Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 635

  • Au Moyen-Âge, les Allemands marchent vers l'Est...

    Au Moyen-Âge, les Allemands marchent vers l'Est....jpeg

    Les racines de l'influence germanique en Europe de l'Est remontent au Moyen-Âge, période de la conquête des territoires slaves et de christianisation de leurs populations. De l'utilité de l'histoire pour comprendre l'actualité la plus brillante.

    Fait majeur de notre temps - et signe des temps -, la réunification de l'Allemagne réveille de vieilles frilosités. Certains, en effet, s'inquiètent l'aigle germanique ne risque-t-il pas de reprendre son vol ? Et d'attirer, entre ses serres, ces peuples d'Europe centrale et orientale qui, tout à la fois grisés par des rêves d'indépendance en passe de devenir réalité, et confrontés aux dures exigences d'économies à reconstruire, peuvent être tentés de trouver accueillant le giron allemand ? Et, du coup, ne risque-t-on pas d'aller à grands pas vers une Europe sous hégémonie allemande - les vaincus de 1945 réussissant à imposer la loi du mark, grâce à leur écrasante supériorité économique, là où avaient échoué les panzers ? L'histoire ne serait-elle pas un éternel recommencement, puisque, depuis quinze siècles, germanisme est synonyme d'impérialisme ?

    Lire la suite

  • Une espèce humaine «fantôme» hante l’ADN des Africains de l’Ouest

    L’analyse du génome de populations d’Afrique de l’Ouest par des généticiens américains révèle cependant l’apport d’une branche disparue de la lignée humaine dont il n’existe pour l’heure aucune trace fossile. Une découverte qui fait ce mois-ci l’objet d’un article fort détaillé dans la revue Science advances et charrie son lot de nouveaux questionnements. Selon ces travaux, menés par les professeurs Arun Durvasula et Sriram Sankararaman, des variations génétiques au sein de l’ADN des Yorubas et des Esan du Nigeria, des Mendé de Sierra-Leone et des Gabonais ne peuvent s’expliquer que par l’héritage de gènes issus d’une espèce humaine archaïque «fantôme» puisqu’on ne les retrouve ni dans le génome d’Homo sapiens, ni dans celui de l’homme de Néandertal, ni dans celui de l’homme de Denisova. Ce qui les amène à cette hypothèse : il y a 50 000 ans, cette espèce d’hominine inconnue a croisé sur son chemin les ancêtres de ces populations ouest-africaines, léguant 2% à 19% de leur patrimoine génétique. Elle serait quant à elle apparue il y a 650 000 ans, mais ce n’est que pure spéculation en l’absence de restes fossiles attribuables à cette autre espèce du genre Homo en Afrique. A moins d’une nouvelle découverte de terrain ?

    http://www.fdesouche.com/1343973-une-espece-humaine-fantome-hante-ladn-des-africains-de-louest

  • Quand les Américains bombardaient les villes françaises

    Quand les Américains bombardaient les villes françaises.jpeg

    L'Amérique a pour habitude de dénoncer les crimes de ses ennemis pour justifier, en toute bonne conscience, ceux qu'elle commet sur une plus grande échelle.

    Après le bombardement d'un abri antiaérien d'un quartier résidentiel de Bagdad, qui a provoqué la mort d'environ quatre cents civils irakiens dans la nuit du 12 au 13 février, les autorités américaines ont prétendu qu'il s'agissait d'« un objectif militaire, un centre de commandement et de contrôle militaire qui adressait directement des instructions à la machine de guerre irakienne ». Et Martin Fitzwater, porte-parole de la Maison-Blanche, a précisé « Nous ne savons pas pourquoi des civils se trouvaient à cet endroit. Mais nous savons que Saddam Hussein ne partage pas notre respect de la vie humaine. En fait, il a montré, en différentes occasions, qu'il était prêt à sacrifier des vies et des biens pour mener à bien ses objectifs de guerre. »

    L'Amérique se drape dans les grands principes qu'elle n'a cessé de violer. Faut-il lui rappeler qu'elle a déversé 372 000 tonnes de napalm sur le Vietnam ? Faut-il lui rappeler qu'elle a exterminé plus de cent mille civils à Hiroshima, le 6 août 1945, et quatre vingt mille autres, trois jours plus tard, à Nagasaki ? Faut-il lui rappeler que ses aviateurs ont participé, le 14 février 1945, aux bombardements de Dresde, qui ont causé la mort de deux cent cinquante mille innocents, pour la plupart des réfugiés qui, fuyant les atrocités de l'Armée rouge, avaient cru trouver refuge dans cette ville dépourvue d'objectifs militaires (1) ?

    Lire la suite

  • Royalistes : Formation et militantisme : Nantes, Toulouse...

    1.jpg

    2.png

     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/02/formation-et-militantisme-nantes-6216319.html

  • L’émeute comme tactique, par Philippe Germain.

    La prétendance du duc de Guise, Jean III de Jure, mérite toute notre attention car ce Prince timide, qu’on disait ne pas être préparé et ne pas croire à la restauration monarchique s’est paradoxalement singularisé stratégiquement. D’abord par la nature originale de sa prétendance et ensuite par son adhésion au modèle novateur du «  recours  ».

    ​D’abord le président du conseil Aristide Briand, conscient que, fin 1925, la IIIeme république était fragilisée et l’A.F. au sommet de sa combativité, chercha sans succès à amener Guise à ne pas faire acte de prétendant. Mieux, dès son exil en Belgique, Jean III ne retint pas l’option d’une prétendance d’affirmation du principe impliquant l’inaction pure et simple. Il fut frappant de constater que Jean III acceptait son rôle de prétendant sérieusement afin de préparer l’installation de son fils Henri sur le trône de France. Implicitement, suivant la terminologie de l’historien des droites Bertrand Joly, Jean III s’orientait vers l’option de l’aventure, celle de l’aventure capétienne. Ainsi, cela expliqua son agacement de ne pas voir l’Action française aux ordres et de mal tolérer de la voir incarner le royalisme depuis 1914, même consécutivement au choix d’une prétendance «  d’attitude  » (affirmation du principe !) par Philippe VIII.

    Lire la suite

  • 14-18 Quand l'Europe avait choisi de se suicider

    14 - 18 Quand l'Europe avait choisi de se suicider.jpeg

    En des termes presque identiques, Marcel Déat et Ernst Jünger ont évoqué les horreurs de la Grande Guerre. La France et l'Allemagne y ont laissé le meilleur de leurs forces vives. Ce fut un immense gâchis dont l'Europe ne s'est jamais relevée.

    « Tout autour, sur les collines montent des geysers de fumée, des obus énormes tombent sur les forts, notre artillerie, tapie au flanc des moindres ravins, envoie par rafales de vraies nappes d'obus derrière les hauteurs, vers le nord, sans doute sur des rassemblements signalés par l'aviation. Nous poussons en avant jusqu'à la lisière du bois, mais une série de 150 nous obligent à rétrogader et à nous diluer. Le soir on nous alerte, et nous voilà partis vers le village de Chattancourt, dont les maisons brûlent. L'air est saturé de gaz lacrymogènes, d'extraordinaires lueurs éclairent parfois comme en plein jour ce fond de cuve où nous pataugeons. On nous rassemble aux abords du village, le chef de bataillon, le commandant Thomas, nous explique très brièvement qu'on va contre-attaquer quelque part en avant en direction du bois des Corbeaux. Personne ne sait où sont les lignes ni s'il y en a encore. Nous grimpons, un orage de 150 et de 210 s'abat sur la crête, les compagnies flottent dans le noir sous la pluie des explosifs. Un éclatement énorme m'éblouit, à deux mètres devant moi, je me sens soulevé par le souffle, je fais une pirouette et je retombe la tête la première dans un trou d'obus, le casque amortit la chute, personne n'est touché nous attendons à l'abri d'une espèce de talus qui a été la paroi d'un abri éventré et nous nous apercevons que nous sommes assis sur des cadavres. »

    Lire la suite

  • La Petite Histoire : Le génie de Vauban face à l’invasion anglaise


    Au printemps 1694, alors que la France est engagée dans la guerre de la Ligue d’Augsbourg, des espions informent Louis XIV qu’une flotte anglo-hollandaise prépare une attaque non loin du port du Brest. Le roi charge alors Vauban de prévenir toute tentative de débarquement dans ce secteur stratégique. Avec extrêmement peu de moyens, grâce à son génie tactique et son sens du commandement, le maréchal va alors faire des miracles en repoussant l’ennemi, qui repart piteusement, allant même jusqu’à dissuader toute nouvelle attaque pour les siècles à venir…

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-genie-de-vauban-face-a-linvasion-anglaise

  • Maurice Bardèche Nuremberg ou la terre promise

    Maurice Bardèche Nuremberg ou la terre promise.jpegKontre Kulture réédite en un volume deux ouvrages de Maurice Bardèche devenus introuvables Nuremberg ou la terre promise (1948) et Nuremberg II ou les faux monnayeurs (1950) Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, l'auteur y délivre l'analyse critique la plus fine qui soit du système de domination mondiale qui venait de se mettre en place.

    Le présent ne surgit pas de nulle part. Il est de loin en loin dans l'histoire des moments de rupture où se jouent des choses décisives pour l'avenir. Ce sont des époques, au sens où l'entendait Bossuet : on s'y arrête pour considérer, comme d'un sommet, tout ce qui est arrivé devant et après. Y remonter est le seul moyen qui s'offre à l'historien de jeter un tant soit peu de clarté sur les chaotiques événements qui les ont précédés, car, dans l'obscurité de la lutte, une catastrophe se préparait. Et surtout, la compréhension de pareilles époques permet de décrypter les événements qui les ont suivis, jusques et y compris, lorsqu'il s'agit d'une période de laquelle nous n'avons cessé de subir l'influence, les événements présents.

    Lire la suite