Plus d'informations cliquez ici
culture et histoire - Page 535
-
Le nouveau numéro du Harfang, le magazine identitaire québécois est paru
-
Le village et la communauté rurale d’ancien régime
Introduction :
Au milieu du XVIIe siècle, en 1687 exactement, le moraliste Jean de la Bruyère, connu pour ses « caractères », écrivait des paysans français : « L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par les campagnes, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
-
Charles Martel (Georges Minois)
Georges Minois est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés au Moyen-Âge. Il signe chez Perrin une biographie de Charles Martel.
732 : Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers. Charles Martel fait partie de ces personnages dont la vie semble concentrée en un seul événement. Certes, pareil événement eût suffi à le rendre célèbre : arrêter l’invasion arabe en plein essor et jusque-là irrésistible, un siècle exactement après la mort de Mahomet, est un exploit suffisant pour faire entrer son auteur dans les livres d’histoire. Mais ce livre veut resituer le rôle exact de Charles Martel dans l’histoire de France.
-
Merci Jean-Pierre Pernaut
Par Périco Légasse
Après avoir salué trente-deux années durant ces fiertés nationales qui, sans avoir le prestige d’une toile de Gauguin ou d’un parfum de Guerlain, rappellent combien ce pays recèle de beautés intimes, de trésors cachés, de reliques enfouies, Jean-Pierre Pernaut annonce qu’il tirera sa révérence du 13 heures de TF1 le 18 décembre. Une page d’histoire de la télé se tourne, dont un chapitre écrit au vitriol lorsque son journal fut pris à partie – un peu comme on suggère aujourd’hui de déboulonner des statues – par ceux qui voient dans ce programme quotidien l’éloge d’une France qui aurait des choses à se reprocher.
-
Pour l’ouverture de son lycée à Meyzieu, Sainte-Marie Lyon innove dans son financement
Fondé en 1893, Sainte-Marie Lyon est un établissement scolaire catholique sous contrat. Il accueille 4 800 élèves, allant de la maternelle au bac+3, répartis entre quatre sites sur les communes de Lyon et La Verpillière (Isère) et prochainement Meyzieu (septembre 2021). L’établissement, qui emploie 300 enseignants et 250 collaborateurs, accueille tous les élèves et dispense un enseignement d’excellence, largement reconnu au travers de ses résultats au baccalauréat et aux concours d’entrée aux grandes écoles.
-
La voix de l'histoire... chez vous ! StoriaVoce
Christophe Dickès, bien connu des lecteurs de Monde&Vie pour ses nombreuses publications, dernièrement sur l'histoire récente du Vatican, vient de lancer une radio sur le net, pour propager les connaissances historiques Une initiative pleine de promesses…
On appelle cela une webradio, une radio sur Internet. Est-ce une vraie radio ? direz-vous. Ce n'est pas une radio en direct, certes, mais comme les vraies radios, la webradio propose des émissions sur des thèmes donnés. Ces émissions sont immédiatement disponibles en podcast, à raison d'une par semaine. Et le pod-cast est absolument gratuit, ce qui ne gâte rien. La publicité du site nous annonce « la première webradio intégralement consacrée à l'histoire ». L'idée est de tisser un partenariat avec deux éditeurs de livres historiques bien connus, Perrin et Tallandier, qui font ainsi connaître leurs auteurs sur des sujets clés, aussi bien en histoire ancienne, en histoire médiévale, en histoire moderne ou en contemporaine. Les meilleurs historiens s'expriment sur des sujets essentiels pour notre présent. Alors que l'École n'assure plus un véritable enseignement de l'histoire, alors qu'en même temps il y a une demande forte pour connaître le passé et découvrir par ce biais ou redécouvrir notre identité, ces émissions dialoguées peuvent rencontrer une vaste demande, pour peu que leur existence soit connue du public. On n’a pas besoin de les écouter à horaires fixes, elles restent à notre disposition tant que nous le souhaitons. Magnifique illustration de la liberté d'apprendre !
-
Hommage à Mircea Eliade (1907-1986)
Le 22 avril de cette année, Mircea Eliade est décédé à Chicago, à l’âge de 79 ans. Cet homme était un intemporel qui prétendait appartenir à « l’avant-garde de l’humanité de demain et d’après-demain ». C’était aussi un talent à facettes multiples, à l’aise aussi bien dans la sphère des belles lettres que dans le domaine rigoureux de la philosophie. Mais il était essentiellement un observateur scientifique des religions de l’humanité. Né à Bucarest en 1907 dans une famille d’officiers et de fonctionnaires, Mircea Eliade a servi pendant quelques temps son pays dans la diplomatie. S’il n’a pas suivi la tradition familiale, c’est partiellement à cause de la prise du pouvoir par les communistes en Roumanie et c’est surtout la conséquence de ses dons particuliers.
-
Pour un nouveau Moyen Âge La leçon d'économie médiévale de Guillaume Travers
Propos recueillis par Fabien Niezgoda
En prévision du colloque annuel de l'Institut Iliade, qui se tiendra cette année le 9 septembre 2020, les Éditions de la Nouvelle Librairie lancent en partenariat avec l'Institut Iliade une nouvelle collection intitulée « Longue mémoire », sous la direction de Guillaume Travers. Lequel y fait paraître un revigorant Économie médiévale et société féodale. Un temps de renouveau pour l'Europe.
-
Vers un nouvel « Édit de Nantes » avec l'islam ? (texte de 2016)
Le nouveau livre de Philippe de Villiers, Les cloches sonneront elles encore demain ?, est un document à charge. Moyennant de nombreux documents auxquels il a eu accès, il accuse a classe politique française de préparer depuis des décennies la reddition de la France à l’islam par son refus d'agir, de voir la vérité en face, de dénoncer cet État dans l’État. Mais le livre s'inscrit aussi dans la parfaite continuité de sa trilogie des héros français : Saint Louis Jeanne d'Arc et Charette. Car c'est un appel à aimer a France en ce qu'elle a de plus beau et de plus noble : telle est l’originalité de ce livre sur l’islam, dont Philippe de Villiers nous dit ce qui l’anime.
Entretien avec Philippe de Villiers
Les cloches sonneront-elles encore demain ? : le titre de votre livre est pessimiste...
-
1914, ENCORE UNE FOIS
La Grande Guerre, quatre années qui ont changé le monde
Plusieurs centaines de livres accompagnent le centenaire de 1914. Dans ce flot de parutions, le meilleur côtoie le pire, en tout cas l’inutile, nombre d’ouvrages n’apportant rien de neuf. Les bonnes surprises peuvent toutefois venir d’études sur des sujets jamais explorés, comme de synthèses remettant en perspective une multitude d’informations issues de sources éparses. Il en est ainsi du volume publié par François Cochet, professeur à l’université de Metz et maître d’oeuvre (avec Rémy Porte), en 2008, d’un Dictionnaire de la Grande Guerre paru dans la collection « Bouquins ». Son nouveau livre porte un sous-titre : « Fin d’un monde, début d’un siècle ». Avec ses 500 pages, dont 28 de notes et 10 de références bibliographiques, l’objet avait tout pour être pesant. Or c’est tout le contraire. En suivant un plan qui mêle habilement le chronologique et le thématique, l’auteur donne un passionnant résumé du premier conflit mondial, sans perdre son fil rouge : chapitre après chapitre, il montre comment ce drame collectif a été, tout à la fois, le fruit du XIXe siècle et le germe du XXe siècle.
Des premiers affrontements d’août 14 aux « hyperbatailles » de 1916 (Verdun, la Somme), des tranchées des Vosges aux opérations dans les Balkans, en Afrique ou au Moyen-Orient, des grands chefs (de Joffre à Hindenburg) aux simples soldats de tous les camps, des combats sur le front à la situation à l’arrière, des questions tactiques aux chiffres des pertes, de l’organisation de la propagande aux problèmes de l’intendance, François Cochet explore toutes les dimensions du conflit : militaire, stratégique, politique, économique, sociale et culturelle. L’exposé des causes de la conflagration introduit à la complexité et à la pluralité des regards (« des sphères explicatives imbriquées ») sur ces quatre années qui ont changé le monde. Dans sa conclusion, après avoir analysé l’après-guerre et les traités de paix et s’être interrogé sur le lien entre la première et la seconde guerre, l’historien met en garde contre les jugements anachroniques : prêter aux hommes de l’époque la mentalité d’aujourd’hui, c’est s’exposer à ne rien comprendre à la Grande Guerre.
Jean Sévillia
La Grande Guerre. Fin d’un monde, début d’un siècle, de François Cochet, Perrin/Ministère de la Défense, 518 p., 25 €.
https://www.jeansevillia.com/2015/04/11/1914-encore-une-fois/