culture et histoire - Page 532
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Rome : les espaces du pouvoir.
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Le Samedi Politique avec Henri Guaino – De Gaulle : le nom de tout ce qui nous manque ?
Depuis près d’un an, la France vit une crise sanitaire inédite qui agit comme révélatrice de nombreux autres maux préexistants. Dans cette période d’effondrements, l’autorité a peu à peu laissé place à l’autoritarisme, la légitimité a été remplacée par la légalité, l’unité de la France s’évince au profit d’un communautarisme propice aux dérives.
Pour Henri Guaino, ancien conseiller spécial du président Sarkozy, nombreux sont les politiques à vouloir s’inscrire dans la lignée du général De Gaulle alors même que ce dernier demi-siècle a souvent été consacré à détruire l’idée de l’Etat et de la Nation du fondateur de la Vème République.
De Gaulle n’a pas eu de remplaçant et pour Henri Guaino, c’est le nom de tout ce qui nous manque.
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Préface du traducteur à “Religiosité indo-européenne” de H. F. K. Günther 3/3
Revenu à Fribourg pendant la guerre, il quitte une nouvelle fois sa ville natale quand son institut est détruit et se fixe à Weimar. Lorsque les Américains pénètrent dans la ville, le savant et son épouse sont réquisitionnés un jour par semaine pour travailler au déblaiement du camp de Buchenwald. Quand les troupes US abandonnent la région pour la céder aux Russes, Günther et sa famille retournent à Fribourg, où l'attendent et l'arrêtent des militaires français. L'anthropologue, oublié, restera 3 ans dans un camp d'internement.
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Préface du traducteur à “Religiosité indo-européenne” de H. F. K. Günther 2/3
Frick et Gerstenhauer circonviennent ces réticences en créant une chaire “d'anthropologie sociale”, attribuée immédiatement à Günther. Ce “putsch” national-socialiste, que Günther, bien que principal intéressé, n'a suivi que de loin, finit par réussir parce qu'une chaire d'anthropologie sociale constituait une nouveauté indispensable et parce que Günther, en fin de compte, avait amplement prouvé qu'il maîtrisait cette discipline moderne. La seule réticence restante était d'ordre juridique : les adversaires des nazis jugeaient que Frick posait là un précédent, risquant de sanctionner, ultérieurement, toutes interventions intempestives du politique dans le fonctionnement de l'université.
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Passé-Présent n°290 : L’audacieux Cecil Rhodes
La naissance du Parti communiste français
Philippe Conrad remonte aux années qui précédèrent la scission de la SFIO (parti politique créé en 1905 par Jean Jaurès) qui donna lieu à la naissance du Parti communiste français le 30/12/1920, à l’issue du Congrès de Tours. L’attitude à adopter vis à vis de la révolution russe, la contestation par les pacifistes de l’Union sacrée, la répression des grévistes de la CGT comptèrent parmi les événements qui fractionnèrent les responsables de la gauche française. Aux fidèles de la SFIO s’opposa une majorité de congressistes qui fit allégeance au pouvoir bolchévique moscoutaire. -
Préface du traducteur à “Religiosité indo-européenne” de H. F. K. Günther 1/3
Un préjugé défavorable accompagnera ce livre de Günther. En effet, en France, Günther jouit d'une réputation détestable, celle d'être “l'anthropologue officiel” du Troisième Reich de Hitler. Cet étiquetage n'a que la valeur d'un slogan et il n'est pas étonnant que ce soit le présentateur de télévision Polac qui l'ait instrumentalisé, lors d'un débat à l'écran, tenu le 17 avril 1982 sur la “Nouvelle Droite” d'Alain de Benoist. Avec la complicité directe d'un avocat parisien, Maître Souchon, et la complicité indirecte d'un essayiste britannique, ayant comme qualification scientifique d'être un “militant anti-fasciste”, Michael Billig (1), Polac pouvait fabriquer, devant plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs, le bricolage médiatique d'un “Günther hyper-nazi”, maniaque de la race et dangereux antisémite. Comme aucun représentant de la “Nouvelle Droite”, aucun anthropologue sérieux, aucun connaisseur des idées allemandes des années 20 et 30, n'étaient présents sur le plateau, Polac, Souchon et leurs petits copains n'ont pas dû affronter la contradiction de spécialistes et le pauvre Günther, décédé depuis 14 ans, a fait les frais d'un show médiatique sans la moindre valeur scientifique, comme le démontre avec brio David Barney dans Éléments (n°42, été 1982) [cf. extrait en bas de page].
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Arsène Lupin - Le mystère de "L'aiguille creuse" raconté par Thierry Garnier
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La crédulité païenne de Michel Onfray
Entretien avec Jean-Marie Salamito
Michel Onfray, cet homme si médiatique, vient de commettre une attaque en règle contre le christianisme dans son ouvrage Décadence. Une occasion de montrer la faiblesse de ses raisons contre le Christianisme et, a contrario, la force d'une apologétique chrétienne vraiment scientifique.
Jean-Marie Salamito, vous vous êtes signalé comme celui qui osait porter la controverse contre Jérôme Prieur et Gérard Mordillât, les deux coauteurs de la série Corpus Christi, dans un petit ouvrage remarqué, Les chevaliers de l'apocalypse. Vous récidivez aujourd'hui contre Michel Onfray et son ouvrage Décadence, contre lequel vous venez d'écrire une petite merveille de science historique, Monsieur Onfray au pays des mythes, chez Salvator. Quels sont vos titres, pour oser vous en prendre ainsi, seul contre tous ou presque, à trois personnages marquants du Paysage Audiovisuel Français ?
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"Fascismes d'Europe" - Thomas Ferrier parle de son livre historique et politique - Daniel Conversano
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Joyeux Noël à tous ! [Prolongation des frais de port offerts]