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culture et histoire - Page 538

  • Le repos dominical, conséquence d'une catastrophe minière

    Le repos dominical, conséquence d'une catastrophe minière.jpeg

    Au lendemain de la tragédie de Courrières, le gouvernement radical-socialiste de Ferdinand Sarrien fut contraint de légaliser le repos dominical pour calmer la colère populaire.

    Le matin du samedi 10 mars 1906, se produisit près de Courrières, dans le Pas-de-Calais, une catastrophe minière qui tua officiellement 1099 personnes. Un coup de grisou (explosion de gaz) suivi d'un coup de poussier (inflammation de la poussière de charbon) provoquèrent une flamme qui parcourut en deux minutes 110 kilomètres de galerie dans trois des fosses exploitées par la Compagnie des mines de Courrières, où se trouvèrent pris au piège, à 340 mètres de fond, quelque 1700 mineurs et galibots (âgés de 14 ou 15 ans).

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  • Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes 3/3

    Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes.jpeg

    [La Perse résiste à mille ans d'invasion]

    L'assimilation est liée à la résilience des sociétés d'accueil. La résilience communautaire désigne en effet la capacité d'une communauté de continuer à vivre et s'épanouir après un traumatisme ou une catastrophe. Cette qualité repose sur le comportement des élites. Celles-ci peuvent être amenées à faire des concessions afin de canaliser la vitalité-agressivité extérieure. Elles peuvent également engager une politique interne de revitalisation afin d'éviter la submersion de la civilisation dont elles ont la responsabilité. Cette résilience permet à la Chine de digérer les envahisseurs mongols, mais le meilleur exemple est celui de la Perse, qui résiste ainsi à presque mille ans d'invasions. Ces neuf siècles de domination étrangère obligent l'aristocratie persane à mettre au point des modes très sophistiqués de négociation afin d'assurer sa propre survie politique. La Perse va d'ailleurs puiser sa résilience culturelle dans sa langue et sa poésie.

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  • Un grand entretien avec Franck Buleux sur Breizh-info à l'occasion de la sortie prochaine de son Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Poujade

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    SORTIE DÉCEMBRE 2020

    Source Breizh-info cliquez ici

    Le n°20 des Cahiers d’histoire du Nationalisme est consacré à Pierre Poujade et à son mouvement. Il a été réalisé sous la direction de l’écrivain Franck Buleux. Lionel Baland l’a interrogé pour Breizh-info.

    Livre à commander ici

    Breizh-info.com : Qui était Pierre Poujade ? 

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  • Le repos du dimanche, conquête de la droite sociale

    Le repos du dimanche, conquête de la droite sociale .jpeg

    Le Comte Albert de Mun fut en son temps le meilleur orateur de la Chambre

    La querelle autour du repos dominical, que les matérialistes voudraient supprimer, a connu depuis deux siècles de multiples rebondissements. C'est la droite « légitimiste » et catholique qui, dès le XIXe siècle, conduisit la bataille pour arracher à une gauche libérale et anticléricale cet « acquis social ».

    Pendant des siècles l'Ancien Régime avait imposé le respect du « Jour du Seigneur » et celui des fêtes chômées. Au XVIIIe siècle, les « philosophes » lui livrèrent les premières attaques, comme Voltaire, qui jugeait économiquement plus utile que le peuple travaillât le dimanche, « au lieu d'aller boire au cabaret les jours de fête après la sainte messe ». La guerre au dimanche ainsi déclarée devait aboutir sous la Révolution française, qui, en vendémiaire an II (octobre 1793) remplaça la semaine de sept jours par la décade, comptant dix jours. Les travailleurs perdaient au change, puisque, de ce fait, l'année ne comptait plus que 36 jours de repos - les décadis -, contre 52 dimanches auparavant sans compter les fêtes chrétiennes. Encore l'obligation de ce congé du « décadi » fut-elle limitée en l'an VIII (1800), sous Bonaparte, aux seuls « fonctionnaires publics et agents salariés du gouvernement ». Deux ans plus tard, après la signature du Concordat signé entre le Premier Consul et Pie VII, on revint au calendrier grégorien, mais le repos du dimanche resta réservé aux fonctionnaires.

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  • L'identité française et l'alliance avec la Sagesse éternelle (texte de 2014)

    L'identité française et l'alliance avec la sagesse éternelle .jpeg

    La France, ce grand arbre dont les racines ont été méthodiquement coupées.

    Qu'est-ce que l'identité française ? La fracture révolutionnaire, puis les déracinements majeurs qui se sont succédé au cours du XXe siècle, rendent incertaine la réponse à cette question. À moins que Jean Paul II ne l'ait donnée...

    Le 1er juin 1980, au Bourget, le pape Jean-Paul II s'adressait à une foule attentive et par-delà cette foule, à tous les Français. En concluant son homélie, il posa une question inattendue, qui toucha les consciences parce qu'elle ne s'adressait pas seulement aux Français actuels, mais à « l'âme » collective de la nation, issue de son histoire : « France, Fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander France, Fille de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle ? »

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  • Politique & Eco n°277 avec Pierre Jovanovic – Epstein : parcours d’un monstre de l’Etat profond

    Pour la première fois, voici la vie détraquée du milliardaire Jeffrey Epstein, confident de Bill Clinton, qui a piégé, pendant 20 ans, pour le compte des services israéliens, des milliers de députés, sénateurs, hommes d’affaires, journalistes, stars de cinéma, scientifiques de renom, recteurs et doyens d’universités, premiers ministres, princes et princesses (dont le prince Andrew), et même des présidents avec le plus grand réseau international de pédocriminels. Nous suivrons son itinéraire de son ascension en tant que professeur de mathématiques à sa mort en cellule en août 2019, en passant par sa rencontre capitale avec Ghislaine Maxwell, la fille d’un autre très grand espion du Mossad, Robert Maxwell, qui avait acheté les médias britanniques pour le compte d’Israël.
    Pour en parler, Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Pierre Jovanovic, directeur littéraire des éditons Le jardin des livres, pour l’édition française de « L’affaire Epstein » écrite par le grand reporter américain Dylan Howard, Melissa Cronin et James Robertson.


    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n277-avec-pierre-jovanovic-epstein-parcours-dun-monstre-de-letat-profond

     

  • Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes 2/3

    Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes.jpeg

    Quel est l'effet des grandes migrations sur les empires en déliquescence ? Leur rôle ne saurait être exagéré. En effet, même si certains facteurs comme les traversées maritimes ou le filtre du désert peuvent aiguiser la vitalité-agressivité des migrants, l'effondrement d'une civilisation s'explique fondamentalement par une raison intérieure : la perte du sens des réalités par ses élites. Lorsque les migrants nomades, qui ont traversé mers ou déserts, prennent pied sur les rivages sédentaires où ils se fixent, ils se positionnent dans la société d'accueil en fonction de sa vitalité propre. Le Haut-Empire romain par exemple est précédé d'un temps de troubles remontant aux guerres d'Annibal où la société cesse d'être créatrice pour entrer en déclin; déclin que l'établissement de l'empire romain arrête pour un temps, mais qui se révèle, en fin de compte, le symptôme d'un mal incurable.

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  • Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes 1/3

    Les grandes migrations ne détruisent que les citées mortes.jpeg

    Créateur avec Olivier Hanne de l'école « géoculturelle » réseau international de chercheurs, Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr propose d'analyser les phénomènes géopolitiques à partir des rapports identitaires et mémoriels : ethnicité, temps, religion, perception collective, etc. Une approche politiquement incorrecte, aussi décapante qu'innovante.

    Il ne fait aucun doute que les grandes migrations se présentent comme le défi principal auquel sont confrontées les civilisations sédentaires, lesquelles y répondent différemment. Ainsi l'empire romain s'est-il effondré sous le choc d'une vague relativement faible de réfugiés germaniques, alors qu'à l'inverse, l'Europe occidentale est parvenue à mettre à profit des invasions pourtant plus agressives - les Vikings y trouvant une raison de se fortifier. Dans les deux cas, l'attitude des élites a été déterminante. Le défi des grandes migrations s'adresse en effet prioritairement aux élites, dont les qualités de clairvoyance, de courage et d'imagination se révèlent décisives. Celles-ci doivent toutefois composer avec le degré de vitalité de la civilisation qu'elles sont chargées de perpétuer. Dans une civilisation en déclin, leur action pourra aboutir à un sursis sous la forme d'un été de la Saint-Martin, ce redoux de fin de saison. Dans une civilisation en croissance, en revanche, les élites pourront être le ferment d'une renaissance géoculturelle durable.

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  • François Brigneau, journaliste avant tout

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    Anne Le Pape vient de publier, aux éditions Pardès, une biographie de Well Aliot, mieux connu sous son nom de plume : François Brigneau. Monde et Vie l'a rencontrée.

    Eric Letty : Well Allot, alias François Brigneau, est né en 1919, à Concarneau, dans une famille non pas « blanche », mais « rouge ». Comment lui est venue la passion du journalisme ?

    Anne Le Pape : Le père de François Brigneau était en effet communiste, mais surtout syndicaliste. Il lisait Le Peuple, quotidien de la CGT, et écrivait dans La Révolution prolétarienne de Pierre Monatte, membre du mouvement anarcho-syndicaliste, qui venait en vacances à Concarneau. C'est à Monatte que le jeune Well s'ouvrit de son désir de devenir journaliste. Certains écrivains sont journalistes faute de pouvoir vivre de leurs livres. Brigneau avait vraiment la fibre journalistique et y mettait tout son feu, toute sa plume, tout son talent, parce que c'était vraiment ce qu'il préférait : être « chroniqueur de l'instant », et raconter le monde. Jeune, il était légèrement bègue et s'était donc dit que, pour raconter le monde, il lui fallait passer par l'écriture. C'était d'ailleurs un point commun avec Antoine Blondin, lui aussi légèrement bègue. Le petit Well créa son premier journal à 12 ans : il n'y avait qu'un seul exemplaire, manuscrit, qui était loué - et non pas vendu - au prix d'un rouleau de réglisse. Plus tard, il en créa un autre, en prison, qu'il appela le Passe-murailles et dans lequel on trouvait notamment des poèmes de Brasillach.

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