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culture et histoire - Page 725

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (20)

    Aujourd'hui : 23. Parution du "Napoléon" (I/III)

    15 octobre 1931 : parution du Napoléon (I/III)

    "Je n'ai jamais écrit un livre "dans la joie". Celui-ci m'aura donné le plus de peine", écrit Jacques Bainville à Frédéric Delebécque, qu'il a chargé de l'aider à revoir et corriger son "bouquin", "le monstre" comme il le lui dit au cours de leurs nombreux échanges. Ceux-ci nous permettent de suivre la gestation de l'ouvrage (1) :
    * "Le premier novembre 1930, Jacques Bainville, dans une de ses "Lectures" de la Revue universelle parlait d'une liste de livres que Napoléon, en 1807, avait désignés pour lui former une bibliothèque de campagne.....Il se préparait, en effet, par de longues lectures, à écrire son Napoléon et, à la fin du même mois, il m'écrivait : "Je vais publier dans la Revue universelle, à partir du premier décembre, quelques parties rédigées de mon bouquin. Si vous vous donnez la peine de me lire, voudrez-vous me faire vos observations et rectifier, corriger, critiquer tout ce qui vous paraîtra répréhensible, à quelque point de vue que ce soit ? Vous me rendrez le plus signalé des services".....
    * ..."A la fin de cette année 1930, en m'envoyant de nouveaux chapitres dactylographiés, il me disait : "Voici le paquet que vous voulez bien vous charger de revoir. Ce ne sont pas de bien belles étrennes que je vous envoie. Dites-moi très franchement non seulement ce qui pourra être erroné et ce qui pourra manquer, mais aussi ce qui ne sera pas clair ou pas bien écrit. J'aime qu'on me conseille et je profite des avis".....
    * ...Bainville était sévère pour lui-même. Il n'était pas facilement satisfait de ce qu'il avait écrit. Voici une lettre du 31 mars 1931 : "Mon cher ami, je suis un peu inquiet du chapitre que vous avez lu dans la Revue, puisque vous voulez bien me lire. Je le trouve confus, mal écrit, bien que je l'aie plusieurs fois remanié. Enfin, j'attends votre impression." Puis, le 7 avril :
    "Mon cher ami, je vous remercie de m'avoir un peu rassuré sur ce chapitre. Ce qui ne veut pas dire que les autres me donnent du contentement. Je n'ai jamais écrit un livre "dans la joie". Celui-ci m'aura donné le plus de peine..."
    * ..."L'année 1931 avance. Nous sommes aux derniers jours d'août, le livre va bientôt paraître, je reçois un gros paquet d'épreuves avec ce mot : "Mon cher ami, voici le monstre...."
    * ..."Le 19 septembre, la révision des épreuves achevée, je recevais une lettre dont le début me frappa vivement : "Mon cher ami, j'ai retourné les placards à l'imprimerie avec les corrections. Vous avez eu raison de me faire enlever le "Comme toutes les fins celle-ci sera laide". Pour moi, je n'en connais pas de belle, mais c'est une opinion et il ne faut décourager personne. D'ailleurs cette idée n'avait pas grand'chose à voir avec Nap." (sic !) Oui, j'avais raison et pour une fois Bainville avait tort. Sa fin, à lui, a été très belle.
    Le 1er octobre il m'écrit que les dernières épreuves ont été définitivement remises à l'imprimerie...."
    * ..."Enfin le livre paraît, le 15 octobre, et le 16 décembre Bainville m'écrit : "Je ne sais si le feuilleton de Lanzac de Laborie (dans les Débats) est tombé sous vos yeux. Il dit du livre une chose dont je dois vous faire hommage. C'est qu'en 600 pages, il n'a trouvé à relever aucune erreur de fait, sinon que j'ai dit que le frère de Cambacérès était évêque alors qu'il l'est devenu."....
    * ..."Mais il y avait dans cette lettre quelque chose de bien plus intéressant que la date de l'épiscopat du frère de Cambacérès. Bainville m'écrivait : "J'avais juré que jamais je n'entreprendrais plus de travail pareil à ce Nap. Mais, subitement, j'ai été tenté par un autre sujet. Que diriez-vous d'un Louis XVI conçu de la même façon ?...."
    (1) : Le souvenir de Jacques Bainville, Plon, 1936 - La leçon de Jacques Bainville, par Frédéric Delebécque.

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/10/notre-feuilleton-estival-un-ete-avec-jacques-bainville-6167821.html

  • Un livre à lire cet été : Le 1er Bataillon de Zouaves de Louisiane

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    Peu de gens le savent : durant la guerre de Sécession un bataillon de Zouaves français s'est battu aux côtés des Confédérés. C'est cette aventure surprenante faite de multiples rebondissements que nous raconte avec brio dans un livre sorti récemment à l'Atelier Fol'fer, Eric Vieux de Morzadec.

    En lisant Le 1er Bataillon de Zouaves de Louisiane non seulement vous passerez un bon moment, et, en plus, vous apprendrez beaucoup sur cette guerre qui déchira les Etats-Unis au XIXe siècle dont les causes sont bien souvent réduites à quelques fadaises adaptées à la pensée dominante d'aujourd'hui.

    Les choses n'étaient pas aussi simples... Loin de se résumer à une caricaturale affaire d'esclavagisme, cette guerre vit s'affronter deux conceptions de l'Union : celle du Nord libéral et affairiste et celle du Sud traditionnel et identitaire... Et il est bien dommage que ce soit le Nord qui en sorti vainqueur...

    R.H.

    Voici la note de l'éditeur :

    Un régiment français dans l'armée confédérée durant la guerre de Sécession
    Eric Vieux de Morzadec

    La guerre de Sécession est revenue récemment sur le devant de la scène avec les tentatives de destruction des monuments mémoriaux du Sud. Un Sud qui s’est battu pour combattre l’invasion de son territoire, décidée en toute illégalité. Dans les deux camps, des Français de naissance ou d’origine se sont engagés avec détermination. La Louisiane, État de culture française, prit le parti de la Sécession et mit sur pied des unités pour renforcer l’armée de la Confédération.

    À La Nouvelle-Orléans, la famille Coppens, originaire du Nord de la France et de Belgique, leva un bataillon de zouaves qui allait participer à la plupart des grandes batailles de cette guerre.

    Ce livre raconte l’histoire de ces hommes qui, loin de leur patrie d’origine que certains avaient servie en Crimée et en Italie, ont mis leur vie et leur honneur au service des États confédérés d’Amérique. Le Premier Bataillon de Zouaves de Louisiane se distingua à chacun de ses engagements. Il est temps de rendre justice à ces soldats français oubliés. Malheur aux vaincus ! Mais gloire aux combattants !

    Éric Vieux de Morzadec, ancien officier de carrière, a participé à des opérations extérieures sur le terrain. Il est membre de l’Association des Fils des Combattants de la Confédération. Il connaît bien le Sud des États-Unis auquel des liens particuliers l’attachent. Chroniqueur occasionnel sur l’antenne de Radio-Courtoisie, il y évoque régulièrement avec Alain Sanders l’épopée du Sud, pour rétablir une vérité occultée et déformée depuis 1865 par le politiquement correct.

    Le commander à l'éditeur cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/10/un-livre-a-lire-cet-ete-le-1er-bataillon-de-zouaves-de-louis-6169385.html

  • Alexandre Soljenitsyne : quand un Prix Nobel appelle à « tuer les mouchards »

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    Pour cette deuxième édition des « Jeudis de l’Iliade », François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments et directeur de La Nouvelle Librairie, a présenté "Le Déclin du courage" et la leçon de dissidence du grand Russe :
    1°) résister au déclin du courage ;
    2°) ne pas vivre dans le mensonge ;
    3°) comment se débarrasser des traîtres...

  • Le plan Kalergi: le génocide des peuples

     

  • 9 AOÛT 1945 : À NAGASAKI, LE DIABLE L’EMPORTE

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    Francis Goumain dans Jeune-Nation

    Et si la reddition du Japon avait été retardée pour pouvoir lancer les deux bombes atomiques ? Il est maintenant admis par tout le monde que la reddition du Japon n’était pas l’objectif des deux bombes lancées les 6 et 9 août dans ce qui restera une sorte de 69 atomique « américain ».

    Le Japon avait déjà proposé sa reddition à partir d’avril 1945, dans des termes très proches de ceux finalement retenus, la seule condition qu’ils avaient : qu’on ne touche pas à l’Empereur. Refusée par les Américains, alors que pourtant, par la suite, non seulement les Américains ne vont pas toucher à l’Empereur (en le faisant comparaître pour crime de guerre), mais qu’ils vont s’appuyer sur lui pour gérer l’après-guerre. Pourquoi alors avoir retardé la reddition ? Parce que les bombes n’étaient pas prêtes !

    Deux raisons ont été jusqu’ici avancées pour expliquer ces deux bombardements : marquer de façon spectaculaire l’ouverture de la période de domination américaine, et faire peur à Staline et à l’Armée rouge qui menaçaient de déferler sur le reste de l’Europe.

    En voici une troisième : et si ces deux bombes avaient eu pour but d'ouvrir « l’âge atomique », sous-entendu, de fermer l’ère chrétienne ? L’expression « âge atomique » est due au journaliste du New York Times William Laurence né Leib Wolf Siew, un Juif Lituanien, il était présent dans le bombardier au-dessus de Nagasaki.

    Trois éléments très antichrétiens, vérifiables par tout le monde, sont à relever :

    1 – Le premier essai de la bombe atomique de toute l’histoire de l’humanité a lieu le 16 juillet 1945 près de la ville de Socorro, le nom du test : « Trinity ». Quel blasphème ! La trinité, c’est le Père, le Fils et le Saint-Esprit, la circulation de la vie et de l’amour dans ce Trois qui est Un. Utiliser ce nom pour désigner une arme capable de détruire tout ce que Dieu a créé est évidemment une insulte, un crachat.

    Notons la date de l’essai, 16 juillet 1945, il n’était donc pas possible de lancer les vraies bombes avant ! Lancement des deux bombes, trois semaines après le test. La chronologie parle d’elle-même : qu’il aurait été dommage de recevoir la reddition du Japon en mai 1945 alors qu’on était si proche du but côté bombe atomique, n’est-ce pas ?

    2 – La bombe à destination de Nagasaki, « Fat Man » a été bénie par le chapelain de la base de départ du B-29, Tinian dans les Mariannes : détail sadique qui fait le délice de tous les francs-maçons.

    3 – Seules deux bombes atomiques ont été lancées « pour de vrai » dans toute l’histoire de l’humanité, l’une des deux tombe sur la seule ville catholique du Japon : Nagasaki. Elle ne tombe même pas sur le port militaire de Nagasaki, qui reste intact, mais sur la ville où se trouvent quasiment les seules cathédrales et églises de tout l’archipel.

    Erreur de tir ? Il y avait des nuages ? Mais est-ce qu’on s’imagine qu’il était prévu de lancer une bombe atomique au jugé ? Et le radar embarqué à bord du B-29, hors d’usage ?

    Résultat, 7 000 des 14 000 catholiques de Nagasaki tués sur le coup, mais aussi des prisonniers de guerre américains dont on savait qu’ils étaient retenus là.

    Ruines de la cathédrale Sainte-Marie d’Urakami de Nagasaki en 1945

    Voilà, si on le souhaite, on peut maintenant quitter le domaine des éléments vérifiables (qui se suffisent à eux-mêmes) pour consulter cette vidéo (voir ci-dessous). Elle comporte une dose de conspirationnisme que beaucoup refuseront d’ingurgiter, mais qui apporte des éléments très intéressants (dont beaucoup sont également vérifiables), comme elle est en anglais, voici la trame :

    Le projet de bombe atomique a dès le départ été infiltré et capté à son profit par une secte « the brotherhood of death » (la fraternité de la mort).

    Le 13 septembre 1942 se tient au siège de cette confrérie, le Bohemian Club, situé à San Francisco en Californie une conférence à laquelle participent de nombreux membres du comité S1, l’ancêtre du projet Manhattan, comme par exemple :

    Vannevar Bush, ingénieur (un personnage tout à fait remarquable d’ailleurs).

    Bernard Baruch, personnage proéminent de la secte à l’époque également membre du comité S1, conseiller de Franklin Delano Roosevelt dont le père, Simon Baruch est un Juif émigré d’Allemagne, et sa mère une juive sépharade. Eisenhower dira que ce qu’il avait de mieux dans sa vie pour la suite de sa carrière, c’était de faire la connaissance de Bernard Baruch.

    Henry Stimson autre membre d’une importance capitale pour le sujet, il est secrétaire à la guerre, l’idée de Nagasaki est de lui.

    Le général Leslie Richard Groves, responsable du projet Manhattan

    Le journaliste William Lawrence déjà cité, seul civil à assister au test puis à monter dans les avions pour Hiroshima et Nagasaki, désigné pour ces missions par le général Leslie Groves à la demande de Bernard Baruch.

    Harry Truman qu’on ne présente pas.

    Dès le départ, alors qu’il n’y a qu’une bombe de prête, Stimson annonce avoir en tête Nagasaki.

    Hiroshima est visée la première dans un but de camouflage, selon la théorie marketing de toujours être le premier dans sa catégorie, personne ne se souvient du deuxième.

    William Lawrence qui devait monter dans l’avion pour Hiroshima, arrive en retard exprès et manque le vol, sa mission pour Nagasaki est trop importante pour qu’on le risque sur Hiroshima.

    C’est en effet lui qui doit communiquer au dernier moment, dans l’avion en vol, l’ordre de viser la ville de Nagasaki au commandant de vol Charles Sweeney et à son armurier et viseur Frederick Ashworth (les deux n’étant pas dans la conspiration)

    Nagasaki n’aurait jamais dû être une cible, la ville surtout, n’avait aucun intérêt militaire et elle abritait un camp de prisonniers de guerre américains et Coréens ce que les Américains savaient. D’autre part, Nagasaki avait fait l’objet d’un bombardement conventionnel le 1er août, or, pour pouvoir étudier l’effet de l’arme atomique, il avait été décidé de ne pas faire de bombardement conventionnel sur les cibles potentielles des bombes atomiques.

    Le 9 août, l’avion se dirige vers Kokura, sa cible officiellement désignée, mais il s’en détourne parce qu’il y a des nuages : ce n’est pas vrai, ce jour-là, il faisait beau sur Kokura.

    C’est que William Lawrence a donné le véritable objectif, Nagasaki. Là, il y a des nuages. L’avion se dirige grâce à son radar, mais ensuite, pour larguer la bombe, il doit y avoir contact visuel, on ne lâche évidemment pas une bombe A au jugé. Et puis, après plusieurs passages, il y a un trou dans les nuages, et Ashworth (Ash = cendre, worth = valeur !) voit la cible, il dit « I got it », ce qu’il voit, c’est bien une ville, pas un port. Il lâche la bombe et l’équipage fait son rapport, objectif atteint à 500 yards près.

    Par la suite, les Américains aident à reconstruire les cathédrales, à condition que les ruines des anciennes ne soient pas préservées.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/09/9-aout-1945-a-nagasaki-le-diable-l-emporte-6169238.html#more

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (19)

    Aujourd'hui : 22. Belgique : le dernier cadeau de la monarchie...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XIX, La Monarchie de juillet :

    "...Déjà, une grave question était posée. Avant les journées de Juillet, les Belges s'étaient soulevés contre la domination hollandaise. Les événements de Paris les avaient encouragés à se délivrer de leurs maîtres et ils étaient portés à chercher aide et protection du côté de la France. Le moment n'était-il pas venu de terminer, dans les meilleures conditions, une des plus grandes affaires de notre histoire, celle qui n'avait jamais pu être résolue, celle des Flandres ? N'était-ce pas l'heure de réunir la Belgique, puisqu'elle semblait le demander ?

    Mais pas plus alors qu'en 1792 ou à n'importe quelle autre date, l'Angleterre n'eût permis cette annexion, et si la foule méconnaissait cette loi, comme la Révolution l'avait méconnue, Louis-Philippe ne l'ignorait pas. Il avait tout de suite envoyé comme ambassadeur à Londres l'homme que Louis XVIII avait choisi pour le Congrès de Vienne : Talleyrand devait encore trouver la solution, concilier la paix avec la sécurité et la dignité de la France. Tâche rendue difficile par le « parti ardent » qui agitait Paris. On a comparé avec raison la diplomatie de Louis-Philippe et de Talleyrand à celle de Fleury qui, un siècle plus tôt, malgré les cabales, l'indignation, les mépris, avait sauvegardé la paix.

    Louis-Philippe et Talleyrand ont réglé l'antique problème belge, cette « pierre d'achoppement de l'Europe », de la manière la plus satisfaisante pour tous. Malgré la Belgique elle-même, oubliant alors, par haine et crainte de la Hollande, qu'elle n'avait jamais tenu à devenir province française, ils lui donnèrent d'être une nation. Le Congrès national belge voulait un prince français, le duc de Nemours, ou, à son défaut, le fils d'Eugène de Beauharnais.

    Le duc de Nemours fut élu roi le 3 février 1831 et Louis-Philippe refusa cette couronne pour son fils. L'acceptation eût été une réunion déguisée, la guerre certaine avec les puissances. Déjà il était assez difficile de retoucher sur ce point les traités de 1815, de soustraire la Belgique à la domination hollandaise. Si une insurrection des Polonais n'eût éclaté à ce moment-là, paralysant la Russie et, avec elle la Prusse, il n'est même pas sûr que les Belges eussent été affranchis; la Pologne fut écrasée, mais sa diversion avait sauvé la Belgique comme elle avait, sous la Révolution, sauvé la France - La Belgique indépendante était fondée. Elle l'était, parce que la monarchie de Juillet, à la Conférence de Londres, avait joué le même rôle, suivi la même politique que la Restauration au Congrès de Vienne.

    Les puissances avaient voulu que la Belgique libre fût neutre, et sa neutralité garantie par l'Europe pour interdire à jamais aux Français de l'annexer. Cette neutralité était dirigée contre la France; elle devait, dans l'esprit du traité d'Utrecht, servir de « barrière » à nos ambitions. Louis-Philippe l'accepta, la signa, la respecta. Et, quatre-vingts ans plus tard, c'est la Prusse, signataire et garante aussi, qui l'a violée. Alors la précaution prise contre la France s'est retournée contre l'Allemagne, elle a déterminé l'Angleterre hésitante à intervenir et, en fin de compte, nous a profité. Il a fallu près d'un siècle pour que le service rendu par Louis-Philippe fût compris et apprécié...."

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/01/notre-feuilleton-estival-un-ete-avec-jacques-bainville-6167820.html

  • François Bousquet : « Au cœur du Quartier latin, nous sommes la librairie de la France périphérique ! »

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    François Bousquet fait le bilan d’une année riche pour La Nouvelle Librairie avec les polémiques (Zemmour, gilets jaunes, etc.), mais replace aussi l’événement dans le cadre plus large du combat culturel et annonce aussi des surprises et des « scandales » pour la deuxième année !

    https://www.bvoltaire.fr/francois-bousquet-au-coeur-du-quartier-latin-nous-sommes-la-librairie-de-la-france-peripherique/