Invité par Philippe Conrad, André Posokhow, spécialiste de la réinformation télévisuelle, revient sur un documentaire historique intitulé : Nous étions des combattants », diffusé sur RMC Découverte, le 11/01/2019.
Cette émission, glorifiant la résistance communiste au cours de la seconde guerre mondiale, évacue totalement la résistance intérieure qui a pourtant été extrêmement importante et antérieure à celle des communistes qui, pendant les vingt-deux premiers mois du conflit, ont adopté une situation de complaisance avec l’ennemi, liés par le pacte germano-soviétique du 23/08/1939.
Le reportage ne fait pas cas, par exemple, de la politique de trahison suscitée par Moscou : sabotage des usines, propagande auprès des soldats, actes criminels, ralentissement de la production, et ce jusqu’en juin 1941 date à partir de laquelle la résistance communiste s’organisa, tout d’abord en guérilla urbaine contre l’occupant, puis plus tard dans les maquis.
Ce documentaire, dans le choix des images, celui des intervenants, dans la nature du commentaire, reste lacunaire, aussi André Posokhow rétablit des faits parfois peu soulignés, souvent occultés, afin de tendre à une meilleure objectivité historique.
culture et histoire - Page 729
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Passé-Présent n°235 : La vérité sur la résistance communiste entre 1939 et 1945
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La catastrophe et l’espérance
Une tragédie nationale. Il avait fallu près de deux cents ans pour la construire, Notre-Dame a été ravagée hier en quelques heures par un terrible incendie qui l’a partiellement détruite. Un édifice religieux arrimé au cœur de Paris depuis huit siècles, érigé en une époque ou la France se couvrait d’un «blanc manteau d’églises» (Raoul Glaber) et de cathédrales dans nos villages et nos villes. Monument de la capitale le plus visité, emblématique du génie gothique et des merveilles de l’Occident chrétien, Notre Dame c’est pour les Français comme pour les étrangers un des symboles de notre pays, de son patrimoine (Dominique Venner ne s’y était pas trompé). L’incarnation du génie opiniâtre de nos artisans, les maîtres verrier, tailleurs de pierre, charpentiers et autres sculpteurs du Moyen-âge , popularisés par les romans du Bourguignon Henri Vincenot; toute cette foule d’anonymes qui ne présentaient pas comme des artistes… L’émotion est aujourd’hui mondiale et les images de la grande flèche de Notre-Dame s’écroulant dans les flammes ont fait le tour de la planète faisant écho au célèbre roman de Victor Hugo dans lequel il livrait la cathédrale à l’incendie .
Il faudra certainement des années, voire des décennies de travaux pour la voir renaitre et certains dommages sont bien évidemment irréparables. D’ores et déjà, le groupe LVMH et la famille Arnault ont annoncé respectivement un «don» de 200 millions d’euros et de 100 millions d’euros en faveur du fonds dédié à la reconstruction de Notre-Dame. Quant à Emmanuel Macron, reportant sine die ses annonces prévues (et forcément décevantes) concluant la séance (d’enfumage) du Grand débat, il s’est aussitôt (et logiquement) drapé dans le rôle du consolateur de la nation qui réparera les dégâts…
Les médias ont été nombreux à rappeler ces dernières heures quelques tristes précédents qui se sont soldés par des reconstructions réussies : le terrible incendie qui ravagea la cathédrale de Nantes en 1972 (un ouvrier avait oublié de fermer un chalumeau) ou encore le bombardement par les allemands en septembre 1914 de la merveilleuse cathédrale de Reims
Certes, au cours de sa longue histoire, de la terrible rage iconoclaste des fanatiques lors des guerres de religion en passant par la fureur des extrémistes de la révolution française et plus prés de nous , les bombardements allemands de la première guerre mondiale et anglo-américains de la seconde, la France a connu bien des destructions, des pillages des saccages de son patrimoine artistiques. Depuis quelques décennies maintenant, nos édifices religieux sont de nouveau victimes d’actes de vandalisme, souvent dans l’indifférence médiatique
Les Français sont viscéralement attachés à leur patrimoine et même dans un pays profondément déchristianisé, cette terrible destruction d’un joyau comme Notre-Dame à Pâques, en ce début de semaine sainte, au cœur de l’année liturgique , prend une résonnance particulière. France fille aîné de ‘Eglise, « qu’as-tu fait des promesses de ton baptême? » questionnait Jean-Paul II en juin 1980 lors de son homélie au Bourget. France que fais-tu pour rester fidèle à ton génie en ce début de millénaire, en cette période de sombres menaces sur notre identité, nos spécificités culturelles, notre souveraineté, notre cohésion en tant que peuple libre ? Croyants ou non, beaucoup de nos compatriotes voient dans la catastrophe qui frappe Notre-Dame comme un signe du destin, un avertissement.
Alors oui, affirme Bruno Gollnisch, il y a le feu à la maison France, mais comme à Notre-Dame, les murs porteurs sont toujours debout, la voûte n’est pas tombée. L’espoir est là. Reconstruire, rebâtir est possible L’invincible espérance n’est pas morte, c’est aussi ce message de résurrection qui est porté par Marine et le Rassemblement National.
https://gollnisch.com/2019/04/16/la-catastrophe-et-lesperance/
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Reconstruire
Les mots du président de la République, marqués par une émotion certaine, allaient pour une fois droit au cœur. Notre-Dame de Paris doit être regardée comme une institution nationale. Elle transcende les siècles, elle dépasse à de nombreux égards les régimes et les affrontements politiques. Sa dernière profanation remontait à la révolution jacobine que nous appelons française, et dont la pensée unique se glorifie. Or, il fallut attendre 40 ans, jusqu'en 1831, sous le règne de Louis-Philippe, pour que la restauration en fût entreprise durablement.
Par conséquent, à la mesure de nos efforts nous devons la rebâtir[1]. Le chef de l'État ne pouvait pas s'exprimer au conditionnel, il employa donc le futur de l'indicatif : nous la rebâtirons. Son rôle, en cet instant et en ce lieu de rassemblement ne pouvait consister en une évocation des questions qui se posent. Elles demeurent pourtant et on doit espérer que l'enquête confiée à la Brigade Criminelle aboutisse à une explication rationnelle.
Hormis la date, en effet, on ne peut pas se contenter de mettre l'horrible événement de cet incendie au seul débit du hasard, ou de la seule providence divine, à laquelle je crois en tant que chrétien, mais certainement pas dans cette affaire, ni non plus sur une intervention diabolique – à moins bien sûr de tenir la médiocrité humaine, plus encore que la méchanceté terroriste, pour la pire expression du péché.
Nul doute que le suivi de l'affaire par les services et les moyens de communication officiels alimentera, au-delà des non-dits comme des rumeurs, dans les semaines à venir les interrogations de l'opinion éclairée. L'horreur naturelle du vide donnera à nos princes un choix dont ils prendront très vite conscience : tout ce qui demeurera inexpliqué ou simplement occulté donnera naissance à des sentiments de complots. On put ainsi entendre, dès cette angoissante et funèbre soirée du 15 avril, un intervenant, manifestement désireux de minimiser le caractère sacral particulier de Notre-Dame de Paris, aligner culturellement l'événement sur ceux du 11 septembre à New York et sur la destruction des bouddhas de Bamiyan en Afghanistan. Intéressante comparaison, en dehors du fait que la destruction des tours et le saccage des statues reçurent très vite une explication, et que l'absence d'information à Paris conduirait à des suggestions d'amalgames.
L'intervention courageuse de plusieurs centaines de pompiers, soldats du feu, au péril de leurs vies, est parvenue en plusieurs heures à sauver une partie de la carcasse. Nous devons les en féliciter et en profiter pour manifester un peu plus de reconnaissance envers ceux qui, dans leur cas, comme dans celui des soignants, des prêtres, des policiers ou des enseignants dignes de ce nom, consacrent leur existence au service des autres et ne reçoivent pas toujours la considération de la société.
Les serviteurs de la vérité devront prendre le relais. On a entendu ainsi de la bouche de l'archevêque de Paris, un témoignage d'autant plus émouvant qu'il se situe en ce début de la semaine sainte des catholiques et que le premier message d'amitié lui est venu du grand rabbin. On ne manquera pas d'attendre l'évocation, certainement à venir, des réactions compassionnelles au nom du grand-orient ou de la mosquée.
Ne parlons même pas, car elles me semblent surtout méprisables, de ceux qui se réjouissent de pouvoir une fois encore bouffer du curé. Ces pauvres petits démons, dans tout édifice gothique qui se respecte, apparaissent sous les traits des gargouilles. Laissons-les croupir dans leur marasme et pensons d'abord à rebâtir, non seulement la cathédrale, mais la société française et la civilisation européenne.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Une collecte est officiellement ouverte. Tout Français devrait avoir à cœur d'y contribuer, même symboliquement. Elle sera accessible le mardi 16 avril à partir de midi sur le site www.fondation-patrimoine.org. Bravo à la Fondation Pinault dont on annonce une grosse donation. Mais n'oublions qu'un enfant qui donne un petit euro fait autant qu'un milliardaire qui donne un million.
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Incendie de Notre-Dame-de-Paris, involontaire ou criminel, accident ou négligence ?
Après le temps de l’émotion, il faut laisser place à la réflexion. Cet immense incendie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris soulève de nombreuses questions quand à ses origines : criminelles, accidentelles, dues à de l’incompétence, de la négligence…?
Après les profanations à la Basilique des Rois de Saint-Denis par un Pakistanais de 41 ans, arrivé en France deux mois auparavant, après l’incendie volontaire à l’église Saint-Sulpice et les multiples profanations quotidiennes des églises de France, Macron et le gouvernement doivent sérieusement enquêter sur une possible origine criminelle derrière cet incendie. LCI évoque d’ailleurs deux départs de feu.
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Les populations européennes ont survécu au dernier âge de glace : nous avons 55.000 ans d’histoire
HISTOIRE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
En comparant le génome vieux de 36.000 ans d’un homme dont les ossements fossilisés ont été mis à jour à Kostenki en Russie, et les résultats de précédentes recherches, des scientifiques ont découvert une continuité génétique chez les populations eurasiennes depuis leurs origines. Selon Marta Mirazón Lahr, de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, et principale coauteure de la recherche, cela prouve que l’homme a survécu aux périodes glaciaires les plus sévères en Europe.Elle affirme, « Il y a eu une continuité génétique des populations européennes depuis le haut paléolithique (- 55.000 ans) jusqu’au mésolithique (entre 10.000 et 5.000 ans avant l’ère chrétienne) et ce pendant une période de grande glaciation ».
Si vous souhaitez lire cette recherche, elle a été publiée dans la revue américaine Science.
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Un n° hors-série de la revue Livr'arbitres consacré à l'Europe et à ses frontières
A l'occasion du colloque de l’Institut Iliade, Europe : l’heure des frontières, qui s'est tenu à Paris le 6 avril, la revue littéraire non conforme Livr’Arbitres a réalisé un hors série regroupant une grande partie des interventions de la journée. Ce numéro hors-série exceptionnel est disponible à la Nouvelle Librairie ou sur le site de la revue cliquez là.
http://synthesenationale.hautetfort.com/
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Fréquence Occident 2.01 : Nationalisme & Atheisme
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Livre : Le Grand Remplacement : réalité ou intox, de Jean-Paul Gourévitch
L’ami Jean-Paul Gourévitch est indubitablement l’homme des crêtes, l’alpiniste des cimes imprenables, le funambule des arêtes improbables, l’escaladeur des pics effilés. Prenant garde de s’abîmer sur les versants, notre homme fait preuve d’une prudence de Sioux lorsqu’il s’aventure sur les sentes escarpées du politiquement incorrect. Sa gageure, qui n’est pas son moindre talent, est de ne jamais offrir à ronger, à ses zélateurs comme à ses éventuels contempteurs, l’os mythique des certitudes définitives et des convictions arrêtées. Bref, la pondération érigée au rang des beaux-arts rhétoriques.
Son dernier essai, Le Grand Remplacement : réalité ou intox, outre son titre forcément « accrocheur » – mais pouvait-il faire autrement, eu égard au sujet traité ? – ne déroge pas à ses devanciers traitant de thématiques similaires ou connexes, tels L’Islamo-business, vivier du terrorisme ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2016) ou Les Véritables Enjeux des migrations (Le Rocher, 2017). L’auteur se propose, rien de moins, que d’explorer ce « concept » ou « phénomène » dont la paternité du syntagme revient à l’écrivain Renaud Camus.
Assurément, le terrain se révèle miné d’emblée, tant l’expression dégage, tout au moins aux narines de la gauche soi-disant antiraciste (comme chez les libéraux prétendument de « droite ») une intenable odeur de soufre. L’historienne Valérie Igounet, dans Le Monde du 18 mars, n’avait pas de mal à écrire que si le manifeste intitulé The Great Replacement, publié en ligne par Brenton Tarrant, l’auteur de l’attentat de Christchurch, le 15 mars dernier, en Nouvelle-Zélande, « ne fait pas la moindre référence explicite à Renaud Camus, l’inventeur de l’expression en français, c’est bien pourtant à ce dernier qu’il convient d’en attribuer la paternité. Ou du moins sa remise au goût du jour, puisque l’expression « grand remplacement » avait déjà été utilisée par les nationalistes français à la fin du XIXe siècle, notamment par Maurice Barrès ». À peu de frais, le décor de l’extrême droite « raciste » (pléonasme) est donc planté, lors même que Jean-Paul Gourévitch consacre un important chapitre à l’histoire d’une fiction romanesque (depuis Jules Verne à Jean Raspail, en passant par le capitaine Danrit) devenue récemment une théorie politique.
À cette aune, Gourévitch démontre, nonobstant, un vrai courage (ne fait-il pas état de menaces et de pressions ?) même s’il est à peu près prévisible que son livre sera littéralement immolé sur les bûchers dressés par les Torquemada médiatiques et autres Savonarole de la doxa dominante (excepté une intéressante émission diffusée quasi nuitamment sur France Inter, le 27 mars, où l’auteur était convié et a pu avancer ses chiffres et formuler des précisions sans être interrompu). Il fustige, d’ailleurs, à bon droit, le « déni de réalité » des « médias mainstream », autant adeptes de l’entre-soi que du novlangue.
Notre expert international des migrations et des diasporas œuvrant au sein du très actif Partenariat eurafricain s’est donc confronté à l’ouvrage éponyme (4e édition) de Renaud Camus par qui le scandale est finalement arrivé et auquel on doit un certain nombre de concepts dont la réunion forme une thèse cohérente, sans préjudice de désaccords, d’anathèmes ou d’éventuelles accusations de « complotisme » : le « Grand Remplacement » ne serait qu’un avatar du « remplacisme global » ou mondialisé, processus reposant préalablement sur la « grande déculturation » des peuples par « l’industrie de l’Hébétude » qui impliquerait la « décivilisation »générale de la France et de l’Europe.
Selon l’auteur, néanmoins, les tenants du Grand Remplacement doivent accumuler trois preuves : démontrer qu’il est quantitativement, qualitativement et institutionnellement significatif. Refusant de « trancher », l’essayiste s’en remet alors au jugement du lecteur.
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Le dîner annuel de Synthèse nationale, samedi 6 avril dernier à Paris, comme si vous y étiez...
Les interventions d'Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président de l'Association des Amis de Synthèse nationale, Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, et de Martial Bild, directeur de TV Libertés, notre invité d'honneur.
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La Petite Histoire : La tour Eiffel : merveille technique ou suppositoire géant ?
Inaugurée le 31 mars 1889 à l’occasion de l’exposition universelle de Paris, la tour Eiffel fête cette année ses 130 ans. Faisant aujourd’hui l’unanimité auprès des touristes du monde entier, cela n’a pas toujours été le cas, à commencer par la période de sa construction. Au XIXe siècle déjà, un certain nombre d’artistes et d’intellectuels s’était dressé contre ce « lampadaire tragique », cette « carcasse » ou encore ce « suppositoire criblé de trous »… Retour sur une polémique bien française.
Retrouvez les deux numéros de l’émission « Passé-présent » sur la tour Eiffel : l’histoire de La tour Eiffelet L’escroquerie de la vente de la tour Eiffel