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culture et histoire - Page 508

  • Bakounine, Le Bon et le crépuscule européen

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    J’ai écrit de nombreux textes qui tournent autour du même thème, de la même constatation. Les choses, les problèmes ne changent plus depuis deux siècles ou presque. Lisez la conclusion des mémoires d’Outre-tombe de Chateaubriand et vous êtes déjà dans notre vieux monde. Monde unifié, monde laid, monde antiartistique, monde décivilisé, monde de contrôle, d’argent et de quantité. Les problèmes que nous vivons semblent sortis d’hier. Or c’est faux, ils sont anciens, et c’est pourquoi je conseille la lecture des auteurs comme Le Bon, Tocqueville ou bien sûr René Guénon ou Evola.

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  • L’écho de la Pucelle (2020)

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    Il y a un siècle, naissait la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme, le deuxième dimanche du mois de mai. Si la pucelle eut une vie courte et riche en exploits, la force évocatrice de sa geste jouit, elle, d’une extraordinaire longévité.

    Orléans sans Jeanne d Arc ? En raison de la pandémie, les fêtes johanniques orléanaises n’auront pas lieu ce printemps. Depuis 1451 pourtant, la ville fête sa libération par Jeanne (8 mai 1429). Cet évènement majeur mêlant participation de la population, des autorités civiles, religieuses et militaires, est reporté après l’été. La pneumonie chinoise n’étouffera pas la piété française.

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  • Du nouveau sur Louis XIV

    La chambre du trépas de Louis XIV Roy de France

    300e anniversaire de la mort du Roi-Soleil.

    « Dieu seul est grand, mes frères… », proclamait Massillon en prononçant l’oraison funèbre de Louis XIV. Evoquant le roi guerrier, l’oratorien y blâmait l’« art funeste d’apprendre aux hommes à s’exterminer les uns les autres ». Au lendemain de la disparition du monarque, la parole se libérait, observe Joël Cornette : « Nul prince n’a obtenu plus de louanges pendant sa vie, ni essuyé plus de reproches après sa mort. » 

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  • EFFONDREMENT ET DÉMESURE – Entretien sur le livre d’Olivier Rey : « Une question de taille »

  • DEVANT L'HISTOIRE QUELQUES REMARQUES NON SYSTÉMATIQUES

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    L'histoire : un no man's land ?

    De l'homme qui attache une importance particulière à l'histoire, on dit volontiers qu'il se sent mal à l'aise dans le présent et qu'il cherche à se reporter par le rêve aux époques qu'il préfère ; et, pour cette raison, qu'il est “conservateur”. Pour décrire ce comportement, qui prend aujourd'hui l'allure d'une épidémie, on a créé le terme de « nostalgie ». La nostalgie constitue un phénomène aux aspects multiples et sur lequel il n'est pas facile de porter un jugement. Mais elle ne semble pas dépendre d'attitudes intellectuelles fondamentales. Il existe des conservateurs nostalgiques et des conservateurs qui ne le sont pas, tandis que d'innombrables non-conservateurs éprouvent d'intenses nostalgies. De toute façon, la nostalgie n'est pas un élément constitutif du conservatisme ; et le fait qu'il soit ou non nostalgique ne permet pas de dire de quelqu'un qu'il est ou n'est pas conservateur.

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  • L'arrière-plan du “national-bolchevisme” : Versailles et l'occupation de la Ruhr 2/2

    Le spectre de Rapallo

    C’est ce désastre économique qui a conduit la France dans l’aventure de la Ruhr. Mais il y avait, selon Bariety, une autre raison, moins avouée : la terreur qu’inspirait à la France la conclusion des Accords germano-soviétiques de Rapallo (avril 1922). Le Reich faisait implicitement savoir qu’il n’était plus seul et que les Alliés occidentaux avaient intérêt à réviser Versailles ou, du moins, à l’édulcorer. Londres interprète Rapallo dans le même sens et les partisans britanniques de l’apaisement estiment qu’il faut procéder à une révision de façon à ancrer l’Allemagne dans l’Occident. Paris réagira plus passionnément : on y imagine l’alliance du potentiel industriel et technologique allemand avec la puissance révolutionnaire que déploie la nouvelle Russie et avec sa démographie galopante… La structure globale des relations internationales, favorable à la France, s’effondrerait si un axe Berlin/Moscou voyait le jour. L’État-major français et le ministre de la Défense, Maginot, font aussitôt pression sur Poincaré pour qu’il réagisse face à ce danger.

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  • « Mélenchon : La Chute » ? Pas encore, hélas !

    Par Suzanne Fournier ♦ Mélenchon : La Chute. Comment la France insoumise s’est effondrée, est un roman. C’est l’histoire d’un déclin, celui d’un vieil homme dont les errances pourraient inspirer la pitié.

    Tout au long de l’ouvrage, Mélenchon passe pour un vieillard, à demi conscient de ses erreurs, à demi repenti de ses errements et qui, si l’on ne connaissait pas le personnage et si ses fautes n’étaient pas si graves, pourrait éveiller la sympathie du lecteur.
    Mais, derrière ces lignes, la plume d’Hadrien Mathoux n’est pas romancière. Elle est celle de la rigidité journalistique. Habile et directe, sans effets de style. Âgé de vingt-six ans, la culture et la réflexion politique de l’auteur ne peuvent que faire honneur à ce que l’on pourrait attendre de la jeune génération, pour repenser la France et le « monde de demain » Encore peu connu malgré sa collaboration à Marianne, Hadrien Mathoux appartient à la gauche souverainiste et républicaine, celle qui ose quelques réflexions taboues et n’a pas trop peur de s’attaquer à certaines questions, au risque de se voir accusé de rapprochement avec « l’extrême droite ».

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