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culture et histoire - Page 634

  • Christophe Colomb, imposteur posthume À la découverte des découvreurs de l’Amérique

    À la découverte des découvreurs de l'Amérique.jpeg

    Avant même le début de l'année 1992, est déjà célébré le 500e anniversaire de la « découverte » de l'Amérique par Christophe Colomb. L'ennui est que le célèbre Génois (?) ne fut pas le premier Européen à traverser l'Atlantique et à fonder au-delà de l'océan une lointaine colonie. Il a été précédé, aux alentours de l'an mil, par le Viking Leif l'Heureux, fils d'Erik le Rouge.

    On ne connaît pas trop là nationalité exacte de Christophe Colomb, mais ce qui est au moins certain, c'est que le « génial découvreur » fut, sans le savoir sans doute, un véritable imposteur. Aussi tout le bruit que l'on fera l’an prochain en souvenir du voyage de ses trois caravelles sera d'abord un gigantesque bluff publicitaire, logiquement destiné à exalter à la face du monde entier la puissance et la vertu exemplaires des Américains (Le. des Etats-Uniens), lointains héritiers des pseudo-découvreurs, conquistadors, pères pèlerins du Mayflower, Insurgents de 1776 et autres pionniers du Far West, massacreurs d'Indiens et donneurs universels de leçons de morale.

    Qui a découvert l'Amérique ?

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  • Julius Evola contre le monde moderne

    Julius Evola contre le monde moderne.jpeg« Triste et insensé personnage » pour Umberto Eco, l'auteur du célébrissime Au nom de la rose, « érudit de génie » selon Marguerite Yourcenar, « gnostique » sulfureux aux yeux de certains catholiques qui ne l'ont jamais lu, Julius Evola (1898-1974) a fait l'objet, de son vivant comme après sa mort, des jugements les plus contrastés. A l'occasion de la réédition, dans une nouvelle traduction intégrale, de son livre le plus important, Révolte contre le monde moderne (1), son traducteur retrace une partie de l'itinéraire de cet aristocrate qui a laissé une œuvre énorme, et résume l'histoire de la « réception » d'Evola en France.

    À en croire feu Jacques Bergier, prophète, en son temps, avec Louis Pauwels, d'un nouveau « matin des magiciens », « si les nazis et les fascistes avaient triomphé, Evola aurait certainement été le sommet de leur contre-culture ». Affirmation à mettre sous bénéfice d'inventaire, quand on se rappelle les côtés déconcertants, voire délirants, de celui qui fut l'un des nombreux gourous de l'actuel éditorialiste du Figaro-Magazine. Mais l'importance intrinsèque de l'œuvre d'Evola n'a pas échappé à des gens plus sérieux, et même bétonnés de sérieux c'est ainsi que Pierre-André Taguieff, expert en « antiracisme » et pourtant fasciné par la « culture de droite », a pu dire de la pensée d'Evola, en 1986 et à la Sorbonne s'il vous plaît, qu'elle est « dotée de cohérence interne, caractérisée par l'ampleur des perspectives, la hauteur des vues ainsi que par l'étendue encyclopédique des thèmes et problèmes abordés ».

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  • Chouan du Tyrol Andréas Hofer et le double visage de notre Europe

    Andreas Hofer et le double visage de notre Europe.jpeg

    Rarement héros populaire fut aussi méconnu en dehors des frontières de sa nation, car le Tyrol est un peuple et une nation. Même les Allemands, surtout les Allemands, se méfient du culte de celui qui fut pourtant un des champions du germanisme, mais reste enraciné dans son terroir. Aujourd’hui le nationalisme et le cosmopolites se conjuguent étrangement pour refuser l’émergence des « patries charnelles », ces réalités de l’ethnie et de la tradition qui se moquent singulièrement des frontières étatiques.

    jean Sévillia, en consacrant un livre à Andréas Hofer, pose sans doute plus de questions qu'il ne croit lui-même. De son regard purement historique sur celui qu'il nomme « le Chouan du Tyrol », on peut sans nul doute déduire une réflexion féconde sur les deux voies qui s'ouvrent aujourd'hui à l'Europe.

    Le général Béthouart, qui fut naguère au printemps 1940, à Narvik, au-delà du cercle Polaire le « fraternel adversaire » du général Dietl, dont il partageait la passion pour la montagne, devait devenir après la guerre haut-commissaire de la République française en Autriche. Il s'y révéla diplomate hors pair, soucieux d'établir une amitié qui préfigurait l'Europe de demain. Il avait d'ailleurs lui-même consacré un livre au prince Eugène de Savoie, le Prinz Eugen, héros germanique s'il en fut.

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  • La Petite Histoire : Pourquoi les États-Unis doivent leur indépendance à la France

    On nous le répète assez souvent, jusqu’à la nausée : les Américains nous ont « libéré » en 1944. Voire même, pour les plus optimistes, en 1917 ! Au-delà du fait que ces affirmations restent fortement à nuancer, surtout pour la seconde, nos amis d’outre-Atlantique oublient trop souvent qu’ils doivent leur propre indépendance à la France. En effet, à Yorktown en 1781, sans l’aide du corps expéditionnaire de Rochambeau et l’intervention décisive de la marine royale, rien n’aurait été possible, et les États-Unis auraient sans nul doute eu une histoire bien différente…

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-pourquoi-les-etats-unis-doivent-leur-independance-a-la-france

  • CÉSARS 2020 : BRAVO POUR LA COMÉDIE... (POLANSKI, LADJ LY, AISSA MAIGA...)

  • César : une feria de l’entre-soi animée par des pantins sinistres

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    Source Eléments cliquez ici
    La 45e cérémonie des César a été marquée par la médiocrité et les vociférations. Mais aussi par la petitesse : le cinéaste Jean-Claude Brisseau a été banni de l’hommage aux disparus de l’année.
    La 45e cérémonie des César a apporté son lot habituel de gamineries vociférantes, teintées d’air du temps. Il y a deux ou trois décennies, on ne pouvait échapper aux couplets larmoyants, aux poings levés de d’artistes concernés, à l’insurrection courageuse de millionnaires-citoyens poussant des « oh ! » et des « ah ! » à chaque saillie vengeresse d’un invité endimanché qui soudain, s’escrimait contre le pouvoir totalitaire en place. Désormais, toujours dans le sens du vent, on fait des listes, on comptabilise ceux qui sont en trop, et ceux qui ne sont pas assez, le tout sur des critères ethniques parfaitement assumés ; on brocarde en toute décontraction le physique des uns et des autres ; et puis surtout, on parle moins des œuvres que de la moralité supposée de ceux qui les font, là encore sans la moindre gène.

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