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culture et histoire - Page 538

  • Livre : Ce grand dérangement. L’immigration en face, de Didier Leschi

    2072934079.jpgCe grand dérangement. L’immigration en face : publié en novembre, cet essai de Didier Leschi, actuel directeur général de l’Office français de l’ et de l’intégration (OFII), fait un tour d’horizon précis de la question migratoire en France. « Ces éléments, ce sont des chiffres, des faits, des règles internationales et des lois nationales », écrit-il en préambule.

    Page après page, ce sont tous les aspects de la politique migratoire française qui sont abordés. La définition d’un immigré, d’abord : le demandeur d’asile, réfugié politique dont le statut « nous fait, en droit, obligation d’hospitalité », les  économiques, dont la vague s’est réduite avec la crise de 1974, et qui a été largement remplacée, à la faveur du funeste décret de 1976 pris sous le gouvernement Giscard, par le regroupement familial, « la première des migrations vers notre pays » (entre 80.000 et 100.000 personnes par an). Et enfin les , déboutés du droit d’asile car ce sont, pour la majorité, des migrants économiques, en provenance principalement du Maghreb et d’Afrique. Le clandestin, celui qui, en France, « conserve des droits au-delà du respect qui lui est dû en tant que personne humaine. C’est pour cela que dans le langage politico-administratif, le clandestin sans papiers prend de plus en plus le nom “d’étranger au droit incomplet” »… On appréciera cette pudique circonlocution qui tente de masquer le véritable marché des droits sociaux que représente la France pour ces clandestins.

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  • Du culte des grands principes à l’égo-culture

    La question des droits de l’homme est au cœur du fonctionnement de notre république. On peut dire que la fameuse déclaration du même nom sert de principe à ceux qui n’en ont plus et de religion à notre société matérialiste.

    C’est la découverte de l’Amérique au XVIe siècle, qui a été décisive dans la lente élaboration des droits de l'homme. En cinglant par hasard vers ces terres occidentales, Christophe Colomb a découvert de nouveaux humains, qui n'avaient aucun rapport, aucune relation ni avec l'Europe, ni non plus avec l'Orient.

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  • Sur Valeurs Actuelles, histoire : Franck Ferrand démonte 6 idées reçues.

    Marco Polo, un escroc ?

    Émile Zola, mort accidentelle ?

    Les croisés, des colonialistes ? ...

    Franck Ferrand, l'animateur de Radio Classique revient sur la véracité de 6 clichés historiques communément admis.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/12/14/sur-valeurs-actuelles-histoire-franck-ferrand-demonte-6-idee-6284078.html

  • La grotte Chauvet a 36000 ans !

    La grotte Chauvet a 36000 ans.jpeg

    Les extraordinaires gravures rupestres retrouvées en 1994, dans l'Ardèche, sur les parois de la désormais célèbre grotte Chauvet ne sont pas vieilles de 18 000 à 22 000 ans, comme on le pensait jusqu'à présent (ce qui en faisait déjà les plus anciennes œuvres d'art du monde), mais bien d'au moins 36 000 ans. C'est ce que viennent de montrer de nouveaux travaux, réalisés sous la direction d'Antita Quiles, de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire. Les gravures de la grotte Chauvet, qui représentent quelque 14 espèces animales différentes

    (félins, ours des cavernes, rhinocéros laineux, etc.), ont donc de 10 000 à 15 000 ans de plus que celles de Lascaux. Ces résultats ont été obtenus grâce à l'usage du radiocarbone.

    Source : Proceedings of the National Academy of Sciences, 12 avril 2016.

    éléments N°161

  • Néandertal au fond des grottes

    Néandertal au fon des grottes.jpegC'est une découverte stupéfiante, qui a été rapportée par Jacques Jaubert, professeur de préhistoire à l'Université de Bordeaux. Une équipe franco-belge d'archéologues et de paléoclimatologues a retrouvé dans la grotte de Bruniquel, qui surplombe l'Aveyron dans leTarn-et-Garonne, près de 400 tronçons de stalagmites, parsemés des restes de plusieurs foyers, qui ont été débités et rassemblés pour former deux amas annulaires et de petits enclos circulaires il y a… 176 500 ans !

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  • Le combat pour la liberté et la vérité ne doit jamais cesser

    6a00d8341c715453ef026be42c0f8f200d-320wiQuel moment de bonheur pour votre chroniqueur que de pouvoir reprendre le fil de sa libre écriture. Après bientôt un mois d’ahurissement postopératoire, voir un morceau de ciel bleu au bout du tunnel.

    Quel dommage cependant, quand on ne s’identifie pas à la Belle au Bois dormant des Frères Grimm, que d’éprouver le sentiment que rien, ou peu de choses, n’a vraiment bougé dans ce malheureux pays. Mêmes discours vaseux, mêmes lâchetés, mêmes empilages de bureaucratie. Parler toutefois de déception supposerait une blâmable illusion naïve, évanouie depuis des décennies.

    Prenant aujourd’hui la plume cette chronique se propose d’abord de démontrer que le combat continue et que, pour ce qui concerne votre serviteur, il n’a jamais cessé.

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  • Jésus le retour à l'histoire

    Jésus le retour à l'histoire.jpegVoilà un livre étonnant, entièrement consacré à a vie du Christ, un nouveau Jésus, sous-titré Une biographie historique. L'auteur, Armand Puig i Tarrech, est un bibliste catalan Son but : montrer que le Jésus de l’histoire est le même que le Christ de la foi.

    Ce monument de 842 pages est tout entier une étude des détails qui font la vie du Christ, d'où son sous-titre audacieux de « biographie ». Plutôt que de se laisser immobiliser d'emblée par la question théologique de l'identité du Christ, Armand Puig i Tarrech commence comme un historien, en se demandant quelles sont les sources à partir desquelles on peut écrire une histoire de Jésus.

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  • Brocéliande contre le monde moderne 1/2

    Notes pour servir à la constitution d'un Front Brocéliande contre le monde moderne

    « J'ai revêtu plusieurs aspects
    Avant d'atteindre ma forme naturelle.
    J'ai été le fer étroit d'une épée
    (Je le croirai si je le revois)
    J'ai été une goutte dans l'air
    J'ai été une étoile scintillante
    J'ai été un mot dans un livre...
    J'ai été un tisonnier dans le feu
    J'ai été un arbre dans un fourré »

    Câd Goddeu (Le Combat des Arbres)

    « ... l'intuition, qu'il y a quelque vaste processus à l'œuvre qui réalise l'acmé de la création, l'entéléchie de toute lutte vitale, dans ces larges et fraîches feuilles d'extase magique, qui s'ouvrent et frémissent dans l'air invisible ».

    John Cowper Powys

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  • J’accuse… les droits de l'homme !

    J'accuse les droits de l'homme.jpeg

    Depuis qu’ils furent « découverts » au XVIIIe siècle, les droits de l’homme font l’objet de critiques diverses, comme le montre Le procès des droits de l’homme (J. Lacrois et J.-Y. Pranchère, chez Seuil). Il n’empêche : ils sont devenus une « religion séculière), une « nouvelle morale » dénoncée par Alain de benoist (Au-delà des droits de l’homme, P.G. de Roux) et par jean-Louis Harouel (Les droits de l’homme contre le peuple, DDB). Le mur des droits de l’homme doit-il tomber ? À vous de juger.

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  • M LE MAUDIT

    Aujourd’hui objet d’opprobre, Charles Maurras marqua son époque

    L’an dernier, peu après l’entrée de François Hollande à l’Elysée, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait été la porte-parole de Nicolas Sarkozy, mettait en cause Patrick Buisson, le conseiller du candidat battu, l’accusant d’avoir travaillé non au succès du président sortant, mais d’avoir voulu « faire gagner Charles Maurras ». NKM n’a probablement jamais lu de sa vie une page de Maurras, mais ce nom, aujourd’hui, suffit à déclencher des réflexes pavloviens. « L’ignorance manifeste qui l’entoure, souligne Olivier Dard, n’a d’égale que l’opprobre qu’il suscite. »
    Ecrivain, poète, théoricien royaliste, chef de l’Action française, qui était à la fois un journal quotidien et une ligue politique, membre de l’Académie française, Charles Maurras (1868-1952) est discrédité, depuis la guerre, pour avoir affirmé aveuglément, sous l’Occupation, un antisémitisme qui, pour n’être pas racial, le conduisit à approuver le statut d’exclusion sociale imposé aux Juifs par Vichy, et pour avoir soutenu jusqu’au bout le maréchal Pétain, sans cesser pourtant de détester l’Allemagne et le nazisme.
    Cet entêtement sert à enterrer dans l’oubli un homme et une pensée dont l’influence furent considérables, en France et parfois à l’étranger, des années 1910 aux années 1950, et dans des milieux qui dépassaient de loin les cercles de l’Action française. C’est donc le grand mérite de la biographie que publie Olivier Dard de faire la lumière sur un personnage enfoui sous les jugements a priori. Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris-Sorbonne et spécialiste de l’histoire des droites radicales, l’auteur aborde le sujet avec la distance requise. Il montre un Maurras exerçant une « influence utile » pendant la Première Guerre mondiale, mêlant « magistère intellectuel et impuissance politique » dans l’entre-deux-guerres, et se conduisant aveuglément pendant la Seconde Guerre, même si certains faits nuancent le procès habituel.

    Charles Maurras, observe Olivier Dard, « peut être considéré comme un marqueur d’un demi-siècle de guerres franco-françaises ». A ce titre, l’historien le définit comme un « contemporain capital », sans qui le premier XXe siècle ne peut être compris.

    Jean Sévillia

    Charles Maurras, d’Olivier Dard, Armand Colin, 352 p., 25 €.

    Sources :  (Edition du  vendredi 13 décembre 2013)

    https://www.jeansevillia.com/2015/04/11/m-le-maudit/