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culture et histoire - Page 500

  • Dans Présent de samedi, un article de Francis Bergeron sur l'album d'Ignace

     

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  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 10/10

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    Il faudra attendre la guerre de Crète (1645-1669) pour qu’un conflit d’envergure, s’inscrivant dans la longue guerre euro-turque, réanime le théâtre méditerranéen et pour que l’empire ottoman enregistre l’un de ses derniers triomphes. Le prétexte de cette guerre est la capture en 1644 de la belle épouse du sultan par les Chevaliers de Malte. En représailles, les Turcs débarquent en Crète et s’emparent de l’île, que personne ne pourra leur arracher. Venise ne parvient pas à briser les lignes de communications turques : elle doit demander la paix et abandonner la Crète. La dernière grande île du bassin oriental tombe aux mains des Turcs, 98 ans après Lépante. Avec la marche de Kara Mustafa sur Vienne en 1683, ce sera le chant du cygne de l’empire ottoman. La défaite devant Vienne annonce la perte de la Hongrie et du Nord de la péninsule balkanique. La Sublime Porte est sur le déclin, sous les coups de boutoirs des armées habsbourgeoises, dirigées par ce génie militaire que fut le Prince Eugène de Savoie-Carignan. L’empire ottoman ne menacera plus l’Europe. Et les Européens s’empresseront d’oublier le danger turc.

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  • DE L’ESCLAVAGE AUX ÎLES

    Esclaves sur le pont d'un navire, vers 1900.

    Un historien bouscule les idées reçues sur le Code noir édicté en 1685.

    En inaugurant le mois dernier le mémorial de Pointe-à-Pitre, François Hollande insistait sur « la nature irréparable du crime » commis à l’encontre des victimes de la traite négrière. Sans surprise, le Président inscrivait ses pas dans ceux de Christiane Taubira. Que la traite transatlantique ait été une page honteuse du passé n’est pas douteux, mais encore faut-il l’aborder en historien – en replaçant les faits dans leur contexte et en rappelant les mentalités de l’époque – et non avec les attendus du moraliste ou du juge. Le statut de bourreau ou de victime n’est pas héréditaire : tous les Blancs ne sont pas plus des descendants d’esclavagistes que les Noirs ne sont collectivement des descendants d’esclaves.

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  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 9/10

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    Longtemps, c’est une mêlée effroyable, sur l’espace restreint de quelques planches flottantes. La fumée de la poudre aveugle tous les combattants. Don Juan est devant, en première ligne, à côté de ses valeureux soldats. Don Luis de Requesens l’exhorte à ne pas s’exposer. Il répond : “Ma vie ne vaut pas mieux en ce moment que celle du dernier des soldats. Je vaincrai ou je mourrai l’épée à la main : ne pensez qu’à votre devoir, comme je pense au mien. Chacun de nous est maintenant à la miséricorde de Dieu”. Don Luis obtempère et la fine fleur de l’aristocratie espagnole se range autour du jeune chef aimé et incontesté. Il y a là le Comte de Priego, Rodrigo de Benavidès, Luis de Cardora, Philippe de Heredia, Ruy Diaz de Mendoza, Juan de Guzman et une flopée de jeunes nobles qui veulent, ce jour-là, dans cette effroyable mêlée, gagner quelques morceaux de gloire. Ils attaquent. Ils sont repoussés. Ils attaquent encore. Le régiment de Sardaigne de Don Lopez de Figueroa plie sous l’assaut turc.

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  • Le Projet Lansquenets

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    L’écho des Canuts (Radio Méridien Zéro), pour cette émission, reçoit Gabriele Adinolfi, Alix et Olivier pour présenter le projet « Lansquenets ».

    Ce projet s’affirme comme un projet ambitieux qui pourrait s’avérer salutaire pour notre avenir, tant il est empreint de méthode dans le souci de la Tradition.

    Le projet Lansquenet, ou projet de la Reconquête, plonge ses racines dans des activités déjà consolidées.

    Son objectif est global. Il est de produire une élite de la pensée, de l’engagement et du réalisme capable de fournir les critères et les moyens nécessaires au réveil des peuples européens et à la reprise en main de son destin par l’Europe tout entière.

    A la barre et à la technique, Roberto.

    Biblio, filmographie, liens :

  • Live Bébert des Forbans : « Laissez-nous vivre, la France c’est devenu l’URSS et la Stasi »

  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 8/10

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    L’échec ottoman devant Malte (1565)

    La guerre sur mer, elle, connaît pendant la période de paix, suite au traité de Cateau-Cambrésis, un événement majeur : l’échec ottoman devant Malte de mai à septembre 1565. Si, au début de son règne, Soliman Ier devait prendre Rhodes pour s’assurer le contrôle complet du bassin oriental et pour couvrir les conquêtes syriennes et égyptiennes de son prédécesseur, il doit, plus de 40 ans plus tard, en toute bonne logique, déloger les Chevaliers de leur nouvelle position, Malte. Au départ de l’île, en effet, les Chevaliers ne cessent de perpétrer des incursions en Égée. À 2 reprises, le Chevalier Romegas attaque le delta du Nil. Par ses espions, le Sultan apprend que Philippe II investit une bonne part du trésor espagnol dans les chantiers navals de Barcelone, de Gênes et de Messine.

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  • 7 octobre 1571 : Bataille de Lépante 7/10

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    Ressac corsaire en Méditerranée, banqueroute espagnole, chaos au Maghreb et guerre dans la Corne de l’Afrique

    Mais la paix demeure précaire dans la zone maritime entre la Tunisie et la Sicile. Dragut, qui remplace Kheir ed-Din décédé, prend Tripoli et en chasse les Chevaliers en août 1551. L’élément le plus avancé de la ligne de défense des Espagnols et des Chevaliers est perdu. Cette perte est toutefois compensée par l’efficacité du nouveau système de défense des côtes : “l’âge d’or des corsaires barbaresques touche à sa fin, écrit Barnaby Rogerson, car les défenses côtières espagnoles fonctionnaient toujours plus efficacement”. Le butin raflé lors des raids s’amenuise. Seules victoires franco-ottomanes : l’invasion de la Corse en 1554 et 1555, après qu’elle ait été reprise par les troupes de Gênes. Dans la région de Bastia, 6.000 captifs sont amenés en esclavage. Les défenses côtières de la Corse sont partiellement détruites pour faciliter une prochaine invasion française. Cependant, force est de constater que les campagnes de Dragut n’apportent pas grand chose en matière de gains territoriaux à l’empire ottoman, sauf, sans nul doute, la prise de Bougie en 1555, l’année où Charles-Quint abdique à Bruxelles en faveur de son fils Philippe II.

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