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culture et histoire - Page 536

  • La voix de l'histoire... chez vous ! StoriaVoce

    Christophe Dickès, bien connu des lecteurs de Monde&Vie pour ses nombreuses publications, dernièrement sur l'histoire récente du Vatican, vient de lancer une radio sur le net, pour propager les connaissances historiques Une initiative pleine de promesses…

    On appelle cela une webradio, une radio sur Internet. Est-ce une vraie radio ? direz-vous. Ce n'est pas une radio en direct, certes, mais comme les vraies radios, la webradio propose des émissions sur des thèmes donnés. Ces émissions sont immédiatement disponibles en podcast, à raison d'une par semaine. Et le pod-cast est absolument gratuit, ce qui ne gâte rien. La publicité du site nous annonce « la première webradio intégralement consacrée à l'histoire ». L'idée est de tisser un partenariat avec deux éditeurs de livres historiques bien connus, Perrin et Tallandier, qui font ainsi connaître leurs auteurs sur des sujets clés, aussi bien en histoire ancienne, en histoire médiévale, en histoire moderne ou en contemporaine. Les meilleurs historiens s'expriment sur des sujets essentiels pour notre présent. Alors que l'École n'assure plus un véritable enseignement de l'histoire, alors qu'en même temps il y a une demande forte pour connaître le passé et découvrir par ce biais ou redécouvrir notre identité, ces émissions dialoguées peuvent rencontrer une vaste demande, pour peu que leur existence soit connue du public. On n’a pas besoin de les écouter à horaires fixes, elles restent à notre disposition tant que nous le souhaitons. Magnifique illustration de la liberté d'apprendre !

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  • Hommage à Mircea Eliade (1907-1986)

    p1QCbr7osJCl5wZc8cSc0aMxG9o-1.jpgLe 22 avril de cette année, Mircea Eliade est décédé à Chicago, à l’âge de 79 ans. Cet homme était un intemporel qui prétendait appartenir à « l’avant-garde de l’humanité de demain et d’après-demain ». C’était aussi un talent à facettes multiples, à l’aise aussi bien dans la sphère des belles lettres que dans le domaine rigoureux de la philosophie. Mais il était essentiellement un observateur scientifique des religions de l’humanité. Né à Bucarest en 1907 dans une famille d’officiers et de fonctionnaires, Mircea Eliade a servi pendant quelques temps son pays dans la diplomatie. S’il n’a pas suivi la tradition familiale, c’est partiellement à cause de la prise du pouvoir par les communistes en Roumanie et c’est surtout la conséquence de ses dons particuliers.

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  • Pour un nouveau Moyen Âge La leçon d'économie médiévale de Guillaume Travers

    La leçon d'économie médiévale de Guillaume Travers.jpeg

    Propos recueillis par Fabien Niezgoda

    En prévision du colloque annuel de l'Institut Iliade, qui se tiendra cette année le 9 septembre 2020, les Éditions de la Nouvelle Librairie lancent en partenariat avec l'Institut Iliade une nouvelle collection intitulée « Longue mémoire », sous la direction de Guillaume Travers. Lequel y fait paraître un revigorant Économie médiévale et société féodale. Un temps de renouveau pour l'Europe.

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  • Vers un nouvel « Édit de Nantes » avec l'islam ? (texte de 2016)

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    Vers un nouvel .jpegLe nouveau livre de Philippe de Villiers, Les cloches sonneront elles encore demain ?, est un document à charge. Moyennant de nombreux documents auxquels il a eu accès, il  accuse a classe politique française de préparer depuis des décennies la reddition de la France à l’islam par son refus d'agir, de voir la vérité en face, de dénoncer cet État dans l’État. Mais le livre s'inscrit aussi dans la parfaite continuité de sa trilogie des héros français : Saint Louis Jeanne d'Arc et Charette. Car c'est un appel à aimer a France en ce qu'elle a de plus beau et de plus noble : telle est l’originalité de ce livre sur l’islam, dont Philippe de Villiers nous dit ce qui l’anime.

    Entretien avec Philippe de Villiers

    Les cloches sonneront-elles encore demain ? : le titre de votre livre est pessimiste...

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  • 1914, ENCORE UNE FOIS

    La Grande Guerre, quatre années qui ont changé le monde

         Plusieurs centaines de livres accompagnent le centenaire de 1914. Dans ce flot de parutions, le meilleur côtoie le pire, en tout cas l’inutile, nombre d’ouvrages n’apportant rien de neuf. Les bonnes surprises peuvent toutefois venir d’études sur des sujets jamais explorés, comme de synthèses remettant en perspective une multitude d’informations issues de sources éparses. Il en est ainsi du volume publié par François Cochet, professeur à l’université de Metz et maître d’oeuvre (avec Rémy Porte), en 2008, d’un Dictionnaire de la Grande Guerre paru dans la collection « Bouquins ». Son nouveau livre porte un sous-titre : « Fin d’un monde, début d’un siècle ». Avec ses 500 pages, dont 28 de notes et 10 de références bibliographiques, l’objet avait tout pour être pesant. Or c’est tout le contraire. En suivant un plan qui mêle habilement le chronologique et le thématique, l’auteur donne un passionnant résumé du premier conflit mondial, sans perdre son fil rouge : chapitre après chapitre, il montre comment ce drame collectif a été, tout à la fois, le fruit du XIXe siècle et le germe du XXe siècle.

    Des premiers affrontements d’août 14 aux « hyperbatailles » de 1916 (Verdun, la Somme), des tranchées des Vosges aux opérations dans les Balkans, en Afrique ou au Moyen-Orient, des grands chefs (de Joffre à Hindenburg) aux simples soldats de tous les camps, des combats sur le front à la situation à l’arrière, des questions tactiques aux chiffres des pertes, de l’organisation de la propagande aux problèmes de l’intendance, François Cochet explore toutes les dimensions du conflit : militaire, stratégique, politique, économique, sociale et culturelle. L’exposé des causes de la conflagration introduit à la complexité et à la pluralité des regards (« des sphères explicatives imbriquées ») sur ces quatre années qui ont changé le monde. Dans sa conclusion, après avoir analysé l’après-guerre et les traités de paix et s’être interrogé sur le lien entre la première et la seconde guerre, l’historien met en garde contre les jugements anachroniques : prêter aux hommes de l’époque la mentalité d’aujourd’hui, c’est s’exposer à ne rien comprendre à la Grande Guerre.

    Jean Sévillia

    La Grande Guerre. Fin d’un monde, début d’un siècle, de François Cochet, Perrin/Ministère de la Défense, 518 p., 25 €.

    https://www.jeansevillia.com/2015/04/11/1914-encore-une-fois/

  • Miracle de Noël ! M6 célèbre une famille française traditionnelle !

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    Henri Dubost Riposte laïque

    Je dois d’abord vous avouer un truc : j’ai définitivement jeté ma téloche aux orties lors de l’entre-deux tours de la présidentielle 2002 cliquez ici : Pendant ces deux semaines infernales, impossible d’ouvrir le petit écran, comme on dit, sans tomber sur de longs comptes-rendus, images à l’appui, de manifs monstres qui dénonçaient le « risque fasciste » dans notre beau pays, ou sur des interviewes récurrentes de quidams plus ou moins connus (hommes politiques, syndicalistes, présidents d’associations locales de pêcheurs à la ligne, de donneurs de sang, etc.) qui vous adjuraient de voter Chirac pour faire barrage à la Bêêêête Immmmmonde. C’est à cette époque-là que j’ai vraiment compris le roman d’Orwell « 1984 », que je tenais jusque-là pour un livre de pure science-fiction.

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  • « Il faut réintégrer les saints et les salauds dans notre mémoire nationale »

    Il fait partie de cette jeune génération qu veut remettre les choses à l'endroit Historien et professeur d'histoire, Vincent Badré enseigne dans le hors-contrat après avoir été dans l'enseignement public. En 2012. Il avait déjà publié L'histoire fabriquée ? (éditions du Rocher) pour rappeler des points passés sous silence dans les manuels scolaires. Cette fois-ci, dans L'histoire politisée, il aborde la question du roman national et de la nation comme « expérience culturelle »..

    Entretien avec Vincent Badré

    Comment va renseignement de l'histoire, notamment en ces temps de réforme du collège ?

    Il change assez peu, ce qui n est pas vraiment une bonne nouvelle. Le compromis installé du temps de François Mitterrand reste en place. Les programmes parlent surtout de la France, un peu des grandes figures anciennes du récit national et de la construction de l'État et de plus en plus de l’ouverture au monde et des souffrances des soldats, des colonisés et des femmes du passé.

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  • La France, tu la respectes !…

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    On nous rebat les oreilles avec les Français et l’on oublie la France. Les Français sont tous différents, des Basques aux Parisiens ou aux Bretons. Ce qui nous unis, c’est la France : respect !

    On a souvent insisté sur la nation comme un contrat (républicain), comme l'adhésion aux valeurs de la République, que l’on définit souvent par des banalités affligeantes. Cette conception de la nation contractuelle n'est pas aussi universelle qu'elle le prétend. Emmanuel Todd constatait que l'idée de nation entendue comme un contrat - un corps d'associés vivant selon une loi commune, selon Sieyès - s'inscrit anthropologiquement dans les zones de la famille dite « nucléaire égalitaire ». Il s'agit des systèmes familiaux où les enfants sont égaux devant l'héritage et s émancipent des parents dès l’âge adulte. Todd pensait au Bassin parisien, entendu largement. Dans d'autres régions de France (l'Ouest, notamment), l'absence de ce système anthropologique a pu expliquer une vive réticence à la Révolution française, résistance inconsciente qui n'a pas disparu.

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  • Mes ancêtres les Arawaks…

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    C’est une belle déclaration d’amour à la France que nous offre Jeanne Smits, dont les origines hollandaises font une excellente française !

    Eh bien pour moi, c'était « nos ancêtres les Arawaks ». Je pourrais vous parler longuement de leur habitat, de leurs mœurs, de leur artisanat et de leurs dieux, même si à vrai dire leur civilisation n'était pas des plus développées. Je pourrais vous dire leur surprise à l'arrivée de Christophe Colomb en 1494, puis leur déclin devant une civilisation combien plus avancée. Je n'oublie pas les sorties scolaires au village Arawak reconstitué, avec morceaux de pierres taillées et bouts de squelette fièrement exhibés dans le minuscule musée où nous crevions de chaud sous le soleil des tropiques…

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