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culture et histoire - Page 641

  • Un visionnaire et un modèle : Bainville au quai d'Orsay, vite !

    Si Jacques Bainville (1879-1936) sut prévoir les conflits qui allaient ensanglanter l'Europe, c'est qu'il faisait partie de « ces quelques cerveaux par siècle » qui discernent la marche du monde. Loin de la caricature qui a été faite de lui, Christophe Dickès le restitue dans sa majestueuse hauteur de vues.

    L’ouvrage de Christophe Dickès est le fruit de dix années de travail. De Bainville, il a tout lu, sources publiques et privées. Aussi étrange que cela puisse paraître, nul ne Pavait fait avant lui, alors que Bainville, dont François Mauriac disait qu’ « aucun écrivain n'a eu dans sa génération un rôle aussi défini que le sien », est mort depuis 1936. Sans doute parce qu'après sa mort survint la guerre (qu'il avait annoncée dès avant… la Grande Guerre !), et qu'après la guerre s'imposa son obligatoire disgrâce en même temps que celle de Charles Maurras, déjà injustifiée et dont tant de choses le séparaient par ailleurs.

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  • Nous sommes tous des enfants de Tolkien !

    Nous sommes tous des enfants de Tolkien !.jpegL'immense patrimoine imaginaire de John Ronald Reuel Tolkien n'avait pas encore été totalement exploré. En février a paru l'édition française de The Children of Húrin sous le titre Les Enfants de Húrin. Dû au travail de Christopher Tolkien, le fils de l'auteur, aidé lui-même de son fils Adam Tolkien, cet ultime volume parvient à faire du neuf avec du vieux. Et, surprise, l'opération est parfaitement réussie.

    Le nouveau livre a la particularité d'avoir été reconstitué à partir d'une multitude de textes dont la plus grande partie avait déjà été publiée de manière séparée. On les trouvait aussi bien dans le célèbre Silmarillion que dans Le Livre des Contes perdus, Les Lais du Beleriand ou les Contes et légendes inachevés. Ainsi dispersé et découpé, ce récit n'avait jamais été présenté dans son unité de narration Un manque ? Oui, comme le lecteur, d'abord méfiant, le découvre page après page. Il aura fallu trente ans à Christopher Tolkien pour accomplir cette tâche d'unification après avoir mené les recherches nécessaires dans les papiers de son père.

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  • Les trois coups de génie d’un bourgeois rouennais

    Les trois coups de génie d'un bourgeois rouennais.jpegÉlevé aujourd'hui à un degré de perfection absolue, la conjonction du triple pouvoir politique, financier et médiatique est le résultat d'un projet qui remonte au début du siècle dernier. Un entrepreneur de génie, Charles Havas, en fondant l'agence qui porte encore son nom, s'est révélé le précurseur du vieux rêve des puissants de ce monde : le contrôle et même la manipulation de l'opinion publique.

    Très justement, Antoine Lefebure, jeune quadragénaire, dont on devine l'esprit vif et les dents longues, et qui fut l'initiateur du mouvement des radios libres avant de devenir directeur de la prospective et du développement à Havas, sous-titre son livre Les Arcanes du pouvoir. Car il est évident que la rencontre de l'information et de la publicité n'a pas seulement pour but de « faire de l'argent », mais aussi de « fabriquer l'opinion ».

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  • Combat culturel – Entretien avec le groupe FRACTION : « La colère profonde qui nous anime est intacte »

    Combat culturel – Entretien avec le groupe FRACTION : « La colère profonde qui nous anime est intacte »
     
    À l’occasion des 25 ans du groupe de Rock identitaire Fraction, est apparu sur la toile un nouveau site narrant et illustrant l’histoire de cette formation musicale turbulente et militante. Alors, simple nostalgie, « come back » ou grand retour ? Pour le savoir, nous avons interrogé Fabrice Robert, l’un des principaux protagonistes de l’aventure.

    Découvrez cet entretien paru sur Paris Vox !

    La réapparition de Fraction est-elle une manière de « Ne rien renier », comme vous le chantiez par le passé ?

    De par son engagement sans concessions, je pense pouvoir dire que Fraction a considérablement marqué de son empreinte la scène du rock radical. Et je sais que de nombreux titres du groupe accompagnent encore aujourd’hui une jeunesse patriote, rebelle et enracinée.

    Comment s’est mis en place ce retour de Fraction ? En fait, au début, je voulais simplement travailler sur un site web pour rappeler le parcours de Fraction, à l’occasion des 25 ans du groupe. J’ai donc remis la main sur un nombre important d’archives (photos, vidéos, enregistrements inédits, article de presse, etc.) que je compte publier au fur et à mesure. Puis en revoyant certains membres du groupe, je me suis rendu compte qu’on pouvait envisager d’aller plus loin et de refaire un bout de chemin ensemble.

    25 ans après sa formation, il n’est pas question pour Fraction de renier quoi que ce soit. Je dirais même que les années et les épreuves de la vie nous ont encore plus endurcis. Il ne faut donc pas s’attendre à un Fraction aseptisé. Non, nous ne nous sommes pas calmés ! La colère profonde qui nous anime est intacte. Nous sommes toujours prêts à lancer le signal de la révolte sur les barricades !

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  • Contre le nihilisme : Jünger : le recours à l’écrit

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    Le 18 octobre 1941, le capitaine Ernst Jünger déjeune au Ritz avec son ami Cari Schmitt, qui lui rappelle, au cours de la conversation, cette sentence « Non possum scribere contra eum, qui potest proscribere » - je ne puis écrire contre celui qui peut proscrire. Pourtant, Jünger, déjà suspect au régime nazi depuis la publication de Sur les falaises de marbre, en 1939, perçu par certains comme une « allégorie de la Résistance », et qui ne devait sa relative tranquillité qu'à l'admiration que le Führer conservait à l'auteur d'Orages d'acier, et à la protection que lui apportaient ses supérieurs contre les censeurs du Parti, Jünger va abandonner le refuge que constitue son Journal pour des écrits plus lourds de conséquences. Il consigne dans ledit Journal, à la date du 5 janvier 1942 « Durant l'heure libre de midi, acheté du papier pour le manuscrit de La Paix. Commencé à en tracer le plan. Vérifié également le coffre au trésor. Ce sont là tentatives d'ordre, entre les rochers et les requins. »

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  • Le Clan des Brigandes présente: "L'Âge des Veilleurs - Évadés de Babylone" (livre de Maxime Billaud)

  • La Petite Histoire : Fontenoy, une grande victoire pour rien ?

    Le 11 mai 1745, dans la plaine de Fontenoy, les Anglais et leurs alliés hollandais et hanovriens, font face aux troupes royales commandées par le maréchal de Saxe. « Messiers les Anglais, tirez les premiers ! », aurait lancé un officier français. Vraie ou fantaisiste, cette anecdote n’enlève rien à la violence de cette bataille où la France remporte, en présence du roi Louis XV, une victoire décisive qui vient marquer l’issue de la guerre de Succession d’Autriche. Malheureusement, la « générosité » de Louis XV lors du traité d’Aix-la-Chapelle atténuera largement la portée de ce succès… Fontenoy, une victoire épique, mais une victoire pour rien ?

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-fontenoy-une-grande-victoire-pour-rien

  • Le mur des lamentations a été construit par les Romains !

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com
    Il va falloir revoir le chapitre «Mur des Lamentations » des guides touristiques d'Israël, car les origines de sa construction ne seraient pas celles que l'on croyait. Jusqu'à présent, il était admis que le site -le Mont du Temple pour les Juifs, l'Esplanade des mosquées pour les musulmans- avait été entièrement construit par Hérode, roi des Juifs.
    Placé sur le trône par les Romains, Hérode règne sur la Judée de 37 avant Jésus-Christ jusqu'à sa mort, en 4 avant Jésus-Christ. Dans la tradition chrétienne, Hérode est avant tout connu pour avoir tenté de tuer l'enfant Jésus en ordonnant la mise à mort de tous les enfants de Bethléem âgés de moins de deux ans. Grand bâtisseur, il se lance dans de grands travaux en recourant aux techniques romaines. C'est ainsi qu'on lui attribue la construction du théâtre et de l'amphithéâtre de Jérusalem, mais surtout, l'extension du Second Temple, complexe religieux juif construit au VI ème siècle avant JC sur l'emplacement du Premier Temple, détruit par Nabuchodonosor II en 587 avant Jésus-Christ. Ce que l'on appelle communément le Mur des Lamentations, principal lieu saint du judaïsme, est considéré comme étant le mur occidental restant du Second Temple, qui sert également de soubassement à l'Esplanade des mosquées, le «Noble Sanctuaire» des musulmans.

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