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culture et histoire - Page 427

  • Les héros de la Vendée

     
    Les héros de la Vendée

    Les guerres civiles sont souvent le théâtre des pires atrocités, mais de l’horreur des charniers surgissent parfois des figures que l’Histoire avec sa grande hache permet de révéler.

    Si la guerre de Vendée compte parmi les épisodes les plus sanglants de l’histoire de France, son récit relève d’une épopée grandiose et tragique que Napoléon qualifia de « guerre de géants ». C’est aux chefs de cette insurrection que Jean-Joël Brégeon, historien spécialiste de la Révolution française et du premier Empire, consacre son dernier livre Les héros de la Vendée (éditions du Cerf), restituant à travers une galerie de portraits la dimension épique de leur engagement qui les conduira jusqu’au sacrifice ultime.

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  • Vérité sur l’abolition des privilèges la nuit du 4 aout, par Karl Michel Mer­tens-von Hohenberg.

    Avant-hier nous célé­brions la fameuse abo­li­tion des pri­vi­lèges par l’assemblée consti­tuante cen­sée mettre fin aux inéga­li­tés d’ancien régime, alors qu’en réa­li­té elle affai­bli­ra les faibles et ren­for­ce­ra les forts. Non seule­ment cette loi est injuste, mais elle réduc­trice des liber­tés et annonce déjà la loi le Cha­pe­lier qui  sera pro­mul­guée en 1791 et met­tra un terme à la pro­tec­tion sociale  dans les métiers. (AF)

    Le 4 août 1789 : abo­li­tion des « pri­vi­lèges » par l’As­sem­blée constituante.

    « La nuit du 4 août 1789 est un évé­ne­ment fon­da­men­tal de la Révo­lu­tion fran­çaise, puisque l’As­sem­blée consti­tuante pro­clame la fin du régime féo­dal et de ses privilèges. »

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  • Libérez-vous de la pensée dominante : lisez les livres, les CD et les revues publiées par Synthèse nationale

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  • "C'est la faute à Rousseau"

    Jean-Jacques Rousseau est le père des façons modernes de penser et de sentir qui envahirent les Lettres et les Arts, la pensée politique, et enfin la conscience religieuse elle-même. Maurras le critique sans ménagement. À côté du Genevois, Montesquieu et Voltaire ne sont que des potaches.

    Dans notre précédente étude, Charles Maurras nous menait au coeur même de la pensée subversive qui est – il convient de rappeler sans cesse le mot d'Auguste Comte – une « sécession de l'individu contre l'espèce ». La révolution politique représente le fruit de la révolution intellectuelle, elle-même résultat de la fermentation de la révolution morale et mentale. Le rêve individualiste produit le système égalitaire dont l'application ruine l'État, la société et finalement la civilisation.

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  • Le cheval dans les traditions indo-européennes 3/3

    Ces allusions au pouvoir divinatoire ou inspiré du cheval ne sont pas rares non plus dans l'épopée médiévale dont les sources ne sont pas celtiques. Ainsi, le même Wolfram d'Eschenbach, dans son Willehalm (Guillaume d'Orange) dont la tradition serait plutôt carolin­gienne et franque que celtique, fait dire à son héros qui demande littéralement conseil à son cheval : « Hélas, Puzzat, si tu pouvais me dire où je dois aller ! ».

    Il est frappant de voir le rôle divinatoire du cheval attesté aussi bien à l'extrême ouest qu'à l'extrême est de l'Europe. Ainsi le Livre de la conquête de l'Islande (Islandais landnamabok) renferme l'his­toire de Thorir, fils de Grimr, auquel est enjoint l'ordre d'habiter et de prendre terre là où Skalm, la jument de son père, se couchera, ce qui n'arrive qu'après un an et demi de tribulations et d'errance. À l'autre bout du continent, au cours d'une cérémonie décrite par un clerc allemand (61) et se passant chez les Slaves restés païens, un cheval noir (62) doit passer 3 fois sous 9 lances formées en faisceau : il y a rencontre ici entre le symbolisme des nombres et le symbolisme de la lance, sur lesquels nous ne pouvons nous étendre dans le cadre de cet article.

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  • Le cheval dans les traditions indo-européennes 2/3

    Dans la perspective païenne, les têtes des chevaux sacrifiés, consacrées aux dieux, étaient chargées de vertus magiques. En té­moigne, par ex., la légende du cheval de Falada, symbole même de la fidélité et dont la tête, clouée au-dessus d'une porte d'enceinte, parle à sa maîtresse captive lorsque celle-ci franchit la porte. Protec­teurs, les chefs des chevaux étaient fixés, chez les Scandinaves, à des perches appelées Neidstangen et on les tournait, la bouche maintenue largement ouverte par des tiges de bois, dans la direction d'où devait venir l'homme auquel on voulait du mal (23). De même que pour l'hippophagie, l'Église mena un long combat pour faire disparaître de telles pratiques.

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  • Le cheval dans les traditions indo-européennes 1/3

    L'automobiliste prudent qui met un fer à cheval dans son coffre ou le paysan qui le cloue au-dessus de sa porte d'entrée seraient bien en peine d'expliquer un geste qui suscite l'ironie des esprits forts et que les clercs taxent avec empressement de superstition. Ce faisant, ils se placent pourtant dans le droit fil d'une tradition millénaire, repo­sant sur la vénération que les peuples indo-européens ont manifesté de tous temps à l'égard du cheval, l'animal sacré par excellence.

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  • La pensée politique de Gramsci

    Antonio Gramsci fut, dans l’Italie des années 20-30, le théoricien marxiste que l’Histoire avait chargé de tirer les enseignements d’un échec : celui de la révolution européenne, italienne en particulier. Echec d’autant plus cruellement ressenti par les militants européens que la victoire des Bolcheviks en Russie faisait contraste – et contraste, en l’occurrence, inexplicable dans le cadre de la théorie édifiée jusque là. Cette mission lui donna l’opportunité de formuler une théorie révolutionnaire nouvelle, et qui allait inspirer des générations d’activistes, de propagandistes et de tacticiens.

    Pour Jean-Marc Piotte, la notion-pivot de cette théorie est « l’intellectuel ». Gramsci est en effet le premier disciple de Marx à avoir mis, au centre de sa pensée, une reprise réflexive de son propre positionnement, et du positionnement de ses homologues adverses. Gramsci a inventé les concepts d’intellectuel « organique », « traditionnel », « collectif », et il en a déduit ceux de « société civile » et de « société politique ».

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  • Foch (Jean-Christophe Notin)

    Jean-Christophe Notin est l’auteur de plusieurs ouvrages d’histoire militaire. En 2008, il avait publié une biographie du Maréchal Foch. Dix ans après, en cette année du centenaire de l’armistice de 1918, il publie chez Perrin une nouvelle édition revue et augmentée de cet ouvrage.

    Les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale se terminent alors qu’il ne survit plus aucun ancien soldat ayant pu croiser le Maréchal Foch (1851-1929).

    Seul l’historien peut donc rappeler la popularité dont jouissait Foch, commandant en chef des forces alliées, maréchal de France, du Royaume-Uni et de Pologne, au soir du 11 novembre 1918. Mais ce livre n’est pas une hagiographie du héros de la Grande Guerre. L’auteur a voulu aborder tous les aspects du personnage. Et nous faire découvrir comment ce professeur de l’Ecole de guerre a pris la tête d’un corps d’armée en 1914, à 63 ans, sans avoir jamais combattu, commettant de tragiques erreurs pendant trois ans, mais ayant une capacité à surmonter ses propres faiblesses. Eloigné des champs de bataille où il n’avait guère brillé, il s’est révélé un fédérateur d’énergies sans pareil, salutaire, inlassable. Foch, fervent catholique, n’a jamais douté de la victoire et eut le don de communiquer cette espérance à ses semblables. Ce livre nous rappelle également que si les politiques l’avaient écouté, la guerre se serait terminée plus tard car Foch voulait terrasser définitivement l’Allemagne en marchant sur Berlin.

    La conclusion de cette biographie montre les paradoxes du personnage. Ses enseignements à l’Ecole de guerre ont plus conduit à la défaite de 1914 qu’ils n’ont préparé la victoire de 1918. Foch s’est révélé, au dire de ses propres subordonnés, un piètre tacticien et un stratège pas toujours avisé. Mais comme le releva le Maréchal Pétain, les “qualités maîtresses” de Foch furent “la volonté, la confiance en soi, l’énergie indomptable”.

    Foch, Jean-Christophe Notin, éditions Perrin, 640 pages, 27 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    https://www.medias-presse.info/foch-jean-christophe-notin/102620/

  • Secret maçonnique ou vérité catholique (Serge Abad-Gallardo)

    Serge Abad-Gallardo, ancien haut fonctionnaire territorial, ancien franc-maçon revenu à la foi chrétienne en 2012, signe ici son sixième ouvrage destiné à révéler les dessous à la franc-maçonnerie.

    Dès les premières pages, il souligne que tandis que la foi chrétienne repose sur des faits historiques et une approche anagogique, la démarche maçonnique et l’adhésion à sa doctrine ésotérique ne s’établissent que sur une simple mythologie, voire sur les affirmations péremptoires de quelques “illuminés”. Rappelant que, depuis 1826 et la lettre apostolique Quo graviora du pape Léon XIII, l’Eglise frappe de nullité le serment prêté par les initiés de garder le secret maçonnique, Serge Abad-Gallardo a donc choisi d’en parler.

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