culture et histoire - Page 535
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Histoire de la Divination - Accademia
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18 juin : deux batailles et un discours
Au calendrier de l'histoire de France, le 18 juin tient une place avantageuse en raison de trois « crus » dont l'importance n'est pas comparable 1429, 1815 et 1940.
À l'époque où l’Éducation nationale enseignait encore l'histoire de France, les écoliers français connaissaient mieux Crécy et Azincourt que la bataille, pourtant décisive, de Patay, remportée le 18 juin 1429 par l'armée de Jeanne d'Arc sur une armée anglaise commandée par John Fastalf et John Talbot. Cette rencontre suivait la délivrance d'Orléans, le 8 mai, et les prises de Jargeau, le 12 juin, Meung-sur-Loire, le 15, et Beaugency, le 17. Tandis que la Pucelle exhortait le duc d'Alençon à poursuivre les Anglais - « En nom Dieu, il faut combattre et tout de suite. S'ils étaient aux nues, nous les aurions » -, Talbot décida d'attendre les Français près du village de Patay.
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Great Reset ou la grande réinitialisation - La Franc Maçonnerie et son rôle.
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Ernst Jünger - Carl Schmitt : une passion française
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Il faut encore penser... contre la Révolution française !
avec Philippe Pichot-Bravard
Philippe Pichot-Bravard est docteur en droit, maître de conférences en histoire du droit, directeur d'émission sur Radio Courtoisie. Son livre, La Révolution française, a été couronné du Prix Renaissance des Lettres 2015 remis par le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme. Il a osé revenir sur une bibliographie bien fournie et ajouter un livre à tous les livres qui évoquent la Révolution française. Un livre de plus, après Gaxotte, après Soboul… Mais pas un livre de trop.
Quel était votre angle d'attaque dans ce livre ? L'histoire des idées ?
Ma formation d'historien du droit et d'historien des idées politiques me porte à prêter une attention particulière aux conceptions philosophiques, à l'évolution des mentalités, à la conception du droit, à la traduction des idées dans la législation, au contenu des constitutions et des lois. Jusque-là, l'histoire de la Révolution, et d'une manière générale, l'histoire de France, a été écrite par des historiens des facultés de lettres. Un historien du droit peut apporter un éclairage différent, qui insistera moins sur l'événementiel (sans pour autant le négliger) pour offrir de la Révolution une analyse philosophique, un éclairage institutionnelle et juridique qui mettra en valeur les traits les plus saillants, ceux qui sont utiles à la compréhension de l'événement. Ainsi, certains aspects très importants, habituellement négligés par les historiens des Lettres sont mis en valeur. Un exemple ? La définition par l'abbé Sieyès du système représentatif sur lequel repose notre ordre constitutionnel.
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Inquisition : l’histoire contre la légende
« Inquisitio », thriller diffusé sur France 2 au mois de juillet, réunit tous les clichés imaginables sur l’Inquisition. Il faut lire en contrepoint le livre de l’historien Didier Le Fur, qui remet la réalité en perspective.
Du sang, du sexe et de la mort, des bourreaux et des comploteurs, des méchants très méchants et des gentils très gentils : excellents ingrédients pour un thriller. Nicolas Cuche y a recouru sans compter dans Inquisitio, téléfilm dont il est à la fois le concepteur, le réalisateur et le scénariste. L’oeuvre, présentée comme « la saga de l’été », sera diffusée par France 2 lors des quatre mercredis du mois de juillet. Le problème , c’est que ce thriller se déroule au XIVe siècle et que l’auteur, au nom de la « liberté romanesque », mêle sans vergogne l’histoire et la fiction. Pour un historien, l’exercice serait déjà à haut risque. Mais de la part d’un non-historien, il relève de la tromperie quand sont travestis des faits et des personnages qui ont réellement existé et sur lesquels les archives nous renseignent parfaitement. Ce qui est le cas ici. « Inquisitio n’est pas une leçon d’histoire homologuée par une batterie d’experts », reconnaît Nicolas Cuche. Mais l’avouer ne constitue pas une excuse, car le téléspectateur non averti avalera comme authentiques toutes les erreurs et les invraisemblances d’une série qui semble relever du grand Guignol, et non de l’histoire.
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Mystères pontiques et panthéisme celtique à la source de la spiritualité européenne 3/3
Le christianisme de Kyrillos s’étoffe d’un triple apport philosophique et théologique, écrit Osterrieder. Il repose :
- a) Sur un culte de la “sophia”, une sagesse personnifiée sous les traits d’une belle jeune femme dans le culte orthodoxe de Sainte-Sophie (Haghia Sophia).
- b) Sur une “gnose”.
- c) Sur une interprétation du mystère de la Pentecôte, où, après réception de la grâce, le croyant voit son individualité renforcée et acquiert force et liberté.
Le séjour de Kyrillos en Crimée
Cette synthèse originale, Kyrillos l’a forgée au cours de ses multiples pérégrinations. Diplomate au service de Byzance, il est envoyé en ambassadeur chez les Khazars pour négocier leur alliance contre l’Islam qui risque de contourner le territoire byzantin par le Nord en empruntant, en sens contraire, le chemin des Scythes. Kyrillos séjourne en Crimée : il y visite les communautés grecques et les monastères troglodytes, où sont conservés quantité de manuscrits. À cette époque, la Crimée reçoit une double influence : celle du Nord varègue-scandinave et celle de l’Iran, via la Géorgie et les peuples de cavaliers de la steppe. La Crimée fait ainsi la synthèse entre les influences varègues venues par les grands fleuves russes, byzantines venues par la Mer Noire et irano-scythes venues par l’intermédiaire des peuples cavaliers. La sphère pontique, pour Osterrieder, est le site d’une formidable synthèse d’éléments divers et est le produit d’une alchimie ethnogénétique particulière, où l’Iran apporte son mazdéisme et son zoroastrisme, le continent euro-sibérien le chamanisme des peuples finnois et centre-asiatiques et la religiosité autochtone, un culte de la Terre-Mère.
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Paris : réouverture de la Librairie française !
La « Librairie française », excellente librairie dissidente, dans laquelle on obtient des livres introuvables à la FNAC, en plus des bons classiques, réouvre ses portes ce samedi 28 novembre.
Une maison pas comme les autres – où se trouve un vrai savoir, précieux – à soutenir en cette période difficile !
Elle est ouverte du mardi au samedi, de 12h à 19, au
5 rue Auguste Bartholdi, Paris XVe, M° Dupleix (ou la Motte-Picquet).
Et bien sûr son site de vente en ligne fonctionne bien : www.librairiefrancaise.fr -
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
Après trois mois d'immobilisation suite à un incident cardiaque cliquez ici, nous avons la joie de retrouver cette semaine notre ami Patrick Parment et son fameux et toujours très attendu Journal du Chaos...
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/11/28/journal-du-chaos-6280620.html
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Un héritage sulfureux (texte de 2015)
Lorsque les politiques se réfèrent aux « valeurs de la République », de quelle république parlent-ils ? Lesdites « valeurs » varient en effet avec le temps et selon le numéro du régime.
Ce relativisme débouche sur des contradictions, qu'avait soulignées l'historien François-Georges Dreyfus dans le numéro de printemps 2010 de la Revue universelle. Dans un article intitulé « Les valeurs républicaines, le mythe et la réalité », il écrivait « Honorer les valeurs républicaines, c'est évidemment honorer les républiques qui ont précédé la Ve. Se rend-on compte que cela signifie mettre à l’honneur les Ie IIe IIIe et IVe Républiques. Il n’est pas sûr que les défenseurs des valeurs républicaines aient songé à cela. »