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culture et histoire - Page 642

  • Mythes et traditions d'Europe

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    Les traditions constituent un irremplaçable patrimoine spirituel car elles sont l'expression ritualisée des mythes qui hantent l'imaginaire collectif de nos peuples. Elles nous relient à notre origine, et affirment notre identité européenne, qui est plus que culturelle : sacrée.

    À l'heure où la formidable recomposition politique qui se produit à l'Est est, peut-être, une chance historique pour l'affirmation de l'identité européenne, il est bon, il est nécessaire de rappeler que le socle de cette identité est culturel. N'en déplaise aux apôtres du cosmopolitisme, la culture européenne, pluri-millénaire, est enracinée dans l'âme des peuples. Elle se manifeste à travers les mythes et traditions qui sont, par le discours et les pratiques, l'expression d'un sens et d'un ordre symbolique, de nonnes mentales collectives qui viennent du fond des âges et ont survécu à toutes les vicissitudes de l'histoire.

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  • Une saison de sang (L’épuration)

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    Le dernier Amouroux est arrivé. Dérangeant. Très dérangeant, même, puisque le neuvième volume de sa Grande Histoire des Français porte sur les bien vilains soubresauts qui suivirent le départ des Allemands. Son titre, Les règlements de comptes, ne laisse d'ailleurs aucune équivoque sur l'intention de l'auteur de jeter l'éclairage cru de la vérité sur « ces heures les plus sombres, etc. »

    Le déshonneur alors n'était pas toujours du côté du banc des accusés.

    Au grand dam de ceux que le succès des autres rend malades, Henri Amouroux poursuit l'œuvre impressionnante, commencée en 1986, qui lui a permis de brosser, en huit volumes, La grande histoire des Français sous l'occupation. Une histoire qui a recueilli à juste titre un grand succès car Amouroux sait allier avec brio et ce n'est pas si fréquent la rigueur de l'historien et le sens de l'image forte, du détail quotidien révélateur, qui fait le grand journaliste. En publiant un neuvième volume, qui couvre la période septembre 1944-janvier 1945, il entame une « grande histoire des Français après l'occupation ». Il eût été en effet dommage de ne pas montrer quelle continuité se manifeste entre les soubresauts de l'occupation et ceux qui suivirent le départ des Allemands.

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  • Passé-Présent n°267 – 1720 : La dernière grande épidémie survenue en France

    Philippe Conrad revient sur l’épisode endémique de la peste que connut Marseille en mai 1720, faisant près de 120 000 victimes sur un bassin de population de 400 000 habitants. Des marchandises contaminées dans la cargaison d’un bateau en provenance du Proche-Orient, accostant dans le port français, fut à l’origine du fléau véhiculé par les puces et les rats. L’épidémie ne fut surmontée qu’en 1722 avec la levée de la dernière quarantaine.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n267-1720-la-derniere-grande-epidemie-survenue-en-france

  • Samed 4 avril à Paris : 4e dîner annuel des Amis franciliens de Synthèse nationale avec Jean-Gilles Malliarakis. RÉSERVEZ VOTRE PLACE DÈS MAINTENANT

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    SOLUTIONS CORPORATISTES ?

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    Après avoir maté la révolte des Gilets jaunes, puis laissé s’enliser le conflit relatif aux retraites, le gouvernement se croyait sorti d’affaires et espérait que la confiance allait revenir... En réalité, des nuages encore plus sombres pointent à l’horizon.

    La psychose autour du coronavirus et ses répercussions sur l’économie mondiale démontrent les limites de la globalisation. Avoir voulu, au nom du profit, faire de la Chine la zone industrielle de la planète aux dépens des productions locales ou nationales était une erreur gravissime que seuls les nationalistes ont toujours dénoncée.

    Sur un autre plan, la décision de l’islamiste turc Erdogan de lâcher vers l’Europe, via la Grèce, des millions de migrants pour la plupart musulmans devrait mettre l’Union européenne devant ses responsabilités. N’oublions jamais que le but ultime de tout bon islamiste est d’imposer partout sa civilisation. Erdogan le sait parfaitement, mais l’Europe fait semblant de l’ignorer. Là aussi, seuls les nationalistes sont clairvoyants.

    Nous savons qu’un jour ou l’autre, et le plus rapidement si possible, l’histoire nous donnera raison. Il est donc temps de préparer l’avenir.

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  • De la relativité des réputations : Einstein ou Poincaré ?

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    Les libraires des sous-préfectures ont de la chance : les Œuvres complètes d'Albert Einstein seront bientôt disponibles en langue française, grâce au CNRS et aux éditions du Seuil. Quant à ceux, parmi leurs clients, qui souhaiteraient aussi acquérir les ouvrages de Louis de Broglie ou de Henri Poincaré, ils devront attendre que le Centre national de la recherche s'y intéresse, c’est-à-dire patienter jusqu'à une date indéterminée, au XXIe ou au XXIIe siècle.

    Pourquoi Einstein sur fonds publics français ? Et pourquoi maintenant ? À la vérité, il en va pour lui comme pour certaines boules de billard : quand on les voit passer, il faut chercher celle qui a transmis le mouvement. Dans le cas d'Einstein, le moteur s'appelle Henri Poincaré, un génie français méconnu, resté dans les cartons poussiéreux de la mémoire scientifique jusqu'à ce qu'on l'exhume récemment pour cause de perspicacité incontournable. Depuis une dizaine d'année, en effet, les physiciens et les biologistes intéressés par la mathématique des événements aléatoires se rendent compte qu'ils lui doivent tout. Voilà près d'un siècle (Théorie du tourbillon, 1893) qu'il a mis au point les outils dont ils se servent. Et personne n'a songé à lui rendre un hommage posthume.

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  • Sur SACR TV, pourquoi etre royaliste ?

    Parce qu'il faut, toujours et continuellement orienter les indécis vers cette possibilité du bien que représente un minimum d'Etat, assurant le maximum de libertés concrètes, que représente l'harmonie des trois pouvoirs : Démocratie dans la commune, Aristocratie dans la province et Monarchie dans l'Etat (Aristote). Les esprits chagrins tousseront par l'absence de références historiques, ils ne tient qu'à eux d'ouvrir archives et textes pour réfléchir at ainsi devenir libre face à un "prêt à penser" destructeur, Notre jour viendra !! F.Winkler

    http://fr.calameo.com/read/0008693133...

    "La monarchie est un système politique qui a produit, entre autres, la civilisation égyptienne, la culture perse, la Grèce archaïque, l'empire romain (conservé pendant mille ans de plus sous la forme régénérée de Byzance), inspiré l'Israël de l'Ancien Testament, les Incas, les Chinois, les Turcs, les japonais, fondé la Russie et la France, fécondé les arts et les lettres, érigé les plus superbes monuments sous toutes les latitudes et les longitudes." Vladimir Volkoff

    Et c'est pourquoi nous ne faiblirons pas !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/06/sur-sacr-tv-pourquoi-etre-royaliste-6217725.html#more

  • La culture propagande (texte de 1991)

    Un ministère de la Culture, ça ne devrait exister qu'en URSS ! Cette réflexion de bon sens est celle de Marc Fumaroli, professeur au Collège de France, dans un livre où il règle son compte à cette plaie spécifiquement française : la culture d'Etat, inaugurée par Malraux et érigée par Jack Lang et François Mitterrand en arme de gouvernement.

    En 1959, André Malraux dévient le premier ministre des Affaires culturelles, un lot de consolation que lui accorde le général de Gaulle. La France aura bientôt perdu son empire, mais, qu'on se rassure, Malraux va lui rendre son prestige. De quoi s'agit-il ? Tout simplement d'élever « les cathédrales du XX' siècle » les maisons de la culture. Bref, les Français apprennent avec stupeur qu'ils sont culturellement sous-développés. On va donc démocratiser la culture, grâce à l'agitation vibrionnaire d'un homme qui se prend pour un artiste après s'être pris pour un aventurier, et avec le concours de la puissance rénovée de l'Etat.

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  • Christophe Colomb, imposteur posthume À la découverte des découvreurs de l’Amérique

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    Avant même le début de l'année 1992, est déjà célébré le 500e anniversaire de la « découverte » de l'Amérique par Christophe Colomb. L'ennui est que le célèbre Génois (?) ne fut pas le premier Européen à traverser l'Atlantique et à fonder au-delà de l'océan une lointaine colonie. Il a été précédé, aux alentours de l'an mil, par le Viking Leif l'Heureux, fils d'Erik le Rouge.

    On ne connaît pas trop là nationalité exacte de Christophe Colomb, mais ce qui est au moins certain, c'est que le « génial découvreur » fut, sans le savoir sans doute, un véritable imposteur. Aussi tout le bruit que l'on fera l’an prochain en souvenir du voyage de ses trois caravelles sera d'abord un gigantesque bluff publicitaire, logiquement destiné à exalter à la face du monde entier la puissance et la vertu exemplaires des Américains (Le. des Etats-Uniens), lointains héritiers des pseudo-découvreurs, conquistadors, pères pèlerins du Mayflower, Insurgents de 1776 et autres pionniers du Far West, massacreurs d'Indiens et donneurs universels de leçons de morale.

    Qui a découvert l'Amérique ?

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  • Julius Evola contre le monde moderne

    Julius Evola contre le monde moderne.jpeg« Triste et insensé personnage » pour Umberto Eco, l'auteur du célébrissime Au nom de la rose, « érudit de génie » selon Marguerite Yourcenar, « gnostique » sulfureux aux yeux de certains catholiques qui ne l'ont jamais lu, Julius Evola (1898-1974) a fait l'objet, de son vivant comme après sa mort, des jugements les plus contrastés. A l'occasion de la réédition, dans une nouvelle traduction intégrale, de son livre le plus important, Révolte contre le monde moderne (1), son traducteur retrace une partie de l'itinéraire de cet aristocrate qui a laissé une œuvre énorme, et résume l'histoire de la « réception » d'Evola en France.

    À en croire feu Jacques Bergier, prophète, en son temps, avec Louis Pauwels, d'un nouveau « matin des magiciens », « si les nazis et les fascistes avaient triomphé, Evola aurait certainement été le sommet de leur contre-culture ». Affirmation à mettre sous bénéfice d'inventaire, quand on se rappelle les côtés déconcertants, voire délirants, de celui qui fut l'un des nombreux gourous de l'actuel éditorialiste du Figaro-Magazine. Mais l'importance intrinsèque de l'œuvre d'Evola n'a pas échappé à des gens plus sérieux, et même bétonnés de sérieux c'est ainsi que Pierre-André Taguieff, expert en « antiracisme » et pourtant fasciné par la « culture de droite », a pu dire de la pensée d'Evola, en 1986 et à la Sorbonne s'il vous plaît, qu'elle est « dotée de cohérence interne, caractérisée par l'ampleur des perspectives, la hauteur des vues ainsi que par l'étendue encyclopédique des thèmes et problèmes abordés ».

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