Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 494

  • Les Carnets secrets du Général Huntziger - 1938-1941

    2865196602.jpg

    Recension :
    Les Carnets secrets du Général Huntziger (1938-1941)
    Présentation et notes de Max SCHIAVON
    Editions Pierre de Taillac, 2019, 350 pages.
    Ex: https://vk.com/id596716950
    (Compte vk de Jean-Claude Cariou)
    2714055466.jpgAncienne cheville ouvrière de la victoire majeure de l’armée d’Orient en 1918 et favori bien placé pour la succession de Gamelin au poste de généralissime, le général Charles Huntziger était en 1939 l’un des grands talents du haut commandement de l’armée française. Chef de la IIe armée lors de la percée allemande décisive des Ardennes en mai 1940, il est chargé d’assumer le rôle peu enviable de principal signataire français de l’armistice de Rethondes. Il devient ensuite un des hiérarques du régime de Vichy, d’abord à la Commission d’armistice de Wiesbaden puis en tant que Ministre de la Guerre. Il meurt dans un accident d’avion en novembre 1941, laissant pour l’Histoire le renom controversé d’un protagoniste clé des débuts de la Collaboration d’État.

    Lire la suite

  • Luttes mémorielles

    6a00d8341c715453ef026bdec284ca200c-320wi.jpg

    Les monstrueux déséquilibres du rapport Stora… comme la panthéonisation de Gisèle Halimi… comme les diverses déclarations scandaleuses du chef de l'État… tout cela s'additionne pour aggraver les tendances systématiques à la culpabilisation de la France.

    De tels messages désastreux de repentance, de division et de dénigrement du pays, que lance presque chaque jour la Macronie, avant de se raviser le lendemain, pourraient bien, plus encore que l'impopularité de certaines mesures concrètes, coûter sa réélection en 2022 au vainqueur de l'élection de 2017.

    Lire la suite

  • SACRÉS ROIS DE FRANCE

    Publié par le médiéviste Patrick Demouy, un somptueux album reconstitue l’histoire, la symbolique et le cérémonial du sacre des rois et reines de France. Plongée dans notre plus lointain passé.

    Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais étaient sacrés dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’été précédent, un plébiscite avait ratifié la Constitution de l’an XII qui confiait « le gouvernement de la République » à « un Empereur qui prend le titre d’Empereur des Français ». Pour le couronner, Napoléon, soucieux d’égaler ou d’imiter les vieilles dynasties européennes, avait fait appel au pape. Pie VII avait accepté, espérant en contrepartie la levée des Articles organiques que le Premier Consul avait unilatéralement ajoutés au Concordat de 1801 et qui assujettissaient le clergé français à l’Etat.

    Lire la suite

  • Guerre de Crimée, première guerre moderne

    gvuhFQRdkjFloqg6PwPPt9Wgtzo.jpg

    [ci-contre : artillerie russe durant la Guerre de Crimée (actuelle Ukraine). Ce conflit oublié fut véritablement le premier de l’ère industrielle, avec la projection à des milliers de kilomètres de dizaines de milliers de soldats et l'utilisation d’armes nouvelles (cuirassé, obus explosif)]

    L’historien britannique Orlando Figes vient de dresser un bilan étonnant de la Guerre de Crimée

    La seconde moitié du XIXe siècle a été essentiellement ébranlée par trois faisceaux de faits guerriers qui, selon les historiens militaires, ont marqué de manière déterminante l’évolution ultérieure des guerres : il s’agit de la Guerre de Crimée (1853-1856), de la Guerre civile américaine (1861-1865) et les guerres prussiennes / allemandes (Guerre contre le Danemark en 1864, Guerre inter-allemande de 1866 et Guerre franco-allemande de 1870/71).

    Lire la suite

  • Quand Francois de Negroni rencontrait Thomas sankara (Le frivole et le sérieux)

    Quand François de Negroni.jpeg

    Thomas Sankara est avec Patrice Lumumba l’un des grands leaders africains du siècle passé. Celui qui transforma la Haute-Volta, nom issu de la colonisation, en Burkina Faso, « terre des hommes intègres », lança une révolution que son assassinat, en 1987, empêcha de mener à son terme. Francois de Negroni, alors jeune coopérant, l'avait croisé. Une nuit a Majunga livre les détails de cette rencontre.

    L’essayiste Francois de Negroni a fait paraitre dernièrement un livre tout à fait curieux, entre témoignage historique, journal intime, digression politique et souvenir romance : Une nuit a Majunga. Dans ce texte dont l’action se situe a Madagascar au début des années 1970, il relate sa rencontre avec Thomas Sankara, futur héros de la révolution voltaïque. Jeune coopérant, Negroni enseigne alors les sciences humaines à l’Université de Tananarive et doit accompagner trois élèves officiers (deux Tchadiens et Sankara) envoyés par leur académie militaire en formation à Majunga, cité portuaire du nord-ouest du pays.

    Lire la suite

  • La télé-société ne peut pas être un modèle

    La télé-société ne peut pas être un modèle

    Marion Maréchal, directrice de l’ISSEP, propose une réflexion sur le télétravail et ses conséquences sur nos relations sociales :

    Nous sommes en train de vivre une mutation accélérée, pour ne pas dire forcée, de l’organisation sociale. Au prétexte de la crise sanitaire, et plus largement dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, les pouvoirs publics incitent très fortement, voire contraignent, à la généralisation du télétravail et du télé-enseignement. On nous promet des lendemains qui chantent : cette numérisation des rapports sociaux et professionnels permettrait de réduire l’impact carbone, de rendre le salarié plus autonome, de faire des économies, de réduire les inégalités, de redynamiser la « France périphérique ». L’enthousiasme paraît unanime.

    Lire la suite

  • Baptiste Rappin : Tu es déjà mort ! (Leçons dogmatiques de Ken le Survivant) (conférence)

  • Les 21 jours qui firent tomber les Romanov

    Il y a cent ans, en février-mars 1917, une révolution éclatait à Petrograd, la capitale de la Russie, provoquant la chute de Nicolas II et d’un empire multiséculaire. La fin des Romanov préparera le terrain à la seconde révolution russe, la révolution bolchevique d’octobre 1917, qui, elle, changera le monde. Récit.

    Petrograd, 23 février 1917 / 10 février (calendrier julien *)

    Depuis dix jours, la capitale russe est la proie de grèves qui ont commencé dans les usines d’armement. Le mouvement a gagné ensuite les chantiers navals, les usines métallurgiques. L’agitation traduit la lassitude de la guerre, des pénuries, de la misère.

    Lire la suite

  • NAISSANCE D'UN IMPERIALISME : LA GUERRE HISPANO-AMERICAINE DE 1898

    VQCafj2z3ujhKyHKs-WwDDz4QLo.jpg

    [Ci-dessus : couverture de l'étude de JD Avenel, Économica, 2007].

    Le déclenchement de la guerre hispano-américaine de 1898 marqua les débuts des États-Unis comme puissance impérialiste

    Présentation éditeur : La guerre de 1898 qui opposa les États-Unis et l'Espagne pour la possession des dernières bribes de l'empire espagnol présente un caractère particulier. C'est à la fois un conflit mineur de courte durée, quelques semaines, et assez peu meurtrier, mais aussi - et surtout - un conflit qui va modifier la géopolitique mondiale. L'Espagne retombe au rang de nation européenne dépouillée de ses possessions et en proie à une crise morale qui durera jusqu'en 1940 ; les États-Unis accèdent au rang de puissance mondiale grâce en particulier à l'action remarquable du président Théodore Roosevelt. Dotés d'une base théorique que constitue la “doctrine de la Destinée manifeste”, d'une puissance économique et démographique déjà mûre et en train de constituer une marine qui feront d'eux la troisième puissance maritime mondiale, les États-Unis commencent cette ascension au terme de laquelle ils deviendront, moins d'un siècle plus tard, la principale puissance mondiale. L'auteur décrit, au moyen de sources manuscrites et d'une bibliographie dépouillées pour l'essentiel aux États-Unis, cette évolution peu analysée dans notre pays. Il laisse entrevoir les limites à la domination américaine. En effet, si les États-Unis ont conquis à peu de frais les anciennes colonies espagnoles, ils n'ont jamais été capables d'y installer un régime politique stable et démocratique conformément à l'idéal des Pères fondateurs : les Philippines connaissent depuis 1898 la guerre, localisée géographiquement certes, mais toujours présente et, à Cuba, le régime actuel n'est que l'aboutissement d'une suite de régimes forts qui se sont succédé durant le XXe siècle. Cf. aussi sur ce sujet : Le débat français sur “l'impérialisme” américain, 1898-1908, thèse d'Inès Bengadha Boufarès soutenue en 2007, Lille - Atelier national de reproduction des thèses, 2009

    Lire la suite