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culture et histoire - Page 535

  • Les crèches, le cimetière & la civilisation (texte de 2017)

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    Nous avons souhaité vous parler dans ce numéro de ce qu'est l'enjeu civilisationnel de la politique française aujourd'hui. Il faut reconnaître, avant de partir dans toutes sortes de théories, que les grands événements du quotidien relèvent désormais tous de ce prisme civilisationnel, que ce soit, pour en rester à ce mois de décembre 2017 la mort de l'aristocrate-écrivain Jean d'Ormesson ou celle du très plébéien chanteur Jean-Philippe Smet dit Johnny. Pour l'un comme pour l’autre, la France a trouvé occasion, en saluant des défunts de faire mémoire de son propre passé et de vérifier qu'elle s'était trouvée belle, à l'époque, avec une sorte de nostalgie d'autant plus vaste, d'autant plus envoûtante qu'elle n'est jamais dite, qu'elle est interdite.

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  • L'itinéraire spirituel de Julius Evola

    XTBkWQZKO-dsz50tMnwZOhd0vus@500x684.jpg[Ci-contre : Le Vengeur, Arno Breker, 1940]

    Nous ne croyons plus devoir présenter Julius Evola à nos amis, mais peut-être est-il intéressant de voir de plus près le cheminement de sa pensée depuis son ardente jeunesse, où il a côtoyé les mouvements artistiques d’avant-garde au lendemain de la Première Guerre mondiale, jusqu’à l’époque où il a pris pleinement conscience de son identité de philosophe de la tradition gibeline.

    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, donc, le Futurisme, lancé par le poète Marinetti vers la fin de la première décennie du XXe siècle, avait été pris de vitesse par le Dadaïsme et le Surréalisme, aussi est-ce à ces deux mouvements qu’Evola porta non seulement toute son attention, mais aussi son adhésion avant de fonder le groupe “Ur”.

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  • Michel Boivin : De Gaulle et la démocratie 1940-1969 (colloque - Hommage au Général de Gaulle)

  • Le péché originel de la République

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    Pour la liberté de l'École.jpegPatrick Buisson crée l’événement en racontant « la grande histoire des guerres de Vendée », dans un album magnifiquement illustré, qui fait un superbe cadeau de Noël, tout en se présentant comme une petite bombe politique.

    C’est une histoire matériellement bien connue pourtant que celle des guerres de Vendée, mais à propos de laquelle les historiens ont multiplié les approches sans parvenir à expliquer grand-chose. Comment un peuple essentiellement calme, vivant dans un bocage difficile d'accès a-t-il pu se soulever spontanément, les paysans allant chercher les nobles qui se cachaient pour ne pas être obligés de les commander ? Charles Maurras parlait d'une « contre-révolution spontanée ». Mais c'est un mot. Peut-on se contenter d'expliquer l'histoire d'un mot ? À l’époque, Bertrand Barère, lui, ne croit pas à la spontanéité de la contre-révolution. Devant la Convention, le 1er octobre 1793, il invoque un complot : « L'inexplicable Vendée existe encore et les efforts des Républicains ont été jusqu’à présent impuissants contre les brigandages et les complots des royalistes qu elle recèle ».

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  • Europe : la loi des nations

    Il y a un paradoxe dans la naissance de l’Union européenne… Officiellement elle se veut une Europe des régions. En réalité elle a besoin des nations. Elle pourrait bien mourir de cette ambiguïté fondatrice.

    D’un côté, l'Union européenne attaque le nationalisme, vante le marché unique et exalte les vertus du multiculturalisme. L'Europe n'est qu'un espace géographique - et encore, aux frontières incertaines : la Turquie à l'est, le Maghreb au sud sont susceptibles de rentrer dans son périmètre, qui de toute façon ne constitue une supranation européenne que pour mieux permettre à celle-ci d'excéder immédiatement ses limites réglementaires et financières, via les fameux traités transatlantiques du type CETA et TAFTA.

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  • L’ESCLAVAGE À TRAVERS LES ÂGES

    Une histoire scientifique de l’esclavage.

         En 2005, Olivier Pétré-Grenouilleau, professeur à l’université de Bretagne-Sud et auteur d’une somme sur la traite des Noirs (Les Traites négrières, Gallimard, 2004), est menacé d’une plainte de la part du collectif «Antillais, Guyanais et Réunionnais» pour « négation de crime contre l’humanité ». Quel tabou a-t-il violé pour être ainsi cloué au pilori sur la base de la loi Taubira de 2001 ? Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, ce spécialiste de l’esclavage a refusé d’assimiler la traite des Noirs à un génocide, expliquant que la condition des esclaves était terrible, mais que leurs maîtres ne cherchaient pas à les tuer, puisque « l’esclave était un bien qui avait une valeur marchande qu’on voulait faire travailler le plus possible ». Par conséquent la traite, poursuivait l’historien, n’avait pas pour but, contrairement à la Shoah, d’exterminer un peuple. Il faudra plusieurs mois de polémique et une pétition signée par des centaines d’historiens exaspérés par la multiplication et la dérive des lois mémorielles pour que la plainte soit retirée, laissant toutefois Olivier Pétré-Grenouilleau sous le choc d’une campagne diffamatoire, inspirée par l’idéologie la plus obtuse.

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  • L'Institut Iliade commémore les 2500 ans de la Bataille des Thermopyles

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    À l'occasion des 2500 ans de la bataille des Thermopyles, l'Institut Iliade rend hommage aux 300 Spartiates qui ont défendu, au prix de leur vie, l'Europe contre des envahisseurs venus d'ailleurs. Affiche "Thermopyles : 2500 ans" cliquez ici

    Cette affiche représente l'un de ces valeureux guerriers, aux portes de notre continent, prêt à protéger coûte que coûte, son peuple et sa civilisation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/12/29/l-institut-iliade-commemore-les-2500-ans-de-la-bataille-des-6287148.html

  • L'Europe retrouvée des Habsbourg de Vienne à Visegrád

    L'Europe retrouvée des Habsbourg de Vienne à Visegrád.jpeg

    Le centenaire de « l’affaire Sixte », qui faillit donner la paix à l’Europe déchirée, permet d'aborder la page critique de l’Histoire du Vieux continent que fut l’effondrement de l’Empire austro-hongrois. Mais l’âme de la double monarchie danubienne ne plane-t-elle pas, encore et toujours, sur cette Mitteleuropa ?

    Il suffît de franchir la porte d'une église de Vienne pour apercevoir de petites brochures honorant la mémoire de Charles (1887-1922), dernier empereur d'Autriche et roi apostolique de Hongrie. Son souvenir est encore vivace aujourd'hui : il a été béatifié en 2004 par Jean-Paul II.

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  • Mort d'un vieux traître

    6a00d8341c715453ef026be4303bb5200d-320wi.jpgIl a bien choisi le jour et l'heure : c'est au moment précis où le gouvernement de son pays se félicite, à tort ou à raison, d'avoir retrouvé sa pleine souveraineté, que le Britannique George Blake est allé rejoindre l'enfer des traîtres et des agents soviétiques de la guerre froide.

    Âgé de 98 ans, ce fonctionnaire du Foreign Office avait été condamné en 1961 à 42 années de prison pour espionnage au profit de l'URSS. Son cas, certes, n'était pas isolé : on se souvient, par exemple, des Cinq de Cambridge, un réseau de renseignement au profit de l'Est dont on a pu soupçonner que les ramifications se soient étendues au-delà, peut-être jusqu'à 17 affidés. Tous recrutés sur la base de leur appartenance au parti communiste. L'un d'entre eux, par exemple, le célèbre Kim Philby géra pendant des années les actions britanniques dans les Balkans, au proche orient, et à Chypre, attisant et envenimant [1] dans l'île un conflit qui déchire encore deux alliés de l'OTAN...

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