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culture et histoire - Page 638

  • Combat culturel – Entretien avec le groupe FRACTION : « La colère profonde qui nous anime est intacte »

    Combat culturel – Entretien avec le groupe FRACTION : « La colère profonde qui nous anime est intacte »
     
    À l’occasion des 25 ans du groupe de Rock identitaire Fraction, est apparu sur la toile un nouveau site narrant et illustrant l’histoire de cette formation musicale turbulente et militante. Alors, simple nostalgie, « come back » ou grand retour ? Pour le savoir, nous avons interrogé Fabrice Robert, l’un des principaux protagonistes de l’aventure.

    Découvrez cet entretien paru sur Paris Vox !

    La réapparition de Fraction est-elle une manière de « Ne rien renier », comme vous le chantiez par le passé ?

    De par son engagement sans concessions, je pense pouvoir dire que Fraction a considérablement marqué de son empreinte la scène du rock radical. Et je sais que de nombreux titres du groupe accompagnent encore aujourd’hui une jeunesse patriote, rebelle et enracinée.

    Comment s’est mis en place ce retour de Fraction ? En fait, au début, je voulais simplement travailler sur un site web pour rappeler le parcours de Fraction, à l’occasion des 25 ans du groupe. J’ai donc remis la main sur un nombre important d’archives (photos, vidéos, enregistrements inédits, article de presse, etc.) que je compte publier au fur et à mesure. Puis en revoyant certains membres du groupe, je me suis rendu compte qu’on pouvait envisager d’aller plus loin et de refaire un bout de chemin ensemble.

    25 ans après sa formation, il n’est pas question pour Fraction de renier quoi que ce soit. Je dirais même que les années et les épreuves de la vie nous ont encore plus endurcis. Il ne faut donc pas s’attendre à un Fraction aseptisé. Non, nous ne nous sommes pas calmés ! La colère profonde qui nous anime est intacte. Nous sommes toujours prêts à lancer le signal de la révolte sur les barricades !

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  • Contre le nihilisme : Jünger : le recours à l’écrit

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    Le 18 octobre 1941, le capitaine Ernst Jünger déjeune au Ritz avec son ami Cari Schmitt, qui lui rappelle, au cours de la conversation, cette sentence « Non possum scribere contra eum, qui potest proscribere » - je ne puis écrire contre celui qui peut proscrire. Pourtant, Jünger, déjà suspect au régime nazi depuis la publication de Sur les falaises de marbre, en 1939, perçu par certains comme une « allégorie de la Résistance », et qui ne devait sa relative tranquillité qu'à l'admiration que le Führer conservait à l'auteur d'Orages d'acier, et à la protection que lui apportaient ses supérieurs contre les censeurs du Parti, Jünger va abandonner le refuge que constitue son Journal pour des écrits plus lourds de conséquences. Il consigne dans ledit Journal, à la date du 5 janvier 1942 « Durant l'heure libre de midi, acheté du papier pour le manuscrit de La Paix. Commencé à en tracer le plan. Vérifié également le coffre au trésor. Ce sont là tentatives d'ordre, entre les rochers et les requins. »

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  • Le Clan des Brigandes présente: "L'Âge des Veilleurs - Évadés de Babylone" (livre de Maxime Billaud)

  • La Petite Histoire : Fontenoy, une grande victoire pour rien ?

    Le 11 mai 1745, dans la plaine de Fontenoy, les Anglais et leurs alliés hollandais et hanovriens, font face aux troupes royales commandées par le maréchal de Saxe. « Messiers les Anglais, tirez les premiers ! », aurait lancé un officier français. Vraie ou fantaisiste, cette anecdote n’enlève rien à la violence de cette bataille où la France remporte, en présence du roi Louis XV, une victoire décisive qui vient marquer l’issue de la guerre de Succession d’Autriche. Malheureusement, la « générosité » de Louis XV lors du traité d’Aix-la-Chapelle atténuera largement la portée de ce succès… Fontenoy, une victoire épique, mais une victoire pour rien ?

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-fontenoy-une-grande-victoire-pour-rien

  • Le mur des lamentations a été construit par les Romains !

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com
    Il va falloir revoir le chapitre «Mur des Lamentations » des guides touristiques d'Israël, car les origines de sa construction ne seraient pas celles que l'on croyait. Jusqu'à présent, il était admis que le site -le Mont du Temple pour les Juifs, l'Esplanade des mosquées pour les musulmans- avait été entièrement construit par Hérode, roi des Juifs.
    Placé sur le trône par les Romains, Hérode règne sur la Judée de 37 avant Jésus-Christ jusqu'à sa mort, en 4 avant Jésus-Christ. Dans la tradition chrétienne, Hérode est avant tout connu pour avoir tenté de tuer l'enfant Jésus en ordonnant la mise à mort de tous les enfants de Bethléem âgés de moins de deux ans. Grand bâtisseur, il se lance dans de grands travaux en recourant aux techniques romaines. C'est ainsi qu'on lui attribue la construction du théâtre et de l'amphithéâtre de Jérusalem, mais surtout, l'extension du Second Temple, complexe religieux juif construit au VI ème siècle avant JC sur l'emplacement du Premier Temple, détruit par Nabuchodonosor II en 587 avant Jésus-Christ. Ce que l'on appelle communément le Mur des Lamentations, principal lieu saint du judaïsme, est considéré comme étant le mur occidental restant du Second Temple, qui sert également de soubassement à l'Esplanade des mosquées, le «Noble Sanctuaire» des musulmans.

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  • Pierre-Marie Gallois : « Les trois phases de constitution du pouvoir politique dans l’histoire de France »

    Par son infinie diversité, la surface terrestre offre à la vie, qu’elle soit humaine, animale, ou végétale, des conditions différentes de développement. En ce qui concerne les populations, la pluralité du milieu physique, « l’environnement » comme on dit aujourd’hui, a façonné très différemment les peuples, fractionnant fort inégalement l’humanité.

    Jusqu’à une époque récente, le milieu physique, c’est-à-dire le climat, le relief, la nature des sols, l’accès à l’eau, le voisinage humain, décidaient quasi souverainement de la spécificité des différentes sociétés humaines. En dépendaient leurs mœurs, leur culture, leur comportement socio-économique, leurs succès ou leurs échecs dans l’épreuve.

    Depuis l’explosion industrielle, le cours des choses a été inversé, et c’est l’humanité, de plus en plus exigeante, qui modifie, à ses dépens, l’ordre de la nature.

     Le territoire de la France rassemble à lui seul toutes les caractéristiques matérielles du développement de la population qui l’habite.

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  • L'anthropologie de Charles Maurras, avec Axel Tisserand sur Radio Courtoisie.

    Axel Tisserand nous présente le coeur de l'oeuvre de Charles Maurras : sa philosophie de l'homme et de la cité. Il aborde les problèmes contemporains en montrant comment l'anthropologie politique de Maurras, nourrie des principes aristotélo-thomistes, peut permettre de discerner les impasses de notre temps (transhumanisme, gender, relation de l'homme et de la femme), et de les surmonter.
    Charles Maurras - le "scribe consciencieux" et le "guetteur mélancolique" a mis au point cette vision de l'être fini (et donc ouvert à la transcendance) et sait bien que le mépris de la finitude mène, à terme, à l'autodestruction au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
    Une vision qui doit permettre aux jeunes esprits, amoureux de la vérité et avides de servir le bien commun, égarés dans ce monde, d'avoir une nourriture à leur faim.

    Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

    http://ekouter.net/l-anthropologie-de-charles-maurras-avec-axel-tisserand-sur-radio-courtoisie-4860?fbclid=IwAR1BBhmjMNyczVo-usSjCv5D_TLQXYRDifcs0wctrQuLMbC6WFT6ezIfnFE

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/18/l-anthropologie-de-charles-maurras-avec-axel-tisserand-sur-r-6221052.html

     

  • Une époque diabolisée : La légende noire du Moyen-Âge

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    La légende noire du Moyen-Àge.jpegAvec le poids que lui donne une indiscutable autorité scientifique, Jacques Heers, l'un des plus éminents médiévistes français, entreprend de tordre le cou à quelques vieux clichés qui constituent, sur l'époque dont il est spécialiste, une véritable désinformation historique.

    Pour avoir été directeur du département d'études médiévales de la Sorbonne, Jacques Heers est bien placé pour le savoir un tissu d'erreurs, et plus encore de malhonnêtetés, est trop souvent véhiculé sur cette période clef, fondatrice de notre histoire, qu'est le Moyen-Âge. S'étendant sur un millénaire, il constitue le terreau sur lequel s'est développée, au fil des siècles, l'identité française. C'est une bonne raison pour s'intéresser à lui d'un peu près. Or ce Moyen-Âge est, depuis longtemps, vilipendé, mis en accusation époque d'obscurantisme et de ténèbres - qu'aurait heureusement dissipés la glorieuse ère des Lumières, génitrice de la Révolution - le Moyen-Âge aurait été par excellence le temps d'infâmes abus ou, au minimum, d'un archaïsme barbare. Bref, l'antithèse du progrès, tant sur le plan social que politique, économique ou culturel.

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