Yvan Blot, L'oligarchie au pouvoir
culture et histoire - Page 891
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L'habitation dans la nation
Heidegger insiste sur le fait que l'homme n'est pas séparable du monde qui l'entoure et qui le pénètre. Il y a co appartenance entre le monde et l'homme à travers l'être. Être, c'est habiter. Or, l'homme habite dans la nation qui établit un lien communautaire entre l'individu et le collectif. Ce lien est affectif, comme l'a montré le sociologue Tönnies. C'est pourquoi le Gestell s'acharne à détruire ce lien, soit en le relativisant (société multiculturelle) soit en l'asséchant (tout réduire au marché et à l'échange utilitaire, élimination du don). On ne veut dans le système du Gestell n'avoir à faire qu'à des masses et des egos, ni nations, ni personnes humaines véritables.Michel Haar décrit bien cette situation : "le règne des masses fait partie du gigantesque, c'est-à-dire de ce par quoi le quantitatif devient une qualité propre. Il ne faut pas comprendre ce règne seulement comme un phénomène social, démographique ou politique, bien que le collectivisme ou l'américanisme en soient les manifestations les plus frappantes. La massification suppose une mutation logique du sujet qui prélude à son effacement. Le citoyen (national) d'autrefois est maintenant réprimé et embrigadé dans le Nous qui par l'intermédiaire des moyens d'information de masse normalise et standardise toutes les possibilités de décisions économiques et politiques. (...) L'homme ne subsiste plus que comme un matériau exploitable et manipulable aux seules fins de la conservation et de l'accroissement de tels ensembles."L'homme est désormais installé sur toute la planète "où les conditions d'existence tendent hâtivement à s'uniformiser, l'homme habite-t-il encore quelque part ? Le "où" de son habitation semble anéanti. L'habitation est l'incarnation dans un lieu d'une relation spécifique à l'ensemble du monde. Habiter, c'es être, et être, c'est habiter. C'est pourquoi l'oubli de l'être est aussi l'oubli de l'habitation. (...) se déplaçant de plus en plus souvent et de plus en plus rapidement, l'homme tend à perdre ses attaches avec un lieu familier rassemblant son être et dont son être dépend, lieu natal ou lieu d'élection. Pourtant, ce n'est pas la planétarisation qui menace ou détruit le lieu familier, c'est inversement l'absence de terre familière (Heimatlosigkeit : absence de patrie) à demi avouée, à demi niée, de l'homme relativement à son essence est compensée par la conquête organisée de la terre (...) La Heimatlosigkeit (absence de patrie en allemand) a donc une double signification ; c'est le manque d'enracinement de l'existence et des œuvres dans une terre particulière (les productions de la culture se standardisent et s'universalisent toujours davantage dans le mauvais sens) ; c'est plus profondément une perte de familiarité de l'homme avec lui-même (...) La subjectivité ne lui assure plus de point d'appuis ou d'assise. Il se voit contraint de fuir le vide de son identité métaphysique par le pur accroissement quantitatif de puissance. (...) Mais l'homme techniquement aliéné ne peut pas sortir de son aliénation par une prise de conscience : celle-ci lui est interdite. L'errance constitue un esclavage plus radical que toute aliénation."C'est pourquoi l'homme moderne ne pourra prendre conscience des conditions de son salut qu'en subissant des crises de façon douloureuse. Ces conditions doivent pour Heidegger s'accompagner d'un certain détachement à l'égard des choses (Gelassenheit) et de l'ouverture au mystère de notre existence qui le conduiront à penser, c'est-à-dire à questionner, et donc à remettre en cause le Gestell.On se trouve donc, selon Heidegger, en présence de deux types d'hommes, l'animal calculateur et le "mortel". Seul ce dernier a le sens de l'histoire et du tragique ! Le premier est hostile à la nation : elle empêche en effet de rendre les hommes totalement interchangeables en tant que matières premières. Le mortel au contraire y trouve un sens à sa vie car la possibilité de la mort dans le sacrifice accroît la valeur de la vie, et même donne un sens à la mort comme c'est le cas du héros.Par contre, en détruisant la nation, le Gestell ramène l'homme au calcul et à l'animalité. Le calcul fait-il la supériorité de l'homme sur l'animal ? Toute notre tradition civilisatrice le nie : le martyr chrétien ou le héros guerrier qui peuvent parfois fusionner comme chez Jeanne d'Arc, ne calculent pas dans un but utilitaire pour donner un sens à leur vie ! Leur sacrifice est au-delà de l'utilitarisme.
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Jean-Michel Blanquer fait-il vraiment la guerre aux pédagogistes ?
Tribune de Claude Meunier-Berthelot, qui tranche avec l'aura dont bénéficie Jean-Michel Blanquer :
L’éditorial d’Eric ZEMMOUR sur la politique éducative de JM BLANQUER au micro de RTL le 13/02/2018 laisse pour le moins sans voix et pantois ! Une telle prestation de la part d’un journaliste qui, par ailleurs, ne manque ni de talent ni de discernement fut une surprise et une déconvenue d’autant plus grandes et les erreurs énoncées trop conséquentes pour qu’il soit possible de garder le silence sur un discours qui ne peut qu’abuser un public nombreux. Au rendu d’une telle « copie » l’appréciation portée par un professeur pourrait être : « sujet non compris, trop de contresens, revoyez l’ensemble de votre travail. » « Errare humanum est », certes ! mais si l’on veut éviter la persévérance dans l’erreur, mieux vaut rétablir au plus tôt la vérité.
Les pédagogistes souffriraient de la politique éducative de JM BLANQUER
Eric Zemmour présente son éditorial comme une souffrance des pédagogistes - qui ont littéralement saccagé l’Education Nationale depuis des décennies - au vu des décisions que JM BLANQUER serait censé prendre : «…Chaque jour est un jour de souffrance, chaque jour est une torture, chaque jour sa catastrophe, chaque jour son offense, son humiliation … » dit-il… et faisant un inventaire à la Prévert , « …un jour c’est la méthode syllabique, le bon vieux B.A.BA qui revient en majesté ( ?!), un jour c’est la dictée, et maintenant les quatre opérations, même la division dès le cours préparatoire, demain peut-être, la fin du bac dans une pochette surprise et pourquoi pas la sélection à l’université…non ! c’est trop de douleur ! entendre un membre de la commission Villani dire « l’objectif de la mission est de rompre avec l’engrenage dans lequel l’enseignement est plongé depuis 40 ans, c’est plus qu’il n’en peuvent supporter… »
En tant que non-pédagogiste, c’est également trop ! vraiment trop de douleur qu’il ne soit possible de supporter en silence !
Le cynisme de JM BLANQUER
Certes, Eric ZEMMOUR a quelques excuses !
En effet, toutes les décisions prises par JM BLANQUER et qui s’apparentent à un projet « authentiquement réactionnaire » (sic) c’est-à-dire en réalité à des conceptions qui ont fait la gloire passée de notre Ecole, sont bien mises en œuvre, mais uniquement dans les « réseaux d’éducation prioritaire », c’est-à-dire uniquement en faveur des élèves issus de l’immigration, et le plus redoutable axe de communication de JM BLANQUER consiste à présenter avec le cynisme le plus éhonté, tous les dispositifs salutaires pour le système éducatif mais qui s’appliquent uniquement dans les REP (réseaux d’éducation prioritaire) comme s’ils étaient applicables et appliqués à tous, c’est-à-dire également à nos enfants.
Et quand il visite des écoles où il met en évidence, la lecture acquise dès le CP dans des classes dédoublées et avec des méthodes éprouvées, les dictées, les fables de la fontaine, les leçons de morale, les chorales, les cours de latin-grec…il se situe toujours dans les écoles des réseaux d’éducation prioritaire.
Deux systèmes éducatifs aux objectifs et moyens diamétralement opposés
A cet égard, rappelons qu’en vertu de la loi de refondation de l’école du 7 juillet 2013, loi résultant de l’aboutissement d’un lent processus de bi-partition qui a pris naissance depuis plusieurs décennies, il existe deux système éducatifs qui fonctionnent en parallèle avec des objectifs et des moyens éducatifs diamétralement opposés:
Un système éducatif pour nos enfants
. Un pour nos enfants, basé sur des méthodes anti-pédagogiques destructrices de l’intelligence et de la formation intellectuelle et notamment sur les méthodes de lecture de nature globale qui perdurent avec JM.BLANQUER - dont la dernière supercherie en date est de qualifier « syllabiques » les méthodes « semi-globales » - et sur le constructivisme, autrement dit, système où la transmission des savoirs et la formation intellectuelle disparaissent et où les élèves sont censés construire leur savoir à travers des activités diverses et variées, suivant un parcours qui leur est personnel, sans obligation de résultat. « Et çà ne marche pas … » , comme l’a déclaré JP. Chevènement le 4 septembre 2017 sur LCI au micro d’Audrey Mara mais méthodes que JM BLANQUER ne remet absolument pas en cause contrairement à ce que prétend JP. Chevènement, puisque le ministre a dit qu’il conservait l’interdisciplinarité – marque du constructivisme - « qui va dans le bon sens »(sic).
Un système éducatif pour les élèves issus de l’immigration
. Un système éducatif pour les réseaux d’éducation prioritaire ( REP et REP+ - 1100 sur le territoire national scolarisant 1 200 000 élèves), autrement dit pour les élèves issus de l’immigration y compris les enfants de clandestins scolarisés dans les REP+ c’est-à-dire les REP renforcés ; dans ce système, est dispensé un enseignement de qualité accompagné d’un soutien personnalisé, avec un personnel spécifiquement formé, des méthodes pédagogiques efficaces (sic), l’acquisition d’une « culture solide » (sic), l’objectif d’excellence de résultats rigoureusement contrôlés (avec remise de prix, d’excellence notamment). C’est le point le plus important. (cf. « Ecole, la haute trahison » – Editions Apopsix 2017)
Autres erreurs …
Mais d’autres erreurs se sont glissées dans le discours d’Eric ZEMMOUR. Quand il encense Claude Allègre – en réalité, pédagogiste parmi les pédagogistes dont personne « n’a eu la peau » (sic) mais qui a « eu la peau » de l’Ecole, contrairement à une idée largement répandue - et attaque NV.BELKACEM - qu’il est de bon ton de critiquer si l’on veut faire apparaître JM BLANQUER comme un redresseur de torts – il est tout autant dans l’erreur.
Enfin, quand il dit que BLANQUER oblige les pédagogistes à démissionner de tous leurs lieux de pouvoir, il est encore dans l’erreur : Michel LUSSAULT, directeur du CSP (Conseil Supérieur des Programmes) a été poussé à la démission tout simplement parce que sa mission de refonte des programmes des collèges était terminée, mais pas une seule décision prise par JM BLANQUER ne s’est démarquée fondamentalement de la politique de son prédécesseur, contrairement aux annonces faites dans la Presse ; seuls, de simples assouplissements ont été apportés et encore ! (le prétendu rétablissement des classes bi-langues qui n’avaient jamais été supprimées, le prétendu retour du latin sans aucune disposition de fond correspondante, etc…)
Conclusion
Alors, quand Eric ZEMMOUR prétend que JM.BLANQUER « reconstruit l’Ecole pierre après pierre, l’ « Ecole d’avant » qu’ils (les pédagogistes) ont tant haïe » , il faut bien s’imprégner de cette réalité catastrophique pour l’avenir de nos enfants et de la société française : cette politique éducative de « l’Ecole d’avant » n’est pas pour nos enfants et JM BLANQUER ne fait que poursuivre et renforcer une politique déjà très aboutie en la seule faveur des élèves issus de l’immigration dans les réseaux d’éducation prioritaire.
Voici cette analyse d'Eric Zemmour :
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[Toulouse] Pierre van Ommeslaeghe - Aristote et la politique naturelle
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[Toulouse] Cercle sur la démocratie
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Femme de génie, Alma Mahler - Au coeur de l'histoire
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Éric Zemmour s’étonne qu’on reproche aux Polonais de réécrire leur Histoire, alors que la France est championne en ce domaine
Eric Zemmour, lui-même juif, trouve paradoxal de reprocher aux Polonais de réécrire leur histoire, sachant que la France a promulgué de nombreuses lois mémorielles dans lesquelles l’Histoire de la France a été réécrite et rendue définitivement obligatoire, sans laisser de possibilité aux historiens de vérifier les faits. Depuis la Seconde guerre mondiale tous les pays envahis par l’Allemagne sont montrés du doigt par Israël et ses affidés et tenus pour responsables des exactions qui ont pu être commises contre les Juifs, par l’envahisseur durant son occupation. La France qui a longtemps refusée d’être tenue pour responsable, s’est finalement couchée devant ce diktat sous la présidence de Jacques Chirac et depuis la litanie des repentances n’en finit plus, quel que soit le président. La Pologne, pays particulièrement martyrisé durant cette période, s’insurge d’être jugée responsable des exactions issues de l’invasion allemande durant la seconde guerre mondiale, et afin d’échapper pour toujours à cette accusation humiliante et « instrumentalisante », a décidé de graver définitivement dans le marbre des lois, l’exemption de la responsabilité du pays dans ces horreurs. La France dans ce domaine, semble championne toutes catégories des lois liberticides, avec flagellations, repentances et écrasements coupables, autant de manipulations mentales qui permettent d’instrumentaliser les consciences pour des buts inavoués.
Il semblerait que certaines victimes pèsent plus lourd que d’autres, car aujourd’hui encore, après toutes les horreurs commises depuis la Seconde guerre mondiale partout dans le monde, en Asie du fait du communisme ou des USA, en Europe du fait du communisme ou dans les Balkans du fait de l’OTAN etc., en Amérique latine, en Afrique actuellement encore, au Moyen-Orient sous la responsabilités des pays occidentaux, auxquels certains génocides islamiques peuvent être co-attribués, etc. etc. Après toutes ces victimes, Israël continue de poursuivre de sa vengeance éternelle les pays qui ont été victimes de l’invasion allemande durant la Seconde guerre mondiale, sans soucis des conflits meurtriers auxquels ce pays contribue lui-même, ni même d’ailleurs, de la part que les Juifs eux-mêmes peuvent avoir dans le second conflit mondiale 1939-1945, d’où ont découlé les invasions et la Shoah.
La Pologne par la loi sensée exemptée pour toujours le pays de cette accusation lourde de conséquences, entend que sa population ne soit pas accablée du poids de la repentance qui permet toutes les manipulations mentales en Occident, ainsi que les contraintes financières qui en découlent. Sous de Gaulle, Pompidou et Mitterrand, les seuls présidents de la République qui ont vécu la Seconde guerre mondiale, il semblait aussi que la position officielle de la France exempterait à jamais son peuple des accusations qui pèsent aujourd’hui contre les Polonais…
Voir aussi:
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La petite histoire : La bataille de Pavie et la capture de François Ier
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Maurras : censure républicaine
Maurras est censuré ! Comme du temps des Boches ! Le livre des commémorations nationales de l’année 2018 a été expédié au pilon pour avoir comporté l’annonce du 150e anniversaire de la naissance de l’écrivain et poète martégal : 20 avril 1868.
Mme Nyssen, ministre de la Culture, a obtempéré sur le champ à l’ordre venu de politiciens en mal de célébrité et d’officines stipendiées qui sont, comme on ne le sait que trop, les hauts lieux magistériels de la République. Question de foi et de morale : un citoyen n’a pas le droit de penser en dehors du dogme défini et encore moins d’oser regarder au-delà de la règle que lui assigne ledit Magistère.
L’index est là qui maintient en Enfer ceux qui ne doivent pas en sortir. Non, même pas le purgatoire dont ils risqueraient de se libérer ! Là, c’est définitif. Maurras, c’est le Mal absolu. Comment et pourquoi a-t-il été possible de seulement envisager une telle célébration ? Voilà donc que le Comité des célébrations avec ses sommités a été convoqué à comparaître devant la haute autorité ministérielle pour répondre d’une telle négligence ou, pire, de l’audace d’un tel crime. Nous sommes en 2018 ! Il faut le faire.
Rappelons, pour les sots qui jouent à l’autorité religieuse et qui prétendent nous régenter, que François Mitterrand plaçait Charles Maurras parmi ses auteurs préférés. Il l’écrit à Anne Pingeot, lettre intéressante que personne n’a jamais citée et où il exprime ses préférences littéraires : de Barrès à Montherlant, en passant par Chardonne et en n’oubliant pas Maurras dont il avait fréquenté l’œuvre, et plus que fréquenté ! Evidemment ! Mitterrand était tout, sauf un cuistre.
Pompidou, l’un de nos présidents cultivés, non seulement citait Maurras, mais, à la grande fureur des butors de la Gauche salonnarde, lui rendait hommage : dans Le nœud gordien, dans son dernier discours à Sciences-Po. Il considérait le Kiel et Tanger de Maurras comme un livre majeur pour la compréhension de la politique extérieure française. Lequel de nos censeurs ignares en connaît même le titre ? Charles de Gaulle avait dans sa bibliothèque les œuvres de Maurras et n’a pas manqué avant guerre de lui dédicacer ses livres. André Malraux, jeune homme, donnait une préface chaleureuse à Mademoiselle Monk de Charles Maurras.
Avant-guerre, pas un écrivain, pas un homme d’esprit, à l’exception de quelques envieux, qui ne se flattât d’avoir une relation avec l’écrivain de style puissant et le penseur de haute volée : de Barrès à Anatole France, de Proust à Apollinaire. Il avait pour compagnon Léon Daudet et Jacques Bainville.
Presque toute la jeune génération littéraire de l’entre-deux guerres a reconnu devoir son initiation intellectuelle à l’homme qui avait offert son génie à la postérité : de Maulnier à Boutang, de Bernanos à Brasillach. Combien d’académiciens lui sont restés fidèles : de Massis à Lévis-Mirepoix, de Bordeaux à Déon, de Gaxotte à Michel Mohrt ! L’Académie française s’est honorée en refusant de le remplacer de son vivant. Et les Français se laisseraient dicter leur goût, leur choix par une petite bande de corniauds incultes. C’est donc ça, la République ? Celle qui envoie Chénier et Lavoisier à l’échafaud !
Pourquoi tant de haine ? C’est la vraie question. Question bien connue des honnêtes gens et il en reste en France malgré tout. La bêtise et la méchanceté n’ont qu’un seul talent : déceler, sentir leur adversaire, sorte d’hommage que le vice rend à la vertu.
Charles Maurras est trop haut pour eux, trop profond aussi, trop vrai surtout. Le mensonge ne peut supporter la lumière. « C’est un abri et un bouclier que la lumière ; elle est impénétrable aux curiosités du commun. Les mystères qu’elle recouvre ne seront jamais divulgués. Je lui ai confié les miens » écrivait Charles Maurras en 1894 dans la préface à son Chemin de Paradis.
Puisse cette lumière jaillir quelque jour pour nous sortir de l’Enfer où la satanique imbécillité à l’intention de nous enfermer pour toujours, et pour nous entraîner sur son chemin de gloire jusqu’aux portes du Royaume.
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La Russie comme vous ne l'avez jamais vue
On les dirait sortis des plus beaux contes de la vieille Russie, et en même temps, ces clichés semblent avoir été pris hier. Ils nous montrent la réalité de ce qu'était la Russie avant 1917. Ils sont en couleurs, dès leur origine, et ils traduisent le génie tant artistique que scientifique de leur auteur : Sergueï Prokoudine-Gorski. Pour en savoir plus sur ce photographe d'exception, vous trouverez des détails en français ici. Pour vous émerveiller de ce reportage complet dans tout l'Empire au début du XXè Siècle, vous pouvez consulter ces sites, dont certains proposent des vues comparées entre la photo d'origine et ce que les lieux sont devenus aujourd'hui : 1, 2, 3. Ces sites sont en langue russe, il faut donc naviguer au hasard, et utiliser le traducteur de votre navigateur pour vous y retrouver. Allez-y, vous ne le regretterez pas: bon voyage dans l'espace et dans le temps !
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Passé Présent n°184 - Fondation de la Louisiane française