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culture et histoire - Page 636

  • RAPPEL : la 4e fête du Pays réel organisée par Civitas est reportée

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    Un communiqué d'Alain Escada, président de Civitas :

    Ce 13 mars 2020, le gouvernement français, par l’intermédiaire du Premier ministre Edouard Philippe, vient d’interdire les rassemblements de plus de cent personnes sur tout le territoire au motif d’endiguer le coronavirus. Ce cas de force majeure nous empêche de maintenir la 4e Fête du Pays Réel aux dates initialement prévues des 28 et 29 mars 2020.

    La 4e Fête du Pays Réel sera donc reportée à une date ultérieure que nous vous communiquerons le plus rapidement possible.

    En attendant, la billetterie en ligne est suspendue.

    Nous proposons pour toutes les réservations (exposants, billets d’entrée, places au banquet johannique) d’être conservées pour la nouvelle date de la 4e Fête du Pays Réel. Si cette nouvelle date ne convient pas aux personnes ayant déjà réservé, nous procèderons au remboursement.

    Nous vous remercions par avance pour votre compréhension.

    Tandis que la population est plongée dans la crainte et l’affolement, CIVITAS vous encourage à faire preuve de Foi et d’Espérance, à conserver la sérénité, armée de la prière et de la confiance en Dieu. En ce 1600e anniversaire de la naissance de sainte Geneviève, souvenez-vous comment alors que les Parisiens fuyaient honteusement à l’approche de l’armée barbare d’Attila, cette jeune femme alors âgée de dix-neuf ans les exhorta : “Ayez confiance en Dieu, implorez son secours, et ne trahissez point par votre fuite la cause du ciel et de la patrie.”

  • La Petite Histoire – La grande pandémie : 50 millions de morts

    De mars 1918 à mai 1919, une pandémie sans précédent déferle sur l’Amérique du Nord, l’Europe, puis le monde. Familièrement appelé « grippe espagnole », le virus touche alors près d’un milliard de personne et en tue, au minimum, 50 millions. En pleine Grande Guerre, l’Europe fragilisée est rapidement plongée dans l’effroi, et des mesures radicales sont mises en place… bien trop tard. Peut-on comparer cette situation avec l’épidémie actuelle de coronavirus (Covid-19) ? Beaucoup de similitudes existent entre ces deux fléaux qu’un siècle sépare pourtant. Retour sur la plus grande pandémie du XXe siècle, et sur les leçons qu’elle nous lègue.


    Le Figaro : Peut-on comparer le coronavirus et la grippe espagnole?

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-la-grande-pandemie-50-millions-de-morts

  • « Le Crépuscule de l’universel », selon Chantal Delsol

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ On ne présente pas Chantal Delsol, professeur émérite des universités en philosophie, membre de l’Institut et auteur de chroniques souvent bien senties au Figaro. Mais son dernier essai, Le Crépuscule de l’universel [1], mérite que l’on s’y arrête.

    De quel universel s’agit-il en effet ? Tout simplement, de la modernité occidentale, qui a rompu avec l’humanisme classique, pour se muer en humanitarisme et en individualisme fanatiques. Et pourquoi un crépuscule ? Parce plusieurs cultures mondiales s’opposent désormais clairement et fermement à cet humanitarisme idéologique. Et parce qu’il se trouve aussi contesté en Europe même par ce qu’on nomme le « populisme » et les « démocraties illibérales ». Pour cette raison, nous vivons une nouvelle « guerre des dieux », entre des paradigmes de plus en plus irréductibles.

    La modernité occidentale en question

    Est-ce une catastrophe ?

    Oui, répondent les tenants du Système, qui voient les racines intellectuelles et morales de leur pouvoir remises en cause, et qui, pour cette raison, se réfugient de plus en plus dans le raidissement idéologique, la diabolisation et la répression de toute pensée ou parole dissidente en Occident.

    Une situation paradoxale car ceux qui vantent la diversité récusent en réalité l’altérité « puisque [pour eux] l’autre est voué à devenir comme nous donc à disparaître en tant qu’autre [2] ». Donc le courant humanitariste « récuse les séparations mais réintroduit le clivage entre lui et ses adversaires, les antimodernes. Il est pacifiste mais fait la guerre sous toutes ses formes pour lutter contre ceux qui ne le sont pas [3] ».

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  • Régis Debray, penseur de droite ?

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    C’est peut-être un signe des temps mais en tout cas il est suffisamment significatif pour être noté ici avec force. Le dernier grand penseur de droite qui demeure en France n'est rien d'autre que la dernière figure hexagonale illustre qu'ait engendrée chez nous la mythologie marxiste-léniniste aux temps lointains de la Guerre froide Régis Debray, ancien compagnon du Che et de Fidel Castro puis conseiller personnel de François Mitterrand.

    Il convient de comprendre pourquoi : Le Moment Fraternité, qui prolonge et amplifie la réflexion amorcée dans les Communions humaines ainsi que dans plusieurs autres essais, nous en offre l'occasion.

    Debray a cessé d'être un révolutionnaire messianique pour devenir (ou redevenir ?) un nationaliste conservateur conséquent en raison d'une évolution récente mais certaine, dont il ausculte les causes depuis longtemps la gauche, dès avant la mort du marxisme, en France et en Occident, a perdu ou renié l'essence communautaire et religieuse que les cultes rougeoyants de la République jacobine et de la Révolution ouvrière lui avaient léguée au XIXe siècle pour se convertir à l'individualisme moralisant de l'idéologie des Droits de l'Homme, consommant ainsi, avec une joie d'autant plus obscène qu'elle est assumée et voyante, sa double réconciliation avec les valeurs de la bourgeoisie d'une part, et avec le néo-impérialisme américain d'autre part.

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  • RAPPEL : PLUSIEURS RENDEZ-VOUS AVEC "SYNTHÈSE NATIONALE" REPORTÉS

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    Communiqué de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

    Pour des raisons bien indépendantes de notre volonté que vous comprendrez aisément, nous sommes dans l'obligation de reporter plusieurs rendez-vous programmés ces prochaines semaines par Synthèse nationale.

    Il s'agit :

    - du dîner annuel des Amis franciliens qui devait se tenir à Paris le samedi 4 avril avec comme invité Jean-Gilles Malliarakis (les nombreuses réservations déjà reçues seront renvoyées dans les jours qui viennent),

    - de la réunion préparatoire des 14èmes Journées " Bleu Blanc Rouge " des 10 et 11 octobre prochains qui devait elle aussi avoir lieu à Paris le 4 avril dans l'après-midi,

    - de notre journée régionale de Nieppe, près de Lille, prévue fin avril.

    Il en va de même pour les émissions "Synthèse" sur Radio Libertés. La prochaine devait être diffusée jeudi 19 mars avec comme invité l'économiste Bernard Monot.

    Mais, rassurez-vous, ces rendez-vous ne sont pas annulés, loin s'en faut, ils sont seulement reportés à des jours plus cléments.

    Notre service VPC synthèse-éditions, quant à lui, continue à fonctionner. Profitez de cette période de retraite forcée pour vous procurer nos différents livres. Par la même occasion, vous aiderez Synthèse nationale à passer cette période difficile  cliquez ici.

    Nous continuerons aussi, bien entendu, à vous donner régulièrement des informations sur ce site.

    En attendant, prenez soin de vous et de vos proches car le combat continue.

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  • France-Allemagne Verdun : une tragédie qui doit nous réconcilier

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    Verdun une tragédie qui doit nous reconcilier.jpegLe  1er novembre  1915, le pape Benoît XV constate que se déroule le « spectacle assurément le plus affreux et le plus désolant qui se soit jamais vu de mémoire d'homme » « Munies d'engins épouvantables, dus aux derniers progrès de l'art militaire, des nations visent pour ainsi dire à s entredétruire avec des raffinements de barbarie. » C'est en effet un tournant.

    Le 21 février 1916 à 7h30, un déluge de feu s'abat sur les vingt-deux forts qui entourent la ville de Verdun. Le chef d'état-major allemand pour le front de l'Ouest, Erich von Falkenhayn, a donné ordre aux dix divisions de son artillerie de procéder au bombardement intensif des positions françaises. « Il faut saigner l'armée française », a-t-il annoncé dans un mémoire adressé à l'empereur Guillaume II deux mois plus tôt, en décembre 1915, où il estimait également que les pertes allemandes ne dépasseraient jamais les deux cinquièmes des pertes françaises. On sait ce qu'il advint de ces prédictions...

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  • Toujours la quête (L'Ethique de la Reconquête), par Frédéric Winkler.

    « Roland frappa en un rocher gris. Il en détache plus que je ne saurai vous dire. L’épée grince, mais elle n’éclate ni ne se brise. Vers le ciel en haut, elle a rebondi… Eh Durendal, que tu es belle et très sainte... » (Chanson de Roland).
    Nous parlons d’un temps qui laissait aux peuples se gérer, s’administrer, organiser ses métiers, comme se réunir le dimanche pour voter les affaires courantes. Certes il y avait les imperfections du temps, les excès, la rudesse, l’argent existait mais il ne commandait point les âmes

    Lorsque Du Guesclin pour sa libération disait : « Il n’est pas une femme de France qui ne filerait pour ma rançon », il exprimait la nécessité matérielle nécessaire pour continuer son œuvre de bien et non la recherche d’une accumulation pour un profit personnelle. Il en appel à la Providence et celle-ci lui sourit. Les cœurs purs en sommeil attendent la revanche sur la société mercantile, règne des ténèbres, comme destructrice du genre humain, écoutons Tolkien : « Le monde a changé. Je le vois dans l’eau, je le ressens dans la terre, je le sens dans l’air. Beaucoup de ce qui existait jadis est perdu, car aucun de ceux qui vivent aujourd’hui ne s’en souvient »

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  • Passé-Présent n°269 : L’assassinat du duc de Berry

    Février 1820 : l’assassinat du duc de Berry

    Philippe Conrad revient sur les conséquences politiques de l’assassinat de Charles, Duc de Berry, 2ème fils de Charles X et héritier du trône de France, par un fanatique isolé. Le meurtrier, Jean-Pierre Louvel (1783-1820), justifiera son acte par haine des Bourbons, mais son geste n’aura pas l’effet escompté, à savoir l’extinction de la lignée, car la Duchesse de Berry, enceinte au moment du drame, donnera le jour à « l’enfant du miracle », le futur Comte de Chambord, même si avec ce dernier disparaîtra la branche aînée des Bourbons.

    A la lumière de Renoir

    Michèle Dassas met son talent de romancière au service d’un très sérieux travail historique pour retracer la vie de Jeanne Baudot (1877-1957) élève, muse et modèle de Pierre-Auguste Renoir. Passionnée de peinture dès l’adolescence, fascinée ensuite par l’art du Maître, Jeanne Baudot affinera auprès de lui ses dons et établira sa propre notoriété dans les Salons parisiens à partir de 1905. Unique disciple de Renoir, elle deviendra la marraine de son fils Jean avec lequel elle restera liée tout au long de la vie du cinéaste.
    « A la lumière de Renoir », roman de Michèle Dassas, préfacé par Jean-Marie Rouart de l’Académie française, 304 p. – Ramsay – 2020.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n269-lassassinat-du-duc-de-berry

  • Apprendre à survivre avec G. K. Chesterton

    Apprendre à survivre avec G. K. Chesterton.jpegL'Univers de G, K. Chesterton. Petit dictionnaire raisonné, par Philippe Maxence, Via Romana, 310 pages.

    Paul Claudel l'avait traduit, Charles Maurras et Henri Massis l'avaient étudié, puis, lentement mais sûrement, G. K. Chesterton (1874-1936) est tombé dans l'oubli de ce côté-ci de la Manche jusqu'à ce que, ces dernières années, des éditeurs ne s'avisent qu'il manquait à leur catalogue les écrits de celui qui est considéré, à juste titre, comme l'un des plus grands écrivains anglais. Furent ainsi réédités Les Enquêtes du père Brown en un fort volume de la collection Omnibus et, cet automne, l’Oeil d'Apollon (éd. du Panama), recueil de cinq contes publié naguère par l'immense écrivain argentin José Luis Borges, qui tenait Chesterton pour « l’un des premiers écrivains de notre temps et ceci non seulement pour son heureux génie de l'invention, pour son imagination visuelle et pour la félicité enfantine ou divine que laisse entrevoir chaque page de son œuvre, mais aussi pour ses vertus rhétoriques, pour sa pure virtuosité technique ».

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