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culture et histoire - Page 635

  • Heidegger au Spiegel ? Non. Alain de Benoist au figaro Magazine

    Heidegger ou Spiegel ? Non, Alain de Benoist au Figaro Magazine.jpegAlain de Benoist, chef de file de la Nouvelle Droite, a accompagné les premiers pas du Figaro Magazine… quand il n'était pas interdit de penser dans le supplément du célèbre quotidien Anthologie.

    Qui lit Le Figaro Magazine aujourd'hui ? On l'achète encore par habitude, pour rehausser les pieds de lampe, tromper son ennui dans les salles d'attente et justifier le tri sélectif. Autant feuilleter un annuaire glamour sur papier glacé ou le catalogue des ventes de l'hôtel Drouot, avec des notices de Claire Chazal en guise d'expertise de commissaire-priseur. Louis Pauwels, qui l'avait lancé en 1977 ne pouvait certes pas imaginer que « son » magazine deviendrait un tel désert de significations, même si en évinçant au début des années 80 les membres de la Nouvelle Droite auxquels il avait fait appel pour doter son « bébé » des meilleurs pédagogues, il avait clairement indiqué la marche à suivre à ses successeurs.

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  • Pouvoir de la mafia, mafia du pouvoir...

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    J'aime les découvertes, les surprises que permet le confinement.

    Après avoir vu l'admirable film qu'était "Le Traître" de Marco Bellocchio (mon billet du 3 novembre 2019), j'ai encore plus été passionné par le juge Giovanni Falcone (GF) et par sa lutte exemplaire et courageuse contre Cosa Nostra. A laquelle celle-ci a cru mettre fin en l'assassinant le 23 mai 1992, parce que directeur des Affaires pénales au ministère de la Justice depuis le 13 mars 1991, GF avait l'intention de créer une brigade antimafia. Cosa Nostra n'avait pas oublié non plus l'absolue et spectaculaire réussite, dont GF avait été le principal artisan, du Maxi-Procès de Palerme, terminé en 1987.

    Le hasard a fait que dans cette période obligatoire de repli, j'ai lu deux livres sur Giovanni Falcone, "Giovanni Falcone, un seigneur de Sicile", une belle biographie sensible écrite par David Brunat. Et le livre résultant des entretiens de Marcelle Padovani avec GF, où cette grande journaliste spécialiste de tout ce qui se rapporte à l'Italie le fait parler à la première personne : "Cosa Nostra".

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  • Toujours la quête (L'Ethique de la Reconquête), par Frédéric Poretti-Winkler.

    Du héros celte combattant à demi nu au soldat chrétien d’abord nommé « miles » avant de devenir chevalier, une longue tradition s’égrène dans notre mémoire. La pureté même dans la personne de Baudouin IV, roi lépreux, reste l’exemple de la « geste des francs », tandis qu’au loin vient à nos oreilles, les sons mélodieux de la harpe de Carril : « Que ton ombre, ô Carril, soit heureuse au sein de tes tourbillons ! ». Où sont passés les récits de jadis, où errent les bardes de nos forêts profondes où les elfes bataillent les gobelins.

    Gardons protégées nos forêts où les daims se reposent sur les doux tapis de mousse au clapotis des sources protégeant la Dame du lac. Laissons nos esprits s’évader dans ces mondes de chimères et merveilleux, ils nous permettent d’enchanter nos quotidiens moroses et affutent nos espérances. Les aïeux nous transmettent l’épée qu’il nous faut découvrir en nous afin d’affronter le mal qui écume le monde. Le chevalier se tourne vers la bienveillance, comme l’esprit de charité, la protection des faibles, le désintéressement. Il accomplit ses devoirs dans l’esprit de la perfection sociale : « Toi, chevalier, Droite épée en l’austère forêt, Tu vas continuer ta marche. Aussi longtemps que durent les hommes, Imperturbable, imaginaire, éternel. » (J. L. Borgès, Eloge de l’ombre)

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  • Carl Schmitt : après le purgatoire, l'Enfer

    À droite comme à gauche Carl Schmitt est de plus en plus lu Pourtant dans son dernier ouvrage, Yves-Charles Zarka va jusqu’à nier la pertinence de son oeuvre.

    La ténacité d'une haine individuelle est toujours étrange lorsqu'elle s'exerce par-delà la tombe. Mais elle n'est jamais fortuite contrairement à ce que prétend un discours officiel et convenu fort répandu dans nos post-démocraties occidentales, la haine est toujours rationnelle et ne se déchaîne pas sans but. Toute logique sacrificielle s'inscrit dans un ordre politique englobant dont elle assure à la fois la pérennité et la cohésion idéologique. Le rôle de l'intelligence est précisément de savoir déterminer lequel.

    C'est ce que nous confirme à l'envi le nouvel opuscule édité par le célèbre et influent professeur de philosophie politique Yves-Charles Zarka et consacré - une fois de plus - à la « nazification », autrement dit l'anéantissement symbolique, du grand juriste et philosophe du droit Carl Schmitt, décédé en 1985, à l'âge de 97 ans.

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  • Le monde terrrrrrrrifiant des intellectuels de gauche

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    La bête est là. La bête menace Partout sans cesse en chacun de nous. La vigilance s'impose et un nouveau rappel à ordre était nécessaire.

    Daniel Lindenberg est l'un de ces innombrables anciens élèves normaliens de Louis Althusser qui, fidèle aux objurgations pseudo-ésotériques et faussement prophétiques du Maître, adhéra dans les années 1960 au Parti communiste français avant de virer maoïste lors du grand engouement estudiantin pour la Révolution culturelle chinoise qui fut l'un des signes annonciateurs de Mai 1968. Mais Thorez ou Mao, pour ces jeunes gens si appliqués et si sages, ce n'était en fin de compte que de courtes initiations de jeunesse vite délaissées quand à vingt ans on vise le concours d'entrée de Normale Sup sans faire un détour par le maquis bolivien comme Régis Debray, c'est que la Révolution prolétarienne est sans doute moins une vocation sacerdotale qu'une sorte de mise en bouche conceptuelle.

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  • Allemagne : un poignard romain vieux de 2000 ans, retrouvé dans un état de préservation exceptionnel, a été restauré

    C’est l’arme d’un légionnaire romain ayant combattu les tribus germaniques sur le limes impérial, à la frontière de l’empire, il y a 2000 ans. Elle a été retrouvée dans un état de préservation exceptionnel. Restauré, ce poignard a été dévoilé pour la première fois au public.
    […]

    Le poignard et la ceinture ont subi des radiographies et un examen tomographique assisté par ordinateur avant restauration. Ils ont révélé que la lame de la dague était composée de différents aciers et présentait des traces d’usure. « Ce qui montre qu’il ne s’agissait pas seulement d’un poignard d’apparat, même s’il en présente bien des aspects. Son propriétaire l’a utilisé« , a poursuit Yann Le Bohec.
    […]

    Sciences et Avenir

    http://www.fdesouche.com/1339629-allemagne-un-poignard-romain-vieux-de-2000-ans-retrouve-dans-un-etat-de-preservation-exceptionnel-a-ete-restaure

  • Pasteur et Koch : la rivalité entre le découvreur du vaccin contre la rage et celui du bacille de la tuberculose

    Légendes de la science, le Français Louis Pasteur et l’Allemand Robert Koch se sont affrontés à l’heure de la découverte de la transmission des maladies par les microbes. Un tournant captivant dans l’histoire de la médecine. À la fin du XIXe siècle, le chimiste Louis Pasteur, déjà célèbre pour ses travaux sur la fermentation, a l’intuition que des micro-organismes pourraient être à l’origine des maladies infectieuses. Mais c’est à un total inconnu que l’on en doit la démonstration scientifique : médecin de campagne, Robert Koch est parvenu à identifier la bactérie responsable de la fièvre charbonneuse, qui décime les troupeaux. Vexé, Pasteur affine les résultats de son concurrent avec un coup d’éclat : en 1881, il inocule une forme atténuée de la maladie du charbon à une cinquantaine de moutons. La campagne de vaccination est couronnée de succès et le Français est par-delà les cercles scientifiques. Mais publiquement, Pasteur omet de mentionner les travaux de Koch. La rivalité entre eux s’intensifie alors, exacerbée par l’antagonisme entre leurs deux pays. Tuberculose, choléra, rage, peste, diphtérie… : à travers leur duel, la lutte contre les pandémies de l’époque connaît des avancées spectaculaires. Ego salutaire À l’aide de reconstitutions de qualité et des explications limpides de scientifiques français et allemands, ce film retrace les grandes étapes de la compétition entre le découvreur du vaccin contre la rage et celui du bacille de la tuberculose, combat qui se prolongera par le biais de leurs disciples et de leurs instituts respectifs. Mathieu Schwartz met ainsi en lumière une guerre d’ego qui a profité à l’humanité, et écrit une page de l’histoire des sciences.

    http://www.fdesouche.com/1352529-pasteur-et-koch-la-rivalite-entre-le-decouvreur-du-vaccin-contre-la-rage-et-celui-du-bacille-de-la-tuberculose

  • Grands Gourous et solutions miraculeuses !

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    Bernard Plouvier

    Dans la traversée de sa Vallée de larmes, l’humanité espère depuis l’aube des temps préhistoriques – et espèrera toujours, car la nature humaine est perpétuellement demanderesse de solutions exceptionnelles – qu’un génie ou qu’un grand initié en communication avec l’au-delà le guérisse des maux... même lorsque l’imprévoyance, l’irréflexion, l’avidité sont les principaux responsables du fléau.

    En nos jours de pandémie, on s’accroche à des promesses fallacieuses, comme celle de « l’immunité à vie » après le contact avec un agent infectieux ou une vaccination. Alors même que l’on sait depuis la seconde moitié du XXe siècle que sont labiles l’immunité humorale – liée aux anticorps –, qui dure au mieux une vingtaine d’années. L’immunité cellulaire – liée au couple macrophages & T-lymphocytes – dépend d’un tas de facteurs exogènes (alcool, tabac, médicaments immuno-déprimants pour prendre des exemples très simples) ou endogènes (diabète, cancer, insuffisances rénale ou hépatique).

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