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culture et histoire - Page 539

  • Livre : La grande pitié des églises de France, de Maurice Barrès

    B08P1CF1TP.jpgQuand Maurice Barrès défendait les églises de France

    Heureuse nouvelle : La grande pitié des églises de France, de Maurice Barrès, paru en 1914, vient d’être réédité. Dans cet ouvrage, le célèbre écrivain déplore l’abandon de beaucoup trop d’églises partout en France, à la suite des lois de séparation de 1905. Révolté de voir s’écrouler ces monuments de notre conscience nationale, de notre histoire et de notre spiritualité collective, il prend le parti de les sauver. Il est rejoint par beaucoup d’autres consciences de l’époque et parvient à imposer à la Chambre plusieurs discussions dans lesquelles il alerte ses pairs contre les dangers d’un abandon des édifices religieux.

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  • Le chaudron du Dagda

    Le chaudron du Dagda.jpegL'ancienne tradition celtique rapporte le mythe des quatre trésors fonctionnels des lúatha Dé Dánann, la société des dieux et de la royauté d'Irlande. L'un de ces trésors, le chaudron d'abondance du dieu-druide (diadraidechta) Eochaid Ollath(a)ir, dit le Dagda (ou Daghdha), père de la déesse Brighid (christianisée sous le nom de sainte Brigitte), aiguise depuis longtemps la curiosité des celtisants.

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  • Vous serez libres dans votre être

    Vous serz libre dans votre être.jpegDélivrés, précisément sous-titré Méditations sur la liberté chrétienne, fait partie de ces livres intelligents et enthousiasmants où l'auteur ne finasse pas avec le lecteur Guillaume de Tanoüarn est catholique, prêtre, philosophe : s'il traite du mal, de la liberté et de Dieu, ce n'est pas pour nous abandonner au milieu du gué mais c'est pour nous mener au Christ. Le contrat est établi dès les premières pages.

    L’homme est constamment déçu par lui-même, avec cette cruauté remarquable qu'il éprouve parfois le sentiment de la joie puissante nostalgie de l'enfance !

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  • Cap au Nord Homère dans la Baltique 2/2

    Cap au Nord Homère dans la Baltique.jpeg

    Un grand nombre d'arguments apportés par l'auteur me semblent probants, ainsi l'inversion du cours d'un fleuve à marée montante est inconnue en Méditerranée. L'identification des trois îles d’où proviennent les prétendants de Pénélope à trois îles du sud de la Fionie, infirmée par la proportion rigoureuse entre leur nombre et la superficie de ces îles, est en effet une « confirmation extraordinaire ».

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  • Cap au Nord Homère dans la Baltique 1/2

    Cap au Nord Homère dans la Baltique.jpeg

    Et si les poèmes homériques s'étaient à l'origine déroulés, non pas en Grèce ou en Asie mineure, mais à l'Âge du Bronze dans la Baltique ? C'est le souvenir de ces événements, par des peuples septentrionaux installés dans la péninsule hellénique, qui aurait inspiré l'Iliade et l'Odyssée. Telle est la thèse pour le moins surprenante qu'expose le chercheur indépendant Felice Vinci dans un ouvrage paru en Italie, en 1995, et enfin traduit en français, avec une préface d'Alain de Benoist.

    Homère dans la Baltique de Felice Vinci expose une hypothèse surprenante : les poèmes homériques, et la légende troyenne, auraient pour cadre originel la Baltique et non la Méditerranée. L'hypothèse rappelle celle de Jùrgen Spanuth, Le secret de l'Atlantide (Copernic, 1977).

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  • La tradition indo-européenne parmi nous

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    Entretien avec Jean Haudry

    Il n'est sans doute pas inutile de rappeler, à une époque où tout un dispositif idéologique cherche à nous convaincre que l'Européen, détaché de toute appartenance, pourrait se construire à partir de rien ; il n'est pas inutile de rappeler, disais-je, qu'il ne peut y avoir de peuple ni de civilisation sans "transmission", c'est-à-dire - au sens premier du terme - de "tradition".

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  • L’Empire romain n’était pas un État multiracial par Christian DE MOLINER

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    La dernière pensée à la mode chez les bien-pensants est de prétendre que la cohabitation entre les races se passait bien dans l’Empire romain alors que cet État possédait une minorité noire presque aussi importante que la nôtre.

    Ce dernier point est une contre-vérité flagrante bien qu’Uderzo ait représenté les esclaves numides par des noirs dans Le domaine des dieux et ajouté un pirate noir à l’équipage de pirates. (Je m’étonne que le dessinateur n’ait pas été traité de raciste vu que le flibustier de couleur s’exprime dans un langage sans « r »). Aucun peuple de l’immense Empire romain n’était noir ! Les Numides (ancêtres des Berbères) étaient blancs (désolé Uderzo !).

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  • L'infréquentable Marcel Gauchet 2/2

    L'infréquentable MarclGauchet.jpeg

    Mais la droite n'a pas fait mieux : elle aussi s'est libéralisée, en se convertissant au culte monomaniaque du laissez-faire, de la croissance, de l'abolition des frontières. Là où la gauche a renoncé au socialisme, la droite a renoncé au conservatisme. L'une et l'autre se retrouvent en fait autour d'un noyau commun : la dérégulation des mœurs et de l'économie, l'individualisme, la haine du sacré. Et le Front national profite du boulevard qu'on lui laisse ainsi ouvert, grâce à « l'intelligence politique de Marine Le Pen », qui opère une « ouverture vers les délaissés du peuple de gauche ». Et ce qu'il est convenu d'appeler le « populisme » est en tout cas « le révélateur des demandes que les forces classiques sont incapables de satisfaire » (p.289).

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  • LE PROCÈS FOUQUET DÉCRYPTÉ

    Un épisode de la prise de pouvoir par Louis XIV

         Le 5 septembre 1661, alors qu’il fête ses 23 ans, le roi Louis XIV, venu assister aux Etats de Bretagne, tient conseil au château de Nantes. Il y a là Colbert, Le Tellier et Fouquet. A l’issue de la réunion, le souverain fait passer des petits papiers par lesquels il donne ses ordres. Les scellés seront posés chez Fouquet. La veille, Louis XIV a prévenu d’Artagnan, le capitaine-lieutenant des mousquetaires : dès que ce dernier aura reçu le billet que Le Tellier lui remettra en mains propres, il devra procéder à l’arrestation du surintendant des finances. A la suite d’un imprévu, toutefois, Le Tellier est retenu et Fouquet quitte le château sans se douter de ce qui l’attend. Ce n’est que place Saint-Pierre, à côté de la cathédrale de Nantes, qu’il est intercepté. Emprisonné à Angers puis à Amboise, inculpé pour « péculat » (c’est-à-dire concussion), le ministre disgracié devra attendre plusieurs mois avant que s’ouvre son procès, qui durera presque trois ans.
         Alexandre Dumas, dans Le Vicomte de Bragelonne, brossera de Fouquet l’image d’une victime. On a beaucoup évoqué la jalousie que Louis XIV aurait ressentie au sortir d’une fête à Vaux-le-Vicomte, où Fouquet, maître des lieux, aurait voulu l’éblouir. Simone Bertière, à qui rien de ce qui concerne la France des Bourbons n’est étranger, relativise cet épisode devenu un mythe. L’historienne a repris le déroulement du procès Fouquet (dont le dossier original a été détruit) afin de remettre en lumière le cas de celui qui, condamné au bannissement, peine commuée en détention perpétuelle, finira sa vie, près de vingt ans après, dans la forteresse de Pignerol.
         Le procès met en scène un souverain novice découvrant les limites de son pouvoir, un magistrat (Lefèvre d’Ormesson) que la défense du droit transforme en opposant, et l’accusé Fouquet qui sauve sa tête, mais qui n’a rien d’un innocent.
    Simone Bertière analyse l’affaire comme une phase d’un processus visant à rétablir les finances de l’Etat mises à mal par le recours systématique à l’emprunt. La fuite en avant par l’emprunt ? Cela rappelle quelque chose… Hélas ! Louis XIV nous manque.

    Jean Sévillia

    Le Procès Fouquet, de Simone Bertière, Fallois, 334 p., 22 €.

    https://www.jeansevillia.com/2015/04/11/le-proces-fouquet-decrypte/

  • Transmission 4 : LES TÉMÉRAIRES - Bourgogne / Franche-Comté