • Août 1914, été tragique

    Le Figaro Magazine - 30/08/2013

    L'Europe s'est précipitée les yeux fermés vers l'abîme.

          Le 28 juin 1914, le continent européen est en paix. Trente-sept jours plus tard, il s'engage dans une guerre qui mobilisera 65 millions de soldats, abattra trois empires, écrasera les vaincus et laissera les vainqueurs épuisés et ruinés. Plus de 20 millions de militaires et de civils auront perdu la vie au cours de cette tragédie, sans compter les 21 millions de blessés et de mutilés. Inédit par sa violence meurtrière et par ses conséquences géopolitiques, ce conflit infléchira le cours de l'histoire : le bolchevisme, le fascisme et le nazisme naîtront du grand choc de 14-18 qui, lui-même, engendrera la Seconde Guerre mondiale.

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  • Thierry Marquet : “Ceux qui sont à l’origine de la Première Guerre mondiale sont des francs-maçons”

     

    Lafauteàrousseau : Êtes-vous d’accord avec le philosophe Gustave Thibon lorsqu’il disait que la ”Grande Guerre” a été un suicide collectif de l’Europe ?

    Thierry Marquet : Tout à fait d’accord, c’est également le terme qu’emploie le pape Benoît XV. À quel degré de folie étions-nous arrivés pour qu’un homme de lettre écrivît ceci en détournant le sens des mots religieux :

    ʽʽTous vinrent à Verdun, comme pour y recevoir je ne sais quelle suprême consécration ; comme s’il eût fallu que toutes les provinces de la patrie eussent participé à un sacrifice d’entre les sacrifices de la guerre, particulièrement sanglant et solennel, exposé aux regards universels. Ils semblaient, par la voie sacrée, monter, pour un offertoire sans exemple, à l’autel le plus redoutable que jamais l’homme eût élevé.ʼʼ Ces mots sont de Paul Valéry.

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  • Auguste Comte

    Auguste Comte est né le 19 janvier 1798 à Montpellier (Hérault). Il perd la foi à l'âge de 14 ans. Admis à l'âge de quinze ans à l'Ecole Polytechnique, où il fut surnommé Sganarelle ou le philosophe par les élèves, il ne la fréquentera pas longtemps car la promotion fut dissoute suite à une révolte. Il vit à Paris de quelques leçons de mathématiques et fait la connaissance de Saint-Simon vers 1817. Il sera son collaborateur jusqu'en 1825. Saint-Simon (1760-1825), parent du mémorialiste, eut une grande influence sur lui. Acquis aux idées à la mode, converti à la vision du monde de la bourgeoisie, Saint-Simon participa à la guerre d'Amérique aux côtés de La Fayette.

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  • CARREL, CET INCONNU

    Il ne se passe pas de semaine sans que quelque censeur vindicatif ne vienne cracher sur la tombe d'Alexis Carrel. Le prix Nobel, auteur du best-seller L'homme cet inconnu, est accusé d'avoir été «raciste», «eugéniste», « théoricien des chambres à gaz » et «collaborateur». Cela suffit pour que des gardiens auto-proclamés de la mémoire exigent que les rues, les boulevards, les avenues ou les facultés Alexis-Carrel soient débaptisés. Or, Jean-Jacques Antier, dans la biographie qu'il vient de lui consacrer (1) nous brosse le portrait d'un scientifique au parcours hors du commun.

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  • « Jean Lartéguy : le dernier centurion » de Hubert Le Roux

    « Incontournable pour ceux qui souhaitent une bonne introduction à la vie et à l’œuvre du dernier centurion, ce livre plaira et peut-être même régalera les connaisseurs les plus exigeants »

    Dans son livre « Jean Lartéguy Le dernier Centurion » Hubert Le Roux présente Jean Lartéguy comme un historien, un romancier - deux personnages qui souvent s’opposent - un sociologue, un peintre et un philosophe. Jean Lartéguy aura été un grand spécialiste de « l’aventure militaire » et, surtout, il aura œuvré tout au long d’une période unique en son genre où l’ensemble de l’armée française a mené le combat au feu, qu’il s’agisse des professionnels ou d’appelés du contingent, dans ce qu’on a appelé vulgairement les guerres coloniales.

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  • LA NUIT DES PRIVILÈGES.

    Un ami qui sou­haite gar­der l’anonymat a com­mis ce papier sur le blog de « La dépêche fran­co­phone, pros­pec­tive sociale ».

    Le 4 aout est déjà loin der­rière nous, mais le sujet méri­tait d’être évo­qué, sur­tout en ces termes, qui l’inscrivent bien dans notre actualité.(NDLR)

    Tous les ans, au qua­trième jour du mois d’août, je me demande ce qui me reste comme pri­vi­lèges, sachant qu’ils seront abo­lis durant la nuit qui vient…

    Depuis l’ar­ri­vée de la COVID, j’ai de moins en moins le pri­vi­lège de pou­voir me dépla­cer libre­ment, encore moins celui de sou­rire à mon pro­chain, a for­tio­ri de l’embrasser (et il s’a­git ici, exclu­si­ve­ment, et je tiens à le pré­ci­ser pour évi­ter toute confu­sion, de ma pro­chaine). Que me reste-t-il donc de si pré­cieux, que l’on pour­rait me supprimer ?

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  • Histoire de la France en 365 dates (Claude Quétel & Isabelle Dumielle)

    Isabelle Dumielle est docteur en histoire, diplômée de la Sorbonne, et déjà auteur de plusieurs ouvrages, notamment sur la Grande Guerre. Claude Quétel est directeur de recherche au CNRS et l’auteur de plusieurs ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale. Ensemble, ils ont rédigé cette Histoire de France en 365 dates destinée à offrir des repères chronologiques aux jeunes Français, en butte à des programmes scolaires où l’histoire est à la fois sans cesse rétrécie en termes d’heures d’enseignement et mondialisée, pour mieux fuir toute histoire nationale.

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  • Pertes de la guerre 1914-1918 : quelles régions ont-elles versées le plus le prix du sang ?

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    Quand on regarde la carte des régions les plus frappées par la Première Guerre Mondiale, on constate que les départements n’ont pas été égaux devant la mort.

    – Départements comptant plus de 8,8 % des hommes morts : Corrèze, Côtes d’Armor, Lozère, Mayenne et Vendée.

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