Ah le MSI ! On peut dire qu’il nous a fait rêver, nous autres militants français, ce Mouvement Social Italien... En effet, à l’époque où les organisations nationalistes avaient beaucoup de mal à émerger en France, nous avions tous les yeux rivés sur ce qui se passait au-delà des Alpes. Le MSI, c’était un peu grand frère que nous espérions un jour pouvoir imiter...
culture et histoire - Page 504
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A propos du Mouvement social italien : la préface de Roland Hélie du livre de Massimo Magliaro consacré à l'histoire du MSI paru en Italie en 2018
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En souvenir de Dominique Venner 1/4
Il faut que je l’écrive d’emblée : je n’ai guère connu Dominique Venner personnellement. Je suis, plus simplement, un lecteur très attentif de ses écrits, surtout des revues Enquête sur l’histoire et la Nouvelle revue d’histoire, dont les démarches correspondent très nettement à mes propres préoccupations, bien davantage que d’autres revues de la “mouvance”, tout bonnement parce qu’elles exhalent un double parfum de longue mémoire et de géopolitique.
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Charles Maurras et l’Histoire
Une fois n’est pas coutume : j’ai accepté, pour une raison de calendrier (les 150 ans de sa naissance), de me pencher sur un personnage qui sort du cadre habituel de mon étude qui est le XVIIIe siècle : Charles Maurras.
Né au XIXe siècle et mort au XXe (1868-1952), Charles Maurras a suscité et suscite encore bien des passions. Nous y reviendrons dès que possible.
La vidéo ci-dessous a été prise à Villeneuve-lez-Avignon le 21 avril 2018 où je me suis exprimée à l’invitation de l’association « Amitié et action française » sur le sujet « Charles Maurras et la Révolution ».
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Bicentenaire de Napoléon: «Courage, fuyons», par Bertrand de Saint Vincent.
On était sans nouvelles de Jean-Louis Debré. Nous voilà rassurés. Le président du Conseil supérieur des archives est sorti de son
exil : « N'en faisons pas trop, a-t-il lancé à propos des célébrations du bicentenaire de la mort de Napoléon. Ce serait vu comme une provocation. » -
Après la catastrophe des deux grandes guerres mondiales, l'Europe est “entrée en dormition”
Fondateur et directeur de la Nouvelle Revue d'Histoire, Dominique Venner a écrit une cinquantaine d'ouvrages, dont une Histoire de l'armée rouge couronnée par l'Académie française. Tout au long de sa carrière, cet Européen de cœur et d'esprit n'aura jamais cessé de prôner la mémoire du passé comme recours contre le déclin, avec trois ouvrages majeurs : Histoire et tradition des Européens, 30000 ans d'identité, Le siècle de 1914 et Ernst Jünger, un autre destin européen.
• Éléments : Oswald Spengler publiait en 1918 le premier volume de son célèbre livre Le déclin de l'Occident. Il voulait en fait surtout parler de l'Europe. Près d'un siècle plus tard, ce mot d'« Occident » a-t-il encore un sens ? Quel est en tout cas celui que vous lui donnez ?
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FRÉDÉRIC II DÉMYTHIFIÉ
Une biographie du légendaire petits-fils de l’empereur Barberousse.
Empereur germanique, roi de Jérusalem et roi de Sicile, Frédéric de Hohenstaufen (1194-1250) est de ces personnages flamboyants de l’histoire universelle qui ont inspiré les écrivains (Voltaire et Nietzsche) comme les historiens : le grand savant allemand Ernst Kantorowicz lui a consacré une biographie qui, parue dans l’entre-deux-guerres et constamment rééditée depuis, est à sa manière indépassée, tandis que le sulfureux Jacques Benoist-Méchin a tiré de sa vie un de ses meilleurs livres.
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Pas de combat politique sans mythe ! (Georges Sorel)
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DOUZE GRANDS PAPES
Christophe Dickès brosse le portrait de douze papes qui ont marqué l’histoire.
De sondage en sondage, la popularité du pape François ne se dément pas. Cette fascination permet à de nombreuses personnes étrangères, indifférentes ou même hostiles à l’Eglise catholique de s’intéresser tant soit peu à la parole pontificale, étant entendu qu’un pape, que l’on soit chrétien ou non, croyant ou non, représente toujours un grand témoin de son temps. Cet intérêt pour François, cependant, favorise une erreur de perspective relevée par le vaticaniste américain John L. Allen : « Bien des gens portent attention au souverain pontife pour la première fois et ont tendance à considérer que tout ce qui se passe, de leur point de vue, est nouveau. » Spécialiste de la papauté, l’historien Christophe Dickès, qui rapporte cette citation, remarque en effet que la simplicité de vie, le souci des pauvres, la volonté de réformer la curie, l’aspiration à un meilleur équilibre des pouvoirs au sein de la hiérarchie ecclésiastique ou le projet d’évangéliser les « périphéries » de l’Eglise, traits que les néophytes voient comme des révolutions et dont ils font crédit au pape actuel, peuvent tous être observés chez tel ou tel de ses prédécesseurs. Cela ne signifie pas que François ne sera pas retenu par l’Histoire comme un souverain pontife ayant marqué son époque, mais il est trop tôt pour le dire…
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La Petite Histoire : Les Français libres face à Rommel
Bir Hakeim, c’est le premier succès de la France Libre, et quel succès ! Pendant deux semaines, quelque 3.700 légionnaires et autres troupes françaises libres vont faire face à plus de 30.000 germano-italiens sous les ordres de Rommel. Ils tiendront la position, coûte que coûte, faisant subir d’énormes pertes à l’Axe au cours d’une résistance acharnée. Ce succès spectaculaire permettra non seulement aux Britanniques de se replier pour aller ensuite remporter la bataille d’El-Alamein, mais surtout, il permettra à la France Libre de gagner sa place parmi les Alliés ainsi que le respect de tous. Retour sur cet affrontement épique au cœur du désert libyen.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-les-francais-libres-face-a-rommel
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Le cœur rebelle
Dominique Venner, Le cœur rebelle, Belles Lettres, 1994. [rééd. G. de Roux, 2014]
Par celui qui fut, entre autres, le fondateur d’Europe-Action et qui dirige actuellement l’excellente revue Enquête sur l’Histoire. Il s’agit des carnets d’un ancien activiste faisant preuve d’autant de courage que de lucidité : « Notre nationalisme, terme impropre encore une fois, était beaucoup plus qu’une doctrine de la nation ou de la préférence nationale. Il se voulait une vision du monde, une vision de l’homme européen moderne. Il se démarquait complètement du jacobinisme de l’État-nation. Il était ouvert sur l’Europe perçue comme une communauté de peuples. Il voulait s’enraciner dans les petites patries constitutives d’une "Europe aux cent drapeaux", pour reprendre l’expression de Yann Fouéré. Nous ne rêvions pas seulement d’une Europe de la jeunesse et des peuples, dont la préfiguration poétique était la chevalerie arthurienne. Nous imaginions cette Europe charpentée autour du noyau de l’ancien empire franc, un espace spirituel, politique et économique suffisamment assuré de soi pour ne rien craindre de l’extérieur ».