culture et histoire - Page 888
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Yvan Blot : Le réveil de la conscience occidentale
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Le grand remplacement jusqu'au cinéma
De Michel Geoffroy sur Polemia :
"Depuis longtemps les films hollywoodiens nous montrent que les méchants sont des albo-européens, même si leur nationalité peut varier selon le scénario. Des méchants mafieux siciliens, des méchants albanais qui organisent des réseaux de prostitution et surtout des méchants russes… Tous fachos et suppôts de Poutine ! Comme lorsqu’à la télévision, on nous présente des policiers procédant à une interpellation : le prévenu est toujours de la bonne couleur ! Car les codes hollywoodiens se sont imposés partout en Occident. Les asiatiques ont certes eu leur heure de gloire dans le registre du mal cinématographique : du Docteur No au méchant Thao qui veut voler la belle voiture de Clint Eastwood puisqu’il est bien connu que les gangs hmongs sont très puissants outre-atlantique…. Il y a encore périodiquement aussi des méchants terroristes islamistes au cinéma, mais ils sont heureusement souvent mis hors d’état de nuire par de gentils policiers musulmans ou noirs. Mais aujourd’hui, sur nos écrans, chacun peut constater que les méchants sont pour l’essentiel des « personnes perçues comme blanches ».
Les gentils sont afro-américains
Les afro-américains, par contre, entrent rarement dans la catégorie des méchants. Ils jouent en général des rôles de policiers, de militaires, de savants, de prêtres (non pédophiles) ou d’informaticiens dans les productions hollywoodiennes. S’ils commettent des hold-up c’est en général pour se venger des méchants blancs, car ce sont toujours de gentils bandits. Ils sont aussi Président des Etats-Unis ce qui, vous en conviendrez, est un gage de gentillesse. Ce stéréotypeapparaît désormais comme la marque de fabrique des productions hollywoodiennes et déteint partout.
Le rôle des lobbies communautaires
Cette situation ne résulte pas du hasard. Elle traduit d’abord la volonté de l’industrie médiatique de séduire aux Etats-Unis le public afro-américain et, sur un plan plus général, de s’adapter à un monde où, demain, 40% de la population mondiale, sera, d’après les prévisions de l’ONU, issue du continent africain. Et de s’adapter aussi à une Amérique de moins en moins WASP et de plus en plus multiculturelle. Un phénomène qui se retrouve d’ailleurs dans la propagande publicitaire, qui met désormais systématiquement en scène des couples mixtes ou des métis voire qui vise des créneaux carrément ethniques, mot novlangue pour désigner un segment de cette clientèle « perçue comme non-blanche ». Le stéréotype « méchant blanc/gentil noir » traduit aussi la vigilance des associations de défense communautaires qui veillent au respect de la bonne image cinématographique et télévisuelle des « minorités » et qui n’hésitent pas à engager des procès et des boycotts pour se faire entendre.
Les remakes, expressions de la nouvelle norme politiquement correcte
D’où aussi la propension du cinéma à augmenter la proportion de personnages de couleur incarnant un rôle positif dans le scénario, comme on peut le voir lorsqu’on examine des remakes. Car les remakes correspondent le plus souvent à une réécriture politiquement correcte de l’œuvre initiale. Ainsi par exemple le film américain de fiction apocalyptique Je suis une légende de Françis Lawrence (2007) est un remake du film Le Survivant de Boris Sagal (1971). Mais dans ce remake, le héros est noir (incarné par l’acteur Will Smith) alors que, dans le film original, il est blanc (incarné par l’acteur Charlton Heston). Dans le remake le héros rencontre aussi une femme blanche ; dans le film initial il rencontre une métisse. Dans le remake enfin, les méchants mutants ont la peau blanchâtre alors que dans la version originale ils avaient la peau sombre ! En d’autres termes le starring du film a été systématiquement inversé.
Salauds de blancs !
Cette comparaison permet de mesurer la progression du stéréotype consistant désormais à associer aux albo-européens des caractères systématiquement négatifs. Un stéréotype que bien sûr les bonnes âmes se gardent de dénoncer. Ainsi, par exemple, dans le film de fiction Prometheus de Ridley Scott (2012), les méchants humanoïdes albinos qui veulent détruire la terre, semblent sortis de la statuaire d’Arno Brecker ! Et dans le même film le capitaine du vaisseau spatial qui se sacrifie courageusement pour sauver la terre est… un afro-américain, comme il se doit. Il serait fastidieux de citer les innombrables scénarios, que ce soit sur grand ou petit écran, qui reposent sur ce stéréotype de nature raciste : salauds de blancs, gentils noirs ! Mais ce racisme ne choque évidemment pas les ligues de vertu puisque, par construction, le racisme anti-blanc n’existe pas. Et qu’il véhicule une haine de soi à destination du seul public albo-européen, sommé de gober sans broncher ces stéréotypes masochistes. Les blancs sont méchants et les gentils sont de couleur : une autre façon, finalement, d’affirmer que « l’immigration est une chance pour nous » !
Le Grand Remplacement, c’est aussi dans nos têtes
Mais cela ne suffisait pas ! Car aujourd’hui Hollywood et ses suiveurs sont en passe de franchir une nouvelle étape : remplacer tout simplement les albo-européens par des afro-américains dans les films à prétention historique. Par exemple dans le film King Arthur de Guy Ritchi (2016), l’acteur noir Djiman Hoansou incarne un chevalier de la Table Ronde, sir Bevedere. Dans la série télévisée Once Upon a Time, c’est Sinqua Walls, un autre acteur noir, qui joue le rôle de Lancelot. Dans le film Robin Hood Origind’Otto Bathurst, le personnage de Petit Jean sera joué par un acteur afro-américain Jamie Fox. Au théâtre, l’actrice afro-américaine Condola Rashad incarnera Joan Of Arc. Et dans la série de la BBC The Hollow crown, la reine Marguerite d’Anjou est jouée par l’actrice métisse Sophie Okonedo. On entend déjà les bonnes âmes s’écrier : pourquoi une personne « perçue comme non blanche »n’aurait-elle pas le droit de jouer Lancelot ou Marguerite de Valois ? D’autant que les races humaines n’existent que dans l’esprit tordu des racistes. Mais, curieusement, les mêmes ne supporteraient sans doute pas qu’un acteur albo-européen joue, par exemple, le personnage de Martin Luther King…Comme le footballeur Antoine Griezmann l’a appris à ses dépens, quand il s’est déguisé en basketteur afro-américain ! Car pour le Système médiatique, il ne peut y avoir de réciprocité : le Remplacement n’est autorisé que dans un seul sens. Sinon c’est du racisme, du colonialisme ou de l’appropriation culturelle. Bref, c’est toujours mal quand c’est blanc.
Un casting ridicule ? Non un projet chaotique
A l’évidence ces castings placés sous le signe de la « diversité », comme ces scénarios où les méchants sont invariablement des albo-européens, ne sont pas neutres : ils jettent les bases d’une nouvelle guerre cognitive menée contre les Européens. Une guerre destinée à leur faire croire qu’ils n’existent pas, sinon pour nuire au reste de l’humanité. Une guerre qui s’attaque aux représentations de leur passé donc à leur identité et à leur être. Une guerre qui s’intègre dans le projet chaotique de la Super Classe Mondiale consistant à transformer les Européens en monades, pour mieux les mettre en servitude. Ces castings font certes sourire ceux qui ont encore un peu de culture, car il est douteux qu’on ait désormais le droit d’en rire en Europe de l’Ouest. Mais qu’en sera-t-il demain des petits européens qui auront été essorés par la machine à « éducation inclusive », sevrés de théorie du genre et d’antiracisme obligatoires et lobotomisés à la sous-culture du portable ? Croiront-ils que le roi Arthur était un migrant Erythréen et que Jeanne d’Arc entendait des Negro Spirituals avant d’aller bouter les Russes hors d’Ukraine ? Si c’est le cas, la Super Classe Mondiale qui pilote les écrans aura gagné : ils ne seront plus Européens car ils auront aussi été remplacés dans leur tête."
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Saint Louis (Louis IX) | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Journal du chaos
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Au lieu de se focaliser sur les génocides à l’étranger, il serait bien qu’on se penche sur notre propre histoire
Les députés Marie-France Lorho, et Emmanuelle Ménard vient de déposer une proposition de loi visant à faire reconnaître officiellement le génocide vendéen. Emmanuelle Ménard déplore que cet épisode de l’Histoire de France soit toujours passé sous silence ou déformé dans les manuels scolaires, et voudrait que toute la vérité historique soit faite sur le sujet :
"La repentance n’est pas du tout mon genre. Je suis, d’ailleurs, plutôt contre les lois mémorielles. Ce n’est pas du tout le but de cette proposition de loi. Il s’agit, plutôt, de faire reconnaître les exactions hors du commun que la Révolution française a fait subir à la Vendée. On peut, évidemment, parler de crime de guerre, et de crime contre l’humanité. Et, dans le cas de la Vendée, on peut parler de génocide."
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Projection du film "Damas 2011" à Paris le 24 février
L'association La Communauté Syrienne de France a le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire "Une légende syrienne" de Adnan Azzam, écrivain et réalisateur Franco-Syrien, samedi 24 février 2018 à 17 h.Ce film est un témoignage de la guerre en Syrie telle qu'elle a été vecue par le peuple syrien resté sur place pendant ces 7 années de conflit. Il est une des visions de cette guerre qui n'a jamais été relatée dans les médias occidentaux et apporte donc un nouveau regard. En rétablissement la vérité l'auteur souhaite tourner la page pour reconstruire une Syrie pour tous les Syriens.Nous espérons vous y voir au café "Falstaff", 10-12 place de la Bastille, Paris 75011 (entrée libre, 1 consommation par participant). -
Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [VI]
Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000. Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies. LFAR
1ère partie : l’Homme Masse
« De Caillaux à Giscard » : le système libéral
En 1789 les difficultés financières de la monnaie fournirent à l'établissement, grands seigneurs, parlementaires et financiers, l'occasion de fonder un régime libéral à l'anglaise. Ils furent débordés pour avoir oublié que le Roi fournissait la clé de voûte du système et que si elle cédait le reste s'effondrerait. Ils gravirent, à sa suite, les marches de la sinistre machine. Certains survécurent. Les uns, regénérés par l'épreuve devinrent contre-révolutionnaires. Les autres, plus nombreux, se rallièrent à l'Empire, s'agglomérant à la nouvelle noblesse fabriquée par Napoléon mais l'établissement à l'anglaise était mort sur la guillotine. Quelque chose de tout différent venait de naître, dans les douleurs d'un atroce accouchement.
Nous connaissons mieux, désormais, la dynamique sociale des révolutions modernes par l'expérience du bolchevisme. Personne ne conteste plus qu'elle ait engendré une « nouvelle classe » de propriétaires collectifs des biens de production, qui se recrute par cooptation, encore qu'elle tende vers l'hérédité, la nomenklatura. Désormais les fils de nomenklaturistes conservent leurs privilèges, à condition de renoncer à un rôle politique de premier plan. Staline passe pour une sorte de fou sanguinaire. Ce qui advient de tout dictateur dont la fonction historique n'a plus de raison d'être. Les commencements, constatait Maurras, ne sont jamais beaux. La nomenklatura doit repousser ses origines dans l'oubli. Staline a su transformer en une couche sociale homogène, consciente de sa communauté d'intérêts un ramas hétéroclite de nobles et de fonctionnaires tzaristes, rescapés de la guerre civile, de paysans, d'ouvriers, de petits bourgeois qui formaient l'encadrement de l'Etat Soviétique. Il l'a impitoyablement baraté, éliminant les irrécupérables afin de forger la conscience de classe des nouveaux maîtres. En quoi il se montra le continuateur d'Ivan le terrible et de Pierre le Grand, ses vrais prédécesseurs.
La terreur jacobine exerça la même fonction unificatrice. Certes elle n'enfanta pas une nomenklatura. A l'époque, la propriété collective des biens de production n'était même pas concevable. 'Cependant sous le directoire commenceront à émerger certaines familles, anciens conventionnels, munitionnaires, banquiers, prêtres apostats, généraux qui s'enrichissent en pillant l'Europe, acheteurs de biens nationaux. En 1789 certains étaient déjà de grands seigneurs comme l'évêque Talleyrand, d'autres des garçons d'écurie. Plusieurs de ces familles disparaîtront, la plupart survivront, le plus souvent par les femmes. « L’établissement » spécifiquement français, enfanté par la Révolution, vit sous le régime du matriarcat. Il marie ses filles à de jeunes bourgeois ambitieux et doués, ce qui renouvelle le sang et dissimule la permanence des intérêts aux yeux des profanes. Ainsi une héritière juive entre dans une illustre famille, qui végète, sur ses terres, simple débris de l'histoire et voici que les fils entrent dans les conseils d'administration, les assemblées, à l'académie. Il est évident que la famille qui compte n'est pas celle du duc et pair mais celle de l'épouse. • A suivre (A venir : « L'Etablissement »)
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Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [I] [II] [III] [IV] [V]
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LES CHEVALERESSES (MOYEN ÂGE) – JEANNE D’ARC | AU CŒUR DE L’HISTOIRE | EUROPE 1
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Vincent Lapierre chez Les Brigandes
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Paxton et sa France de Vichy, une "vache sacrée" !